La France face à l’abîme : la dette publique dépasse les 3000 milliards d’euros

La vitesse à laquelle le Titanic français prend l’eau s’accélère. Peut-on continuer longtemps à ce rythme effréné ?

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La France face à l’abîme : la dette publique dépasse les 3000 milliards d’euros

Publié le 4 avril 2023
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La France a finalement atteint 3000 milliards d’euros de dette publique pour un produit intérieur brut (PIB) de seulement 2643 milliards d’euros.

En 2014, je déplorais le passage aux 2000 milliards d’euros de dettes, et en 2018 le franchissement de la barre symbolique de 100 % du PIB.

Alors qu’il avait fallu 11 ans pour passer de 1000 à 2000 milliards d’euros de dettes publiques, il n’aura donc fallu que 8 ans pour passer de 2000 à 3000 milliards d’euros.

La vitesse à laquelle le Titanic français prend l’eau s’accélère donc. Peut-on continuer longtemps à ce rythme effréné ?

 

Gérer la dette ?

Avant de répondre à cette question nous devrions nous pencher sur la récente faillite de la Silicon Valley Bank (SVB).

Cette banque dont le bilan total était de 212 milliards de dollars au moment de son effondrement servait principalement les secteurs de la technologie, des sciences de la vie, de la santé, du capital-investissement, du capital-risque et du vin haut de gamme.

Elle avait la caractéristique de consentir des prêts importants à des startups. Ces dernières laissaient des sommes considérables sur leurs comptes courants pour la paie de leurs employés au fur et à mesure que le temps passait. Plus de 85 % des dépôts dépassaient la barre des 250 000 dollars. Elle prêtait donc à long terme avec l’argent des dépôts, par nature de court terme.

Lorsque la Réserve fédérale américaine (Fed) a remonté ses taux d’intérêts de 0 % à 5 %, les clients de SVB ont commencé à placer leurs avoirs à 5 % plutôt que de les laisser sur leurs comptes courants.

Dans le même temps, les taux des prêts à court terme ont commencé à dépasser ceux des prêts à long terme (ici).

Perdant des dépôts très peu rémunérés (et donc lucratifs pour elle), SVB devait maintenant emprunter à des taux soudainement historiquement élevés alors même qu’elle avait consenti des prêts à long terme lorsque les taux étaient bas.

Elle a principalement commis deux fautes cardinales :

  1. Elle était exposée à un risque de taux contre lequel elle ne s’était pas (ou peu ?) couverte.
  2. Plus subtile mais non moins délétère, elle s’était exposée à un risque d’« écart de duration » élevé : ses actifs, les prêts à long terme, avaient une maturité élevée alors que son passif, l’argent qu’elle devait à ses déposants, avait une maturité courte.

Normalement, toute banque digne de ce nom se couvre contre ces deux risques.

Dans les grandes institutions financières, un des principaux responsables est le Chief Risk Officer (CRO). Il a à sa disposition une armée d’analystes financiers, de mathématiciens et de programmeurs qui passent leurs journées à calculer l’exposition potentielle du bilan aux soudains changements des conditions de marché.

Le principal rôle du CRO est d’alerter son institution en cas de dérive.

Nous ne saurons probablement jamais pourquoi SVB s’était séparée de sa CRO, il y a un an, pour la somme de 7 millions de dollars d’indemnités de départ, mais nous pourrions imaginer que cette employée a tiré la sonnette d’alarme et qu’au lieu d’acheter les couvertures nécessaires les dirigeants ont préféré discrètement enterrer le problème, pour un temps…

 

La duration de la dette française

La duration de la dette française est d’exactement 8,5 ans.

Ceci a-t-il un sens ? Non.

Normalement, la sagesse en matière de gestion de dette serait de faire en sorte qu’à chaque fois qu’on a une obligation à rembourser, son montant corresponde à un surplus budgétaire.

Comme une grande partie des déficits budgétaires provient de la pyramide des âges, qui conduit à une proportion d’inactifs élevée par rapport aux cotisants, il n’y a aucune chance qu’un surplus budgétaire se matérialise, comme par miracle, dans les 8,5 ans qui viennent.

En fait, il y a de bonnes raisons de penser que les surplus budgétaires – disparus il y a 49 ans – ne réapparaitront pas dans les 49 prochaines années.

Les finances publiques françaises – recettes, dépenses, dette – font donc face à une considérable inadéquation entre la duration réelle (8 ans) et la duration idéale (40 ans ou plus) de la dette publique.

À ceci s’ajoute le fait que l’État français a perdu le contrôle de son émission monétaire. Il s’expose donc aux diktats de la Banque centrale européenne (BCE) en matière de taux.

Comme SVB, l’État français emprunte donc à court terme alors que ses écarts de financement – recettes moins dépenses – sont à (très) long terme.

Comme SVB, l’État est donc très exposé au risque de taux et au risque d’écart de duration.

Ayant travaillé comme consultant pendant un peu plus de 5 ans pour le CRO d’une institution qui avait un bilan à peu près égal à celui de la dette publique française, j’avoue que je ne comprends pas du tout comment une telle exposition est autorisée…

 

Remontée des taux

Avec son écart de duration de 8,5 ans, sa dette de 3000 milliards d’euros et son déficit budgétaire de 163 milliards d’euros, Bercy n’a pas d’autre choix que d’emprunter environ 400 milliards d’euros chaque année – dont 290 milliards à deux ans ou plus – pour rembourser les vieilles dettes arrivées à échéance et pour financer les nouvelles.

Dans le même temps, comme nous l’avons vu la semaine dernière dans le billet sur la conjoncture, la BCE remonte à présent ses taux directeurs pour lutter contre l’inflation (qu’elle a elle-même créée en distribuant de la fausse monnaie à tout-va lors de la pandémie).

Les taux directeurs de la BCE se répercutent sur la courbe des taux de la dette publique française : alors que l’État empruntait essentiellement à moins de 1 % quelle que soit l’échéance en 2022, la courbe des taux est maintenant à 3 % à la fin mars 2023.

Bercy va donc voir les intérêts de la dette publique tripler sur les nouvelles obligations d’État.

Si les taux restent élevés – et pourquoi baisseraient-il dans un contexte d’inflation à 10 % ? – la dette pas chère – celle émise lorsque les taux étaient proches de zéro – sera remplacée par de la dette chère.

 

Remontée de la facture

Ceci est fort regrettable car comme nous l’avions écrit ici en 2014, l’Agence France Trésor a amplement eu l’opportunité de convertir toute la dette française en obligations de 30 à 50 ans dans les années 2014 à 2021, si seulement elle l’avait voulu.

Comme je l’ai écrit dans ces pages en 2018, « Bercy [a parié] 2200 milliards d’euros que les taux d’intérêt [allaient] rester extrêmement bas. […] Un tel pari n’est pas sensé. »

En s’exposant volontairement aux effets délétères d’une forte remontée des taux, Bercy a essentiellement perdu ce pari et comme à l’accoutumée les Français vont payer dans l’allégresse qui sied à un peuple qui ne comprend rien en économie.

Malgré le passage de 2000 à 3000 milliards de dettes publiques entre 2014 et 2022, la charge des intérêts a baissé d’environ 20 % selon l’OCDE car les taux baissaient encore plus vite que l’encours de dette ne montait.

Au fur et à mesure de la remontée des taux, les vieilles dettes émises à bon compte seront remplacées par de nouvelles obligations aux intérêts substantiellement plus punitifs.

La charge budgétaire nette, qui était de 38,5 milliards d’euros en 2021, remontera fatalement jusqu’à absorber l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu (qui ne rapporte que 76 milliards d’euros en 2023).

 

Stabilisation de la dette : un équilibre précaire ?

Lorsque la dette atteint 100 % du PIB, à supposer que le budget soit à l’équilibre, par définition il faut que le taux nominal de croissance de l’économie soit supérieur ou égal au taux d’intérêt de la dette. Sinon, celle-ci s’accroît inexorablement.

Autrement dit, si les intérêts de la dette sont à 3 % et si le déficit budgétaire représente 5 % du PIB, il faut que la croissance nominale de l’économie dépasse 8 % pour stabiliser une dette publique de 100 % du PIB.

Aujourd’hui, la dette dépasse 111 % du PIB. De plus, le déficit budgétaire refuse obstinément de passer sous la barre des 3 % du PIB : après les records de 9,0 % en 2020 et de 6,5 % en 2021, le déficit public pour 2022 s’est établi à 124,9 milliards d’euros, soit 4,7 % du PIB.

Comme la courbe des taux de l’État français est aux environs de 3 % pour toutes les échéances, il n’y a aucune chance que la dette se stabilise.

 

Croissance future

Ceci sera aggravé parce que la croissance ralentit lorsque la dette publique augmente : en effet, un pays dont la dette serait de 100 % verrait s’évaporer 3 % de sa production nationale chaque année s’il devait assurer le service de cette dette dans un contexte de taux d’intérêt de 3 %.

De plus, contrairement à ce que prétendent les keynésiens, un euro de dépense publique additionnelle conduit à moins d’un euro de PIB additionnel. Les dépenses publiques ont un effet dépressif sur la production marchande.

Ces remarques de bon sens ont emmené les économistes Carmen Reinhart et Ken Rogoff de l’université de Harvard à se pencher sur le lien entre dette publique et croissance dans un papier de 2010.

L’énorme controverse qui s’ensuivit conduisit à la découverte d’une erreur dans leur calcul par Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin. Mais en tenant compte des corrections de ces derniers, on découvre qu’empiriquement, les pays dont le ratio de dettes publiques rapportées au PIB était compris

  • entre 0 % et 30 % croissaient à 4,1 % en moyenne,
  • entre 30 % et 60 % croissaient à 2,8 % en moyenne,
  • entre 60 % et 90 % croissaient à 2,8 % en moyenne,
  • et au-delà de 90 % croissaient d’à peine à 2,2 % en moyenne.

 

Rembourser la dette

Il est pratiquement impossible – au moins politiquement – de rembourser une dette publique élevée dans un contexte de faible croissance.

De plus, la très vaste majorité des économistes exprime la dette en pourcentage du PIB mais dans le fond c’est parfaitement arbitraire et abusif. L’État ne possède pas le PIB qui est la somme de toutes les productions du pays. Il ne peut rembourser la dette publique qu’avec les recettes nettes du budget général :

Aujourd’hui, la dette n’est pas seulement à 111 % du PIB ou à 3000 milliards d’euros. Elle est ainsi surtout à plus de dix fois le niveau de toutes les recettes fiscales annuelles d’un État qui dépense plus de trois euros lorsqu’il en prélève deux.

Ainsi, aux alentours de 2029 ou 2030, j’écrirai probablement un article pour Contrepoints en me lamentant sur le passage de la dette publique à 4000 milliards d’euros.

Les choses seront différentes ; les génies de la gestion du risque de taux et du risque de duration comme Emmanuel Macron, le « Mozart de la finance », ou Bruno Le Maire,  l’homme « pas doué en maths » dont « l’intelligence est un obstacle » à l’apprentissage de ce qu’est un hectare ne seront plus à la tête du pays.

Dieu seul peut imaginer quels politiciens seront portés au pouvoir en 2027 dans un pays comme la France.

Vu de l’étranger, la réforme des retraites donne ces jours-ci un spectacle absolument pitoyable : si les Français font une mini-révolution violente pour une galéjade législative qui ne permettra même pas de combler le quart des futurs déficits du régime général, que diront-ils lorsque la dette aura atteint des sommets qui forceront à de vraies réformes ?

Répudieront-ils la dette ?

Prudemment, je vais continuer à ne surtout pas mettre un kopek dans la dette publique française.

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  • Totalement en phase avec l’article, mais je n’ai pas aimé le « les Français vont payer dans l’allégresse qui sied à un peuple qui ne comprend rien en économie » . Les français ont un enseignement pathétique de ces notions et une presse qui a été longtemps aux ordres des marchands d illusions .

    • L’enseignement est une chose, mais la volonté (dois-je dire la hargne ?) de ne pas apprendre en est une autre. La manière dont on est reçu quand on essaie d’expliquer, ou simplement de comprendre, en contradiction avec les poncifs gauchistes, est sidérante.

      • Vous avez raison, mais personnellement, ça fait longtemps que j’ai renoncé à expliquer à mes proches vers quelle catastrophe on se dirige! Evidemment, pendant longtemps, la dérive a été lente, et en apparence indolore, mais l’accélération de ces dernières années devrait faire comprendre que la chute s’accélère et que la hache du bourreau va bientôt s’abattre!
        Et à moins d’un miracle?……… Vraiment je ne vois pas!

      • de toute façon, les politiques évitent soigneusement de demander leur avis aux français. Ceux-ci sont privés depuis des décennies de tout pouvoir de décision tant l’Etat contrôle tout. Seule une réduction drastique du périmètre de l’Etat (et des institutions publiques) permettra de rendre de la liberté aux français et d’alléger les finances publiques. Mais les politiques/fonctionnaires qui vivent de la situation actuelle ne l’accepteront jamais de gré.

    • Avatar
      Philippe Lacoude
      4 avril 2023 at 18 h 20 min

      Les commentaires sont l’espace des lecteurs de Contrepoints et je rechine à venir y mettre mon grain de sel. Il y a peut-être une exception cependant : il peut être utile d’y corriger une erreur (relevée dans ce commentaire) ou bien d’apporter une source (que je vais faire dessous un autre commentaire, plus bas.)

      Bien évidemment, la phrase « les Français vont payer dans l’allégresse qui sied à un peuple qui ne comprend rien en économie » est complètement holiste. Il faudrait écrire « qui sied à un peuple dont la vaste majorité ne comprend rien en économie » ou bien une autre forme qui permet de dissocier ceux qui font partie du petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur keynésien.

      Tous les commentaires aujourd’hui apportent définitivement la preuve qu’il faut faire une distinction entre les masses qui votent NUPES ou que-sais-je et les lecteurs de Contrepoints quant à la compréhension de l’économie.

      Pareillement « La France face à l’abîme » est une sorte d’élision sociologique pour dire quelque chose comme « Les contribuables français et ceux qui vivent à leurs crochets face à l’abîme » ou quelque chose comme ça.

      Je ne lui ai jamais demandé mais quand Hseize écrit « ce pays est foutu » ou encore plus concisément #CPEF, il est bien évident que la France n’est pas « foutue ». Seuls son Etat et ses trop nombreux clients le sont. On peut espérer que le grand escalier de Chambord survivra l’énarchie.

  • L’hypocrisie du pourcentage du PIB permet de camoufler la vérité, donc de mentir « officiellement ». Et surtout continuer de ne rien faire en se gaussant de résultats extraordinaires…… (suivant les années un déficit annoncé de 3% du PIB peut être en réalité de l’ordre de 25%… des recettes voir plus…).

  • « un peuple qui ne comprend rien en économie. »
    Et le pire est que dans les hautes sphères ceux qui risqueraient de comprendre sont rapidement mis au placard.

    • Dans les « hautes sphères » (la haute administration des hauts fonctionnaires) ils ont parfaitement compris mais ils s’en tapent, seule comptent pour eux leurs carrières. Il faut lire « Le clan des seigneurs », c’est édifiant et ça explique beaucoup de choses sur le mal français!

      • « Le clan des seigneurs »
        typo:
        « Le clan des saigneurs »

        De rien 😉

      • Pour ma part, je vois une cloison de plus en plus imperméable entre les hautes sphères intellectuelles et les hautes sphères administratives devenues inaccessibles à ceux qui comprennent ou ne font pas semblant de ne pas comprendre.

  • Avatar
    Pierre Allemand
    4 avril 2023 at 9 h 01 min

    « L »État ne possède pas le PIB »
    Remarque concise et précise que je retiens pour mes interlocuteurs lors de ma prochaine discussion économique…

  • Il serait intéressant de savoir QUI détient cette dette..

    • Les assureurs-vie français ?

    • Aujourd’hui et saut erreur de ma part les états étrangers, fonds de pension etc.. détiennent approximativement 48% de la dette française sachant que ce ratio diminue car la confiance s’effrite dans l’émetteur FRANCE, de plus depuis 2015 la BCE a racheté 850 Milliards d’OAT sur le marché secondaire (banques) car cette dernière ne peut pas le faire directement auprès du pays émetteur.
      Le reste de la dette est détenue par les banques, assurances => sauve qui peut!
      À chaque fois que l’on écrit que la dette est de 3000 milliards, ce chiffre est sous-estimé car par ex la dette de SNCF +EDF= 100 Milliards n’est pas reprise dans le décompte final, et il y a d’autres dettes qui ne sont pas comptabilisées, et oui tant que l’état ne donne pas sa garantie en reprenant la dette ou partiellement celle-ci n’est pas comptabilisée.
      De vrais escrocs que cette haute administration.
      Pour rappel la dette privée + publique = approx 250 % du PIB.

    • Avatar
      Philippe Lacoude
      4 avril 2023 at 18 h 22 min

      Comme l’explique Mr 7827, les non-résidents détiennent 50,10% de la dette publique française au 3ème trimestre 2022. Le reste, détenu, donc, par les Français se partage entre les compagnies d’assurance 12,60%, les établissements de crédit français 6,90%, les OPCVM français 1,50% et les autres Français 28,80%.

      Par « construction », les compagnies d’assurance doivent placer les primes dans des produits « sûrs ». Les banques doivent pareillement réserver une partie de leur bilan au Tier 1 Capital, entièrement (ou presque) en produits « sûrs ». Sans grande surprise, le législateur, dans sa sagesse financière légendaire, a défini les obligations d’État comme étant sures, rendant leur achat de facto obligatoire par les banques.

      Comme le souligne Mr 7827, les non-résidents détiennent de moins en moins de titres obligataires français au fil du temps. https://webstat.banque-france.fr/ws_wsfr/quickview.do?SERIES_KEY=244.DET.Q.FR.1315.F33000.M.Z9.8.F

  • J’ai beau chercher, je ne vois pas une seule proposition de loi qui n’entraîne pas une dépense supplémentaire. Il y a déjà les 20 à 20 milliards de fraude sociale dénoncés depuis 15 ans par Charles Pratt,et que la sécu a fini par reconnaître, mais toujours aucune action. On pourrait aussi commencer par contrôler les milliards versés à des associations lucratives sans but, milliards qui finissent dans les poches des dirigeants, n’est ce pas Mme Schiappa, ou ici
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/plus-de-10-000-euros-par-mois-une-voiture-de-fonction-une-indemnite-logement-le-traitement-d-un-directeur-d-association-humanitaire-pose-question_4780717.html

  • Rassurez-vous : le puit est sans fond.
    L’atteindrait-on qu’ils se mettraient à creuser encore plus fort.
    Les privilèges, ils y tiennent 😉

  • Avatar
    The Real Franky Bee
    4 avril 2023 at 10 h 37 min

    Le renouveau c’est Bruno ! Dormez tranquilles, Bercy vous « protège ».

  • « Dieu seul peut imaginer quels politiciens seront portés au pouvoir en 2027 dans un pays comme la France. »
    Au vu des tendances actuelles, on peut raisonnablement parier que les politiciens en question seront tout nus et n’auront plus beaucoup de réels pouvoirs, ceux-ci ayant été largement transférés à Bruxelles, Francfort ou plus probablement encore à NY dans les couloirs feutrés du FMI. La France sera peut-être aussi obligée, comme elle fit pour la Louisiane en son temps, de céder quelques actifs, par exemple, dans le Pacifique où les créanciers chinois se montreront certainement intéressés. Quant à l’avis de Dieu, il est sans doute préférable de s’en tenir à nos classiques : « Dieu se rit des créatures qui se plaignent des effets dont elles chérissent les causes. » (Bossuet)

  • Les commentaires sont fermés.

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