Le point de vue d’un ingénieur
La responsabilité du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique apparaît comme une vérité absolue au motif d’un consensus scientifique sur le sujet. La référence en la matière est une étude australienne[1] publiée en 2013 qui conclut que 97% des scientifiques compétents considèrent que le réchauffement climatique est bien d’origine anthropique.
La méthodologie est intéressante : 11944 publications dont les résumés contiennent les termes « global warming » et « global climate change » parues entre 1991 et 2011 dans des revues à comité de lecture ont été analysées et classées sur le critère de la responsabilité humaine.
Pourtant, sur ces 11944, 7970 soit les deux tiers ne donnent aucun avis sur le sujet et sont exclus du panel. Sur le tiers restant selon cette première troncature, seules 1010 publications (soit 8,5% du total) donnent explicitement un avis et 986 d’entre elles indiquent effectivement que l’homme est responsable. Il s’agit bien d’un peu plus de 97%… mais 97% de 8,5%… c’est à dire en réalité 8,25% des publications concernées !
Ainsi, la très grande majorité de la communauté scientifique supposée compétente ne donne aucun avis explicite sur la question dès lors qu’il s’agit de s’exprimer dans le cadre professionnel de la publication.
Une étude américaine de même nature publiée en 2021[2] produit des pourcentages comparables, dignes d’une « république bananière », mais encore une fois appliqués à une minorité de publications, ce qui en atténue bien sûr la portée.
A moins que les mots aient perdu leur sens, peut-on honnêtement utiliser ces résultats pour conclure à un « consensus » ?
Le paradoxe surprenant est en fait le faible taux d’engagement des scientifiques, à total contre-courant des idées reçues.
Il s’explique en réalité assez facilement :
Le fonctionnement de l’atmosphère relève en effet d’un champ multifactoriel particulièrement complexe qui fait appel à de nombreuses disciplines scientifiques (astronomie, océanographie, glaciologie, physique du rayonnement, etc.).
Aucune d’entre elles, fût-elle étiquetée « climatique », ne peut à elle seule proposer une synthèse intégrant l’ensemble des facteurs interagissant. Les modèles de simulation eux-mêmes n’ont pas cette capacité.
Dès lors, afficher une telle certitude nécessite de se positionner au-delà de son champ de compétence propre, ce qui incite naturellement à la réserve, dès lors qu’il s’agit de publier.
Certains scientifiques, pourtant, et non des moins médiatisés, s’exonèrent de cette réserve.
On peut même dire que c’est la marque de ces scientifiques « engagés » qui mêlent leur travail et leurs convictions personnelles.
John Cook, auteur principal de l’étude de référence, ne se cache pas de l’aspect « moral » de son approche : « Nous avons voulu que notre article ait un impact tangible » n’a-t-il pas hésité à déclarer dans une interview (Scientific American – 24 07 2014).
Comme d’autres, il a parfaitement réussi politiquement, mais cette réussite politique ne signe -t-elle pas dans le même temps la ruine de l’éthique scientifique la plus élémentaire ? Ces présentations biaisées apparaissent clairement comme des actes militants.
Si tout scientifique interrogé dans la rue sera tenté d’approuver, comme tout un chacun, l’idée du rôle majeur (et catastrophique) du CO2 anthropique, ce ne sera pas parce qu’il saura le démontrer, mais parce que telle est la doxa ainsi fabriquée et entretenue.
Il est actuellement pratiquement impossible pour un chercheur en activité d’envisager de la remettre un tant soit peu en question. Sa carrière et ses financements en seraient immédiatement menacés, en conformité avec le bannissement de la raison critique sur ce sujet.
L’histoire montre pourtant la vanité du principe même de consensus scientifique.
La plupart des grandes avancées scientifiques ont contredit les consensus préexistants, à l’image de la tectonique des plaques qui a mis 60 ans avant de s’imposer à la communauté des géologues qui n’y croyait pas.
Le consensus climatique est également battu en brèche en tant que tel, comme le revendiquent près de 2 000 scientifiques indépendants dont deux prix Nobel qui ont publié fin novembre 2024, dans une déclaration intitulée « Il n’y a pas d’urgence climatique » (Clintel.org), cette proposition de bon sens, vu l’état réel des connaissances: « notre conseil aux dirigeants du monde est que la science devrait s’efforcer de mieux comprendre le système climatique, et que la politique devrait se concentrer sur la minimisation des dommages climatiques potentiels en donnant la priorité aux stratégies d’adaptation fondées sur des technologies éprouvées et abordables».
En dépit de cela et au motif de cette « unanimité » martelée sans la moindre contradiction, une chape de plomb climatique s’est bien abattue sur l’ensemble des institutions publiques de notre pays et sur le monde académique. Des décisions de politique publique stupéfiantes sont prises. Même la plus haute autorité scientifique, l’Académie des Sciences, dont la responsabilité est centrale, participe à cette forme d’Omerta.
Le constat est que les Lumières sont éteintes par ceux dont la mission est de nous éclairer. La Science et surtout la Société tout entière en sont les grandes perdantes.
Présentation de l’auteur
L’auteur est ingénieur (Mines de Nancy) et scientifique de formation (thèse de docteur ingénieur en hydrogéologie mathématique – Ecole des Mines de Paris) ; ancien PDG d’une entreprise issue de la recherche spécialisée dans les modèles numériques de simulation pour l’industrie (Transvalor SA), il a une expérience concrète de la modélisation numérique appliquée à différents domaines, dont la géosphère.
Il est familier du milieu de la Recherche, ayant été pendant 20 ans directeur de l’association ARMINES , structure de recherche partenariale de l’Ecole des Mines (partenariat recherche académique – recherche privée).
C’est bien sûr à titre personnel qu’il s’exprime, estimant disposer de l’expérience et de la compétence pour exercer sa raison critique sur l’état de la science climatique et de son contexte.
[1] John Cook et al : Environmental research letters : Quantifying the consensus on anthropogenic global warming in the scientific literature -Environ. Res. Lett. 8 024024- 15 05 2013.
[2] Mark Lynas, Benjamin Z Houlton et all : Environnemental research letters : Greater than 99% consensus on human caused climate change in the peer-reviewed scientific . 19 10 2021.
En fait, ce consensus est un prétexte pour valider une décroissance économique voulue par les “élites” Européenne qui se voit à tous les niveaux de consommation.
On le retrouve dans la limitation de la possession et de la circulation des véhicules, dans l’augmentation organisée du coût de l’énergie, en particulier en ayant réduit le programme d’énergie nucléaire en France, dans le bâtiment en limitant les possibilités de construire et même au travers des normes empêchant par exemple une grande partie de l’industrie de s’implanter en Europe.
La réduction du niveau de vie la population est un objectif des dirigeants Européens et non un accident économique.
À propos du consensus à 97 % de scientifiques concernant la responsabilité du CO2 anthropique dans le RC (ramené à 8,25 %…) :
https://www.contrepoints.org/2025/01/10/479994-consensus-climatique-science-ou-ideologie#comments_container
Cet article ne constitue pas un scoop mais il est le bienvenu.
Si l’on s’intéresse un peu à la science climatique et que l’on n’est pas aveuglé par l’idéologie qui sévit actuellement, particulièrement en Europe, on se rend vite compte des manipulations de toutes sortes dont la science climatique fait l’objet. Le consensus apparent que le GIEC a créé ne sert qu’à masquer cette triste réalité et rendre un minimum de crédibilité à cette mascarade.
Les manipulations vont bien au-delà de la fabrication d’un faux consensus ; elles concernent dès le départ tous les niveaux de l’argumentation :
1. Dans le choix des termes :
– l’effet de serre suivant les théories du GIEC n’a que peu de rapport avec les mécanismes connus à l’origine de la montée des températures dans une serre horticole essentiellement basée sur la présence de parois matérielles (verre ou autres) qui bloquent les phénomènes de convection naturelle. Mais pour le public non averti le nom d’effet de serre est particulièrement évocateur.
– le nom même de GIEC Groupement d’Expert pour l’Etude du Climat qui devrait être la traduction de l’IPCC anglais (Internatinal Panel on Climate Change) dans lequel le mot panel a été remplacé par le mot expert, mieux adapté pour impressionner.
2. Dans l’approche scientifique :
– Les gaz dit à ’effet de serre’ et en premier le CO2 interceptent et absorbent une partie du rayonnement infrarouge émis par la terre et réémettent celui-ci en renvoyant vers la planète la moitié de ce rayonnement au lieu de la perdre entièrement.
Si le schéma est très parlant, il est probablement entièrement faux dans la mesure où les conditions de réémission radiative ne sont pas remplies pour des pressions correspondant à la basse atmosphère.
– L’utilisation des formules clés et en particulier des formules de Planck et de Wien est le plus souvent inappropriée et conduisent à des conclusions qui paraissent à première vue indiscutables mais qui masquent de graves déficiences.
– Aujourd’hui les théories soutenues par le GIEC ne reposent que sur des modèles théoriques sans support véritable expérimental cohérent. Ils conduisent à des conclusions souvent peu en accord avec les observations, corrigées à postériori par l’introduction de rétroactions dont les paramètres sont soigneusement adaptés pour donner l’impression d’une analyse sérieuse et en accord avec la réalité.
3. Dans une manipulation médiatique sans précédent qui ne laisse aucun doute dans l’esprit du citoyen moyen incapable d’avoir un avis objectif sur les problèmes éminemment complexes même pour des scientifiques avertis.
Il faut bien sûr souligner que cette complexité des phénomènes climatiques, qui font appel à toutes les branches de la physique, rend particulièrement facile cette manipulation car peu de gens, même parmi les scientifiques, sont objectivement capables de séparer le vrai du faux avec des arguments solides.
Cette manipulation est d’autant plus facile que peu de théories concurrentes sont mises en avant pour expliquer les observations et que celles qui existent sont soigneusement ignorées où discréditées par la pensée unique.
Il en est ainsi de la théorie de Svensmark qui lie la formation des nuages terrestres à l’action de l’activité solaire via l’interaction des vents solaires et du rayonnement cosmique qui baigne la planète.
Une forte augmentation de la couverture nuageuse globale serait donc liée à une faible activité solaire et à une forte densité du rayonnement cosmique alors que les périodes de forte activité solaire et donc de fort vent solaire capables de protéger la terre de l’influence de ce rayonnement, conduirait à un affaiblissement de la couverture nuageuse et donc à une plus grande quantité d’énergie solaire atteignant la surface terrestre.
Les mécanismes mis en jeu ne sont certainement pas tous parfaitement compris mais repose en premier lieu sur la prolifération ou non de germes favorables à la formation des nuages.
Le GIEC ne prend en compte, quand il aborde l’influence de l’activité solaire, que la partie irradiance solaire qui varie très peu avec l’activité solaire ; il en conclu donc logiquement que l’activité solaire joue un rôle négligeable sur le climat et que seules les variations de concentration de CO2 peuvent donc expliquer les observations climatiques actuelles.
La manipulation est évidente quand on se rappelle que le lien entre activité solaire est climat était reconnu bien avant la mise en place du GIEC (par exemple il était bien connu que le petit âge glaciaire était associé à une très longue faiblesse de l’activité solaire). Certes la corrélation n’était pas toujours parfaite mais elle existait bel et bien : la théorie de Svensmark a permis de mieux comprendre pourquoi cette corrélation a des raisons d’exister et pourquoi elle n’est pas aussi systématiquement évidente.
Bien entendu tout a été fait par le GIEC et par une partie de la communauté des climatologues pour minimiser la portée de la théorie de Svensmark : suivi en cela par la majorité du monde politique et du monde médiatique (en particulier en France avec l’AFP dont les informations sont majoritairement relayées par l’ensemble des médias ‘mainstream’, fortement amplifiées par des journaux comme ‘Le Monde’ et ‘Libération’ et par de nombreuses revues ‘pseudoscientifiques’ fortement imprégnées d’idéologie écologique militante).
Plusieurs informations scientifiques clé issus à la fois d’analyse et d’observations expérimentales plus objectives sont heureusement venues assez récemment modifier la donne.
La baisse observée de l’albédo terrestre depuis une trentaine d’années et son accélération récente depuis 2020, attribuable à une diminution de la couverture nuageuse terrestre permet à la fois de conforter la théorie de Svensmark et de mieux expliquer l’évolution climatique actuelle. Elle conduit à une augmentation de l’intensité du rayonnement solaire atteignant la surface terrestre sans faire appel à des phénomènes de réémission radiative problématique. Elle explique parfaitement l’élévation exceptionnelle des températures océaniques pour lesquelles les théories en vogue du GIEC sont loin d’être convaincantes.
Enfin, il faut souligner que la récente observation de l’évolution des nuages de Neptune et de la corrélation marquée de leur formation avec l’activité solaire renforce fortement ces nouvelles analyses et bien sûr les hypothèses de Svensmark.
Il reste certes énormément de travail pour tout comprendre et pour tout expliquer ; il faudra pour cela faire appel à l’ensemble de la communauté scientifique (pas seulement les climatologues) via l’organisation de débats non biaisés et la mise en place de nouvelles expériences de physique concluantes.
Une brèche a cependant été ouverte dans la doxa imposée et on peut s’attendre dans les prochains mois à une prise de conscience plus générale de la nocivité actuelle de la pensée unique mis en place par l’intermédiaire du GIEC-IPCC pour la science climatique bien sûr, mais aussi pour l’ensemble du monde scientifique.
Cet article ne constitue pas un scoop mais il est le bienvenu.
Si l’on s’intéresse un peu à la science climatique et que l’on n’est pas aveuglé par l’idéologie qui sévit actuellement particulièrement en Europe, on se rend vite compte des manipulations de toutes sortes dont la science climatique fait l’objet. Le consensus apparent que le GIEC a créé ne sert qu’à masquer cette triste réalité et rendre un minimum de crédibilité à cette mascarade.
Les manipulations vont bien au-delà de la fabrication d’un faux consensus ; elles concernent dès le départ tous les niveaux de l’argumentation :
1. Dans le choix des termes :
– l’effet de serre suivant les théories du GIEC n’a que peu de rapport avec les mécanismes connus à l’origine de la montée des températures dans une serre horticole essentiellement basé sur la présence de parois matérielles (verre ou autres) qui bloquent les phénomènes de convection naturelle. Mais pour le public non averti le nom d’effet de serre est particulièrement évocateur.
– le nom même de GIEC Groupement d’Expert pour l’Etude du Climat qui devrait être la traduction de l’IPCC anglais (Internatinal Panel on Climate Change) dans lequel le mot panel a été remplacé par le mot expert, mieux adapté pour impressionner.
2. Dans l’approche scientifique :
– Les gaz dit à ’effet de serre’ et en premier le CO2 interceptent et absorbent une partie du rayonnement infrarouge émis par la terre et réémettent celui-ci en renvoyant vers la planète la moitié de ce rayonnement au lieu de la perdre entièrement.
Si le schéma est très parlant, il est probablement entièrement faux dans la mesure où les conditions de réémission radiative ne sont pas remplies pour des pressions correspondant à la basse atmosphère.
– L’utilisation des formules clés et en particulier des formules de Planck et de Wien est le plus souvent inappropriée et conduisent à des conclusions qui paraissent à première vue indiscutables mais qui masquent de graves déficiences.
– Aujourd’hui les théories soutenues par le GIEC ne reposent que sur des modèles théoriques sans support véritable expérimental cohérent. Ils conduisent à des conclusions souvent peu en accord avec les observations, corrigées à postériori par l’introduction de rétroactions dont les paramètres sont soigneusement adaptés pour donner l’impression d’une analyse sérieuse et en accord avec la réalité.
3. Dans une manipulation médiatique sans précédent qui ne laisse aucun doute dans l’esprit du citoyen moyen incapable d’avoir un avis objectif sur les problèmes éminemment complexes même pour des scientifiques avertis.
Il faut bien sûr souligner que la complexité des phénomènes climatiques, qui font appel à toutes les branches de la physique, rend particulièrement facile cette manipulation car peu de gens, même parmi les scientifiques, sont objectivement capables de séparer le vrai du faux avec des arguments solides.
Cette manipulation est d’autant plus facile que peu de théories concurrentes sont mises en avant pour expliquer les observations et que celles qui existent sont soigneusement ignorées où discréditées par la pensée unique.
Il en est ainsi de la théorie de Svensmark qui lie la formation des nuages terrestres à l’action de l’activité solaire via l’interaction des vents solaires et du rayonnement cosmique qui baigne la planète.
Une forte augmentation de la couverture nuageuse globale serait donc liée à une faible activité solaire et à une forte densité du rayonnement cosmique alors que les périodes de forte activité solaire et donc de fort vent solaire capables de protéger la terre de l’influence de ce rayonnement, conduirait à un affaiblissement de la couverture nuageuse et donc à une plus grande quantité d’énergie solaire atteignant la surface terrestre.
Les mécanismes mis en jeu ne sont certainement pas tous parfaitement compris mais repose en premier lieu sur la prolifération ou non de germes favorables à la formation des nuages.
Le GIEC ne prend en compte que la partie irradiance solaire qui varie très peu avec l’activité solaire ; il en conclu donc logiquement que l’activité solaire joue un rôle négligeable sur le climat et que seules les variations de concentration de CO2 peuvent donc expliquer les observations climatiques actuelles.
La manipulation est évidente quand on se rappelle que le lien entre activité solaire est climat était reconnu bien avant la mise en place du GIEC (par exemple il était bien connu que le petit âge glaciaire était associé à une très longue faiblesse de l’activité solaire). Certes la corrélation n’était pas toujours parfaite mais elle existait bel et bien : la théorie de Svensmark a permis de mieux comprendre pourquoi cette corrélation a des raisons d’exister et pourquoi elle n’est pas aussi systématiquement évidente.
Bien entendu tout a été fait par le GIEC et par une partie de la communauté des climatologues pour minimiser la portée de la théorie de Svensmark : suivi en cela par la majorité du monde politique et du monde médiatique (en particulier en France avec l’AFP dont les informations sont majoritairement relayées par l’ensemble des médias ‘mainstream’, fortement amplifié par des journaux comme ‘Le Monde’ et ‘Libération’ et par de nombreuses revues ‘pseudoscientifiques’ fortement imprégnées d’idéologie écologique militante).
Plusieurs informations scientifiques clé issus à la fois d’analyse et d’observations expérimentales plus objectives sont heureusement venues assez récemment modifier la donne.
La baisse observée de l’albédo terrestre depuis une trentaine d’années et son accélération récente depuis 2020, attribuable à une diminution de la couverture nuageuse terrestre permet à la fois de conforter la théorie de Svensmark et de mieux expliquer l’évolution climatique actuelle. Elle conduit à une augmentation de l’intensité du rayonnement solaire atteignant la surface terrestre sans faire appel à des phénomènes de réémission radiative problématique. Elle explique parfaitement l’élévation exceptionnelle des températures océaniques pour lesquelles les théories en vogue du GIEC sont loin d’être convaincantes.
Enfin, il faut souligner que la récente observation de l’évolution des nuages de Neptune et de la corrélation marquée de leur formation avec l’activité solaire renforce fortement ces nouvelles analyses et bien sûr les théories de Svensmark.
Il reste certes énormément de travail pour tout comprendre et pour tout expliquer ; il faudra pour cela faire appel à l’ensemble communauté scientifique (pas seulement les climatologues) via l’organisation de débats non biaisés et la mise en place de nouvelles expériences de physique concluantes.
Une brèche a cependant été ouverte dans la doxa imposée et on peut s’attendre dans les prochains mois à une prise de conscience plus générale de la nocivité actuelle de la pensée unique mis en place par l’intermédiaire du GIEC-IPCC pour la science climatique bien sûr, mais aussi pour l’ensemble du monde scientifique.
Bons arguments malheureusement difficiles à faire entendre à ceux qui ne veulent surtout pas savoir; j’en ai fait l’expérience auprès de collègues qui devraient être les plus capables de comprendre et nous traitent avec condescendance de “climatosceptiques” (ce que je prends pour un compliment).
+ Il me semble qu’il y a une erreur d’édition: le texte est répété en double!
Oui excusez-moi car dans un premier temps j’ai copier-collé mon brouillon de commentaire au lieu de la version correcte, publiée un peu plus loin. J’avais demandé à Contrepoints de supprimer cette première version mais ce n’a pas été fait, désolé.
Les données expérimentales récentes (diminution de l’albédo terrestre du à une baisse globale de la couverture nuageuse, réchauffement anormal des océans, observation des nuages de Neptune…) montrent d’une part que des théories comme celle de Svensmark peuvent donner au moins un début d’explication cohérent aux observations actuelles, et d’autre part permettent de bien mieux expliquer les évolutions du climat que la simple prise en compte de l’augmentation des concentrations atmosphériques de gaz carbonique.
Je suis d’accord avec vous sur la difficulté de discuter avec certains spécialistes du climat dont l’attitude plus que sectaire laisse rêveur. J’en ai fait l’expérience récemment et j’ai eté frappé par leur manque d’esprit critique et leur méconnaissance totale de certain domaine fondamental de la physique.
Je m’inquiète dela même façon des dérives de la science climatique dans l’utilisation des connaissances établies dans d’autres domaines scientifiques. En tant que spécialiste de l’optique, je m’étonne que l’utilisation plus qu’innapropriée de certaines formules (formule de Planck du corps noir et ses corollaires par exemple) ne suscite pas plus de réactions. Cela permet de donner une caution scientifique à des hypothèses pourtant hautement criticables et d’émettre des conclusions pour le moins fantaisistes qui vont certes dans le sens de la pensée unique, mais qui conduisent à des incohérences graves.
Une mauvaise assimilation des bases de la physique associée à bonne dose de manque de courage sans doute!
L’auteur montre bien que le consensus est un montage. En science, cela ne marche pas le principe du consensus : d’abord, on ne l’atteint pas très souvent ; ensuite, une nouvelle explication peut devenir plus acceptable que celle qui était acceptée jusqu’alors ; de nombreux exemples le prouvent dans l’histoire des sciences.
L’attitude réservée des scientifiques vient du fait qu’ils sont compétents pour une petite partie du problème et donc ils n’osent pas exprimer leur compréhension générale.
Pourtant le problème de fond est simple : le CO2 activé par l’IR de 15 microns le reste-t-il longtemps et s’il ne le reste pas, que devient l’énergie libérée. Il est connu que, à la pression atmosphérique, au niveau du sol, les collisions moléculaires inélastiques libèrent l’énergie des molécules activées et qu’il n’y a plus de molécules activées à une altitude plus élevée. L’effet de serre classique n’existe donc pas : peu de scientifiques osent le dire (voir Geuskens, dans SCE, 2019/02/14 : « le réchauffement climatique d’origine anthropique ».
Par ailleurs, le réchauffement climatique est beaucoup trop important pour être expliqué par le réchauffement atmosphérique, qui réchaufferait à son tour l’océan. Cela ne tient pas debout et peu osent le dire
(voir Brigitte Van Vliet-Lanoë, SCE, 2025, Le soleil, l’océan, et le CO2 : une approche objective de la contribution énergétique solaire, 27 décembre 2024
JC Maurin : Une comparaison absente du rapport du GIEC : Émissions anthropiques vs Croissance du CO2, 10 janvier 2025 : atmosphère et CO2, Cycle du carbone. )
Le taux de CO2 dans l’athmosphère est de 0,04%, c’est bien trop infinitésimal pour bloquer la diffusion de la chaleur dans l’espace car ce sont 4 molécules sur 10.000. Les scientifiques du GIEC ont conclu dans leur rapport en 2011 qu’étant donné la complexité il est impossible de faire des prévisions. « Le système climatique est un système chaotique non linéaire couplé et, par conséquent, la prévision à long terme des futurs états climatiques n’est pas possible. ». Résumé exécutif du GIEC des travaux du Groupe 1, celui chargé des études « d’attribution » du réchauffement en 2011. Mais cette conclusion a été censurée dans le rapport remis aux responsables politiques. Elle ne convenait pas aux écolos, pour qui il fallait annoncer une catastrophe, ce qu’ils poursuivent malgré l’avis des scientifiques.
La science évolue et tout consensus scientifique ne peut être que provisoire. Comme le souligne l’article, lancer un « consensus scientifique », sous-entendant que la vérité scientifique est établie, est un acte militant, à l’opposé de la démarche scientifique. Utiliser les scientifiques à des fins idéologiques est insupportable pour les scientifiques honnêtes. Qui plus est, la confiance du public dans la science sera altérée quand l’arnaque climatique sera devenue flagrante. Ce qui précède devrait être une évidence pour tout le monde, mais la culture générale déclinante a de plus en plus de mal à appréhender la réalité.
Bonjour, suite à une erreur j’ai fait un copier-coller de mon brouillon de commentaire.
Je vous fais parvenir la bonne version; vous pouvez supprimer la précédente
Désolé et Merci
Cet article ne constitue pas un scoop mais il est le bienvenu.
Si l’on s’intéresse un peu à la science climatique et que l’on n’est pas aveuglé par l’idéologie qui sévit actuellement particulièrement en Europe, on se rend vite compte des manipulations de toutes sortes dont la science climatique fait l’objet. Le consensus apparent que le GIEC a créé ne sert qu’à masquer cette triste réalité et rendre un minimum de crédibilité à cette mascarade.
Les manipulations vont bien au-delà de la fabrication d’un faux consensus ; elles concernent dès le départ tous les niveaux de l’argumentation :
1. Dans le choix des termes :
– L’effet de serre suivant les théories du GIEC n’a que peu de rapport avec les mécanismes connus à l’origine de la montée des températures dans une serre horticole essentiellement basée sur la présence de parois matérielles (verre ou autres) qui bloquent les phénomènes de convection naturelle. Mais pour le public non averti le nom d’effet de serre est particulièrement évocateur.
– Le nom même de GIEC (Groupement Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat) qui devrait être la traduction de l’IPCC anglais (Internatinal Panel on Climate Change) dans lequel le mot panel a été remplacé par le mot expert, mieux adapté pour impressionner.
2. Dans l’approche scientifique :
– Les gaz dit à ’effet de serre’ et en premier le CO2 interceptent et absorbent une partie du rayonnement infrarouge émis par la terre et réémettent celui-ci en renvoyant vers la planète la moitié de ce rayonnement au lieu de le perdre entièrement vers l’espace.
Si le schéma est très parlant, il est probablement entièrement faux dans la mesure où les conditions de réémission radiative ne sont pas remplies pour des pressions correspondant à la basse atmosphère.
– L’utilisation des formules clés et en particulier des formules de Planck et de Stefan est le plus souvent inappropriée et conduisent à des conclusions qui paraissent à première vue indiscutables mais qui masquent de graves déficiences.
– Aujourd’hui les théories soutenues par le GIEC ne reposent que sur des modèles théoriques sans support véritable expérimental cohérent. Ils conduisent à des conclusions souvent peu en accord avec les observations, corrigées à postériori par l’introduction de rétroactions dont les paramètres sont soigneusement adaptés pour donner l’impression d’une analyse sérieuse et en accord avec la réalité.
3. Dans une manipulation médiatique sans précédent qui ne laisse aucun doute dans l’esprit du citoyen moyen, incapable d’avoir un avis objectif sur les problèmes éminemment complexes même pour des scientifiques avertis.
Il faut bien sûr souligner que la complexité des phénomènes climatiques, qui font appel à toutes les branches de la physique, rend particulièrement facile cette manipulation car peu de gens, même parmi les scientifiques, sont objectivement capables de séparer le vrai du faux avec des arguments solides.
Cette manipulation est d’autant plus facile que peu de théories concurrentes sont mises en avant pour expliquer les observations et que celles qui existent sont soigneusement ignorées où discréditées par la pensée unique.
Il en est ainsi de la théorie de Svensmark qui lie la formation des nuages terrestres à l’action de l’activité solaire via l’interaction des vents solaires et du rayonnement cosmique qui baigne la planète.
Une forte augmentation de la couverture nuageuse globale serait donc liée à une faible activité solaire et à une forte densité du rayonnement cosmique alors que les périodes de forte activité solaire et donc de fort vent solaire capables de protéger la terre de l’influence de ce rayonnement, conduirait à un affaiblissement de la couverture nuageuse et donc à une plus grande quantité d’énergie solaire atteignant la surface terrestre.
Les mécanismes mis en jeu ne sont certainement pas tous parfaitement compris mais repose en premier lieu sur la prolifération ou non de germes favorables à la formation des nuages.
Le GIEC ne prend en compte que la partie irradiance solaire qui varie très peu avec l’activité solaire ; il en conclu donc logiquement que l’activité solaire joue un rôle négligeable sur le climat et que seules les variations de concentration de CO2 peuvent donc expliquer les observations climatiques actuelles.
La manipulation est évidente quand on se rappelle que le lien entre activité solaire est climat était reconnu bien avant la mise en place du GIEC (par exemple il était bien connu que le petit âge glaciaire était associé à une très longue faiblesse de l’activité solaire). Certes la corrélation n’était pas toujours parfaite mais elle existait bel et bien : la théorie de Svensmark a permis de mieux comprendre pourquoi cette corrélation a des raisons d’exister et pourquoi elle n’est pas aussi systématiquement évidente.
Bien entendu tout a été fait par le GIEC et par une partie de la communauté des climatologues pour minimiser la portée de la théorie de Svensmark : suivi en cela par la majorité du monde politique et du monde médiatique (en particulier en France avec l’AFP dont les informations sont majoritairement relayées par l’ensemble des médias ‘mainstream’, fortement amplifié par des journaux comme ‘Le Monde’ et ‘Libération’ et par de nombreuses revues ‘pseudoscientifiques’ fortement imprégnées d’idéologie écologique militante).
Plusieurs informations scientifiques clé issus à la fois d’analyse et d’observations expérimentales plus objectives sont heureusement venues assez récemment modifier la donne.
La baisse observée de l’albédo terrestre depuis une trentaine d’années et son accélération récente depuis 2020, attribuable à une diminution de la couverture nuageuse globale terrestre permet à la fois de conforter la théorie de Svensmark et de mieux expliquer l’évolution climatique actuelle. Elle conduit à une augmentation de l’intensité du rayonnement solaire atteignant la surface terrestre sans faire appel à des phénomènes de réémission radiative problématique ou à des rétroactions à postériori, indipensable pour faire coller la réalité observée avec la théorie en vogue. Elle explique parfaitement l’élévation exceptionnelle des températures océaniques pour lesquelles les théories du GIEC sont loin d’être convaincantes.
Enfin, il faut souligner que la récente observation de l’évolution des nuages de Neptune et de la corrélation marquée de leur formation avec l’activité solaire renforce fortement ces nouvelles analyses et bien sûr les théories de Svensmark.
Il reste certes énormément de travail pour tout comprendre et pour tout expliquer ; il faudra pour cela faire appel à l’ensemble de la communauté scientifique (pas seulement les climatologues) via l’organisation de débats non biaisés et la mise en place de nouvelles expériences de physique concluantes.
Une brèche a cependant été ouverte dans la doxa imposée et on peut s’attendre dans les prochains mois à une prise de conscience plus générale de la nocivité actuelle de la pensée unique mis en place par l’intermédiaire du GIEC-IPCC pour la science climatique bien sûr, mais aussi pour l’ensemble du monde scientifique.
Ce “consensus” est redoutable et rend impossible la moindre discussion, même avec des amis.
J’ai essayé avec Chat GPT, je n’ai pas été déçu et je crains le pire pour nos futures élites qui vont alimenter leurs certitudes avec cette imposture.
Bien qu’étant très anti communiste, je regrette le bon vieux temps où j’arrivais à débattre avec des copains communistes dans les années 80. Avec le climat, c’est impossible, ce qui n’est pas réjouissant quant à l’évolution de notre société.
Quand tout le monde pense la même chose, c’est que plus personne ne pense…
Merci pour cette article. On pouvait s’attendre à ce que ce consensus soit biaisé, mais je n’avais personnellement pas conscience qu’il l’était à ce point ! (consensus à – de 10%).
La terre est plate est plus convainquant que le pet des vaches détruisent le climat… La fin de l’humanité semble commencer, l’homme sans son intelligence n’a aucune armes pour lutter contre la nature. Reste l’IA… Je rigole, alimentée par des fadaises…. (j’ai testé, horrible)
Bjr, sujet ultra complexe . Pour essayer de comprendre, il faut tout d’abord lire : https://hal.science/hal-03274716v1/file/iso00015248.pdf, en particulier la page 18 qui précise quelles sont les incertitudes des modèles. Ensuite rechercher, c’est facile quelle est la “quantification” de l’effet dit de serre, on trouve dans la littérature 3,58 W/M2. Puis retrouver sur le site de la NASA, la valeur observée… et on découvre que c’est 0,5W/M2. Ha mince, l’expérience ne suit pas complètement la théorie retenue…. Alors pourquoi ? Il faut aller chercher du côté du CNRS par exemple, quelle est la répartition du CO2 dans l’atmosphère, CO2 qui n’est homogène (densité plus importante, émis de façon locale) alors que dans les modèles la répartition est supposée homogène… Et enfin aller voir du côté du NOAA quelle est l’activité solaire, ne pas croire qu’elle est constante : entre les éruptions solaires qui donnent des aurores boréales sous nos latitudes, le rayonnement solaire qui a réussi à faire disparaitre les nuages sur Neptune (facile à vérifier, c’est documenté). Il faut donc considérer que le réchauffement climatique peut avoir des causes extérieures…
Il faudrait admettre que l’on ne sait pas grand chose, envisager d’autres pistes comme dans des universités en Inde qui essayent de comprendre l’effet magnétique des masses coronales sur la tectonique des plaques et peut être mieux cerner pourquoi en ce moment les pôles s’inversent et les petits séismes en France . En résumé : continuer à chercher et ignorer les militants anticapitalistes qui au nom de la protection de la nature, nous impose une vision incomplète.
Le consensus scientifique n’a jamais été une bonne mesure de la vérité scientifique. On peut par exemple dire qu’au moyen age, le consensus était que le soleil tournait autour de la terre et que tous les scientifiques de l’époque étaient d’accord . Il existe cependant des vérifications plus simple à faire qui montre une corrélation linéaire entre l’augmentation des températures et le taux de CO2 avec une confiance de 99% sur la période 1900-2020. Il existe d’autres corrélations mais avec des prévalences statistiques moindres. Par exemple, il existe une corrélation à 94% entre le déplacement du pole nord magnétique et l’augmentation des températures. Selon le principe scientifique du rasoir d’Ockham, c’est l’explication la plus simple qui doit prévaloir. Une question peut être plus intéressante est celle des conséquences. +2°C, c’est l’augmentation de la température en Suisse (la plus longue série moderne de mesure) depuis 1850. Je ne crois pas que la Suisse se soit effondrée. Il me semble que c’est la vrai question pertinente, quels sont les conséquences d’un réchauffement de 2°C. L’autre axe qui me semble également pertinent de questionner est la science de l’attribution dont les méthodes sont très largement contestables.
Tout à fait, la question du réchauffement due au CO2 ou pas, montre que le lien avec le CO2 est probable (même si il y a beaucoup d’incertitudes)
Par contre je n’ai jamais réussi à trouver des arguments vraiment crédibles sur le pourquoi une augmentation de température serait une catastrophe. Les arguments comme quoi l’augmentation de la température et du CO2 seraient bénéfiques pour les cultures et de manière générale pour l’humanité semblent bien plus crédibles pour moi. Il faut bien admettre l’argument d’incertitude : on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer…
En tout cas le consensus sur Contrepoints est clair : le GIEC n’est qu’un vaste complot international et le réchauffement climatique, s’il existe, n’est pas anthropique.
Vous n’avez rien compris. Personne ne nie le réchauffement climatique, ce que nous mettons en doute c’est l’origine anthropique! Dans ce débat tout le monde oublie qu’il est comparé à la température du refroidissement du Petit âge glaciaire, ainsi que l’ont nommé les climatologues, et qui s’est terminé en 1850. Il a provoqué des température de -20° à Marseille, tous les fleuves étaient gelés certaines années, comme des peintures de l’époque en témoigne. En fait la température reviendrait au niveau qui était le sien avant ce refroidissement, c’est la thèse de nombreux climatologues, dont celui du MIT Richard Lindzen. Il faisait aussi chaud que de nos jours durant l’empire romain, d’après ce que l’on sait des écrits des auteurs romains!
Mais quel tissus d’âneries… C’est criminel d’en être encore là …
Si vous regardez les graphiques de corrélation CO2 dans l’atmostphère et températures moyennes, vous verrez que ça s’aligne remarquablement bien. Et comme par hasard, sur les 800 000 dernières années par exemple, la teneur en CO2 évolue entre 200ppm et 300ppm, variations qui font la différence entre un age glaciaire et une période chaude… puis explose à un niveau et une vitesse jamais vu, sur les 2 derniers siècles (430 ppm aujourd’hui). Quelle coincidence !! Est-ce que ça ne pourrait pas par hasard être lié aux océans de pétroles et de charbon qu’on extrait et brule dans l’atmosphère ?? Les seules variations aussi brutales, bien antérieures à ces 800 000 ans, sont le fait de catastrophes telles que l’explosion d’un supervolcan ou d’une météorite, aboutissant à une extinction de masse. Toutes les catastrophes inédites constatées aujourd’hui on été prévues par les climatologues des les années années 60. Et si l’on ne peut pas lier un événement isolé au réchauffement, la tendance est tout de même stupéfiante, et les températures moyennes battent record après record. Qu’est-ce qu’il y a d’ambigue là -dedans ?
Pour reprendre plus spécifiquement les “arguments” de l’article :
-> ” sur ces 11944, 7970 soit les deux tiers ne donnent aucun avis sur le sujet et sont exclus du panel. Sur le tiers restant selon cette première troncature, seules 1010 publications (soit 8,5% du total) donnent explicitement un avis et 986 d’entre elles indiquent effectivement que l’homme est responsable. Il s’agit bien d’un peu plus de 97%… mais 97% de 8,5%… c’est à dire en réalité 8,25% des publications concernées !”
–> du coup je ne comprends pas la conclusion de l’article. Ce n’est pas parce qu’une majorité d’articles ne se prononcent pas qu’ils réfutent le réchaufferement climatique. Pour moi c’est simplement que le coeur de sujet de ces articles n’est pas le réchauffement climatique ou que ce n’est pas la compétence des expertes.
Ces fallacieux de vouloir en tirer la conclusion que, parce que l’article ne donne pas son avis, c’est qu’il y a doute… En science, on donne son avis sur le coeur de sa recherche, pas sur sa petite opinion… à la différence de certains sites d’intox… Comme souvent, ont prend un bout de verité pour lui faire dire l’inverse de ce qu’elle dit.
Enfin, le fondateure de Climtel, qui a publié la lettre des 2000 climatosceptiques, a été fondée par Guus Berkhout, qui a démarré sa carrière chez Shell ! Comme conflit d’intérêt, on ne fait pas mieux. Les signataires n’ont généralement pas de compétences climatique, voir même ne sont pas scientifiques…
De nombreux scientifiques ont démonté point par point que les affirmations sont généralement fausse, ou incomplètes de façon à faire tirer les conclusions qu’ils veulent…
https://science.feedback.org/review/letter-signed-by-500-scientists-relies-on-inaccurate-claims-about-climate-science/
Bref, un tissu d’ânerie grave, criminel même… quand ont voit les catastrophes qui s’enchaines et qui ne sont que le commencement.
Avec vous, la désinformation la plus stupide a encore de beaux jourx devant elle: vous devez travailler à Libération, au Monde ou mieux encore à l’AFP qui inonde de ses contre-vérités l’ensemble de la presse française qui fait d’ailleurs preuve dans ce domaine d’une soumission exemplaire.
Ceci dit vous avez raison sur un point : je suis climatosceptique et j’ai des intérêts marqués avec les grands acteurs pétroliers de ce monde. Je l’avoue, je fais le plein de mon véhicule chez Total, parfois chez Schell!