Envolée des prix de l’électricité : à qui la faute ?

En théorie, un marché, un marché qui fonctionne s’entend, élimine les rentes ; en réalité le marché européen de l’électricité fabrique des rentes

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EU budget debate ahead of crucial summit - with Ursula von der Leyen (European Commission) By: European Parliament - CC BY 2.0

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Envolée des prix de l’électricité : à qui la faute ?

Publié le 7 décembre 2022
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La propagande gouvernementale affirme que la guerre à l’Ukraine, qui multiplie par cinq le prix du gaz en Europe, devait (selon RTE, un appendice de l’exécutif) entraîner en France une hausse du prix de l’électricité de 35 %.

Mais dans sa générosité, notre gouvernement a mis en place un « bouclier » qui va limiter cette hausse à 4 % en 2022, et à 15 % en 2023. Vous êtes invité à dire bravo et merci. En réalité, un quintuplement du prix du gaz européen n’a qu’un effet très limité, pratiquement négligeable, sur le coût de production de notre électricité.

 

Les raisons du coût de production de notre électricité

Elles sont au moins au nombre de quatre.

La première est que le poids de l’électricité au gaz dans le mélange électrique français est faible : 6 % en 2021. L’essentiel de notre électricité est d’origine nucléaire, hydraulique et renouvelable. Les coûts de production de ces formes d’électricité sont totalement indépendants du gaz et de son prix. Le coût de 94 % de notre production électrique n’est en rien affecté par une hausse du prix du gaz. Seul 6 % de notre production peut l’être.

La deuxième raison est que (pour ces 6 % là) le coût du combustible (le gaz) ne représente que 10 % du coût de production de l’électricité au gaz. Le reste correspond au coût du capital, aux salaires, à l’entretien, toutes dépenses qui sont évidemment sans lien avec le prix du gaz et son évolution.

La troisième raison est que pour l’électricité en général et donc aussi pour l’électricité au gaz, le coût de la production compte seulement seulement pour 50 % (48 % exactement) du prix payé en France par le ménage ou l’entreprise. L’autre moitié de ce coût consiste en dépenses de commercialisation, de transport, de distribution et en taxes. Ces dépenses et ces taxes sont elles aussi complètement indépendantes du prix du gaz.

Enfin, le gaz importé et utilisé en France (pour produire de l’électricité et pour d’autres usages) n’est russe qu’à 17 %. Le prix du gaz norvégien ou qatari que nous consommons n’est pas directement affecté par la guerre à l’Ukraine et l’embargo sur le gaz russe. On peut cependant soutenir qu’il l’est indirectement, dans la mesure où existent des marchés mondiaux ou régionaux du gaz. Par prudence, on ignorera ce quatrième effet.

Au total, la valeur des achats de gaz représente donc environ 6 % x 10 % x 48 %, soit 0,3 % du coût de la production et de la distribution de l’électricité en France, ou si l’on préfère de la facture des ménages et des entreprises. Un doublement du prix du gaz entraîne donc une augmentation de 0,3 % de cette facture ; et un quintuplement de ce prix une augmentation de 1,5 % de cette facture. L’embargo de Poutine sur les ventes de gaz à l’Europe a peut-être contribué à la multiplication par cinq du prix du gaz mais certainement pas entraîné une dramatique menace d’augmentation de 35 % du prix de l’électricité en France.

Qu’est-ce qui transforme ce petit +1,5 % en un terrible +35 % ?

 

Le marché européen est une fabrique de rentes

Pour le comprendre, il faut regarder du côté de Bruxelles plutôt que du côté de Moscou.

Il fut un temps où le prix de vente par EDF de l’électricité en France (on disait : le tarif) était égal à la moyenne des coûts de production de cette électricité par EDF (plus un honnête dividende versé par EDF à l’État). Lorsque ces coûts diminuaient, les tarifs baissaient, comme cela se produisit durant la période 1988-2008. Comme ces coûts étaient largement des coûts de capital, les tarifs étaient raisonnablement stables.

Des idéologues idolâtres du marché et de l’Europe ont postulé qu’un marché était toujours préférable à un monopole et que l’Europe était toujours préférable à la France. Ils ont remplacé un monopole français éclairé par un marché européen inadapté.

En simplifiant un système complexe, on peut dire que le prix actuel de l’électricité européenne est égal au coût marginal de l’électricité en Europe, qui est en pratique le coût marginal de l’électricité au gaz russe en Allemagne. Lorsque la Russie de Poutine réduit ou cesse ses livraisons de gaz à l’Allemagne, le prix du gaz en Allemagne bondit, entraînant celui de l’électricité en Allemagne et par contagion ailleurs en Europe et donc en France.

Quelle aubaine pour tous les producteurs d’électricité infra-marginaux ! Ils produisent leur électricité (nucléaire ou même renouvelable) à son coût habituel et la vendent à ce prix européen, empochant des bénéfices extravagants. En théorie, un marché, un marché qui fonctionne s’entend, élimine les rentes ; en réalité le marché européen de l’électricité fabrique des rentes.

L’apparition de cette rente n’a pas grand-chose à voir avec Poutine. L’embargo du dictateur russe, on l’a vu, cause une augmentation de 1,5 % du coût de l’électricité en France, qui aurait, du temps d’EDF, entraîné une augmentation du prix de cet ordre de grandeur. C’est le marché européen de l’électricité qui engendre une augmentation supplémentaire de 33,5%, pour conduire aux 35% d’augmentation estimés par RTE.

D’où sort ce marché européen ? Il a été forgé et mis en place à l’initiative de la Commission européenne, avec l’appui du Parlement européen, dans des décisions prises par des conseils ministériels européens. Des responsables français – fonctionnaires, parlementaires européens, ministres – y ont très activement participé. Sans leur marché européen chéri, les embargos de Poutine seraient restés des pétards mouillés. Pour camoufler leurs erreurs nos dirigeants ne seraient pas obligés d’incriminer des boucs émissaires et d’inventer de coûteux boucliers – qu’ils nous feront un jour payer.

Dans une audition à l’Assemblée nationale, Yves Bréchet (ancien haut-commissaire à l’énergie atomique, membre de l’Académie des Sciences), emploie les expressions : « âneries, laquais du prince, naïveté confondante » pour qualifier l’attitude de nos dirigeants en matière de politique énergétique. Il est difficile de lui donner tort. Exprimons le même jugement en disant que ces dirigeants ne méritent pas les bravos et les mercis qu’ils attendent de nous.

Comment éviter de dépenser des fortunes avec l’électricité ?

Les coûts liés à l’électricité représentent une part substantielle des dépenses d’un foyer. La maîtrise de ces coûts exige une réflexion sur les usages, les habitudes et les choix en matière de fournisseurs. Vous avez quelques pistes pour vous orienter dans la réduction de ces dépenses sans sacrifier votre confort. Vous devrez aussi prendre en compte les prix electricite

Regardez vos appareils électriques et leur efficacité énergétique. Le choix d’équipements labellisés, garantissant une consommation réduite, peut avoir un impact significatif sur votre facture. L’éclairage LED, les appareils A++ et les systèmes de chauffage modernes constituent des investissements judicieux à long terme.

  • Adoptez des habitudes économes en énergie.
  • Éteindre les appareils en veille, réguler le thermostat et utiliser les appareils à forte consommation durant les heures creuses, ce sont des mesures simples, mais efficaces.
  • Un suivi régulier de votre consommation vous permettra d’ajuster vos comportements et d’identifier les sources potentielles d’économies.

Envisagez la mise en place d’un système de production d’énergie propre, comme les panneaux solaires. Bien que l’investissement initial puisse sembler élevé, les avantages financiers à long terme et l’impact positif sur l’environnement méritent réflexion.

La réduction des dépenses en électricité requiert une combinaison de choix éclairés en matière d’équipements, d’habitudes responsables et, éventuellement, d’une réflexion sur la production d’énergie. Un effort concerté dans ces domaines peut mener à des économies notables, tout en préservant un niveau de confort optimal.

Comparez les offres d’électricité pour réduire vos dépenses

Le marché de l’électricité s’est diversifié, et de nombreux fournisseurs proposent des tarifs et des services variés. La comparaison des offres est une étape indispensable pour quiconque souhaite réduire ses dépenses en électricité. Vous devez évaluer vos besoins et votre consommation actuelle. Cette analyse vous permettra de cibler les offres les plus adaptées à votre situation. Les comparateurs en ligne sont d’excellents outils pour cette démarche, fournissant un aperçu clair des options disponibles.

Les critères de sélection ne se limitent pas au coût. Les engagements en matière d’énergie renouvelable, la flexibilité des contrats et la qualité du service client sont autant de facteurs qui méritent votre attention. Il convient également d’examiner les éventuelles promotions ou remises, qui peuvent rendre une offre particulièrement attractive.

Le changement de fournisseur n’est pas une démarche complexe, et les économies réalisées peuvent être substantielles. N’hésitez pas à solliciter des devis et à poser des questions pour éclairer votre choix. La liberté de choisir son fournisseur est un droit du consommateur, et en faire usage de manière réfléchie est un moyen efficace de réduire vos dépenses.

Combiner cette comparaison de fournisseurs avec les mesures d’économie évoquées précédemment peut transformer vos dépenses en électricité. L’approche globale, tenant compte de l’efficacité énergétique, des habitudes de consommation et du choix judicieux d’un fournisseur, est la clé d’une maîtrise réussie de vos coûts en électricité.

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  • L’ue est und honte, je me demande pourquoi il y a encore des pays voulant y entrer… Ha, oui, on offre des milliards aux nouveaux entrants, généralement, pauvres… L’appât du gain.
    M’enfin, il y a pas mal de monde en Europe à mettre en taule à commencer par nos brillants stratèges gouvernementaux(et ils en sont fièrs) , et la liste est longue. On commence par qui, jospin, sarko, Hollande, macron ?

  • Oui…. Tout à fait

  • Dans un système libéral, il ne peut pas exister un prix fixé par une formule. Le prix doit être un signal qui indique quel est le meilleur fournisseur. Point. Dans le cas actuel, le fournisseur allemand qui possède des éoliennes intermittentes et achète du gaz en Russie pour compenser les intermittences est donc un mauvais fournisseur. D’autant qu’il est sûr de vendre son électricité éolienne puisque l’administration européenne le désigne comme fournisseur imposé. Mais le plus mauvais, c’est le pseudo-fournisseur qui ne produit pas d’électricité mais se contente de l’acheter à un prix protégé pour la revendre avec une marge définie par l’administration européenne. Le prétendu système « libéral » européen de l’énergie est en réalité un monstre administratif à abattre dès que possible.

    16
  • il n’y a pas d’embargo russe, il y a un refus (idéologique) de la commission européenne d’acheter du gaz russe : ce n’est pas la même chose.

  • Dans un marché libre, à plus long terme, les producteurs d’électricité au gaz allemands devraient faire faillite face aux centrales nucléaires qui seraient alors développées. De plus, en été où la consommation est plus basse, seules les sources les moins chères devraient être appelées, et donc d’après la formule même de la commission, les prix devraient s’effondrer. Les allemands refusent le nucléaire: pourquoi n’y a t il pas une dizaine de centrales nucléaires en construction en Alsace pour inonder le marché allemand d’une électricité pas chère (ils l’achèteraient, c’est le marché hein)?
    Je ne vois rien de tout cela. La réponse est simple: il n’y a pas de marché de l’électricité, mais un marché de société écrans créé pour cacher le contrôle total des états sur la production d’électricité.

    13
  • Ce sont les Allemands qui sont à l’origine du prix de l’électricité indexé sur le gaz : pour faire disparaître le nucléaire et alimenter la France en gaz (en lui faisant payer un droit de passage) . Leur politique électrique est basée sur le gaz russe. Ils imposent aux crétins de français un prix de vente dépendant du gaz. Ainsi, avec nordstream 1 et 2, le prix du gaz aurait chuté à une valeur telle que le prix de l’électricité serait passé en dessous de sa valeur produite par le nucléaire. La France aurait ainsi vendu à perte ses surplus.
    Pas de chance, Poutine est intervenu trop tôt. C’est nous qui payons l’assujettissement de Macron aux Allemands. Pas de problème pour les espagnols ou les portugais qui sont nettement plus intelligents que nous et voient à long terme.
    À noter que la politique de Macron est super : les Allemands vont sûrement voter pour lui pour un poste à responsabilité à l’Europe pour qu’il continue à torpiller la France.

    15
    • Macron ne viserait il pas la présidence de la commission européenne, bien payé, exonéré d’impôts, aucune responsabilité pénale, juridique ou financière?

  • Ben oui . La « formidable » politique d’échecs conduit le gouvernement à une fort minable politique des chèques d’énergie et autres.

  • Un sémillant ministre a qualifié ce marché d’aberration, un mot assez lourd dans la bouche d’une de ces créatures rompues au politiquement correct. Depuis, silence radio, le ministre en question qui n’en était pas à sa première gaffe avait oublié qu’il n’avait en fait rien à dire en la matière.

  • C’est la Faute a Poutine !
    C’est lui qui instauré le démantèlement d’EDF, en Secret, qui finance nos écolos, et a inventé le « Marché UE de l’électricité …..

  • le cout de production importe secondairement au consommateur;.
    c’est le prix de vente… donc un des contrainte forte est le prix proposé par la concurrence..

    il est déraisonnable de parler de prix en ue sinon en France;.

    Apparemment les dirigeants français méritent tous les qualificatifs. en réalité ..ils ont abandonné un atout ( discutable sur le fond les tarifs et couts français furent obtenus via des spoliations diverses!!!! ) CONTRE des avantages politiques…

    Ce fut vraiment tu aides mon Energie wende je ferme les yeux sur tes déficits budgétaires et on sera réélus…

    Ajoutons que le prix le plus bas de l’électricté n’est pas un objectif indiscutable..
    un marché libre dès le départ n’aurait pas conduit à des prix plus bas mais plus justes et simplement significatif ( ayant du sens ) !!! ils auraient mis les gens devant leur responsabilités..

    le prix le plus bas possible est un idéal collectiviste!!!! dans les degrés de liberté du collectiviste la liberté de choix du conformateur, de l’investisseur n’existent pas..
    oui on baisse le cout de production des voitures si on peut imposer le modèle et la couleur…

    quand on commence un Laius sur la ruine électrique de la france on doit rappeler que mettre un secteur dans les mains de l’état est risqué.

    dans un marché libre un producteur nuc augmenterait ses prix…. pour suivre la concurrence. .car il le peut et son but est le profit;. mais dans un marché libre…je suis incapable de vous dire ce qu’aurait été la production nuc…

    Il aurait fallu des chartre des règles…on ne fera jamais ceci ou cela..

    sauf que… les politiques se torchent avec quand ça leur chante..

    l’électronuc français reste un enfant du dirigisme étatique..sa « réussite » (je nie l’objectivité de ce jugement de valeur)..ne doit pas le cacher ..

  • Merci pour cet article qui serait encore plus éclairant si vous nous donniez les noms des responsables français qui ont voté pour la mise en place d’un mécanisme aussi surréaliste.

    10
    • La liste est trop longue, vous ne la liriez pas jusqu’au bout. En fait, s’il n’y avait pas le secret du vote, il faudrait lister bien des électeurs aussi.

  • Pour ceux qui ne l’on pas encore vue, il faut vraiment écouter l’audition de Yves Brechet, lien en haut de cet article. C’est long, mais cela en vaut la peine. Il atomise complètement, c’est le cas de le dire, les responsables politiques et leurs cohortes de conseillers, et et explique bien la filière de surgenerateur dont M. Gay parle souvent, et et que l’on a abandonnée. Mais pas les russes et les chinois.

    11
  • Le problème, c’est que je ne vois toujours pas dans cet article le pourquoi de l’augmentation de 35% du prix de l’électricité en France !
    Je comprends bien que le gaz russe ne puisse intervenir à plus de 1,5%, mais pour le reste ?
    Rémy Prud’homme indique que le responsable est le marché européen, soit, mais comment ? Il me semble que le marché européen ne joue que sur le prix des importations françaises et que donc les 33,5% d’augmentation manquants sont le fruit de ces importations : ai-je bien compris ?
    Dans ce cas, que l’on m’explique comment nos importations (alors qu’on exportait avant) sont devenues tellement importantes qu’elle cause AUTANT d’augmentation !!!

    -1
    • le prix est politique.. point barre… et politique signifie qu’il peut être parfaitement « antiéconomique ».
      dans un marché libre …les éoliennes se demanderaient à qui ils vont vendre et à quel prix…en clair…elle sne seraint pas ce qu’elles sont;.

      un prix de marché est une vue de l’esprit dans l’etat..
      c’est similaire à connaitre le prix du lait en union soviétique.

    • Quand on ne produit plus, on ne peut plus exporter. C’est aussi simple que ça.

      • Faut voir le bon coté écolo, si on produit plus rien, qu’on n’est plus rien, on produit moins de CO2, Hulot et Greta nous en seront reconnaissant. Le Bonheur.

    • « En simplifiant un système complexe, on peut dire que le prix actuel de l’électricité européenne est égal au coût marginal de l’électricité en Europe, qui est en pratique le coût marginal de l’électricité au gaz russe en Allemagne. Lorsque la Russie de Poutine réduit ou cesse ses livraisons de gaz à l’Allemagne, le prix du gaz en Allemagne bondit, entraînant celui de l’électricité en Allemagne et par contagion ailleurs en Europe et donc en France. »
      Un peu comme si le prix que acheteriez une boîte de cassoulet chez votre supermarché était aligné en permanence sur le prix le plus élevé de tous les supermarchés du pays.
      C’est une définition inhabituelle du marché. Parce que ce n’est pas vraiment un marché au sens habituel du terme

  • « Des responsables français – fonctionnaires, parlementaires européens, ministres – y ont très activement participé. »
    Et oui, l’ogre européen n’existe pas; c’est une juste excuse facile à l’incompétence de nos politiciens, diplomates et (très) hauts fonctionnaires qui par méconnaissance des sujets sont incapables de défendre les intérêts de leur pays (voire des autres pays) et qui par naïveté, complaisance ou intérêt personnel se font les complices de nos voisins-rivaux de l’UE (Allemagne) ou des têtes de pont de pays hostiles (les Verts qui ne sont que la nouvelle 5° colonne de la Russie).

  • Petit détail correctif de votre calcul: le quintuplement de la part 0,3% du gaz dans notre production électrique l’amène à 1,5%, donc à une augmentation de 1,2%, pas 1,5%.
    Cela ne change rien au raisonnement; les 35% de pillage supplémentaire viennent en effet d’ailleurs.

    • Si macron ou Hollande vous offre une lampe de poche, pour essayer d’y voir pendant les coupures, ça ne changera rien au fait que ces monstres ont poignardés la France.
      La France est entrain de crever, le troisième chiffres après les virgules … on s’en tape

  • Il faudra un comité d’épuration de la haute fonction publique instauré par référendum pour évacuer tout ceux qui ont contribué au sabotage décrit dans la vidéo. Je ne vois pas d’autres moyens de réformer la France.
    On ne leur rasera pas la tête, juste virés sans indemnités et sans retraite.

    Malheureusement je ne vois pas quel parti ou homme politique pourrait mettre ce genre de résolution à son programme et se faire élire.

    Peut-être qu’une fois la France sous tutelle du FMI les choses avanceront-elles plus vite, faut-il espérer ce déclassement ?

    • pour trahir il faut une cause…question toujours la même…

      pourquoi l’etat se mêle d’energie????????

      pareil avec la « gestion du covid » … ou pour l’impression de monnaie..

      si il existait des critères objectifs non arbitraires … il n’y aurait pas besoin de politiques d’aileurs…

      la gestion politique de l’nergie ne peut être qu’idéologique… ou arbritraire…

      le plus beau est qu’on ne sait jamais au juste quelle est l’idéologie en cours…

      • Retourner aux seigneurs qui imprimaient leur monnaie ?
        Il y a un monsieur ancien gendarme qui peut vous proposer le franc libre , n’hésitez pas à lui en acheter.

  • Cette phrase dans l’article me surprend : le cout du gaz « ne représente que 10 % du coût de production de l’électricité au gaz »
    Cette autre publication donne en moyenne 14€/MWh en 2016 en France Cours du gaz naturel : PEG, TTF, historique et prévisions 2022 (fournisseurs-electricite.com) Le PEG est équivalent à notre ZEE (Belgique)
    Cette autre publication2016 donne un graphique page 5 (Microsoft Word – ChoixFut\351DEnergie_F4_Co\373t-par-source.doc) (cil-gerland-guillotiere.fr) dont je tire

    c€/kWh 2016
    Total 3,32 c€/kWh
    Amortissement 1,06 c€/kWh ou 31,88% du total
    Exploitation 0,43 c€/kWh ou 13,04% du total
    Combustible 1,83 c€/kWh ou 55,07% du total
    Pour un rendement de 55% de CCGT celà donne 10,05 €/MWh gaz
    Le cout du gaz à 55% du cout de production correspond plus à ce que j’ai lu par ailleurs
    N’y aurait-il pas une erreur dans le calcul de l’article ? Auquel cas en suivant le raisonnement le poids du gaz dans le kWh en France serait de 6% x 55% x 48% = 1.58%.
    La différence par rapport à 0.3% n’influence pas la suite des conclusion de l’article
    En Belgique le cout de facturé au privé 2019 montre que les cout de production sont de +/- 1/3 et égaux aux taxes et frais de transport/distribution .
    Avec le même raisonnement en Belgique qui compte 25% de gaz dans son mix on aurait : 25% x 55% x 33% = 4.54 % le poids du prix du gaz dans le prix du kWh e
    En passant de 20€ à 120 € aujourd’hui c’est 4.54 x 6 = 27% d’augmentation ; c’est plus important mais cela explique aussi la rente en Belgique résultante de l’énormité de l’erreur européenne.
    L’électricité n’est pas un stockable, elle n’est pas librement accessible sur l’étal d’un vendeur, elle ne peut se plier aux loi de l’économie « libérale »

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