Reconnaissances
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Anthony Shea est diplômé d'HEC (promotion 68), ancien banquier, spécialiste des marchés financiers. Il anime un cercle de réflexions économiques.
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Articles

Par Anthony Shea.

Le Grand débat national évoque cette image utilisée dans la psychologie de la perception, qui représente, selon le regard de l’observateur, soit un trophée en forme de coupe, soit deux visages de profil se contemplant. Le trophée symboliserait les chances de succès de l’entreprise Grand débat national, les visages incarneraient chacun une moitié de la France scrutant l’autre avec hostilité.

Nous allons essayer de déterminer laquelle des deux interprétations, la pessimiste, ou l’optimiste a le plus de probabilit... Poursuivre la lecture

Par Anthony Shea.

La thèse de Pascal Salin à propos de la crise de 2007 va, on s’en doute, à l'encontre les idées reçues. Pour lui cette crise n’est pas la faillite du capitalisme, mais celle du keynésianisme et de l’interventionnisme mal inspiré des États et des banques centrales. C’est l’absence de liberté - et non pas l’abus de celle-ci - qui a provoqué la crise. Plus précisément, deux facteurs sont à l’origine de celle-ci : la politique monétaire et la politique budgétaire et fiscale. Ces facteurs sont toujours à l’œuvre douze ans ... Poursuivre la lecture

Par Anthony Shea.

Nous sommes en crise, c’est une idée répandue. Des périls variés nous menacent, des problèmes graves restent sans solution : chômage, inégalités, stagnation des revenus, déficits commerciaux et budgétaires, essor du populisme… Un ouvrage récent, d’un correspondant du Financial Times, Edward Luce (The Retreat of Western Liberalism, Abacus, Londres 2017) invite à la réflexion sur l’avenir du monde dans lequel nous vivons. Le libéralisme occidental, tel que nous l’entendons ici n’est pas une notion uniquement économique.... Poursuivre la lecture

Par Anthony Shea.

Le Gouvernement a demandé à Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard un rapport sur le thème L’entreprise et l’intérêt général. En parcourant la synthèse qui figure en tête du rapport, on pressent qu’une forme de suspicion pèse sur l’entreprise. Les rédacteurs reconnaissent, il est vrai, que le rôle premier de l’entreprise n’est pas la poursuite de l’intérêt général.  Mais on lit plus loin : chaque entreprise a donc une raison d’être non réductible au profit.

Voilà une affirmation catégorique, mais les entreprises... Poursuivre la lecture