Mario Draghi : fiasco à l’italienne
À 73 ans, plus d’un an après son départ de la présidence de la BCE, Mario Draghi reprend des fonctions officielles, pour le meilleur ou pour le pire.
À 73 ans, plus d’un an après son départ de la présidence de la BCE, Mario Draghi reprend des fonctions officielles, pour le meilleur ou pour le pire.
La situation est préoccupante, personne ne peut le nier, mais la solution ne passe pas par la suppression de la dette Covid-19.
Pour être résistant à la trajectoire insoutenable de la dette publique, vous devez être aussi indépendant que possible de l’État obèse et impuissant.
Par ces temps de pandémie, les dépenses publiques ne cessent d’augmenter et les recettes fiscales sont moindres en raison d’un recul de l’activité économique. La France a-t-elle un problème de dette publique ?
La BCE voit en l’euro digital un formidable instrument de puissance, c’est peut-être pourquoi elle s’y intéresse tant.
Quelle que soit la crise, c’est une illusion de penser qu’une politique de relance (politique de dépenses publiques ou politique monétaire expansionniste) est capable de la supprimer.
Il suffirait donc de s’endetter jusqu’à plus soif. Pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? En fait, on y avait pensé mais cette fois-ci on ose.
L’émission sans limite de monnaie est un passeport pour l’État-providence.
Première partie : comment la France va-t-elle redresser son économie ? Quel sera le rôle de la BCE ?
Que l’État agisse en garantissant le financement des entreprises les plus saines mises en difficulté par le confinement se justifie, mais que l’aide soit sans discrimination risque de maintenir en activité des entreprises non viables.
De l’opiniâtreté des quatre membres frugaux de l’Union européenne dépend qu’elle ne se transforme en une sorte de dictature sous l’emprise d’une élite politique, médiatique, financière et juridique.
Qui a la main sur la planche à billets ? Des juges se disputent sur la réponse.
Les Allemands deviennent de plus en plus critiques de la politique de la Banque centrale européenne. L’avenir de l’euro pourrait commencer à se jouer dans trois mois.
La crise que nous vivons devrait nous mener à la déflation. Pourtant, ce n'est pas si simple. Explication.
L’Eurogroupe s’est mis d’accord sur un plan de soutien d’envergure - 500 milliards d’euros – envergure relative si on le compare aux 2300 milliards des États-Unis.
La BCE veut « verdir » la politique monétaire. En route vers le dirigisme monétaire !
La récente arrivée de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne, le 1er novembre 2019, semble marquer la première étape d’un échec économique inéluctable.
Le torchon brûle entre les autorités monétaires et gouvernementales de la zone euro. Tout juste intronisée, Christine Lagarde a enfilé les chaussons de Mario Draghi, rappelant aux États membres qu’il était temps d’assurer leur part du travail. Sinon ?
Christine Lagarde s’apprête à favoriser relance, politique de la demande et grands travaux en Europe dans la plus pure veine keynésienne, exactement comme le souhaite le gouvernement français.
Draghi est-il l’homme providentiel ?