Les banquiers centraux sont en réunion sous le soleil du Portugal cette semaine… Ils ne pouvaient pas sûrement pas l’annuler et ainsi faire des économies d’énergies, ce qui est réclamé à la population : « L’effort [pour économiser l’énergie] doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte » écrivent des zombies dans Le Journal du Dimanche. Mais les dirigeants avaient besoin de se voir et de s’embrasser. Ne se mettent-ils pas en danger d’une contamination ? Ont-ils porté le masque à tout moment ? Ces manquements-là ne sont rien par rapport aux dégâts faits durant les réunions.
Avec au moins 100 milliards d’euros en épargne détruits par l’inflation (ou 8 % de 1400 milliards d’épargnes des ménages, sans compter les entreprises), les dirigeants ont encore des solutions à nous donner. En gros, ils continuent les soutiens, sous d’autres formes. Cette information a d’abord fuité via des sources. Aux États-Unis, la Réserve fédérale dissémine dans la presse – au Wall Street Journal par exemple – ses changements de politique des jours ou des semaines en avance.
Cela leur donne un aperçu de la réaction des marchés, et les dirigeants gardent la possibilité de changer leur avis au dernier moment. Les banquiers centraux européens ont suivi la même approche. Ils appellent leur stratégie l’absorption de liquidités. Ce n’est donc pas une réduction du bilan de la Banque centrale via la revente ou l’expiration des obligations en portefeuille.
Comment vont-ils mettre l’inflation sous contrôle ? En gros, ils paieront les banques pour qu’elles ne prêtent pas leurs fonds ! En pratique, elles percevront des intérêts plus élevés sur leurs réserves de fonds propres. Cela permettra de combattre l’inflation, disent-ils.
Pendant ce temps, les dirigeants continueront de réinvestir l’argent des obligations qui arrivent à maturité, ce qui maintiendra la taille du bilan. Ils vont aussi abandonner les règles qui leur créent des difficultés. En théorie, les rachats ne devaient pas subventionner un pays de l’UE en particulier. Mais cette limite va disparaître. Ils achèteront la dette du pays de leur choix, afin de porter soutien à l’Italie, la Grèce, voire la France.
Rien n’est hors jeu. La seule règle est qu’il n’y a pas de règles.
Regain de confiance dans les marchés
Beaucoup de gens pensent que la Fed et la BCE arrivent à une impasse. Les économies ne sont pas assez fortes, et il existe trop de risques et inconvénients aux hausses de taux. Par exemple, les propriétaires verront la valeur de leurs biens baisser, un peu comme l’ont fait les marchés-actions. Par ailleurs, il existe un risque de coupure d’électricité au cours de l’hiver, un élément de ce que nous appelons le Cauchemar des Français.
Les ministres aux manettes remettent un coup d’angoisse là-dessus. L’un des chefs du gouvernement, M. Le Maire, a clarifié, hier sur BFM, que l’objectif des élites n’est pas de remplacer l’énergie des sources fossiles… mais d’imposer des limites à son usage. Il explique qu’il « faut […] essayer sur le long terme de changer nos comportements. »
Le but n’a jamais été de protéger le climat… sinon ils n’arrêteraient pas les centrales nucléaires, ce qui les force maintenant à brûler davantage de charbon ! L’objectif est de créer un filet de plus en plus dense de règles et de restrictions, ce qui augmente la stature des dirigeants et des écolos. Ils pourraient réduire l’utilisation de l’énergie du jour au lendemain : ils n’ont qu’à cesser de la subventionner, avec le bouclier tarifaire ou la remise à la pompe.
Mais non ! L’électricité doit être une chose rare, précieuse… mais aussi abondante et gratuite !
Certes, l’inflation a saisi l’attention de la presse pour un moment. Mais bientôt, les médias auront le retour du virus, ou encore les pénuries de courant. Les dirigeants relanceront la planche à billets en moins de deux. Certains investisseurs croient même qu’ils en sont déjà à ce point. Cela remet de l’essence aux prix des actions ces jours-ci. À notre avis, ils comptent bien le faire mais ils le feront en réponse aux effondrements de valeurs en Bourse et aux faillites qui ne sont pas encore arrivés.
L’inflation peut être générée soit par un afflux massif d’argent sans valeur (planche a billets), ou par une pénurie . Actuellement ces deux causes sont réunies. On peut donc s’attendre aux pires effets, surtout s’il y a erreur de diagnostic:
Distribuer des chèques énergies ne créera pas de pétrole ou de gaz, donc ces interventions de l’état ne feront qu’aggraver le problème…
En effet, dans une distribution classique, on peut espérer qu’une partie de l’argent finira en fin de compte par devenir productif de richesses. Mais là, il est déjà affecté à la compensation d’inefficiences artificiellement imposées, comme de liquéfier le gaz russe, l’acheminer par méthanier, et le regazéifier en prétendant qu’il n’est pas russe plutôt que d’utiliser les gazoducs existants. Ou pour désherber les légumes à genoux et à la main quand les produits phytosanitaires coûteraient 20 fois moins cher et n’induiraient pas de problèmes de santé comparables avec ceux du sarcleur accroupi. On distribue de l’argent pour réduire les richesses produites : effet ciseaux. Heureusement pour eux, le reste du monde hors Europe est moins borné, et les sociétés en bourse sont maintenant largement implantées dans ce reste du monde. Donc à terme, on peut imaginer que pour elles, la valeur intrinsèque ne baisse pas et que par conséquent les cours en monnaie dévaluée remontent.
Toutes les bourses dans le monde suivent sensiblement le même mouvement de baisse que dans l UE. La haine viscérale contre l UE permet l expression de nombreuses inepties……..
La démagogie populiste s abreuve aux fakenews….😄😄😄