Euro fort, bouc-émissaire d'une France faible
Le mythe de l’euro fort nous empêche de voir nos propres faiblesses. Les problèmes de la France viennent des politiques françaises non de l’euro.
Le mythe de l’euro fort nous empêche de voir nos propres faiblesses. Les problèmes de la France viennent des politiques françaises non de l’euro.
Le retour de l’euro fort menacerait la croissance et détruirait notre compétitivité. Est-ce si sûr ?
Lors d'une intervention au Medef, Arnaud Montebourg a fustigé pêle-mêle l'Allemagne, l'euro fort et les politiques d'austérité en Europe.
Alors que les craintes de guerre des changes montent, l'euro fort est-il vraiment une mauvaise nouvelle ?
L'Euro fort est présenté partout comme une catastrophe pour l'économie européenne. A juste titre ou pas ?
En souhaitant faire de la France la première des derniers États membres, François Hollande cherche à promouvoir sa vision uniformisante et centralisatrice de l'Europe.
La stagnation prolongée des économies occidentales rallume quelques vieilles lanternes. La lubie du moment est de jouer sur les cours des monnaies de manière à doper les produits nationaux sur le marché mondial
La garantie de la libre circulation des capitaux et l’indépendance d’une banque centrale dédiée à la stabilité des prix rendent impossible la manipulation du taux de change de l’euro.
Pour le pouvoir confronté à la crise et au chômage, il faut un bouc émissaire. Il est tout trouvé dans la fausse théorie de l'euro fort.
Utiliser l’indice Big Mac pour affirmer que l’euro est surévalué par rapport au dollar, c’est prendre ses désirs pour des réalités.
Pour Pierre Moscovici, l'euro serait "trop fort". Selon le "Big Mac Index", le ministre de l'économie pourrait bien avoir raison.
Pour François Hollande et Pierre Moscovici, l’euro serait trop fort. Et voilà que nos dirigeants politiques se prennent à rêver de dévaluation compétitive. Une bien…
N'en déplaise à Pierre Moscovici, il y a bien plus de raisons de craindre un Euro faible qu'un Euro fort.
La valeur de l’euro par rapport au dollar a augmenté d’environ 10,5% en un peu plus de treize ans, d'où un discours sur l'Euro fort. Seulement la réalité est nettement plus complexe que cela.