L'inflation ou la mort !
Il faut augmenter la quantité de monnaie en circulation – par tous les moyens. Après les mesures de relance monétaire, les gouvernements passent aux mesures de relance budgétaires… et c’est dangereux.
Il faut augmenter la quantité de monnaie en circulation – par tous les moyens. Après les mesures de relance monétaire, les gouvernements passent aux mesures de relance budgétaires… et c’est dangereux.
Les Banques centrales ne sont plus crédibles et avec elles la monnaie.
Taux négatifs et excès de création monétaire : on marche sur la tête… à quand le jour où vous devrez payer pour mettre votre argent en banque ?
Des économies qui ne se parlent plus, des Banques centrales un peu têtues, et des marchés qui rêvent toujours plus. Tentons trois fables récréatives pour raconter tout cela.
La BCE y croit-elle encore ? La semaine passée, les mots de Mario Draghi semblaient plus proches du dépit que de l’espoir, à l’approche d’une fin d’année qui sent déjà le souffre. Comme une ultime tentative, de nouvelles mesures encore plus accommodantes sont annoncées pour septembre.
Autant il est incontestable que l'action de la BCE pour sauver l'euro en 2012 fut un succès autant il est également incontestable que cette action pour relancer l'économie est un échec patent.
L’histoire contient de nombreux exemples de ce qui se passe lorsque les politiciens prennent le contrôle de la monnaie. Peu d’entre eux finissent bien.
La presse ne tarit pas d'éloge sur la nouvelle dirigeante de la BCE. Mais que fera-t-elle à la tête de la banque centrale ?
Le système financier est-il en danger ?
BCE : le marché ne peut pas baisser car il ne peut pas baisser ?
Le reste de l’année s’annonce riche en actualités européennes : à quelle sauce serons-nous mangés par Bruxelles ?
En toute vraisemblance, aucune correction sévère des prix n’est à attendre en matière immobilière.
Dans La descente aux enfers de la finance, Georges Ugeux remonte aux tenants et aboutissants de la crise financière de 2008 pour noter que pas grand-chose n’a changé dans l’univers de la finance.
La BCE prépare l’opinion à une fuite en avant dans le désastre monétaire. Ses fonctionnaires n’ont aucune idée de la façon dont se crée la croissance et la richesse.
Le message plus accommodant qu'attendu de la BCE n'a convaincu qu'une partie du monde de la macro-finance : la population "taux sans risque". L'autre partie est restée bien plus sceptique : la population "prime de risque".
La crise à venir trouvera ses racines dans la précédente. Mais, à la réflexion, la crise n’aurait-elle pas déjà commencé ?
La japonisation avec des taux éternellement bas ou la faillite : ce sont les deux perspectives à l’horizon pour l’Eurozone.
Les facteurs qui ont soutenu la croissance économique en zone euro s’évaporent. Mario Draghi a une bonne raison de s’en réjouir : c’est son successeur qui gérera les échecs.
Les marchés américains subissent de plein fouet la remontée des taux de la BCE, alors que leur économie est au plein emploi et devrait croître de 2,9 % cette année ; l’Europe n’a pas ce luxe : dès que les taux d’emprunt remonteront, la débandade sera pire.
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