La France dans la bataille européenne pour les méga-usines 

Après une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer plusieurs méga-usines sur son sol en 2024.

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La France dans la bataille européenne pour les méga-usines 

Publié le 21 février 2024
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En février 2023, je publiais l’étude « Méga-usines : 5 grandes implantations industrielles que la France ne doit pas rater en 2023 ». Alors que la France avait vu de gros projets industriels lui passer sous le nez au cours des années précédentes (Tesla, Intel), je souhaitais montrer que de nouvelles grandes implantations industrielles étaient à l’étude en Europe, et que la France ne devait pas rater cette séance de rattrapage.

Notre pays a aujourd’hui d’autant plus besoin d’accueillir les prochaines méga-usines prévues en Europe qu’elle s’est nettement plus désindustrialisée que ses voisins. Attirer ces méga-usines s’inscrit dans une bataille pour la réindustrialisation qui est encore loin d’être gagnée : le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB français a continué de baisser pour s’établir à 9,5 % en 2022, contre 14,8 % dans la zone euro et 18,4 % en Allemagne.

Je précise que je n’oppose pas l’accueil d’investissements industriels étrangers au soutien au tissu industriel national existant : notre pays doit jouer sur les deux tableaux s’il veut remonter la pente.

 

Une année 2023 en demi-teinte

Le bilan de la France en 2023 dans la compétition pour les grandes implantations industrielles (investissements étrangers supérieurs à 500 millions d’euros) en Europe est mitigé.

D’un côté, la tendance est plutôt positive par rapport aux années précédentes : la France gagne de plus en plus d’arbitrages sur des projets importants. Le fabricant taïwanais de batteries nouvelle génération ProLogium a choisi Dunkerque pour implanter sa gigafactory de batteries (le port français était en compétition avec un site hollandais et un site allemand pour cet investissement de 5 milliards d’euros) et le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk va investir 2,1 milliards d’euros pour agrandir son site de Chartres.

Néanmoins, deux défaites viennent assombrir le tableau : BYD, le n°1 mondial de la voiture électrique et TSMC, le n°1 mondial des puces, ont annoncé leur première usine européenne cette année, et aucun n’a choisi la France. Le constructeur automobile chinois construira son usine européenne en Hongrie, et le fabricant taiwanais de semi-conducteurs a choisi l’Allemagne.

Le tableau ci-dessous récapitule les victoires et les défaites de la France en 2023 :

 

L’année 2024 sera décisive 

Après une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer cette année plusieurs méga-usines sur son sol : six grands projets industriels représentant 6,5 milliards d’investissements et 5500 emplois devraient voir leur lieu d’implantation décidé en 2024. Il s’agit de :

Moderna

L’entreprise américaine a déclaré vouloir construire son usine européenne de vaccins en France, mais les négociations avec le gouvernement ne sont pas encore achevées. Moderna veut que l’État s’engage à acheter à long terme la production de la future usine.

Tesla

Elon Musk envisage une seconde gigafactory européenne et une usine de batteries à haute puissance. La concurrence est rude : l’Espagne serait en pole position pour accueillir une usine d’assemblage Tesla.

Skeleton Technologies

La start-up estonienne veut construire une usine à 550 millions d’euros pour produire ses batteries à haute puissance. Finlande, Allemagne et France sont dans la short list.

Umicore

Le groupe industriel belge hésite entre la Belgique et le nord de la France pour implanter son usine de recyclage de batterie à 500 millions d’euros.

Alteo-Wscope

Le fournisseur français d’alumine Alteo et le sud-coréen Wscope ont annoncé en novembre 2022 vouloir investir 600 millions d’euros dans les Hauts-de-France pour construire une usine de production de films de séparateurs (éléments clés de la batterie, situés entre la cathode et l’anode) de batteries électriques. Mais l’investissement n’a toujours pas été confirmé : les États-Unis seraient aussi en lice.

Une usine automobile chinoise

Soyons clair : je ne me réjouis pas de l’essor des constructeurs automobiles chinois. BYD a par exemple annoncé vouloir « détruire les vieilles légendes de l’automobile », ciblant ainsi les marques européennes. J’espère voir Renault réussir son audacieux pari industriel : en créant le pôle industriel Electricity, la marque au losange veut produire un million de véhicules électriques dans le nord de la France en 2030 (j’en parle ici).

Mais je suis pragmatique : comme l’ont fait les constructeurs japonais et coréens, les constructeurs chinois vont se faire une place sur le marché européen. Après avoir échoué à attirer BYD, il s’agit pour la France de récupérer un de ces futurs sites de production pour éviter de creuser son déficit commercial automobile. Je pense en particulier aux trois constructeurs qui ont annoncé vouloir construire une usine en Europe : SAIC MG, Chery et Great Wall Motors. D’après l’hebdomadaire Challenges, SAIC MG étudierait le site d’Hambach en Moselle : l’arrêt de la production de la SMART rend le site disponible dès cette année.

 

Attirer trois de ces six projets constituerait un résultat honorable pour la France :

  • On peut se permettre d’être optimiste concernant l’usine Moderna : l’entreprise a déclaré vouloir faire son usine européenne en France et attend une réponse du gouvernement ;
  • Attirer Skeleton Technologies, Umicore ou Alteo-Wscope permettrait de conforter l’écosystème de la Vallée de la batterie des Hauts-de-France ;
  • Réitérer le succès « Toyota Valenciennes » en gagnant une usine automobile chinoise permettrait de consolider la production automobile française et de réduire un déficit commercial automobile qui a atteint 20 milliards d’euros en 2022 ;
  • Enfin, attirer une usine Tesla serait une victoire prestigieuse, l’entreprise d’Elon Musk étant à l’avant-garde de l’automobile électrique.

 

Ces six projets d’implantation sont représentatifs des industries clés des décennies à venir : vaccins ARN, batteries et véhicules électriques. Les attirer permettrait à la France et l’Europe de se positionner sur les industries qui feront la souveraineté et la prospérité des années 2030 et 2040. Mais pour convaincre ces industriels, la France doit continuer à améliorer son attractivité. La Loi industrie verte, promulguée en octobre 2023, devrait ramener les délais d’implantation de sites industriels dans la moyenne européenne. Surtout, les industriels implantés en France bénéficient d’une électricité décarbonée grâce au nucléaire.

Mais beaucoup reste à faire : l’Hexagone dispose de peu de grands terrains industriels rapidement constructibles, et continue à surtaxer son appareil productif. Les impôts pesant sur la production demeurent à un niveau très élevé : après prise en compte des nouvelles baisses de CVAE de 2023 et 2024, l’écart restera de l’ordre de 30 milliards d’euros par rapport à la moyenne de l’Union européenne, et de 60 milliards par rapport à l’Allemagne.

Nous verrons si le prochain sommet Choose France, prévu en mai 2024, apporte son lot de bonnes nouvelles…

Pour plus de détails, voici le lien vers l’étude complète « Les 6 méga-usines que la France ne doit pas rater en 2024 ».

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  • le but du libéral est la liberté..
    alors certes …la situation est que beaucoup interdisent des trucs qui ne devraient pas les regarder.. la protection de l’environnement n’étant pas le moindre motif pour interdire…

    il faut faire reculer cela mais…installation dune méga usine ne concerne normalement que ceux qui veulent u travailler ou en tirer profit coté investisseur…

    sauf si on imagine que la richesses s produite sur le sol fracas appartient aux français

    donc je me fous de ce usines…mais je ne me fous pas des lois liberticides qui éventuellement les « interdisent de fait.. ou des transferts fiscaux pour favoriser certaines!! les deux aspects sont illibéraux
    je nee fous pas de la fiscalité redistributive ….

  • « mais les négociations avec le gouvernement ne sont pas encore achevées ». Avec cette phrase, tout est dit. Pourquoi devrait il y avoir négociation avec le gouvernement ?
    Ce ne serait pas plutôt avec des propriétaires de terrains et leurs riverains que de telles négociations devraient avoir lieu?
    Tant qu’il y aura besoin de « négocier » avec le gouvernement pour installer une usine, il n’y aura pas de reindustrialisation en France.

  • Tout industriel étranger a 4 choses en tête.
    1) des coûts de main-d’oeuvre énormes par ses 35h, ses congés, son SMIC trop élevé pour nombres de travaux à faible valeur ajoutée, ses 1000 pages du Code du travail, etc.
    2) ses syndicats toujours dans le référentiel de lutte des classes anti patron et qui défendent le modèle soviétique. S’ils ne paralysent pas directement l’usine, ils le feront via les transports.
    3) le souvenir récent du camarade Mitterrand qui a nationalisé les grosses entreprises il y a moins de 40 ans.
    4) les politiciens de gauches qui fustigent les profits des entreprises et leurs patrons, considérant que la SNCF avec 50 milliards de dette est le modèle à suivre ; contrairement à TOTAL avec ses 13 milliards de bénéfices.
    Donc si vous êtes Intel, E. Musk, ou autres, où implanterez vous votre usine en Europe ?

  • Les mega-projets industriels vont bouffer beaucoup de subventions alors qu il serait beaucoup plus ambitieux d aider notre actuel tissu industriel en déshérence de PME et d ETI en supprimant 30 milliards d impôts de production
    Cela leurs permettrait d investir et d envisager des exportations
    C est bien sur plus facile de faire buzz sur qq grands sites que de construire une politique de long terme

    • Mais faire le buzz avec quelques grand sites, cela permet pour les politiciens , contre ces subventions, de récupérer soit des pots de vins, ou tout du moins des postes assurés avec bon salaire dans ces entreprises…

  • Il y a un délicieux parfum d’ère Soviétique dans cet article.
    En 1988 en URSS, le politburo publiait encore des rapports dithyrambiques sur la situation et l’avenir du pays et la page « Choose France » sur le site de l’Élysée est un régal d’humour du même type.
    .
    Dans la vraie réalité tous les chiffres de l’économie sont dans le rouge vif, les conditions pour l’industrie sont de la même couleur OU alors ce sont de fausses industries basées sur la « sauvegarde de la planète » qui sont massivement subventionnée à coup de milliards empruntés à l’imprimante de la BCE.
    En général, les milliards disparaissent et les emplois aussi une fois la vache à lait tarie.
    .
    PS: les « vaccins » ARN n’ont pas fonctionné du tout de l’aveu même du président du conseil « scientifique » Delfraissy. De quel avenir parle-t-on ? Du Lyssenkisme ? Des expérimentations forcées sur la population ?

    • Le politburo russe continue de publier des statistiques dithyrambiques de l économie qui font glousser d extase nos nationalistes pacifistes……
      L école soviétique règne toujours au kremlin…….avec le tueur psychopathe…….🤣🤣🤣

  • La voiture électrique est une ineptie économique et scientifique. Cette loi stupidissime a été imposée par un député escrolo Néerlandais soixante-huitard diplômé en… Sciences Politique !!
    Ces méga-usines sont de la poudre aux yeux. Les firmes font monter les enchères pour obtenir le plus de subventions possibles. C’est donc une mauvais opération pour le contribuable.
    Mieux vaut des PME hyper performantes et high-tech comme on en trouve beaucoup en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis.
    Il ne faut surtout pas copier le « modèle » chinois d’intervention étatique qui subventionne des projets pour des raisons politiques (routes de la soie, pont Hong Kong Macau, Maglev train, etc.) qui sont autant de projets qui ont coûté des milliards et ne seront jamais rentables.

    • Entièrement d’accord avec un petit bémol toutefois.
      Les routes, l’énergie peuvent être considéré encore comme du régalien et il y a bien une effet multiplicateur de richesse. Ce ne sont pas aux routes à être « rentable », mais à la circulation et aux échanges qui sont permis par ces routes.
      Pourvu évidemment que l’état les laisse libre d’utilisation évidemment.

      • Le régalien recouvre la sécurité défense justice et diplomatie
        Tout le reste dont les transports comme l énergie doit être géré par le privé
        Nos nationalistes sont en fait des etatistes qui se cachent derrière leur petit doigt……..

        • Dans la vraie réalité, tous les états des pays les plus libéraux, comme la Suisse, gèrent les routes parce que c’est un des rares cas où l’état est compétent et ou le simple profit et le marché libre ne peuvent pas donner de bons résultats (une route Coca-Cola qui voisine une Route Mac-Donald ?).
          .
          Mettez déjà votre pays (et votre orthographe) en ordre avant d’expliquer aux états libéraux comment appliquer vos utopies libertariennes (qui à force de dérive intellectuelle ont fini par donner Contrepoints qui défend les positions du parti « liberal » américain).

          -1
          • Pour les autoroutes, l etat definit le cadre puis laisse faire le marché
            Il n y a qu en France que l on trouve des liberaux de salon qui se réclament de l état……🤣🤣🤣🤣

      • je saisis très mal l’idée que ce soient aux échanges d’être rentables.. des routes non payées à l’usage fausse la rentabilité:..

        le fait que les routes soient du domaine du régaline est TRES discutable.et d’ailleurs ce n’est pas le cas ..état, région, municipalité …

        CAR ce sont des outils importants pour l’économie!!!
        tout comme l »énergie.. et les réseaux électriques..

        si celui qui consomme n’est pas celui qui paye vous avez des effets pervers…

        ce qui est franchement amarrant est que des tas de villes dépensent du pognon pour favoriser le commerce local…

        Les routes sont toujours politiques et » idéologiques ».

        • Je saisis très mal votre texte et votre raisonnement Jacques.
          D’une région et municipalité c’est l’état et de deux vous ne comprenez pas que les routes permettent le commerce (cf: « les échanges ») et donc la multiplication de richesse ?
          Le régalien, sécurité justice, route, énergie fournissent un environnement ou les individus vont pouvoir fonctionner librement et au mieux de leurs capacités, c’est bien là le seul rôle ou l’état est compétent.
          Si vous devez attendre que McDonald connecte votre maison avec une route et une ligne électrique, bonne chance.
          .
          Vous me saoulez les Français aujourd’hui, vous avez foutu votre pays en l’air et même votre « libéralisme » dérive en merdier utopico/idéologique inapplicable, ceci expliquant peut-être votre inexistence politique.

          • Les routes et l énergie feraient partis du régalien maintenant
            Ah nos nationalistes BCBG n en loupent pas une……🤣🤣🤣🤣

      • Le système Français d’autoroutes concédées permet d’avoir des autoroutes bien entretenues et rentables. Vinci fait les investissements « qu’il faut » mais n’a pas la folie des grandeurs. On peut d’ailleurs constater que les autoroutes d’Ile de France et les autoroutes proches des grandes villes Françaises qui n’ont pas été concédées sont dans un état apocalyptique ! Nids de poules ! Eclairage qui n’éclaire plus pour faire plaisir aux escrolos, déchetteries à ciel ouvert, tags, et maintenant agressions entre Roissy et la Porte de la Chapelle pour donner un petit charme exotique.
        Pour revenir à la Chine, tous, je dis bien tous les projets ont été surdimensionnés ! Par exemple des autoroutes ont été construites sur des viaducs sur des kilomètres, en plein champs. Nulle rivière à traverser ou dénivelé, montagne, etc, ne justifiant un tel investissement. Idem pour le Maglev qui va de l’aéroport de Shanghai au centre ville qui atteint sa vitesse maxi de 420 km/H pendant environ 5 mn seulement sur un trajet qui dure environ 40 mn. Le reste du temps le Maglev circule à environ 200 Km/h. Autrement dit un TGV classique faisait la même chose pour un budget 10 fois moindre !
        Comme tout « bon » dirigeant communiste qui veut laisser son nom dans l’Histoire Xi est un mégalomane. Tous ses actes politiques cherchent à montrer que c’est lui qui a la plus grosse. Ce type est probablement complexé. Ceci peut se comprendre quand on s’appelle Xi P’tite Pin ! 😉

    • La voiture électrique n est pas une aberration économique
      Les petites cylindrées sont tout a fait adaptées à la circulation urbaine
      Par contre en l état actuel de la science, les grosses berlines sont un contresens complet

      -1
      • Subventions pour que quoique ce soit se développe = aberration économique.
        Dans le cas des voitures électriques, est en plus une aberration écologique !

    • On prévoit des sommes colossales à construire des voitures dont nous n’aurons bientôt plus besoin. La croyance en l’outil automobile reste immortel ! Les publicités des constructeurs, qui suent d’inquiétude, s’efforcent encore d’appâter les rêveurs en faisant parcourir à leurs véhicules, en échappées solitaires et silencieuses, des espaces grandioses et majestueux, des routes vertigineuses sur corniches, voire des galaxies lumineuses !…
      Bon, demain, dès l’aube, je suivrai lentement la file comme d’habitude.

      -2
      • Voir êtes un apotre du vélo……😉😉😉

      • Dont nous n’aurons bientôt plus besoin ? Nous ne sommes pas prêts de ne plus avoir besoin d’une voiture !
        Bien sûr, ceux qui vivent ET travaillent dans les grandes agglomérations peuvent y croire.
        Pour les autres, bien plus nombreux et dont vius faites partie, la voiture reste un outil in-dis-pen-sable.
        Mais pas électrique bien sûr !

  • Le problème principal que nous avons en Occident est que pour réaliser la transition énergétique (soit sortir complètement des hudrocarbures) nous devons dans les prochaines années doubler la capacité de production électrique pilotable, soit des systèmes qui produisent de l’électricité à la demande. (Voir par exemple les statistiques annuelles de BP) Sinon, on peut oublier l’électrification des transports, incluant les tracteurs de ferme électriques et le chauffage électrique pour remplacer le gaz par exemple. En plus, l’essentiel des pays en Occident fonctionne presque à la limite de ses capacités électriques. L’ajout d’usines en Europe -comme ailleurs en Occident- semble donc globalement problématique. En plus, qui voudra acheter des batteries -ou les véhicules ayant besoin de ces batteries- sachant qu’il ne sera pas possible de les remplir? En dehors de l’État, qui dépense l’argent d’autrui, mystère.

    • La sortie des hydrocarbures est une pure utopie……seuls qq occidentaux veulent laver toujours plus vert sans bien savoir ou ils vont…
      Car la chine la Russie, l inde, l indonésie….. roulent toujours au charbon ( énergie la moins chère…..) et aux hydrocarbures….
      L occident se tire des balles dans le pied en croyant aller au paradis vert…..🤣🤣🤣.

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