Rentrée post-COVID : une urgence éducative mondiale
La rupture de l'apprentissage scolaire pendant la crise sanitaire est un vrai sujet d'inquiétude. Regard d'un enseignant.
La rupture de l'apprentissage scolaire pendant la crise sanitaire est un vrai sujet d'inquiétude. Regard d'un enseignant.
Un diplôme ne devrait pas être un certificat de participation ou une médaille en chocolat pour acheter la paix sociale.
OPINION : nous avons besoin de sang froid et de remarques constructives, pas de petites phrases assassines. Faire confiance est risqué, mais avons-nous vraiment le choix ?
Plusieurs ministres ont annoncé que le baccalauréat serait passé cette année en contrôle continu total, comme pour bien rassurer les jeunes en période d’épidémie.
Le projet est mis en œuvre par une ONG locale, KAPE (Kampuchean Action to Promote Education) qui fournit l’expertise dans le cadre d’un partenariat public-privé.
On aimerait parfois que les grands de ce monde cessent de se croire indispensables, de vouloir nous aider avec des « écoles de la confiance » et de nouvelles lois.
L'école de Brigitte Macron a-t-elle des chances de réussir en 9 mois ce que les 9 ans de l’école obligatoire n'ont pas réussi à faire ?
Au sein de l'école française monopolistique, les objectifs politiques ont pris le pas sur la réalité.
Le pouvoir du businessman peut être contesté par n’importe quel concurrent qui parviendrait à offrir un meilleur service.
On s’enroule dans le drapeau comme pour voiler les nudités honteuses des nouvelles lois.
Comme les Gilets jaunes, les Stylos rouges expriment d’abord une colère accumulée. Trop, c’est trop. Logiquement, cette colère part un peu tous azimuts.
Les lycéens ont de vraies raisons de protester. L’Éducation nationale est une pétaudière, ce n'est pas un scoop. Si nous examinons les réformes contestées en ce moment, il est difficile de ne pas ressentir d'inquiétude.
Attention : mal mis en œuvre, le chèque-éducation pourrait prolonger la crise des institutions scolaires de plusieurs décennies en fermant complètement l’option de l’autonomie, même si celle-ci est nécessaire.
Le téléphone est certes une nuisance à l’école. Mais est-il si redoutable qu’il faille impliquer la représentation nationale ?
À l’école, l’obéissance est nécessaire, et même dans l’intérêt de l’élève qui doit obéir, rien de monstrueux a priori. Que peut-il bien manquer pour faire taire les bavards ?
Depuis plusieurs décennies, la bureaucratie de l’Éducation nationale s’est attachée à retirer aux professeurs tout leur pouvoir de décision, tout ce qui leur permet d’adapter leurs cours à la réalité de la classe qu’ils ont devant eux.
La liberté, paradoxalement, est le plus souvent un choix de prudence. La plupart du temps, il est plus efficace que laisser les gens décider, quitte à réparer les dégâts si les choses tournent mal.
La rhétorique, particulièrement la rhétorique politique, utilise constamment la distorsion des concepts et le retournement des accusations.
Pas des adolescents qui découvrent leur force. Des petits, des marmots. 6 ou 7 ans. Sans doute encore assez petits pour qu’un adulte puisse les retenir d’une seule main.
Quelques mythes sur la société de consommation à abandonner pour mieux la comprendre.