Actuellement, 90 % des usagers du réseau de distribution sont équipés d’un compteur Linky. Les réfractaires seront sans doute pénalisés financièrement. Ils sont en outre régulièrement accusés de complotisme. Il est vrai que ce compteur a été acccusé de provoquer des problèmes de santé liés au rayonnement, et qui sont de pures bêtises.
Mais la raison essentielle pour refuser Linky est ailleurs, et on commence à la voir plus nettement.
Un projet de décret qui en dit long
Le journal La Tribune a transmis des informations relatives à un projet de décret qui devait être examiné le 26 septembre par le Conseil supérieur de l’énergie (point 7). Devant certaines interrogations, l’examen est reporté, un texte modifié sera présenté, qui modifie des points d’organisation, mais pas sa finalité.
La présentation du décret : (référence ENER2324392D) fait l’objet d’un rapport dont voici quelques extraits :
« Le projet de décret définit les modalités d’une expérimentation relative à la limitation du soutirage des clients résidentiels raccordés en basse tension. L’objectif de cette expérimentation est de déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché en cas de déséquilibre anticipé entre l’offre et la demande d’électricité. Une telle mesure permettrait ainsi de réduire ou d’éviter le recours au délestage qui reste la mesure ultime pour assurer l’équilibrage du réseau électrique.
Cette réduction est techniquement possible avec les compteurs communicants Linky. Ces derniers permettent, grâce à des ordres envoyés en avance, d’abaisser temporairement le seuil de puissance maximale pouvant être soutirée par le client. Par rapport au délestage programmé, cette réduction permettrait en outre d’élargir l’assiette des usagers résidentiels concernés dans la mesure où, s’agissant d’une intervention au niveau du compteur, l’ensemble des usagers résidentiels peuvent être ciblés. Elle présente également l’avantage de ne pas interrompre l’alimentation d’un client, le seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores. »
Tout est dit !
Le décret porte seulement sur une expérimentation limitée.
En effet, de nombreux points techniques sont encore à éclaircir. Sur un plan commercial et juridique, les choses sont loin d’être limpides également. Mais l’intention est là, et les fonctionnalités de Linky ont été dès le départ prévues pour cela.
Un rouage essentiel de la « transition »
Il peut (moyennant parfois quelques modifications de logiciels centraux) renvoyer des informations précises et quasi continues sur la consommation des entités raccordées.
L’analyse de ces données par des algorithmes adaptés permet de tirer une foule d’enseignements sur les habitudes, comportements, et même appareils utilisés (via leur signature d’appels de puissance) chez le consommateur. On peut, si besoin, transformer Linky en un véritable espion du foyer. Évidemment, on en est loin actuellement, mais qui peut prédire les évolutions sociétales, alors qu’on parle déjà de censurer le climatoscepticisme dans l’espace médiatique ?
D’ailleurs, ce danger n’est pas propre à Linky, il peut provenir de tout objet connecté.
Il contient un contacteur télécommandable en centralisé, probablement peu connu du public. Et c’est cette fonctionnalité qui permettrait l’application du décret. On abaisserait temporairement (pendant 4 heures) le réglage de coupure du contacteur, obligeant le consommateur à ne mettre en route que certains appareils.
Des discussions existent déjà sur les coupures pour impayés : elles seront beaucoup plus faciles et « anonymes », car télécommandées, et plus « morales » si on laisse un minimum vital de puissance, réglable aussi à distance, aux foyers concernés.
Éviter un black out
À court et moyen terme, malgré des prises de position rassurantes, certains membres de l’administration et du gouvernement sont bien conscients des risques de black out à venir pour de nombreuses années encore.
Or, couper des zones entières n’est guère possible compte tenu de certaines applications à domicile à caractère vital (respirateurs, dialyse…). Linky permettrait une maille plus fine. Au lieu de s’interroger sur l’offre (pourquoi, malgré l’installation de 36 GW d’énergie renouvelable, on risque toujours de manquer de capacités ?) on préfère contraindre la demande.
À long terme, Linky pourrait participer à une « sobriété heureuse » pas tout à fait consentie.
Linky, un petit nom sympathique pour un mignon petit objet vert présent dans chaque foyer. Dormez bien, braves gens, son œil clignotant veille sur vous.
« Au lieu de s’interroger sur l’offre (pourquoi, malgré l’installation de 36 GW d’énergie renouvelable, on risque toujours de manquer de capacités ? »
Tu parles Charles ! La question elle est vite répondue. Les craintes 2023 reposent sur les faits 2022 : 20 réacteurs sur 56 à l’arrêt, dont certains pour des histoires de corrosion.
Fascinante, l’honnêteté intellectuelle du bonhomme.
si vous voulez mais la question est la pertinence des choix faits il ya 10 ou 20 ans…sinon 30…
le machin a de l’inertie..
Aujourd’hui 37 réacteurs fonctionnent. Je pense qu’on peut en espérer plus à partir de décembre.
Les soucis de corrosion semblent réglés ou presque, reste le grand carénage pour prolonger la durée de vie des réacteurs qui réduit la disponibilité du parc, sans les velléités étatiques de réduction du parc entre 2012 et 2022, EDF aurait pu anticiper un peu plus et mieux étaler ces travaux dans le temps.
Force est de constater que la forte augmentation de capacité de production éolien/solaire ne permet pas de pallier a réduction de la disponibilité nucléaire.
« Force est de constater que la forte augmentation de capacité de production éolien/solaire ne permet pas de pallier a réduction de la disponibilité nucléaire. »
Normal puisque +10 – 25 = – 15
Ceci rappelé.
La cavalerie va arriver après la bataille. Une fois de plus. En dépit des craintes l’an passé, le pire n’est pas survenu. Et cette année le parc nucléaire fonctionne à peu près normalement.
Donc cette expérimentation Linky, prévue de longue date, trouve là une belle excuse pour voir le jour.
Vos chiffres sont faux.
A fin 2010, éolien+solaire = 6,5 GW
A fin 2022, éolien+solaire = 37 GW soit +30GW
Dans le même temps, le fossile est passé de 27 à 17 GW soit -10GW
Le nucléaire est resté stable (depuis 2014 la nouvelle usine d’enrichissement d’uranium beaucoup moins énergivore que l’ancienne a permis de réaffecter la production de 2 des 4 réacteurs de Tricastin à la consommation nationale, ce qui compense la fermeture de Fessenheim).
En février 2012, avec une conso max à 100 GW, on a su produire 90 GW avec les capacités pilotables (dont 60 de nucléaire), le reste étant apporté par un peu de non pilotable et de l’import.
Si on considère que du fait de l’indisponibilité de certaines centrales, la puissance nucléaire disponible sera réduite de 10 GW environ (50 GW au lieu de 61) l’hiver prochain, on aura du mal à produire plus de 80 GW avec les pilotables (15 de fossiles et 15 d’hydrau en plus de 50 de nuke). En soirée on aura en plus que ce qu’Eole voudra bien nous accorder, ça peut tomber à 1 ou 2 GW seulement, voire moins.
On a donc 30 GW non pilotables qui n’arriveront pas à compenser -20 GW pilotables durant les soirées sans vent.
Avant de partir bille en tête comme un Russe en Ukraine…
Comprenez que mes chiffres correspondent grosso modo à des % de l’énergie produite.
Et qu’ils visaient la situation de 2022, situation exceptionnelle pour le parc nucléaire où :
– la maintenance prit du retard pour cause de covid
– des problèmes de corrosion ont fait arrêter les réacteurs impliqués.
Pour l’hiver qui vient, je ne sais pas lire dans le marc de café, mais la situation est indéniablement meilleure que l’an passé, où, à ma connaissance personne n’a manqué de jus, hormis les rares cas de tempêtes.
certes mais c’est une farce de compter en capacité avec l’intermittent..
et même e si on passait en puissance réelle moyenne sur l’année..
c’est un marche de puissance..donc instantané, la pilotabilité est clef.
Quand on vous colle un compteur « intelligent »..
Et on était qualifié de simplet quand on annonçait que ça servirait aussi à ça…
Méthode stalinienne : L’État sait mieux que l’individu ce que ce dernier doit consommer en électricité, chauffage, alimentation, eau, déplacement… Et il doit en consommer le minimum nécessaire à sa survie pour que les écolos soient contents et s’allient à un gouvernement dont les membres ne sont jamais concernés par ces restrictions. Bref on est en économie de guerre en temps de paix.
C’est ça le socialisme! Ca commence toujours par le rationnement pour se terminer en pénurie. Pour le bon peuple, évidemment, la nomenklatura n’étant pas concernée.
mais avec l’argtument de la rationalité et du prix de revient bas quand on planifie..
Voyons, les gens semblent accepter le concept de transition énergétique planifiée
à cause de buts et d’enjeux..prétendument necessaire à atteindre et tenir en compte..
mais le problème est qu’ ils n’acecptent les conséquences.
La transition énergétique est un programme d’appauvrissement materiel planifié..
La sobriété obligatoire c’est comme la générosité obligatoire. une contradiction.
Moi je veux bien..mais à une condition choisir une voie qui laisse les gens les plus libres possibles de leur choix de consommation. et de la jouissance de leur épargne..EN fixant un cadre clair..aux règles limitées..
Au lieu de ça la transition énergétique est juste un moyen de prendre les sous des gens pour construire des trucs, « publics »..ça plait à jeanco..
Et pour d’autres , un moyen d’interdire..ce qui ne leur plait pas.. ça plait à rousseau..
Mais si vous acceptez l’idée que l’état sait…pour moi la discussion est vaine..
le choix se tranche par le vote.. c’est affaire d’opinions.
Par ailleurs on voit le truc….
il faut être plus sobres..mais il faut aussi être social.. ce qui signifie prendre encore plus en proportion aux riches et classes moyennes pour donner aux plus pauvres..
Alors je n’arrive pas à voir ceci comme un accident sur le chemin de la sobriété obligatoire …
comme le prix de l’énergie qui augmente…
il n’y a pas tant de moyens pour que les gens consomment moins..
prix en augmentation et contrainte..
A la rigueur dites moi que ce n’est pas le calendrier prévu par nos grands penseurs..
mais bon lundi interdiction des voitures thermiques prévues..taxe sur le carburant, mardi aide à l’achat de carburant. en conséquence, on « taxe » même celui qui agit » intelligemment » dans le sens voulu par l’élu…
Faire du nucléaire dans une optique d’aumgenation des prix du fossiles à long terme..ok… le reste de ce machin…
désolé…
Alors que l’électricité nucléaire est fiable, pléthorique, bon marché et décarbonée. Ça prouve une fois de plus que de laisser un monopole de production à l’État est une connerie.
Je ne comprends pas bien votre commentaire. Le système électrique français à base de nucléaire monopolistique est justement l’exception (ou une des exceptions) qui confirme la règle. C’est une très grave erreur de nos politocards que d’avoir accepté de défaire ce système au nom de la concurrence voulue par l’UE. Combinée avec le développement des conneries éoliennes et solaire, c’est sans aucun doute la plus grosse erreur jamais commise par nos élus.
Une fois que les syndicats auront fourni le code aux écolos, ces derniers pourront couper le courant chez ceux qui ne leur plaisent pas, c’est plus simple que d’aller les attaquer et incendier à la voiture bélier.
et surtout, n’oubliez pas d’acheter une voiture électrique…
C’est exactement ce qui était envisagé dans le fameux rapport de l’ADEME qui démontrait, certes avec des hypothèses d’un optimisme délirant, que l’on pourrait avoir une électricité 100% renouvelable en 2050 et « cherry on the cake » moins chère que l’électricité actuelle. Les énergies dites « intermittentes » ou « fatales » ne permettant pas de s’adapter à la demande, même avec du stockage (lui aussi optimiste) il y a des cas où il faut adapter la demande à l’offre, typiquement le 15 janvier à 19h par un froid anticyclone. L’ADEME imaginait donc des compteurs bien plus intrusifs que le Linky qui permettraient d’interdire le démarrage du gros électro-ménager (ou de l’arrêter en cours de cycle en attendant des jours meilleurs), d’arrêter les chauffe-eau électriques et au besoin de faire des délestages tournants de chauffage limités à deux heures.
Donc rien de nouveau sous le soleil.
Et j’oubliais, l’ADEME envisageait également de vider les batteries des véhicules de ceux qui auraient eu l’inconscience de les mettre en charge dès 18h pour les recharger au cœur de la nuit quand la pointe serait passée. Ceci nécessiterait de mettre un onduleur dans la borne de recharge (ou dans le véhicule) pour transformer le continu de la batterie en alternatif.
On appelle ça le smart grid.
Très embryonnaire et très localisé pour l’instant.
Les batteries des voitures peuvent en effet offrir un bon stockage de l’électricité.
Rendez-vous dans 20 ans ? Quand le moteur thermique sera éteint ?
Les ‘smart grid’ ne peuvent fonctionner que si l’ensemble des puissances disponibles sont suffisantes. Au niveau de l’Europe, si le soleil est absent de façon certaine à 19h en hiver, un fort anticyclone hivernal peut très bien s’étendre sur une très grosse partie du continent et rendre la production éolienne terrestre quasiment nulle. Dans ce cas, les ‘smart grid’ ne seront pas d’un grand secours.
Quant au stockage de l’électricité via les batteries automobile, je vois que la brillante idée énoncée par notre ministre fait des adeptes, à défaut d’être viable!
Avec des « si » on met Paris en bouteille et les éoliennes à l’arrêt.
Car vu que ça fait plus de 15 ans que pourtant elles tournent sans incident notable, il ne vous reste plus que l’hypothèse du pire.
Qui est rarement sûr.
Il n’y a pas besoin de si pour que les éoliennes terrestres soient à l’arrêt ou ne produisent rien si le vent est en dessous de 5m/s: la nature se charge de rendre inneficace cette aberration écologique et environnementale.
Je parie que non. L’idéologie finit toujours par s’écraser sur le mur des réalités.
Le 100 % renouvelable est une belle ânerie dans un pays où l’hydro ne dépassera jamais 15 %.
Au-dessus de 30 % d’éolien plus solaire dans le mix, on avance dans l’inconnu le plus total.
Heureusement, le nucléaire a sauvé ses miches.
Il y a juste un « petit » problème technique: Si la consigne de puissance maximale est diminuée passant par exemple de 12 KW à 9 KW et que l’utilisateur consomme par exemple 10kW ….. c’est l’installation qui disjoncte .
Bien sur on peut remettre en marche les équipements pour être en dessous de 9 kW mais …..
Si vous êtes en vacances par exemple qui va mettre en route le congélateur . Par ailleurs beaucoup d’appareil ne supporte mal les coupures sauvages = casse . Je ne parle même pas d’équipement médicales ou de sécurité .
« L’écolocommunisme » devient un danger majeur.
Il est déjà un danger majeur!
Mon dieu, article navrant, réduire la. Puissance c’est supprimer le chauffage et la lumière et le frigo et ce pour rien sauf exporter de l’electricte pour sauver l’Allemagne…. En vendant à perte notre électricité, évidemment… Que peut on refuser à notre sponsor ?
Avec environ 60GW de puissance maximale nucléaire disponible aujourd’hui après la fermeture de Fessenheim et en additionnant toutes les autres capacités de production électrique (hydraulique,gaz, charbon…), nous serions plus que limite si, par malheur, les énergies renouvelables intermittentes et aléatoires (solaire et surtout éolien terrestre) voulaient nous jouer un mauvais tour en janvier ou février. Je rappelle qu’en février 2012, la puissance appelée était si mes souvenirs sont bons de l’ordre de 112GW.
Nous avons eu de la chance ces dernières années avec des hivers doux qui ont permis de cacher la misère dans lequel le pays s’est englué mais rien ne dit que cela va durer autant que les impôts; février 2012 ce n’est pas si loin!
102 GW et non 112 GW, mais c’était déjà énorme.
Bon aujourd’hui, avec les hivers doux et la baisse de consommation nationale liée beaucoup plus à la désindustrialisation du pays et à la hausse des tarifs qu’à la vertu environnementale des particuliers, on s’en sort bien heureusement. Avec une météo similaire à celle de 2012, on ne dépasserait pas 92 GW de conso, je pense. Malgré les importations, on serait quand même à la limite.
C’est vrai que comme la France est presque arrivé au niveau des républiques bananières dans de nombreux domaines et en particulier niveau de l’industrialisation, tout va bien se passer.
On se console comme on peut!
Après vérification , c’était 100,5 GW le 8février 2012 au pic de 19h. Désolé de cette erreur.
On n’aura pas 60GW de nucléaire car Nogent 1, Dampierre 3 et Chinon 1 seront indisponibles pour maintenance en janvier, sans compter trois autre tranches qui devraient redémarrer vers Noël si tout va bien et les indisponibilités fortuites éventuelles, donc faudra serrer les fesses en cas de vague de froid!
Vous avez hélas raison; en parlant de 60GW, je supposais que nos centrales nucléaires allaient toutes fonctionner à leur optimum comme il y a plus de 20 ans, avant que le sabotage bien orchestré par quelques grands stratèges et quelques brillants idéologues ne commence a porté ses fruits.
Vous vous prenez pour Cassandre. Mais n’êtes que Nostradamus.
Le seul épisode critique qu’on a connu depuis plus de 10 ans en France est lié à la forte proportion de réacteurs à l’arrêt l’hiver passé.
L’affaire est close.
Ces attaques contre l’éolien, désormais incontournable dans notre mix, deviennent lassantes, en plus d’être ridicules.
Le nucléaire vient de sauver ses miches, grâce au retournement de veste du gouvernement français, et à de meilleures dispositions de l’Allemagne.
Alors que les Gay et Cie se calment.
Ça me fera des vacances.
J’ai autre chose à faire que de passer mon temps à démonter leurs infox.
A mon avis, il est moins ridicule d’évaluer l’éolien à sa juste valeur que de l’idolâtrer car il serait
devenu « incontournable » par la seule décision de nos gouvernants. Mais l’insulte demeure la seule issue de la mauvaise foi.
Le fait que M. NezAbsent se fasse subventionner par le contribuable pour produire de l’énergie renouvelable est bien entendu indépendant de ses prises de position…
le mix n’est pas dicté par un marché libre…
il est grandement arbitraire …
donc…sans économie libre…
la premier chose
à discuter quand on parle d élecricté est le /LES réseaux…
en gros les missions de service public..
pourquoi une personne qui décide de vivre dans un trou perdu paye son électricité au même tarif que un citadin qui habite à coté d’une centrale????
ce genre de question d’ailleurs permet à un solaire « sain » de se mettre en place.. c’est à dire viable économiquement…
mais le constructivismes commence au réseau pas à la centrale!!!!
« L’éolien désormais incontournable dans notre mix ».
Mwouarf et comment expliquez-vous qu’on ne se préoccupait pas de savoir si on allait pas devoir imposer une réduction de consommation aux français avant son développement ?
On entend souvent dire que les renouvelables sont complémentaires du nucléaire, c’est vrai pour l’hydraulique, mais pas pour l’éolien qui oblige le nucléaire à faire du suivi de charge alors qu’il n’a pas suffisamment de souplesse pour faire cela facilement.
On peut faire 10 à 15 GW sans que cela ne soit trop pénalisant, mais au-delà, c’est néfaste.
Les possesseurs de véhicule électrique vont être contents quand ils s’endormiront en n’étant pas certains qu’ils pourront aller au boulot le lendemain !
De mémoire, dans un rapport de l’ademe avec un scenario 100 renouvelable..
l’état écrit en petit que c’etait faisable avec 60% de la consommation effaçable soit en gros…
remise à plus tard..quand y en a…
pour caricaturer tu allumes le convecteur en été alimenté par les panneaux solaires sur le toit…pour le chauffage d’hiver..
ou « changer totalement notre mode de vie… »
et ces rapports ne font pas rire…vous payez pour les pondre..
l’adme avait pour mission de promouvoir la transition énergétique et était citée s comme source scientifique et technique.. par ceux qui promouvaient la dite transition..
Hélas, l’ADEME est un organisme idélogique qui a sombré dans le ridicule depuis plus de 20 ans; ce n’est plus un organisme scientifique et technique sérieux et responsable, ce qu’il a été a une époque où le bon sens avait encore un brin de signification
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