États-Unis : une campagne présidentielle bizarre et imprévisible
La situation est encore moins claire qu’en 2016 et ceux qui font des prévisions sur les réseaux ou dans les médias traditionnels sont de pires charlatans qu’à l’accoutumée.
La situation est encore moins claire qu’en 2016 et ceux qui font des prévisions sur les réseaux ou dans les médias traditionnels sont de pires charlatans qu’à l’accoutumée.
La primaire démocrate offre donc un spectacle assez sidérant d’une vingtaine de candidats aux idées plus ou moins similaires et dont on peine à voir lequel ou laquelle a appris des erreurs de Hillary Clinton.
En exclusivité, la traduction française de la lettre du procureur spécial Mueller qui dédouane Donald Trump de toute collusion avec la Russie.
La présidence Trump marque-t-elle un tournant dans l’histoire judiciaire du pays ? Après 200 ans d’errances, la Constitution retrouvera-t-elle le poids légal qu’elle n’aurait jamais dû perdre ?
Même si les partisans de Donald Trump sont incapables de l’admettre, il n’est probablement pas ridicule de dire que les Américains n’ont pas vraiment voté pour lui : l’électeur médian a surtout voté contre Hillary Rodham Clinton.
La collusion russe de Donald Trump est un scandale dans un scandale dans un scandale... les scandales s’emboîtant les uns dans les autres comme des matriochkas.
La mise sur écoute illégale de Donald Trump durant la campagne présidentielle par le FBI semble bien plus grave que ce que les médias français en disent.
Le mérite de Donald Trump ne réside pas dans ce qu’il a accompli, qui reste à ce jour en pointillés, mais dans son rôle de révélateur du gouffre qui s’est creusé entre le peuple américain et le Deep state, prêt à tout pour conserver son pouvoir.
Par Daniel Girard, depuis les États-Unis. Difficile de battre Hillary Clinton dans l’art du déni. Si elle avait investi autant d’efforts dans une course efficace…
Avec l’élection de Trump et la prise de pouvoir de Sanders côté démocrate, on assiste à une fuite de l’électorat américain vers les extrêmes.
Hillary Clinton aurait-elle mordu la poussière à la présidentielle en raison d'une collusion possible entre la Russie et l'équipe de Donald Trump ? C'est accorder un pouvoir démesuré à l'État russe.
Les néoconservateurs, très bien représentés chez les conseillers de (presque) tous les candidats aux primaires républicaines de 2012 et 2016, ont-ils vraiment perdu leur ascendant sur le parti ?
La synthèse du renseignement américain sur le piratage américain a été dépouillée de sa substance à cause de contraintes stratégiques et d'inerties industrielles imprégnant les enjeux de cybersécurité, et a suscité encore plus de mystères.
Face à Donald Trump, les démocrates n’ont pas besoin d’excuses ou de propagande construites par les communicants, mais de se réformer pour rebondir.
La volonté de se préserver des "fausses nouvelles" ressemble à un prétexte pour reprendre le contrôle du secteur, tant aux États-Unis qu'en Europe.
La gauche dénigre aujourd'hui les réseaux sociaux qui auraient contribué à l'élection de Trump, mais les encense quand ils servent son intérêt. Démagogie ?
Même si les résultats, exprimés en nombre de grands électeurs, donnent l’impression d’une victoire écrasante de Donald Trump, la réalité est que cette élection s’est jouée à très peu de choses.
Dans la conquête des cœurs et des tripes, la figure la plus provocatrice, la plus contestataire et la plus imprévisible fait du buzz, peu importe que la réalité soit déformée ou bafouée. La méthode Trump préfigure-t-elle une tendance lourde en politique ?
Au-delà de l’incohérence doctrinale et de l’instabilité chronique du candidat Trump, sa victoire est une menace pour les libertés.
Retour sur l'analyse de Nicolas Poirier, qui avait prévu dès mars 2016 la victoire de Donald Trump ! [Archives Contrepoints]