Les drapeaux dans les classes vont-ils rétablir la confiance à l'école ?
On s’enroule dans le drapeau comme pour voiler les nudités honteuses des nouvelles lois.
On s’enroule dans le drapeau comme pour voiler les nudités honteuses des nouvelles lois.
Comme les Gilets jaunes, les Stylos rouges expriment d’abord une colère accumulée. Trop, c’est trop. Logiquement, cette colère part un peu tous azimuts.
Les lycéens ont de vraies raisons de protester. L’Éducation nationale est une pétaudière, ce n'est pas un scoop. Si nous examinons les réformes contestées en ce moment, il est difficile de ne pas ressentir d'inquiétude.
Attention : mal mis en œuvre, le chèque-éducation pourrait prolonger la crise des institutions scolaires de plusieurs décennies en fermant complètement l’option de l’autonomie, même si celle-ci est nécessaire.
Le téléphone est certes une nuisance à l’école. Mais est-il si redoutable qu’il faille impliquer la représentation nationale ?
À l’école, l’obéissance est nécessaire, et même dans l’intérêt de l’élève qui doit obéir, rien de monstrueux a priori. Que peut-il bien manquer pour faire taire les bavards ?
Depuis plusieurs décennies, la bureaucratie de l’Éducation nationale s’est attachée à retirer aux professeurs tout leur pouvoir de décision, tout ce qui leur permet d’adapter leurs cours à la réalité de la classe qu’ils ont devant eux.
La liberté, paradoxalement, est le plus souvent un choix de prudence. La plupart du temps, il est plus efficace que laisser les gens décider, quitte à réparer les dégâts si les choses tournent mal.
La rhétorique, particulièrement la rhétorique politique, utilise constamment la distorsion des concepts et le retournement des accusations.
Pas des adolescents qui découvrent leur force. Des petits, des marmots. 6 ou 7 ans. Sans doute encore assez petits pour qu’un adulte puisse les retenir d’une seule main.
Quelques mythes sur la société de consommation à abandonner pour mieux la comprendre.
Mais pourquoi diable vouloir enseigner la même chose à tout le monde ? La question n’est pas rhétorique. Elle est lourde de conséquences.
Il y a beaucoup à blâmer dans l’institution scolaire. Mais sachons reconnaître que la plupart des fonctionnaires sont des gens honnêtes et travailleurs, dont le plus grand défaut est de ne pas oser mordre la main qui les nourrit et les maltraite.
Tout le monde n’a pas vocation à faire des études supérieures, et peut-être même pas à faire le collège. La créativité, la finesse d’analyse et l’esprit critique ne sont pas accessibles à tous. Et ce n’est pas forcément une catastrophe.
Dans le registre des fausses bonnes idées, rendre obligatoire l'école dès trois ans est un cas d’école, si je puis dire ! Va-t-on obliger les gens à boire quand ils ont soif ?
Il y a concurrence à peu près partout, pour obtenir le pouvoir, pour avoir l’oreille de ses concitoyens, pour les faveurs d’une femme... L’existence de ces luttes est parfaitement indépendante du système social.
La loi de l’offre et de la demande ne peut en aucun cas être abolie. Elle n’est que la description d’une force fondamentale de l’économie, ce qui n'est pas le cas pour le droit positif.
L'école française n'est plus le temple du savoir mais une officine du mensonge.
La réforme des rythmes scolaires est censée entrer en vigueur en cette rentrée dans toutes les écoles publiques. Où en est-on de sa mise en œuvre ?
Réflexion sur la signification des diplômes et de l'échec scolaire.