Cette journée de libération fiscale que les sociaux-démocrates détestent

Cette année, c’est le quotidien Libération qui prend le parti de défendre l’oppression fiscale.

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Cette journée de libération fiscale que les sociaux-démocrates détestent

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 juillet 2015
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La « journée de libération fiscale » a le don de mettre en rogne les journalistes de la presse subventionnée. Cette année, c’est le quotidien Libération qui prend le parti de défendre l’oppression fiscale.

Les sociaux-démocrates sont très habiles en production d’éléments de langage en vue de faire passer des vessies pour des lanternes. Dans leur bouche, les prélèvements obligatoires deviennent des « contributions », la ponction fiscale est renommée « consentement à l’impôt », la coercition n’est rien d’autre que de la « solidarité », les charges sociales qui financent des prestations de piètre qualité sont des « cotisations » pour la « sécurité-sociale-que-le-monde-entier-nous-envie », etc. Contrairement à eux, il faut bien l’admettre, les libéraux manquent souvent de sens marketing pour défendre leurs idées, préférant s’enfermer dans des analyses conceptuelles et des ratiocinations absconses, difficilement compréhensibles par le commun des mortels. Alors, quand je constate combien la journée de libération fiscale enquiquine chaque année les étatistes, je me dis que cette initiative est certainement ce que les libéraux ont inventé de mieux pour promouvoir les idées de liberté.

Journée-de-libération-fiscale-2016La journée de libération fiscale désigne le premier jour de l’année où nous pouvons dépenser l’argent que nous avons gagné comme bon nous semble. Elle cherche à mesurer la part de nos revenus qui est socialisée ou, si vous préférez, le coût des services que nous impose l’État. Selon le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, il s’agit du jour où nous pouvons « commencer à payer pour les biens que nous choisissons à la lumière de nos besoins et de nos désirs ». Évidemment, cette date est avant tout symbolique : son intérêt est d’informer sur le poids excessif des dépenses publiques restreignant le pouvoir d’achat réel des contribuables, c’est-à-dire leurs libertés individuelles.

Chaque année, avec le cabinet Ernst & Young, l’Institut économique Molinari (IEM) effectue le calcul des journées de libération fiscale pour les 28 pays membres de l’UE, à partir des données officielles de l’OCDE. La date est déterminée en prenant en compte le taux d’imposition d’un salarié moyen, et en reportant ce pourcentage au calendrier annuel. Cette année, le salarié français ne sera libéré de ses obligations fiscales qu’à partir du 29 juillet, soit 1 jour plus tard que l’an passé et 3 jours de plus qu’en 2010. Si vous voulez en savoir davantage, je vous encourage à lire dans nos colonnes cet article qui présente les principaux résultats de l’étude, ainsi que l’interview que Cécile Philippe, directrice de l’IEM, a accordée à Contrepoints.

Comme chaque été, l’étude montre que la France a le triste privilège de se situer en tête du palmarès des pays taxant le plus leurs salariés, tout juste derrière la Belgique. Comme chaque été, le scandale du matraquage fiscal qui réduit à peu de choses le pouvoir d’achat réel des Français est dévoilé dans la presse. Comme chaque été, les étatistes enragent. Et puisque la réalité des chiffres n’est pas conforme à la vision douillette qu’ils se font de l’État-providence, ils préfèrent casser le thermomètre pour continuer à se bercer d’illusions. Il y a deux ans déjà, des journalistes du Monde s’étaient empressés de dire tout le mal qu’ils pensaient de cet indicateur nécessairement « biaisé ». Cette année, c’est Luc Peillon de Libération qui est monté au créneau pour défendre le paternalisme étatique et l’oppression fiscale. Et en bon petit soldat de la presse subventionnée, il n’y va pas avec le dos de la cuiller : « Tiré d’un gloubiboulga pseudoscientifique, la date à partir de laquelle les Français travailleraient pour eux-mêmes ne recouvre aucune réalité sérieuse », nous dit-il. Si le ton de l’article se veut virulent, l’argumentation bricolée en plagiant l’article du Monde d’il y a deux ans fait peine à voir.

La critique porte tout d’abord sur le choix des éléments de calcul : le journaliste de Libération s’étonne que l’IEM ait choisi de partir du coût employeur, intégrant les cotisations patronales, pour calculer un taux d’imposition réel. « Si l’institut, en toute logique, avait exclu les cotisations patronales, la France serait mieux classée de six places. Le Français serait ainsi «libéré» avant des pays comme l’Autriche, la Hongrie, les Pays-Bas, et surtout l’Allemagne. » Sacré Luc ! Il fallait y penser, en effet : en excluant du décompte certains prélèvements, les Français paraîtraient moins ponctionnés ! Plus sérieusement, on se demande bien à quelle « logique » Luc Peillon prétend se référer. Certainement pas aux logiques économique et comptable en tout cas. Rappelons qu’en matière de rémunération, il n’y a que deux chiffres qui ont un sens économique :

  • Soit on se place du côté de l’employeur, dans ce cas la rémunération désigne tout l’argent qu’il débourse pour employer un salarié, ce que l’on nomme masse salariale ou coût de la main d’œuvre, ou encore « salaire complet ».
  • Soit on se place du côté du salarié, dans ce cas la rémunération désigne l’argent que celui-ci reçoit effectivement de l’employeur sur son compte bancaire après la ponction des organismes sociaux, c’est-à-dire le salaire complet moins l’ensemble des cotisations sociales, autrement dit le salaire net.

Ce raisonnement fondé sur le « salaire complet » n’a rien d’une fantaisie libérale, c’est tout bonnement la façon dont les rémunérations sont comptabilisées dans les entreprises selon les normes comptables en vigueur édictées par l’État. Au sein de nos universités, tout étudiant en gestion apprend ainsi dans les premiers mois de sa formation que ce que l’on nomme « salaire brut » ne recouvre aucune réalité économique et sert uniquement de base de calcul pour les charges sociales. Il est tout de même ahurissant qu’un chroniqueur qui officie dans la rubrique économie d’un grand média ne maîtrise pas des notions aussi fondamentales.

Ajoutons que cette façon de faire est largement utilisée par les économistes. L’OCDE l’emploie notamment dans son étude annuelle de référence Taxing Wages. Comme l’IEM, l’OCDE prend en compte les charges patronales, les charges salariales et l’impôt sur le revenu pour calculer un « fardeau fiscal » sur les revenus du travail. L’administration française fait fréquemment de même dans ses analyses. Ce fut par exemple le cas dans une comparaison France-Allemagne récente (Cahiers de la DG Trésor – n° 2012-02 – p.6), intégrant les charges patronales au même titre que les charges salariales.

On comprend que les étatistes cherchent à falsifier de telles réalités car elles sont particulièrement cruelles pour l’économie française. Ainsi quand on fait une comparaison des salaires complets à l’échelle de l’UE, on s’aperçoit que, pour offrir un même pouvoir d’achat de 100 euros à leurs salariés, les employeurs français doivent débourser en moyenne 235 euros là où les employeurs allemands ou britanniques ne doivent verser respectivement que 210 ou 154 euros (cf. tableau ci-dessous). Le fardeau fiscal grève notre pouvoir d’achat et plombe la compétitivité de notre économie.

Pouvoir d'achat salaire complet UE
Source : Institut économique Molinari, Fardeau social et fiscal de l’employé moyen au sein de l’UE, 6e édition, juillet 2015.

 

L’autre grande critique adressée par le journaliste de Libération est que la majeure partie des fonds ponctionnés est finalement réinjectée dans l’économie sous forme de subventions aux entreprises, mais aussi d’aides sociales, etc., en vertu de quoi le taux de prélèvements obligatoires ne s’établirait pas à 57% en France, mais bien plus bas, à 17% après transferts entre les différents agents économiques. « Un chiffre stable depuis plus d’un demi-siècle », nous affirme-t-il péremptoirement, avant d’ajouter que « il est faux de dire que le pouvoir d’achat «réel» des ménages débute après la libération fiscale. »

Eh bien, heureusement que les Français obtiennent en retour de leurs différents impôts, taxes, cotisations sociales et autres prélèvements quelques « revenus de transfert » ou « services publics » ! Mais Monsieur Peillon, comme beaucoup, feint de ne pas comprendre la signification de la journée de libération fiscale pour mieux la caricaturer. Cette date ne désigne pas « le moment de l’année où le contribuable français cesse de travailler pour l’État », comme il le prétend en introduction de son article, mais le moment de l’année où les gens vont pouvoir enfin librement choisir d’utiliser comme bon leur semble les fruits de leur travail. En bon social-démocrate qui se moque totalement des libertés individuelles, il réduit la notion de « pouvoir d’achat » à une acception bêtement matérialiste. Si les mots ont encore un sens, un individu possède un « pouvoir » d’achat s’il peut dépenser librement son salaire sans que l’État ne lui impose une dépense, s’il peut formuler ses choix d’achat librement. En tant que journaliste de presse subventionnée, il n’est d’ailleurs pas étonnant que le chroniqueur de Libération ait mentionné la « subvention aux entreprises » comme exemple de transfert. Un lecteur de quotidien a un pouvoir d’achat réel lorsqu’il peut choisir librement d’acheter tel ou tel journal. Mais lorsque l’État lui prend dans sa poche de contribuable des fonds pour financer un quotidien qu’il ne lira jamais – au hasard, Libération – ce transfert ne lui a rendu aucun « pouvoir d’achat ».

Évidemment, les indécrottables défenseurs du paternalisme étatique voudront nous faire croire que les décisions de l’État-providence sont plus éclairées que celles prises librement par les individus. Les groupies de l’oppression fiscale essaient généralement de nous faire avaler que le niveau des dépenses publiques est la contrepartie d’une qualité de vie enviée. Une corrélation battue en brèche par les indicateurs internationaux : malgré une libération fiscale quasiment la plus tardive de toute l’UE, la France n’est que 7e sur le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH). À l’inverse, d’autres pays aux dépenses bien plus basses font nettement mieux (Allemagne, Danemark, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni ou Suède).

IDH et tx de socialisation
Source : Institut économique Molinari, Fardeau social et fiscal de l’employé moyen au sein de l’UE, 6e édition, juillet 2015.

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  • Article salutaire! Et l’introduction me paraît, d’un point de vue politique, de 1ère importance:

    « Contrairement à eux, il faut bien l’admettre, les libéraux manquent souvent de sens marketing pour défendre leurs idées… »

    C’est cela qui manque en France pour promouvoir le libéralisme, des gens qui savent user de slogans et de formules de raisonnement simples et percutantes, qui vont attirer l’attention sur une façon plus libérale de voir les choses. Des politiciens quoi…
    En attendant, on a des personnalités comme Claude Reichman qui, par leur combat sur un thème précis et concret, font bouger les mentalités. C’est là aussi qu’il faudrait plus de gens, pour faire progresser le libéralisme: en dénoyautant les bastions socialistes, un à un, de la sécu à l’EDF en passant par les caisses de retraite.

    • Le problème des slogans, c’est qu’ils ont tendance à dénaturer les idées en les simplifiant excessivement (ce qui rend parfois celles-ci plus faciles à réfuter). Ce ne pose pas de problème pour des systèmes simples ou simplistes, qui n’y perdent pas beaucoup, mais le libéralisme est très dépendant de ses raisonnements, qui sont de plus souvent contre-intuitifs. Les slogans ont leur utilité, ils doivent néanmoins être utilisés avec mesure.

      +1 pour le paragraphe sur Claude Reichman.

      • C’est vrai, mais il faut bien commencer par le commencement, qui est d’interpeller, d’attirer l’attention. Et puis il faut aussi faire avec le fait que beaucoup ne se donneront pas la peine de remettre en question leurs opinions habituelles, ou de chercher à s’instruire par eux-mêmes, comme le font beaucoup les visiteurs de ce site.
        En marketing comme en politique, l’important est d’abord, pour obtenir les suffrages qui soutiendront votre combat, de marquer des points, en quelque sorte. C’est un match permanent, ça me déplaît, mais c’est comme ça. On n’emporte pas l’adhésion des autres en les prenant à rebrousse-poil, ou en sous-entendant qu’ils sont idiots parce qu’ils se limitent à des opinions-slogan.

    • Absolument : le libéralisme et sa myriade de variantes sont champion du monde de la prise de tête, du découpage de cheveux en 4 dans le sens de la longueur et de l’auto-censure.

      • C’est en fait le cas de toutes les tendances politiques: tous les partis de France et de Navarre sont divisés en sous-groupes d’opinions divergentes. Les plus célèbres pour cela sont les « écolos ». Mais ils ont bien compris qu’il fallait dépasser leurs divergences de marchands de détail pour s’unir sur les points essentiels et fédérateurs de leur faction politique. Ce que les libéraux ne font pas: ils n’en sont même pas au stade d’unir leurs forces.

    • Oui, comme: la securite sociale est a la solidarité, ce que le viol est a l’amour.

  • Excellent ! Il faudrait que le jour de libération fiscale tombe en septembre. Là, l’opinion publique serait émue.

  • Je crois que la critique du journaliste de Libération est à nuancer un petit peu.

    Il est inconstestable que sur 235 euros perçus , c’est bien seulement 100 € que je peux dépenser librement. Peu importe la façon dont les 135 euros de surplus sont dépensés, il est inconstestable que sur la paie que je reçois c’est bien 135 euros qu’on m’extorque de force (les mots « consentement », « soidarité » et autres blablas ne servant effectivement qu’à masquer cette réalité).

    Mais Libération fait remarquer que sur 135 euros, une partie peut m’être reversée.
    Et là je pense qu’il faut faire une distinction :
    – si cette réversion peut être dépensée librement (par exemple un RMI/RSA, prime pour l’emploi), je pense qu’il faut la comptabiliser comme le fait Libération
    – si cette somme est assortie de conditions de dépense (par exemple une « aide » pour la crêche, la cantine, des panneaux solaires, etc), c’est une dépense « imposée », et Libération ne devrait pas la comptabiliser.

    Ainsi quand Libération parle de « service public », même incontestablement utile (pompiers, police, ..) , il s’agit typiquement d’une dépense imposée.
    Quand Libération parle de « revenus de transfert » tels que RMI/RSA, prime pour l’emploi, etc, que je peux dépenser librement, en allant le claquer au casino ou le jeter par la fenêtre si ça me chante, je pense qu’il faut effectivement le comptabiliser. Il n’en reste pas moins que ces revenus « libres » sont assortis de conditions, de paperasses à fournir, de délais administratifs pour les percevoir et que la « liberté » est donc ici toute relative. Néanmoins, ce revenu une fois perçu n’en constitue pas moins un revenu dépensable librement et il s’ajoute effectivement à mon salaire.

    • non, zz, car on m’impose moi pour qu’un rmiste dépense librement. ça fait partie de mon fardeau.

      si l’on va plus loin, on pourrait même argumenter qu’un rmiste est libéré le 31 janvier quand depardieu était libéré le 10 novembre. pas étonnant qu’il soit parti de cette prison qu’est la france.
      et pas étonnant que les rmistes se satisfassent de ça, ce sont eux qui sont les gardiens de prison.

      • @ jabo

        Ce que vous dites est vrai. Mais je pense que vous mélangez deux problèmes :
        – l’interventionnisme de l’Etat
        – le dirigisme de l’Etat dans la dépense (on parle parfois de « fléchage » de la dépense, pour faire plus joli)

        Assurémment, si on vous prend 50 sur 100 pour le donner à quelqu’un, c’est de l’interventionnisme.
        On peut le critiquer comme vous le faites, évidemment.

        Mais je crois qu’ici le débat est le dirigisme de l’Etat dans la dépense.
        Quand on vous prend 50 et qu’on le reverse à d’autres et qu’ils peuvent le dépenser librement, cela revient en fait à vous taxer lourdement et les taxer moins lourdement les autres puisque ce revenu vindra amoindrir les taxes qu’ils paieront sous forme de tva, csg, etc …

        Il s’agit d’une moyenne.
        Si certains comme vous sont très dirigés car très taxés, et d’autres non, au final en moyenne, le pays est moyennement dirigé.

        Ainsi, oui, on peut dire que le rmiste est libéré le 31 janvier quand depardieu était libéré le 10 novembre et on peut dire qu’en moyenne l’un et l’autre sont libérés en juillet.

        C’est justement l’intérêt de l’étude (selon ma compréhension).
        On mesure l’intrusion de l’Etat dans les dépenses que fait la population.
        Un Etat non intrusif libère sa population tôt dans l’année car il décide peu et laisse la population décider , independamment de la redistribution (ce qui est un encore autre problème et peut aussi etre sujet à débat).

        • « redistribution » : voilà un de ces termes inventé par les adorateurs de l’Etat, terme qui implique qu’il y aurait eu une première distribution injuste, et que la redistribution par l’Etat réparerait (partiellement) cette injustice. Mais tout ce que je vois, moi, c’est un Etat mafieux, qui prend de force, garde pour lui-même et ses larbins la plus grande partie, et distribue le reste, à qui saura lui plaire.

      • @jabo

        L’idée de cette étude est de savoir si c’est l’Etat qui décide de la dépense (type URSS où même l’ouvrier qui ne gagne presuqe rien ne choisit pas ce qu’il fait de son argent puisqu’il est contraint d’acheter une trabant s’il veut une voiture, d’habiter dans le centre meme s’il prefere la banlieue, de reverser une partie des fruits de son travail aux individus X alors qu’il préfèrerait aider les Y ) ou si, au global, la population est libre de dépenser le fruit de son travail librement, selon ses besoins et ses désirs pour reprendre la formule de Friedman, étant entendu qu’il s’agit d’une moyenne.

        • « ou si, au global, la population est libre de dépenser le fruit de son travail librement »

          C’est bien le probleme souligne par jabo : le RMI n’est pas le fruit du travail de celui qui le depense librement.

    • Si c’était bien le cas, pourquoi l’État serait-il alors endetté à presque 100% de son PIB ?

      La réalité est qu’il s’agit bien d’un racket à échelle industrielle.

    • @ZZ

      Dans la mesure où l’IEM fait un calcul à partir du salaire complet du salarié moyen, les éléments dont vous parlez sont déjà intégrés dans le calcul. Les prestations sociales obtenues par les uns qui viennent compléter leur salaire sont financées par les cotisations sociales des autres qui réduisent leur salaire. Dans la mesure où les cotisations sociales se transforment en prestations sociales, que la notion de salaire complet tient compte de toutes les cotisations sociales, et que l’étude se base sur une moyenne pour l’ensemble des salariés français, les revenus de transdferts moyens sont donc intégrés. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de raisonner en « salaire complet moyen » ce que n’a pas compris le journaliste de Libé.

      Allez consulter la méthodologie de l’IEM pour vous en assurer.

      • Si le « salaire moyen » intègre effectivement les revenus « sociaux » alors d’accord. Je n’avais pas compris les choses ainsi.

        Mais attention, pour moi seules les prestations « libres de dépenses » doivent être intégrées. Un « revenu » ou une « aide » qui m’est accordé à la condition que je le dépense d’une certaine façon n’est pas un revenu selon moi. Je l’analyse comme une dépense publique pure et simple puisqu’en fin de compte c’est l’Etat qui décide comme l’argent est dépensé (ce qui est le critère).

      • Il y a une méthode de calcul encore plus simple: l’Etat prélève 57% du PIB. Donc 57% de la richesse produite dans l’année est captée par l’Etat. 57% de l’année, cela nous amène effectivement fin juillet.

        Le fait que l’Etat redistribue cette richesse ou pas, qu’il en fasse bon usage ou pas, est une autre affaire. C’est un débat de nature politique, parfaitement légitime par ailleurs, mais hors sujet. Le point essentiel du jour de la libération fiscale est bien celui souligné par l’article et plusieurs commentateurs. C’est une question de liberté.

        Déplacer le débat sur l’usage qui est fait de la richesse prélevée ne change rien au problème de base. Pendant 7 mois par an nous travaillons et quelqu’un d’autre décide de ce qui sera fait avec le produit de notre travail.

    • je pense que ça serait envisageable de compter ce qui revient si le rendement était de 100%, i.e. si pour vous verser 100 l’État avait besoin de prélever 100 et pas plus. En pratique, ce n’est pas le cas : pour vous verser 100 l’État est obligé de prélever 150 (chiffre au pif, je ne connais pas le montant exact), le reste se perdant en route. Il serait beaucoup plus productif et profitable pour l’économie dans son ensemble que l’État ne prélève pas ces 150 à l’origine (même si c’est un autre qui profite des 100 résultants), ça fera gagner au-moins 50 à l’économie (ne me parlez pas des personnes qui vivent grâce à ces 50 qui se perdent, ils pourraient aussi être beaucoup mieux employés à un travail réellement productif)

    • — Un problème : qui paie l’impôt, qui reçoit ? Est-ce la même personne ?
      — Un autre : ce que libé oublie, c’est que l’argent n’est pas redistribué au sens propre, il s’agit avant tout de subventions, de services de mutuelles et d’assurances (santé, chomage, pension…).
      — Ce que fait libé, c’est comme si on additionnait toutes les primes d’assurances et qu’on en soustrayait ensuite tout ce qu’elles paient par année aux assurés, en divisant ce résultat par le nombre de clients pour conclure que l’assurance ne coute quasi rien aux clients qui se plaindraient d’une hausse de leur prime… C’est là un sacré sophisme.

  • le tableau de positionnement « développement/taxation » est intéressant.
    pour que les choses soient encore plus édifiantes, on pourrait travailler à imaginer un réseau de courbes représentant différents niveaux d' »iso-confort ». en effet, personnellement, j’abandonnerais bien 1 % de « développement humain » si cela me redonnait 5 % de pouvoir d’achat. évidemment la difficulté porte sur la pente à donner à ces courbes d’iso-confort (et sans doute pas linéaire) pour avoir une mesure un peu consencuelle… mais si le luxembourg ou la finlande apparaissaient en meilleure posture que la france, je pense que beaucoup trouveraient ça logique.

  • Libération est un torchon vivant des subsides publiques. Sans cela, ils seraient en faillite. Il n’y a rien d’autres à dire. Pas étonnant qu’ils tirent un tel article. En plus, en tant que journalistes, ils ont des avantages fiscaux. Il est logique qu’ils défendent la taxation vu qu’ils en profitent. En plus, grâce à leurs privilèges, ils sont moins taxés que les sans dents. Bon vu que la taxation est si bien, je propose que l’on abandonne l’avantage fiscal pour les journalistes (bien sûr, les journalistes de libé sont les premiers à justifier ces avantages)

    • +1

      Je m’étonne que l’on continue à tenter de démonter ces pseudos argumentations venant d’un canard trotskiste, qui plus est en manque de lecteurs. Ca leur fait une pub totalement imméritée.

  • Just for fun, ci-dessous la réponse que j’ai envoyée à Luc Peillon (le journaliste de Libé) que j’avais accusé de malhonnêteté intellectuelle sur Twitter et qui me demandait de lui en apporter la preuve. (Les débuts de paragraphes entre guillemets sont tirés de son articles) :

    -« un pseudo institut économique » : Belle démonstration de votre ouverture au débat… Je sais bien qu’à gauche on déteste l’idée d’avoir des instituts qui ne soient pas placés sous l’autorité de l’Etat, mais l’Institut Molinari mérite tout autant qu’un autre l’appellation d’institut économique. Peu importe que vous ne partagiez pas ses conclusions, il a été créé et est toujours dirigé par une docteure ès Sciences Economiques. Ce qui est aussi le cas de la plupart des autres contributeurs.

    -«date censée illustrer de façon symbolique le moment de l’année où le contribuable français cesse de ‘’travailler pour l’Etat’’. Et où il peut enfin disposer pleinement de ses revenus. » : oui, c’est exactement ce qu’est le jour de libération fiscale calculé par l’Institut Molinari : une date SYMBOLIQUE basée sur le pourcentage de prélèvements OBLIGATOIRES qu’il subit par rapport à ses revenus personnels. Ni plus ni moins. Aucune entourloupe là dedans, puisque la méthodologie est expliquée sans la moindre ambigüité.

    -« L’institut prend comme référence l’imposition du salaire moyen, qui inclut donc à la fois celui du smicard et du millionnaire… Une moyenne très malvenue » : ce passage de votre papier est sans doute le seul où nous sommes d’accord. En effet, pour les Français ayant des revenus élevés, le jour de libération fiscale est encore bien plus tard et il eut été pertinent de préciser que dans notre pays, certaines personnes n’ont le droit de disposer de leurs revenus qu’à partir de octobre voire novembre. Une véritable spoliation qui n’apparaît pas assez clairement dans l’étude Molinari.

    -« Si l’institut, en toute logique, avait exclu les cotisations patronales, la France serait mieux classée de six places. » : nous sommes là au cœur de votre malhonnêteté intellectuelle dont je parlais dans mon tweet. Pourquoi voudriez-vous que soient exclues les cotisations patronales alors qu’il s’agit d’un impôt au final payé par le salarié ? Dans l’histoire, l’employeur n’est que le percepteur : il prélève cette taxe (d’un niveau délirant pour la France) du salaire du salarié puis il verse directement à l’Etat.
    Preuve en est que même les économistes les plus à gauche en conviennent. Je vous joins ici le lien d’un article éloquent de Julien Grenet. Professeur de l’Ecole d’Economie de Paris et fervent disciple de Thomas Piketty (qui fut d’ailleurs son directeur de thèse), cet égalitariste patenté devrait parvenir à vous convaincre que les cotisations patronales sont bien un impôt prélevé sur les revenus du salarié !
    http://www.ecopublix.eu/2007/11/qui-paie-vraiment-les-cotisations.html

    -« la très grande majorité des prélèvements est immédiatement réinjectée dans l’économie, sous forme de subventions aux entreprises, mais aussi d’aides sociales revenant directement dans le revenu disponible des ménages. » : selon la fameuse logique communiste du « donnes moi ta montre, je donnerai l’heure », vous estimez donc que la coercition n’existe pas dès lors que l’argent autoritairement prélevé est réinjecté dans l’économie. Souffrez que certaines personnes aient un point de vue différent du vôtre et l’expriment à travers une étude statistique aux données incontestables.
    Que les libéraux aient tort ou raison de vouloir gérer par eux mêmes une part infiniment plus importante de leurs propres revenus, il est là l’intérêt d’avoir mis à jour une date symbolique de libération fiscale. Cette analyse n’a jamais prétendu que 0% de ce qui est prélevé aux ménages ne leur est reversé d’une manière ou d’une autre. Elle dit juste qu’un contribuable moyen doit attendre le 29 juillet avant d’AVOIR LE DROIT de dépenser SON REVENU COMME IL L’ENTEND. D’où le terme de LIBERATION. Même si votre idéologie me semble délirante, vous avez tout à fait le droit d’estimer qu’il est préférable de laisser des fonctionnaires gérer à votre place 57,53% de vos revenus. Reste que cela n’enlève rien au fait qu’en France il faut attendre fin juillet pour enfin AVOIR LE DROIT de dépenser son revenu LIBREMENT. C’est très précisément la définition de ce qu’on appelle « LE POUVOIR D’ACHAT REEL » que vous ne semblez pas comprendre (ou que vous ne voulez pas comprendre, plus probablement).

    • L’article de Libé démontre que les thuriféraires du collectivisme périmé, incompatible avec le XXIe siècle, paniquent de plus en plus face à leur échec inéluctable. Incapables de fournir le début d’un commencement de preuve de l’existence du fameux paradis socialiste (social-démocrate) qu’ils promettent en vain depuis si longtemps, ils sentent se lever la tempête qui va les emmener, eux, leur idéologie criminelle (vol, coercition, arbitraire, mensonge, meurtre) et leur Etat obèse, dans la poubelle de l’histoire. Eh oui, face aux évidences du réel, les cohortes de gogos s’évanouissent et les citoyens réveillés ne se laissent plus entourlouper par les promesses des fripouilles. Les mensonges répétés dont il est fait état ici sont une forme de violence, expression du mépris éprouvé à l’égard des Français appauvris par la folle politique. Les socialistes ne se contentent pas de voler les impôts. Ils pillent également l’avenir de toute la Nation, notamment lorsqu’elle devra faire face au défaut sur les dettes publiques. C’est à un saccage en règle de la République auquel les usurpateurs du pouvoir se livrent.

      « la très grande majorité des prélèvements est immédiatement réinjectée »… et le reste va bien sûr dans la poche ample et profonde des collectivistes. C’est l’aveu du vol, l’aveu du parasitisme, en direct ! Il n’y a finalement qu’une chose pour motiver les professionnels de la politicaillerie socialiste dégoulinante de moraline : la thune qu’ils parviennent à gratter sur le dos de leurs victimes.

      Rendons justice à leur intelligence, les idéologues savent parfaitement que le socialisme est la plus vaste arnaque jamais inventée, à l’échelle d’une Nation. Alors, s’ils mentent, et mentent encore, c’est pour gagner du temps afin de satisfaire tant qu’ils le peuvent leur irrépressible avidité, et peu importe si demain le pays doit s’effondrer d’épuisement.

      • Si l’on suit votre raisonnement les derniers gouvernements de droite, ceux qui ont le plus creusé la dette, sont donc les pires socialistes qui soient, surtout celui de Sarko, un « saccage en règle de la République » de plus de 500 milliards d’euros »… Quel salaud de socialo…

        • Sarko est bien un socialiste de droite. Je crois que vous confondez socialisme et droite. Sur un plan économique, la droite francaise est bien moins libérale que certains partis de gauche en europe (spd,…). Je doute que vous verriez sur ce site, bcp de gens soutenant sarkozy ou bien la droite francaise. sur un plan écnomique, il n’y a pas bcp de différences entre la droite et la gauche (je ne parle pas de leurs programmes mais de leurs gestions quand ils sont au pouvoir), la droite francaise est très étatiste

        • Cher Yazz, vous gagnez un bon point car vous avez parfaitement bien suivi. Dans ce pays, à quelques exceptions près, vous avez le choix entre les socialistes officiels à gauche et les socialistes honteux à droite, qui tous, comme un seul idéologue, mènent le pays à sa ruine avec obstination. Maintenant que vous savez, vous ne vous laisserez plus abuser par la couleur de l’étiquette des cuistres, par leurs débats factices ou leurs oppositions de façade destinées à amuser la galerie.

          « qui ont le plus creusé la dette » : laissez donc le temps à Culbuto de terminer son mandat. Il est bien parti pour exploser les records historiques.

          • Culbuto, le capitaine du turbo rétro pédalo, ce navire improbable, ne pourra plus accuser son prédécesseur.
            Qu’à cela ne tienne, des chiffres bidonnés du chômage feront l’affaire. Tout va très bien…

            Grâce à Culbuto, la dette sera au niveau largement enfoncé de 100 % / au PIB. On prend les paris : 102-103 ou 104-105 % ?

            CocoricoN, il est le meilleur…

        • Quand Hollande va spontanément en Allemagne, il rencontre de préférence les membres de « Die Linke » et Oskar Lafontaine. Sa prestation au 100ème anniversaire du SPD a été vécu par tout le monde, lui le premier, comme extrêmement gênante. A l’opposé, Angela Merkel ne vient voir personne en France à part le chef de l’Etat quel qu’il soit et le dirigeant allemand qui a le plus rencontré Sarkozy en privé est Gerhard Schröder du SPD.

        • Rendons a César ce qui est a cesar
          en 2007 la dette est de 1.211
          en 2011 la dette est de 1.717 a votre avis sur les 500 d’augmentation combien sont dus aux intérêts payés sur le montant de 1.211 dont Sarko a hérité sans entré dans des calculs savant environ 35 milliards annuels soit peu ou prou 175 MILLIARD donc sur les 500 qu vous lui attribuez il est juste d’en retirer 175 soit 325 pour sortir de la pire crise financière que nous avons connus pas trop mal non !!
          Voyons maintenant ce que Culbuto a fait en utilisant la même méthode approximative j’en conviens car les taux d’intérêts ont considérablement baissés par chance
          Afin 2014 la dette est de 2.000 milliard soit deja pres de 300 milliard d’augmentation et l’année qui s’annonce sera de meme nature dispendieuse.

          • Pas faux.
            Et il faut aussi admettre qu’entre 2008 et 2009, le dur de la crise (qui aurait du s’arrêter là pour de bon, sans la BCE et les grecs pour permettre à la fête de s’éterniser) les impôts et cotisations rentraient moins et les prestations sociales sortaient plus (ce qui montre amplement, d’ailleurs, que l’État n’a pas à jouer le rôle d’assureur social, surtout qu’il ne fait pas réellement comme un assureur mais comme un « ponzi schemer » puisque ça n’aide pas les gens et ça plombe les finances publiques en les rendant super sensibles aux cycles économiques).

      • Merci Cavaignac pour les vérités si bien énoncées. Vraiment je suis heureux de constater que tous ne sont pas anesthésiés par les mensonges, l intox, la tromperie, la fumisterie, le cynisme et le lavage de cerveau utilisés par le pouvoir commes armes de d’endormissement massif.

    • Je serais curieux de voir ce que le fameux « journaliste » aura à répondre à cela… Si jamais vous obtenez réponse, n’hésitez pas à nous en faire profiter, ça devrait sûrement valoir les phrases de notre cher Filoche !

  • moi je ne les nomme pas sociaux democrates ,mais parasites ,ils se gavent sur la societe mais ne produisent rien ,65millio s d habitants en france ,20 millions qui travaillent ,j ai enleve les fonctionnaires inproductifs,en fait 15lillio s qui produisent et font rentrer l argent ,ouvriers cadres ,employes du tourisme .le reste tond la laine …

  • Après un rapide calcul , sachez Messieurs Dames, que cette année la date de libération fiscale a été retardée de 1.5 minutes pour financer les subventions de Libération et 3 minutes pour celles du Monde. On comprendra mieux leur propension à décrédibiliser cette notion.

  • A propos de presse subventionnée, c’est le Figaro reste le journal le plus aidé, avec 15 millions d’euros de subventions en 2014…

  • Le vrai slogan de la France : faire toujours moins bien avec toujours plus !

  • excellent article ! Esperons qu’il arrivera jusqu aux écrans des journalistes de Libé !

  • Le vol est encore plus important que ça. …
    sur la somme qu’ils veulent bien nous laisser, ils vont prendre la tva sur tous vos achats.
    Tva qui peut varier de 5 à 80 %

    • La TVA est payée par les entreprises. Une taxe est toujours répercutée en amont.

      • C’est faux. La tva « payée » par les entreprises est toujours répercutées dans les prix de vente. Et c’est donc le consommateurs qui paie cette TVA. Les entreprises ne sont que des collecteurs de taxes au profit de l’état….

        • Je confirme. Un étudiant qui débute en comptabilité le sait dès la première année. La TVA n’a aucun effet sur les comptes des entreprises. Elle est payée par le consommateur final.

            • Et oui, +1, c’est le plus faible qui en fera les frais.

              • de toutes les façons quand je fais le plein de mon diesel (j’en profite ce mot sera bientôt interdit) , je vois bien que c ‘est moi qui paye la TVA, il n’y a aucun doute la dessus.

                Donc sur les 40% qu’on me laisse pour vivre, je paye encore à l’état.

                • Tu paies effectivement la TIPP mais pas la TVA qui, comme son nom l’indique, est un impôt sur le CA de l’entreprise et non sur la consommation des individus.

                  • Sauf que la TVA est récupérable par les entreprises qui fonctionnent en HT entre elles et ne jouent donc qu’un rôle de collecteur de la TVA payée en réel par le consommateur.

                    Dire que la TVA est payée par l’entreprise c’est comme dire que les buralistes payent nos PV puisque ce sont eux qui donnent l’argent au fisc en échange des timbres fiscaux. C’est vrai mais c’est pas la fin de l’histoire.

    • Notez que sur le graphique, une estimation de TVA apparait

      Toutefois, elle est evaluee a 7% pour la France, ce qui parait un peu bizarre quand l’IR est estime a 10% alors que dans le budget 2014, on attendait 139 GEUR de TVA pour 74GEUR d’IR

      • C’est des moyennes très larges, donc les chiffres ne veulent rien dire pour l’individu moyen. Il y a plein de transaction en HT qui font baisser la moyenne de TVA. Plein de trucs avec des TVA aux taux réduits, aussi.
        Idem pour l’impôt, plein de gens ne payent rien, si on moyenne avec ceux qui casquent (lourd) ça fait le taux affiché.
        Ce qui montre assez clairement qu’on pourrait payer pas trop si tout le monde payait pareil. Mais hélas, ça ne favorise pas le clientélisme donc aucune chance pour qu’un politicien propose la flat tax, il perdrait son moyen principal de corruption active de ses électeurs.

  • n’y a-til pas une contradiction à vouloir sortir du calcul les charges patronales, qunad on sait ce que ces journalistes pensent des « libérés de la sécu »…

  • Rien d’étonnant à ce que ceux qui bénéficient du système le défendent. Non seulement le boulot d’un journaliste de Libé subsiste grâce à l’impôt et aux taxes, mais en plus il profite d’abattements spéciaux. Quand au politique, paie de ministre décorrellée de ses compétences et de ces résultats, retraite de ministre, argent non soumis à l’impot, caisse noire de cash…

  • Tiens, libération n’oublie pas de jouer son role et de rappeler aux criminels que nous sommes la vulgarité de nos arguments.

    http://www.liberation.fr/economie/2015/07/27/la-liberation-fiscale-propagande-fantaisiste-du-liberalisme_1354663

    Ce serait intéressant de rafiner l’indicateur par corporation tiens. Les différences seraient probablement pas si grandes d’ailleurs…

  • Un point que vous oubliez de l’article de Libé :

    « Première chose : l’institut prend comme référence l’imposition du salaire moyen, qui inclut donc à la fois celui du smicard et du millionnaire… Une moyenne très malvenue en cette matière, où le niveau d’imposition dépend fortement du montant et de la nature des ressources. »

    Or, bien entendu, l’étude prend le salaire médian (cf. p. 20 « Salaire complet permettant au salarié médian de disposer de 100  € de pouvoir d’achat net de charges et d’impôts »). C’est tellement la norme évidente pour ce genre de statistiques qu’ils ne prennent pas la peine de le préciser ailleurs – et le fait que le journaleux ne se soit pas posé la question en dit déjà très long. (Le salarié moyen, dont parle l’étude, c’est le salarié qui touche le salaire médian. L’étude ne parle nulle part de « salaire moyen ».)

    • Encore faudrait-il que le journaleux ait la moindre idée de la différence entre médiane et moyenne. Peu probable vu ce qu’ils publient à L’aberration.

  • une évaluation de ce qui ne nous est pas rendu par les prélevements obligatoires serait intéressante: cout des plus de 600.000 élus, administrations, comités, et associations bidons, etc…

    là encore, la comparaison avec les autres pays risquerait de faire bondir « le monde »

    • ce qu’ils coutent (quelque dizaines de millairds) est peanuts à coté de ce qu’ils dépensent (des centaines de milliards) . Si seulement on pouvait juste les payer à ne rien foutre du tout, sans possibilité de nous faire ch*** avec des lois et des arrêtés, ni de nous taxer, on serait largement gagnant.

  • Le chiffre le plus effrayant de l’article: Les 17% (d’apres Libe) de prélèvements obligatoires qui ne donnent RIEN en retour aux contribuables (j’imagine que le cout de la dette publique doit représenter une jolie part de ce bazar) . On pourrait appeler ça la marge négative de l’étatisme… et c’est franchement effarant!

  • Il est assez drôle de voir l’auteur accuser les « sociaux-démocrates » d’user d’éléments de langage quand ce « jour de libération fiscale » est avant tout un artifice rhétorique au service d’une idéologie (ce que reconnaît d’ailleurs à mi-mots l’auteur lorsqu’il écrit : « Évidemment, cette date est avant tout symbolique : son intérêt est d’informer sur le poids excessif des dépenses publiques restreignant le pouvoir d’achat réel des contribuables, c’est-à-dire leurs libertés individuelles. »

    Pourquoi ce concept n’a aucun sens du point de vue économique ?

    (a) Le mode de calcul de ce jour est tel qu’il est peu probable que ce jour correspondent à la grande majorité des salariés Français. Pour la grande majorité, le jour sera soit avant soit après le jour calculé qui finalement c’est qu’une moyenne.

    (b) Le calcul de ce jour se fait sur une année, mais on pourrait tout aussi bien le calculer sur un mois, une semaine, un jour ou encore une heure mais également sur toute une vie. Mais cela aurait-il un sens de prétendre qu’on travaille x années pour payer des dépenses publiques et que seulement à l’âge de k ans, on peut enfin disposer de son argent comme on veut ? En réalité, tous les trimestres nous payons des impôts, tous les mois, et même tous les jours (via la TVA).

    (c) Sur le modèle du jour de libération fiscale, on pourrait également inventer « le jour de libération alimentaire (ie lorsque vous travaillez pour autre chose que vous nourrir) », « le jour de libération des télécommunications (quand vous avez fini de payer vos dépenses de téléphone et internet) », « le jour de libération du logement », « le jour de libération de l’assurance auto obligatoire », etc. Chacun jugera de l’intérêt et du sens qu’aurait ces « journées de libération » mais ce qui est certain c’est que si elles paraissent ridicules et absurdes, il devrait en être de même du « jour de libération fiscale ».

    (d) Les points précédents sont des critiques mineures qui entament le crédit qu’on peut accorder au concept de « jour de libération fiscale » mais ne le sabordent pas. Ce n’est pas le cas de la critique fondamentale qui suit et qui montre qu’employer ce concept c’est avoir une conception trop simple (et trop simpliste) du fonctionnement de l’économie et par conséquent une conception erronée. Pour faire bref (et au risque de tomber moi-même dans la caricature), leur conception est la suivante : la production n’est le fruit que du secteur privé, l’Etat vient se servir une part une fois que celle-ci a été créée, il intervient ainsi à la fin du cycle de production, tel un parasite qui viendrait voler une part du gâteau cuisiné avec effort par les travailleurs du privé. Mais rien n’est plus inexact. C’est oublier que l’Etat, les administrations publiques interviennent en même temps dans le cycle de production que les entreprises privées. Ils fournissent des services, créent de l’activité économique, les impôts ne sont alors que le paiement de ses services. Je fais remarquer au passage qu’il est plus correct de parler des impôts comme le paiement des dépenses publiques plutôt que comme le financement. Dire que les impôts financent les dépenses publiques a à peu près autant de sens que de dire que les clients de Renault financent les chaîne de montage de l’entreprise. Mais revenons sur le rôle des administrations publiques dans l’économie. En sus des services produits par celles-ci, une grande partie des dépenses publiques consistent en des transferts (allocations, retraites par exemple) vers les ménages. Pour ces deux motifs (services produits et transferts sociaux), il est absurde de parler de jour de libération fiscale puisque le revenu à partir duquel on calcule ce jour est lui-même dépendant des dépenses publiques payées grâce aux impôts. Le jour de libération fiscale aurait un sens si on imaginait un Etat qui prélèverait un impôt sans contrepartie (dépenses publiques) dont jouissent l’ensemble des contribuables.

    L’auteur reprochent aux détracteurs du « jour de libération fiscale » de casser le thermomètre plutôt que d’affronter la réalité. A cela la réponse est très facile : un thermomètre n’est utile que s’il est bien gradué ou bien étalonné, autrement il ne sert à rien et le casser est finalement sans doute la meilleure chose à faire. Une conclusion semblable s’impose pour ce « jour de libération fiscale ».

    • Mais alors pourquoi donner un statut de fonctionnaire (avec les privilèges qui vont avec) pour des gens qui pourraient être employés par des entreprises commerciales ?

      • Pourquoi une fonction publique ? Pour assurer la continuité et l’accès universel à certains biens et services.

        • Mais comment les gens ont-ils fait pendant des centaines de milliers d’années sans Etat ?

        • bullshit !
          L’accès à la nourriture est un bien extrêmement précieux.
          Pourquoi les boulangers ne sont pas fonctionnaire alors?

          Parce que les kolkhozes nous ont montré par l’exemple que ça ne PEUT PAS marcher.

          Problème, nos maîtres ont la mémoire sélective.

        • Continuité du parasitisme socialiste et universalité de l’arnaque collectiviste. Système certifié et approuvé par Ponzi depuis plusieurs décennies.

    • a) Bravo, vous avez compris le principe d’une moyenne.
      b) Oui… et ? Le calcul se fait sur une année car c’est ainsi que sont calculés toutes les statistiques économiques.
      c) La différence majeure entre vos propositions et les impôts est que les impôts sont obligatoires.
      d) Votre critique tombe à l’eau quand on rappelle que l’on n’a pas le droit de se passer des services proposés par l’Etat, combien même on les trouverait inutile.

    • (a) Bien sûr que ce n’est qu’une moyenne, personne n’a jamais prétendu autre chose. Je ne vois pas en quoi c’est un argument.

      (b) On pourrait tout à fait faire le calcul sur n’importe quelle période de temps, mais ça ne serait pas forcément aussi parlant. Il s’agit simplement de proposer une date symbolique qui permette de prendre la mesure du poids de l’État dans nos vies. Un calcul sur la durée de vie serait peu pratique, car on ne sait pas a priori combien de temps on va vivre. Le calcul sur moins d’un mois demanderait de préciser l’heure exacte… Bref, cette date est un symbole, là encore personne n’a prétendu autre chose.

      (c) Toutes les dépenses que vous citez sont libres (sauf l’assurance auto obligatoire, et il serait effectivement intéressant d’inclure dans le calcul les dépenses obligatoires). Chacun décide du type de logement et de la quantité de nourriture qu’il est prêt à payer. Le jour de libération fiscale sert seulement à fixer la limite entre dépenses obligatoires et dépenses libres.

      (d) « Je fais remarquer au passage qu’il est plus correct de parler des impôts comme le paiement des dépenses publiques plutôt que comme le financement. Dire que les impôts financent les dépenses publiques a à peu près autant de sens que de dire que les clients de Renault financent les chaîne de montage de l’entreprise. »
      C’est faux. Dans le secteur privé, le financement est une avance qui est faite en début de chaîne, et le revenu issu de la vente du produit vient ensuite couvrir (ou pas) les sommes engagées, avec ou sans profit (ou perte). Donc il serait effectivement idiot de dire que le client « finance » la chaîne de montage de l’entreprise, puisque le client paye la voiture mais que l’usine a été créée et payée bien avant cela, sans que rien garantisse que la vente des voitures couvrirait forcément les coûts.
      Dans le secteur public, on commence par prélever l’argent des contribuables, puis on fait le budget, et chaque branche d’administration se retrouve avec un budget de x euros pour l’année, et décide en fonction de ce budget ce qu’elle va pouvoir en faire. Donc le financement est bien réalisé a priori par les contribuables, selon un schéma qui n’a rien à voir avec le paiement des services libres et concurrentiels.

      « Le jour de libération fiscale aurait un sens si on imaginait un Etat qui prélèverait un impôt sans contrepartie (dépenses publiques) dont jouissent l’ensemble des contribuables. »
      Encore une fois, il s’agit de faire la distinction entre dépenses libres et dépenses contraintes, nullement de prétendre que l’État garde tout pour lui.

      « Pour ces deux motifs (services produits et transferts sociaux), il est absurde de parler de jour de libération fiscale puisque le revenu à partir duquel on calcule ce jour est lui-même dépendant des dépenses publiques payées grâce aux impôts. »
      Ce n’est pas faux, mais sans la fiscalité écrasante et les réglementations qui découragent le travail, la production serait certainement plus élevée que ce qu’elle est aujourd’hui: si on pouvait calculer cette déperdition de revenu pour la prendre en compte, le jour de libération fiscale serait encore plus tard dans l’année. Ou bien prétendez-vous que le poids des impôts et de la fonction publique augmente la production totale et donc le revenu total des Français, par rapport à ce qu’ils seraient si les dépenses publiques étaient plus faibles?

    • a) Il ne s’agit pas de la moyenne mais de la médiane. La médiane est un des indicateurs couramment utilisés par les économistes pour décrire la tendance centrale d’une population, parce qu’elle est insensible aux valeurs extrêmes. Effectivement, pour une grande majorité le jour de libération sera forcément avant ou après la médiane, puisque la médiane, par définition, divise la population en deux. Bravo pour ce truisme de concours ! Mais poursuivons.

      b) Effectivement, nous payons tout le temps des impôts. Le débat ne porte évidemment pas sur l’existence des impôts mais sur leur montant global et sur la pertinence des dépenses qu’ils financent. Deuxième truisme ! Décidément, vous tenez une forme olympique. Poursuivons plus loin.

      c) Les dépenses alimentaires, de logement ou de communication, etc., et même à leur manière les fonctions régaliennes de l’Etat, sont des dépenses volontaires, contrairement aux dépenses qui sont imposées arbitrairement par l’Etat obèse socialiste, faux providentiel, vrai criminel. En aucun cas ces dépenses ne peuvent être confondues. Les unes sont morales, les autres sont totalement immorales car elles procèdent d’un vol en bande organisé, mâtiné de mensonges tel l’article de Labération. Votre cas s’aggrave.

      d) Les points précédents entament gravement la crédibilité du précédent commentaire. Mais ce n’est rien en regard de la suite, car arrive l’argument massue, le clou du spectacle, le Grand-Guignol socialoïde, l’argument qui va définitivement placer notre La Palice de concours sur orbite haute. C’est l’argument « Obama », le fameux argument qui cherche en substance à démontrer que, parce que l’Etat rend des services, alors nous lui sommes redevables. Mieux, nous devrions le remercier de prélever les impôts et le vénérer parce qu’il condescend à nous laisser quelques piécettes d’argent de poche. Mise en orbite haute réussie : La Palice s’est envolé sans coup férir ! Il y a juste un tout petit problème, cher La Palice : le volontariat. Le volontariat, vous connaissez ? On se le demande… Vos services imposés par la force par des amateurs parasites, on n’en veut pas. Et donc, bien sûr, on n’accepte pas de les payer non plus. Alors, comprenez que tout le monde s’en fout de vos services étatiques, surtout les victimes qui les payent sans jamais obtenir une contrepartie à la hauteur de ce qu’ils se sont fait voler. Au total, vos services étatiques, vous savez certainement ce qu’il convient d’en faire (séquence interdite aux moins de 18 ans).

    • Ils fournissent des services

      C’est quoi la valeur ajoutée d’un contrôle fiscal pour un entrepreneur ?

    • Je vous assure que cela à bien un sens pour celui qui veut voir.
      vos arguments, j’en retient deux, b et d , les autres n’en sont pas.

      sur le b, effectivement comptabiliser cela sur une année n’est peut être pas le plus judicieux, je trouve cela plus parlant sur une journée, quand j’arrive à midi et que je viens de faire 4h et qu’il en reste 4 à faire , je me dis ouf, ça y est c’est pour moi maintenant.

      sur le d, effectivement il y a redistribution.
      je viens de payer des lunettes à ma fille, 240 €, la sécu me rembourse 30 €, je ne sais si je dois pleurer ou rire.

      • « je viens de payer des lunettes à ma fille, 240 €, la sécu me rembourse 30 €, je ne sais si je dois pleurer ou rire. »

        Tout dépend de l’assurance que vous avez volontairement payée. SI vous avez cotisé pour être remboursé 240, vous pouvez pleurer. SI vous avez cotisé pour obtenir 30 de remboursement, vous êtes heureux puisque c’est votre choix.

        Le problème du monopole de la SS, c’est que vous avez cotisé pour être remboursé 500 et finalement vous touchez 30. Et en plus, vous n’avez pas le choix. La SS est cette vaste arnaque collectiviste qui désolvabilise massivement les Français, qui leur vole chaque mois une part astronomique de leur salaire complet. Au mieux, la SS ne sert à rien puisqu’elle se substitue aux assureurs. Mais plus sûrement, la SS est nuisible car elle spolie les Français, pour un résultat catastrophique par rapport aux assureurs en concurrence.

        • Je parles de la sécu, j’ai été au total de 70€ de ma poche, car j’ai d’autre assurances, bien moins gourmandes elles… la sécu c’est la plus grosse arnaque de tout les temps je crois.

  • Je ne crois pas que dans ce calcul on tienne compte d’autres impôts cachés.
    Par exemple l’obligation de faire de contrôle de termites lors d’une vente immobilière, l’obligation de contrôle technique automobile, …

  • je conseille à tous les journaleux et autres gens défavorable à cette journée de lire: « La France injuste : 1975-2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus » de Timothy Smith qui est socia démocrate, celui ci démontre comment le modèe social francais loin d’être redistributif envers les plus pauvres sert à certaines catégories de personnes (notamment les fonctionnaires). Cet ouvrage démontre, dans une perspective de centre gauche, que le modèle français est : premièrement, de manière générale, non redistributif envers les pauvres ; deuxièmement, il est lui-même la cause principale du chômage ; troisièmement, il est injuste pour les jeunes, les femmes, les immigrés et leurs descendants ; enfin, quatrièmement, il est intenable financièrement.

  • Attention en Belgique les charges patronales vont passer de 33% à 25% la France risque de prendre la première place l’année prochaine ….

  • Ce Luc Peillon en a quand même sorti des magnifiques dans son article avec les charges patronales qu’on ne devrait pas inclure dans le calcul de la pression fiscale et les impôts et cotisations sociales qu’on récupèrent sous forme de transfert sociaux et services publics.

    J’ai pas l’impression que les subventions destinées à Libération ou la SNCM me soient revenus dans les poches ou dans une cause utile.

  • Hu hu hu !

    «Bon petit soldat […] subventionnée, indécrottables défenseurs du paternalisme étatique», voila qui s’applique bien à un maître de conférence de l’éducation nationale, non ?

    Croyez moi sur parole, mais ne parlez pas de ma sécurité sociale à quelques heures de cours par semaine, je fais mon beurre par ailleurs !

    Je ris !

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