Édouard Fillias est un entrepreneur, auteur et ancien homme politique français. Il a fondé en 2001 l’association française Liberté Chérie (initialement baptisée Liberté, j’écris ton nom), et a été président d’Alternative Libérale, parti politique français qu’il a également fondé avant d’être désigné candidat pour la présidentielle de 2007 sur la ligne d’un « libéralisme grand angle ».
En campagne, il a défendu la fin du monopole de la sécurité sociale pour l’assurance maladie et les retraites, la réduction du rôle de l’État et la défense des libertés individuelles. Édouard Fillias a ensuite occupé la fonction de directeur de campagne pour les élections européennes de 2009. Il est désormais vice-président du think tank libéral Génération Libre, présidé par Gaspard Koenig.
Aujourd’hui, il appelle à voter pour Bruno Retailleau dans la compétition à la présidence du parti Les Républicains.
Pourquoi Bruno Retailleau ?
Pour contrer la révolution populiste qui nait en France et les dégâts humains et économiques qu’elle occasionnerait, Édouard Fillias a « la conviction que seule l’alliance entre les libéraux et les conservateurs permettra de reprendre le pouvoir et de donner à notre pays les instruments de sa survie politique. […] Ce sont eux qui ont porté, jadis, Ronald Reagan et Margaret Thatcher au pouvoir. »
Les partis populistes d’extrême droite sont un faux recours à la situation actuelle, qu’il s’agisse de la crise énergétique, de la réforme des retraites ou encore de l’endettement de la France.
Face à ces constats, c’est Bruno Retailleau qu’Édouard Fillias souhaite soutenir. Il invite les Français à voter pour lui à la présidence de Les Républicains :
Un homme qui écoute, rassemble, lit et s’informe avec une grande acuité, fait montre de modération et de raison en tout point, n’accepte une position qu’une fois mûrement réfléchie. D’un libéralisme terrien, ancré dans ses racines vendéennes et sa méfiance à l’égard de tout centralisme, il a également l’exigence d’un parlementaire de très haut niveau, un des seuls que craint le gouvernement pour sa finesse et sa technicité. Sa candidature inattendue ouvre un horizon de possibles.
Bruno Retailleau tient des positions constantes sur le budget, les libertés publiques, la laïcité. Il a une vision intellectuelle et politique de la situation présente, nourrie par un travail de fond et de réflexion. Il représente un espoir dans cette période de doute illibéral.
Un article publié initialement le 5 octobre 2022.
Un president de LR qui n’a aucune proposition concrete et immediate pour arreter l’invasion migratoire, n’a aucun interet.
Aucun intérêt, au sens de aucune chance, c’est certain. En 2022, les Français ont hésité entre l’extrême-centre et une droite rad-soc (radicale et sociale).
Dans les deux cas, si l’on observe bien, un truc nouveau qui fait le grand écart ; sur un malentendu, on ne sait jamais, ça peut marcher. Ça a marché.
Où qu’il est, le grand écart entre la droite classique et le “libéralisme conservateur” ? Un soupçon de libéralisme dans un océan de conservatisme, ça n’a rien de nouveau et ça n’a pas une belle tête de vainqueur. C’est le RPR, c’est l’UMP, c’est LR. 4 % aux dernières nouvelles.
Et surtout, surtout, il faudra bien qu’un jour le libéralisme arrête de se réfugier dans les jupes de la droite. Ce n’est plus de son âge.
Je n’ai pas vu l’ombre d’un politicien conservateur en France depuis fort longtemps et pas non plus de libéraux depuis longtemps. On a eu Mitterrand (un poil de conservatisme dans un océan de socialisme), Chirac (une once de libéralisme dans un océan de rad-soc), Sarkozy (un rien de libéralisme dans un gros tas de social démocratie), Hollande (une goutte de socialisme dans un océan de rien du tout) puis finalement Macron (une goutte de néant dans un océan de rien, avec un vernis pseudo libéral nihiliste pour décorer).
Un conservateur ? Un libéral ? Un libéral conservateur ? N’importe quoi de non “progressiste” et de non “socialiste” ça serait un vrai changement radical et un bol d’air frai (dans les deux cas on reviendrait en grande partie au “arrêtez d’emmerder les Français” pompidolien).
Vraiment excellentes définitions des arnaqueurs dit “de droite” qui ont fait miroiter le libéralisme aux Français sans jamais le pratiquer…et regrets sincères pour Georges Pompidou qui fut certainement le meilleur président de la 5ème République.
Ainsi finit toujours le libéralisme en France. Conservateur. C.n-serf-hâteur.
Quoi qu’Hayek ait pu écrire, le libéralisme (harmonies économiques et ordre spontané) et le conservatisme (maintien de ce marche depuis longtemps recherche de ce qui resterait en ligne avec cela et marcherait pour remplacer ce qui ne marche pas) ont des liens forts. Les “libéraux” qui sont “anti-conservateurs” et les conservateurs qui sont “anti-libéraux” sont souvent ni libéraux, ni conservateurs et n’ont guère compris le courant de pensée auquel ils se rattachent (et celui qu’ils combattent).
Oui et donc ? Ceci dit je ne vais pas cracher sur Bruno Retailleau même si je trouve qu’il manque un peu de punch et de niaque et dans ce milieu de requins qu’est la politique, il en faut beaucoup de punch et de niaque…
Il est très bien cet homme-là . Il n’a qu’un défaut. C’est son parti.
Oui il est très sympathique, c’est ce que je dis entre les lignes quant à son parti j’ai bien peur qu’il soit appelé à rejoindre l’humus politique des 100 dernières années. Je ne suis pas certain par contre qu’il serve à faire pousser grand chose…
Seule une poignée de français veut du libéralisme. Le reste, éduqué au soviétisme, ne jure que par l’assistanat.
Donc droite ou gauche, les élus donnent de l’assistanat pour assurer leur avenir.
Après avoir magouillé pour écarter la seule véritable candidate libérale (Virginie Calmels) à la présidence de LR, ce parti étatique antilibéral nous envoie maintenant un gros nigaud (Edouard Fillias) pour tenter, la bouche en coeur, de faire rallier les libéraux à cette brochette de droitards. Quelle blague ! Ils prennent vraiment les libéraux pour des cons : que ce parti de losers disparaisse à jamais.
Virginie Calmels est libérale comme je suis socialiste… Un peu, en surface, quand ça permet de bien passer auprès de certains.
Quand M Fillias appelle à voter Bayrou en 2007 parceque il n a pas obtenu les parrainages pour sa candidature à la présidentielle cela fait tache,ce monsieur vice président de génération libre dont le président M Koenig prêche pour un “jacobinisme libéral” déjà cette une expression contradictoire un libéral ne peut être jacobin.
Plus la gestion d Alternative Libéral est aussi chaotique ( une fois président, après sa femme,M Véron qui est destitue) ça sent la magouille .
Donc nous constatons que ce Monsieur à plutôt l air d un opportuniste que d un libéral.
A oublier.