La catastrophe immobilière commence à prendre forme

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La catastrophe immobilière commence à prendre forme

Publié le 1 mars 2023
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Youpi, tralala, le gouvernement – buté comme un Ayatollah – persiste dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé : réjouissez-vous, la guerre contre l’énergie et donc contre vous, sous toutes ses formes, a été lancée.

Et pour la mener à bien, on a difficilement trouvé mieux que le prétexte de la pollution.

Pollution par-ci, pollution par-là, il faut lutter contre les déchets, le gaspillage et les dépenses énergétiques trop importantes (et non, il ne s’agit pas ici du droit à la paresse, bande de petits comiques).

Ceci explique commodément le tabassage taxatoire sur les prix des carburants, dont seuls les naïfs et les idiots utiles du collectivisme en marche continuent de croire qu’ils sont pilotés par le prix du baril ou les profits des groupes pétroliers.

Ceci explique aussi la lutte acharnée contre la mobilité et donc les voitures et par extension la mise en place de la ville de 15 minutes et des moyens de flicage des citoyens toujours plus invasifs.

Ceci explique enfin pourquoi, il y a un peu plus d’un an, fut promulguée la loi votée en 2019 et délicieusement intitulée Ma clim en résidence Climat et Résilience qui vise à injecter de solides doses d’écologisme piquant dans l’immobilier en France. Eh oui, au vu du succès phénominable des bonnes idées écologiques en matière alimentaire, de déplacements ou d’énergie, il aurait été dommage que les secteurs de la propriété foncière ou de la construction ne soient pas eux aussi copieusement sabotés par les lubies françaises sur le sujet, vous ne trouvez pas ?

Et donc, pour noter les logements en matière énergétique, depuis le premier janvier de cette année a été introduite une sémillante échelle de niveaux, aussi arbitraire que simpliste et colorée, comme ces gommettes qu’on utilise pour noter les élèves de la maternelle au collège. On placera les maisons dites passives (bien isolées en somme) à la note A, et on attribuera un G rouge bien pétant à ces tristes bidonvilles énergétiques dans lesquels trop de Français s’entassent encore en grelottant connement (ils sont cons, ces pauvres !)…

Ce qui veut dire que depuis le début de l’année les logements classés G sont dans la ligne de mire des autorités qui ont donné jusqu’en 2025 à leurs propriétaires pour faire les travaux nécessaires à leur reclassement dans une catégorie plus appropriée, l’interdiction de louer devant tomber comme un couperet dans deux ans. Pour les logements classés F, les propriétaires auront jusqu’en 2028 et 2034 pour les classés E. En substance, ce sont 4,4 millions de logements qui seront touchés d’ici 12 ans, dans la bonne humeur frétillante de tous les fashionistas de l’écologie punitive.

D’ici là, deux phénomènes rigolos vont donc se produire.

D’un côté, certains propriétaires vont devoir investir pour mettre leur logement aux normes. Ceci va entraîner un accroissement de la demande de ces travaux et donc renchérir mécaniquement leur coût. De l’autre, l’augmentation de ces coûts va rendre la location de plus en plus difficile à rentabiliser sauf à faire exploser les loyers à la hausse pour compenser le surcoût de cette mise aux normes énergétiques.

Logiquement, il devrait donc y avoir un intéressant effet ciseau poussant les locataires hors de leurs logements pendant que certains propriétaires devront les mettre en vente, purement et simplement, plutôt que de faire ces travaux.

Et c’est du reste exactement ce qu’on observe : depuis le début de l’année, on note une augmentation marquée de la mise en vente des « passoires thermiques » (ces mises en vente ont quasiment doublé) pendant que parallèlement, leur volume d’annonces en location a, lui, reculé de 40 % en un an.

Tout se déroule exactement comme prévu, c’est-à-dire mal : les vendeurs commencent à se bousculer et les locations s’évaporent rapidement. Dans un paradoxe apparent, les locations restantes vont voir leur prix grimper, pendant que les biens immobiliers mal classés vont voir leur prix baisser et il faudra inévitablement un moment (qui sera toujours trop long pour les locataires en recherche de biens) avant que les loyers s’ajustent enfin à la baisse.

À mesure que les années fatidiques approchent, le nombre de biens sur le marché va gonfler et les prix continuer inexorablement de baisser.

Mais ce n’est pas tout.

Dans le même temps, un troisième phénomène tout aussi inexorable que les deux précédents, va s’installer : inévitablement, le baby boom des années 1950 se transforme actuellement en papy boom qui se transforme à son tour assez rapidement en boom des décès et donc en boom des ventes des maisons et appartements jadis occupés par cette génération qui arrive à son terme.

À quelques rares exceptions, les familles concernées vont donc se départir de ces biens qui viendront grossir les stocks de biens disponibles.

Ces biens ne seront d’ailleurs pas forcément dans les endroits les plus propices à la vente (on ne vit pas aux mêmes endroits selon qu’on est salarié actif ou retraité) et là encore, on peut difficilement imaginer que tout ceci sera ultra-favorable à la bulle immobilière actuelle.

Oui, vous avez bien compris : à l’effet déjà particulièrement puissant de la fin du baby boom sur les prix de l’immobilier, l’État a ajouté une bonne grosse couche de cette écologie punitive qui va transformer une déflation naturelle rapide en un fort probable krach majeur, et ce alors que tout le reste de l’économie dégage déjà cette odeur entêtante de vermoulu. Au moment même où les Français vont avoir à piocher dans leur bas de laine pour tenter d’éponger une dette colossale et faire tenir un système social au bord de l’effondrement, cet épargne – constituée notamment de cet immobilier – va s’évaporer devant eux.

Les mois et les années qui viennent nous garantissent quelques moments intéressants.

Sur le web

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  • Et tout ça pourquoi ? On ne manque pas d’énergie lorsqu’on n’empêche pas les centrales de fonctionner…. Donc, le but est de pouvoir augmenter le prix de l’énergie sans provoquer de révolution… Aucun crainte les moutons ne se révoltent jamais, ils n’ont aucune défense.
    Bah, ce n’est pas vraiment une décision française mais vu l’état de l’Allemagne et des pays du Nord, nous n’ allons pas tarder à reprendre notre liberté…. L’écroulement de l’UE est en cours…on a le droit de rêver ?

    • Avatar
      jacques lemiere
      2 mars 2023 at 6 h 52 min

      n’accusez pas l’allemagne!!! l’ue était supposée être concurrence non faussée..

      Si l’état s’occupe d’nergie et fausse la concurrence, l’allemagne a un levier de plus pour négocier;. parce que le frexit n’est pas tant que cela souhaité par nos élus..

      fausser le prix de l’electricté, surtout par la finance publique, fausse tous les prix..
      SI le nuc etait privé… il chercherait à vendre le plus cher possible…donc au plus offrant sur le marché européen..

      les gens qui militent pour le nucléaire d’état, en fait l’argent facile, militent de fait pour la sortie de l’euro et de lue..OU…une transformation radicale des principes de de lue..

      mais le résultat est un bordel de d’accords et de règles..issus de négociations de marchands de tapis..où domine l’interet electoral!!!!

      La france n’est pas une victime de l’ue ou de l’allemagne .. Elle a largement sa responsabilité dans la perversion d’une zone de libre échange ou des principes initiaux de l’euro. La france a fait sauter des garde- fou!
      le frexit n’ets pas une solution sauf une solution à la non souveraineté économique de la france..
      L’ue normalement aurait pu être un mécanisme de concurrence fiscale SAIN… et donc une minimisation de l’interventionnisme.

    • Le seul but est de rester au pouvoir. Si paradoxalement l’augmentation du prix de l’énergie y contribue, alors va pour l’augmentation du prix de l’énergie. Si la préoccupation constante du gouvernement de chasser les fuites de chaleur des logements y contribue, alors va pour l’isolation thermique forcée. Si la détestation des propriétaires fonciers y contribue, alors va pour la désignation des propriétaires comme cible à la colère du peuple et des agents du fisc.
      Personne ne reprendra sa liberté : ceux qui ont été désignés comme condamnables un jour serviront de paillasson aux futurs nouveaux califes quand les actuels auront été supplantés.

  • h16 oublie le facteur le plus important : la hausse des taux. Les prix sont montés non pas parce les acheteurs gagnaient plus mais parce qu ils pouvaient s entetter plus (en particulier sur plus longtemps, le credit immo type qui etait a 15 ans est maintenant a quasi 25 ans ).
    Pour l instant le marché se grippe: les acheteurs ne peuvent pas payer plus, les vendeurs ne veulent pas baisser et les promoteurs font le siege de l etat pour qu on les subventionne plus (par ex un pinel XXL).
    Mais l etat n a plus un sou. donc la bulle va exploser

    PS: a mon avis, l impact de l interdiction de louer les passoire thermique est anecdotique comparé a papyb boom et a la deflagration des taux.
    Ces passoires qui ne pouvent etre louee vont etre vendues et donc servir de logement principal a des proprietaires. et ceux ci vont evidement liberer leur logement actuel qui pourra acceuillir un nouveau locataire.
    Le vendeur de passoire va devoir vendre peu cher (abondance de biens et peu d acheteurs) et l acheteur fera une bonne affaire. Curieusement celui qui fera la mauvaise affaire a plus de chance d etre electeur de macron (agé et aisé) que l acheteur (peu aisé et apriori plus jeune -> typique de l electeur FN). Comme quoi Macron peut de temps en temps ne pas caliner ses electeurs

    • @cd il y a aussi un autre facteur : les droits de succession . Les héritiers ont 6 mois pour les régler . Inutile de dire que vendre un bien dans les 6 mois de manière avantageuse ne pourra se faire que dans les zones tendues . Partis comme on est avec le niveau de taxes , peut être même certains seront prêts à donner leur bien hérité .

  • Je pense qu’il faut relativiser le phenomene. Il n’y a pas eu de vague de vente ces derniers mois. Il y a un tel manque de biens sur le marché que n’importe quoi s’achète encore. Il y a juste eu un arret de la hausse.

    Même pour la vague du papy boom, il n’y aura pas une grosse vague de vente car tout le monde ne meurt pas en même temps. Ce serait intéressant de regarder les statistiques mais je n’ai pas constaté une baisse du chomage après la vague de départ en retraite des boomers.

    Par contre, le problème sera peut être au niveau de la construction neuve. Il y a moins d’interet à faire de l’investissement locatif ou à acheter tres cher un bien en banlieue si le marché de l’ancien se détend intra muros.

    • « Même pour la vague du papy boom, il n’y aura pas une grosse vague de vente car tout le monde ne meurt pas en même temps »
      Ca c est sur, mais on est qu au debut de la vague. Le baby boom c est grosso modo 1945-1965. donc les plus agés n ont pas encore 80 ans: ils sont encore vivant et pas encore en epahd pour leur grande majorité. donc la vague de vente est devant nous
      Pour l instant on est sur un marché bloqué: les acheteurs ne peuvent/veulent plus payer le prix que les vendeurs demandent. Les vendeurs pensent encore qu il leur suffit d attendre pour vendre au prix fort. Mais les taux negatifs ou nul c est fini donc ils vont devoir a terme baisser leurs prix s il veulent vendre (surtout qu un bien non vendu coute en impot et entretien)

      PS: jusqu a maintenant le marché etait haussier, donc comme vous le dites n importe qu elle daube se vendait au prix fort car l acheteur pensait revendre encore plus cher plus tard. si le marché devient baissier, ca va etre dur pour les vendeurs car les acheteurs savent que le temps joue pour eux

  • Jusqu’à maintenant, un logement avait un prix sur le marché et une valeur d’usage, qui ne correspondaient pas toujours, mais où la seconde offrait toujours un plancher sous lequel le prix ne pouvait pas descendre. Les nouvelles normes et les nouveaux impôts font que posséder un logement ne garantit plus de ne pas devoir coucher dehors, une situation absurde dont on ne voit pas encore très bien comment elle se résoudra, mais qui ne peut perdurer.

  • Question : comment ce gouvernement s’y prend-il pour foirer tout ce qu’il entreprend ?
    Lors de son premier quinquennat, Macron voulait faire une ambitieuse réforme des retraites. Il était tout près du but lorsqu’Edouard Phillipe a tout fait capoter avec sa mesure d’âge pivot. Souvenons-nous que ce même Edouard Phillipe est à l’origine des gilets jaunes avec sa limitation de vitesse à 80 km/h.
    La nouvelle réforme des retraites a été tellement amendée, qu’au mieux, elle ne rapportera rien mais, plus sûrement, coûtera de l’argent.
    On peut aussi évoquer la stratégie énergétique que Macron a déléguée à l’UE, le plan sécheresse qui n’a pas accouché de la moindre nouvelle retenue d’eau, le niveau scolaire qui ne cesse de baisser, les métiers en tension…
    Heureusement que les capotes sont gratuites car les pénuries sont telles que nous sommes maintenant trop nombreux en France.
    Il se dit que Macron serait en panne d’idée, suggérons lui de créer un nouveau ministère : celui de la pénurie, que McKinsey conseillera de baptiser « ministère de la sobriété choisie »

  • Quelle gabgie cette politique du logement : Propriétaires occupants ou locataires
    Diagnostic énergétique : théorie estimation de consommation fictive ? pas de rapprochement avec la vraie consommation d’énérgie par m2 .
    Quel bénéfice réel de consommation après travaux ? Qui établi un rapport comparatif Avant/Après ?
    Logements loués aux bénéficiaires des APL : Aucun contrôle de l’état des logements avant attribution de l’aide . D’où propriétaires négligeants sur les modes de chauffage non adaptés à la construction , souvent ancienne . ( exemple de convecteurs électriques ancienne génération , peu couteux à installer.
    Aides à la rénovation distribuées à des entreprises reconnues RGE pour le dossier mais qui soutratent à des entreprises insolvables qui s’évaporent rapidement.
    Pour les constructions neuves : gros promoteurs , agences de commercialisations et mal façon par les sous-traitants !!! cas régulièrement relevés dans les médias.
    En plus une économie en berne : il suffit de voir le nombre de locaux à vendre ou à louer dans toutes les régions . Maintenant qui a soutenu et élu ces individus qui détruisent La Fra,ce ?
    Cela ce voit à L’Assemblée Nationale . Vous pouvez être contre quelq’un et soutenir pour continuer à conserver des régimes et avantages particuliers. Merci à tous , bourgeois et prolétaires

  • Mince ! Si l’immobilier s’effondre, plus d’imposition l’IFI et une baisse de l’impôt sur les successions ou sur les cessions. Voire plus d’impôt sur la fortune s’il est rétabli.
    Comme dirait Bruno de Bercy, une guerre thermonucléaire est proche pour nos finances publiques.

  • Avatar
    jacques lemiere
    2 mars 2023 at 6 h 31 min

    Et nous avons des centrales nuc…
    et , fonctionnement continu préférable oblige une » surcapacité » nocturne;.au point qu’on a instauré un tarif de nuit.. qui a permis de se chauffer « électrique »…
    isoler sa maison repose sur la spéculation que le jus sera plus cher..la nuit…
    mais ce qui me surprend quand même beaucoup…

    c’est d’une part , l’absence de contre propositions politiques!!!!! et d’autre part la croyance dans des promesses post mandat!!!!
    Par ailleurs en dépit que le politique montre sa nuisibilité , l’état est toujours vu comme la solution .

  • Avatar
    jacques lemiere
    2 mars 2023 at 7 h 07 min

    donc on peut imaginer que ce qui doit logiquement se passer est un mouvement de vente à bas prix des logements aux locataires..( sachant qu’ensuite l’etat forcera se nouveaux propriétaires à des travaux..pour leur bien.. prendra sans doute les sous des anciens proprios pour le faire et empruntera)
    sauf que….ça ne va pas se passer se comme ça…

    ils vont déplorer la conséquence de leurs actions mais ne pas remettre en cause leurs actions…mais ajouter des dispositifs..

    vous voyez ce qui se passe avec l’alimentaire..sinon l’almentation et l’agriculture..

    le vrai débat se situe au niveau de la nature collectiviste ou individualiste à l’augmentation du prix des fossiles et donc de l’énergie que « tout le monde « semble anticiper.. et quand ça ne suffit pas de l’organiser..

  • Pour avoir discuté avec un macronien de la première heure (très impliqué dans la campagne) dans les années 17 , faire chuter l’immo faisait partie de ses priorités . Pour une fois qu’il arrive à faire qq chose , vous êtes dur H16 !

  • le crack immobilier s’annonce… et alors ? L’immobilier est de toute façon surévalué, un réajustement s’impose, les prix sont déconnectés des salaires réels, ils ne sont gonflés que parce que les investisseurs (boomers) ne savent plus où placer leur pognon. Les logements classés F seront les premiers concernés par le crack, normal, ils seront rachetés, retapés par ceux qui savent faire, ( les ouvriers du btp ) et revendus. Tant mieux.

    -1
  • Je suis surpris par la naïveté des commentaires à cet excellent article. Ces dispositions sont avant tout un nouveau coup de boutoir contre le droit de propriété des faibles. Comme d’habitude, on procède par étape pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Les premières victimes seront donc les vilains proprietaires bailleurs, mais les autres suivront. Il suffira pour ce faire de les obliger à mettre leur logement « aux normes » pour avoir le droit de vendre, de moduler la taxe foncière en fonction du classement énergétique ou autre trouvaille du même acabit pour lesquelles les hauts fonctionnaires au pouvoir ne sont jamais à cours d’imagination. Aujourd’hui, « seuls » les logements classés G, F, E sont concernés. Rien n’empêche d’y adjoindre D, C, B, A, où de « durcir » ces normes par decret. Le prix de ces logements baissera, oui, mais contrairement à ce que pense Tigrou666, ce ne sont pas des ouvriers du bâtiment pauvres qui pourront les acheter et les rénover, mais ceux qui, proches du pouvoir, ont un accès direct à l’argent magique (crédit), issu de la création monétaire. Ensuite, on peut douter de la rénovation effective réelle de ces logements pour diverses raisons : passes droits, pénuries de matériaux, d’énergie et de main d’oeuvre par exemple (car la création monétaire ne permet que d’acheter ce qui existe déjà, certainement pas de susciter la production de ce qui n’existe pas, qu’elle entrave au contraire).

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