Valérie Louwagie (LR) : « Nous proposons de réduire les impôts de 10,8 milliards d’euros »

Contrepoints s’est entretenu avec la députée Les Républicains Véronique Louwagie au sujet du contre-budget publié par son parti politique.

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Valérie Louwagie (LR) : « Nous proposons de réduire les impôts de 10,8 milliards d’euros »

Publié le 21 octobre 2023
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Véronique Louwagie est députée Les Républicains de la deuxième circonscription de l’Orne, Vice-présidente de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, et responsable des questions budgétaires dans le « shadow cabinet » de LR. 

Les Républicains a publié le mardi 17 octobre 2023 un contre-budget afin « de présenter une vision alternative de ce que devraient être les orientations budgétaires de notre pays ». Véronique Louwagie, qui a participé son élaboration, a accepté de répondre aux questions de Contrepoints.

 

Contrepoints : Bonjour Véronique Louwagie, votre parti Les Républicains vient de publier un contre-budget. Pouvez-vous éclairer nos lecteurs sur l’esprit général ainsi que les grands axes de ce contre-budget ?

Véronique Louwagie : Un budget, ce n’est pas seulement un exercice comptable. C’est la traduction de politiques publiques. Nous avons voulu présenter une vision alternative de ce que devraient être les orientations budgétaires de notre pays. Ce contre-budget présente un certain nombre de priorités macro-économiques de la France pour assurer la prospérité de tous, participer à une bonne gestion et à une maitrise des finances publiques qui sont des impératifs d’ordre économique et social.

 

Contrepoints : Le gouvernement a promis de réduire le déficit public. Pensez-vous qu’il sera capable de tenir cette promesse ?

Véronique Louwagie : Écoutez, selon nous, le gouvernement ne s’attaque pas sérieusement au défi de la maitrise de nos dépenses publiques, car nous sommes sur le podium en termes de prélèvements obligatoires, juste derrière le Danemark, et en matière de dépenses publiques c’est la même chose. Quant au niveau du déficit public, nous serons parmi les derniers pays à revenir en dessous de la barre des 3 % de déficit en 2027, alors que d’autres y parviennent déjà.

C’est la raison de notre contre-budget. Nous proposons de réduire le fardeau fiscal, donc de réduire les impôts, les prélèvements, les cotisations qui sont à la charge des ménages et des entreprises. Nous proposons également de réduire les dépenses publiques, et donc le déficit. Et c’est vrai, qu’aujourd’hui, au niveau du gouvernement, il n’y a aucun début de commencement de rigueur budgétaire. Ce qui est inquiétant, c’est cette incapacité chronique du gouvernement à fixer des priorités claires en matière d’économie pour les finances publiques. Pourquoi ? Parce qu’il est vrai que diminuer les dépenses publiques, c’est compliqué ! Preuve en est, en juin dernier, la Première ministre a adressé des lettres de cadrage à l’ensemble des ministres en demandant une réduction des crédits budgétaires hors masse salariales de 5 % pour préparer le PLF 2024, et tout ça a explosé en vol, car à l’arrivée il n’y a rien de tout cela.

Également, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait engagé le 5 janvier 2023 une revue des dépenses publiques pour s’attaquer au problème de leur efficacité, et finalement, tout cela tarde à devenir une réalité… Donc, oui, nous avons des doutes sur la capacité du gouvernement à tenir ses promesses !

Mais, à ce stade, je mets en garde le gouvernement, et je l’ai refait, d’ailleurs, hier après-midi en séance : si il ne s’attaque pas à cette question de la diminution des dépenses publiques, il ne pourra pas échapper à une augmentation des impôts, qui va encore pénaliser les Français. Donc, il est grand temps qu’il s’attaque à cette question de la dépense publique.

 

Contrepoints : Votre contre-budget propose donc une baisse de 11 milliards d’euros en 2024, soit 1% de baisse par rapport au montant de 2022. Si cette baisse est louable, n’est-ce pas une goutte d’eau dans un océan d’imposition ? Ne faudrait-il pas être plus ambitieux et proposer un changement total de paradigme pour sortir de l’État providence ?

Véronique Louwagie : Vous avez raison. Il y a une limite dans l’exercice d’un contre-budget. Outre l’exercice comptable, un budget traduit le résultat de politiques publiques avec des effets à court, moyen et long terme. Nous, nous ne sommes pas aux manettes, donc nous ne faisons qu’une photographie partielle de ce qui pourrait être.

Nous proposons de réduire les impôts de 10,8 milliards d’euros, de redistribuer 2,4 milliards d’euros, et pour cela, comme nous voulons réduire le déficit, nous envisageons une réduction des dépenses publiques de 25 milliards d’euros. Cette réduction est, vous le voyez, bien au-delà de la réduction des prélèvements obligatoires et participe ainsi à diminuer le déficit public.

Ce que nous voulons en priorité, je le redis, c’est diminuer les prélèvements obligatoires pour alléger les ménages et les entreprises, redistribuer pour que les familles et les classes moyennes en profitent, et enfin diminuer les dépenses publiques pour mieux travailler sur leur efficacité, le tout participant à diminuer le déficit.

Sur les montants, 10,8 milliards d’euros c’est déjà beaucoup ! Je rappelle qu’il y a quelques mois le gouvernement a évoqué la possibilité de diminuer les impôts de deux milliards, quand Gabriel Attal était ministre chargé des Comptes publics, et que depuis le gouvernement recule… 10,8 milliards, c’est quand même autre chose.

 

Contrepoints : Vous proposez de réduire les prélèvements obligatoires pour « redonner de l’oxygène aux Français et augmenter leur pouvoir d’achat » en ramenant progressivement « le taux de prélèvements obligatoires vers la moyenne de la zone euro ». Où vont se concentrer ces baisses d’impôts ?

Véronique Louwagie : Nous avons 17 mesures d’économies, qui sont assez différentes les unes des autres. La plus importante fait 6 milliards d’euros, et la plus petite en valeur pèse 200 millions d’euros.

La plus conséquente porte sur une réforme structurelle de l’indemnisation du chômage. Il faut rappeler que les dépenses sociales représentent quasiment la moitié de nos dépenses publiques. En matière d’indemnisation du chômage, nous pensons qu’il faut aller plus loin pour se rapprocher de ce qui se fait dans les pays autour de nous. En laissant au paritarisme sa prérogative de discussion, en agissant sur la réduction de la durée maximale d’indemnisation ou l’augmentation de la durée minimale d’emploi pour avoir le droit au chômage, ce sont effectivement des économies qui pourraient aller jusqu’à 6 milliards d’euros.

Nous souhaitons également nous attaquer à certaines niches fiscales comme le crédit d’impôt recherche, qui était de 800 millions il y a une dizaine d’années, et a atteint aujourd’hui plus de 7 milliards d’euros avec une efficacité pointée du doigt par un certain nombre de rapports, comme celui de la Cour des comptes.

Nous avons aussi la volonté de faire des économies en agissant sur la politique migratoire, avec une baisse de l’Aide Médicale d’État pour 700 millions d’euros, baisser le coût des soins aux personnes qui en situation irrégulière, ou celles qui ont le statut de droit d’asile ou bénéficiant d’un titre de séjour pour 150 millions d’euros. Une réduction de l’aide au développement pour les États non coopératifs, c’est un sujet qui est évidemment au cœur de l’actualité avec les évènements au Moyen-Orient, qui permettrait d’économiser 2,5 milliards d’euros.

Enfin, nous voulons « simplifier plus, dépenser moins », mieux rationaliser l’administration, notamment en baissant le coût des opérateurs de l’État pour 2,5 milliards d’euros. Le coût de ces opérateurs a évolué de 50 milliards d’euros en 2019 à 76 milliards d’euros en 2023. 26 milliards d’euros de plus en 4 ans avec 8000 agents de plus.

 

Contrepoints : Dans le passé, votre parti s’est souvent prononcé sur la baisse du nombre de fonctionnaires, qui est, on le sait, pléthorique en France (presque 20 % des emplois). Cette question n’apparaît quasiment pas dans votre contre-budget, pourquoi ?

Véronique Louwagie : Dans le contre-budget, nous avons une mesure simple qui est de stabiliser le nombre d’emplois de l’État. Dans le projet de loi de finances pour 2024 du gouvernement, il est prévu une augmentation des effectifs de 8273 agents, laquelle hausse s’ajoute à celle de l’année passée qui était de près de 11 000 agents.

Donc dans l’immédiat, notre mesure serait une stabilisation qui économiserait 500 millions d’euros  chaque année.

 

Contrepoints : Dans le même esprit, comment Les Républicains se positionne-t-il par rapport à la retraite par capitalisation ? Le système de retraite par répartition, qui engendre de grandes inégalités générationnelles, ne devrait-il pas être remis en cause ? Ne pensez-vous pas que ce serait un moyen à la fois juste et efficace de réduire les dépenses publiques et le déficit public ?

Véronique Louwagie : Vous avez raison, c’est un sujet qui a été abordé au moment de la réforme des retraites, même si le gouvernement n’a pas adopté ce prisme. J’ai moi-même cosigné, à l’époque, une proposition de loi de mon collègue Philippe Juvin en juin 2023 qui allait dans ce sens.

Effectivement, notre système de répartition et de solidarité entre les générations, qui a été bâti après-guerre, est basé sur un équilibre démographique. Or, les derniers chiffres de natalité publiés par l’INSEE il y a quelques jours montrent à nouveau que la situation n’est plus la même qu’à l’époque. Quand en 1960 il y avait 4 actifs pour un retraité, en 2022 c’est 1,4 cotisant pour un retraité dans le privé, et 0,9 cotisant pour un retraité dans le public. Cette situation nous mène inévitablement dans une impasse.

La réforme retenue par le gouvernement, et qui a été adoptée sans être votée, a pris comme seul vecteur l’allongement de la durée de vie. Or, nous sommes quelques-uns à penser au sein des Républicains qu’il faudrait faire compléter les retraites au niveau des cotisants par des mécanismes d’épargne. Une fois que l’on a dit ça, il y a deux dispositifs : soit nous allons vers des dispositifs individuels, soit nous allons vers des dispositifs collectifs.

La proposition de Philippe Juvin allait dans le sens d’une capitalisation collective, à laquelle j’étais tout à fait favorable.

 

Contrepoints : Enfin, au-delà de la question comptable, ne pensez-vous pas que la France pèche avant tout par sa mauvaise utilisation de l’argent public ? Un moyen de réduire les dépenses publiques ne serait-il pas de travailler à améliorer l’efficacité de l’action de l’État ? Cela pourrait passer, par exemple, par une véritable décentralisation responsabilisant les différents acteurs en charge de l’action publique ?

Véronique Louwagie : Il y a deux objectifs : mieux servir nos citoyens et avoir une utilisation optimale de l’argent public.

D’abord, aucune nouvelle dépense ne devrait pouvoir être engagée sans aborder la question de son financement. Quand j’entends le président de la République faire un certain nombre d’annonces ces derniers mois sur la revalorisation des enseignants, le lycée professionnel, le plan vélo etc. sans jamais poser la question du financement, je trouve cela relativement inquiétant.

Ensuite, il faut à chaque fois mesurer l’efficacité des dépenses publiques. Je regrette que le gouvernement ne se soit pas engagé dans cette revue intégrale, méthodique et précise de l’efficacité des dépenses publiques. À budget comparable, voire parfois même supérieur, la France est un mauvais élève. On fait moins bien à l’école, à l’hôpital…

Enfin, il faut engager une réforme de l’État avec une vraie décentralisation, et un grand plan de sobriété administrative, c’est indispensable ! Les données 2021 de l’OCDE indique que la France a un coût de production des services publics de 27,9 % du PIB, quand la moyenne des pays européens est à 25 %. Or, cet écart de 2,8 points, ce sont 70 milliards d’euros, soit la moitié de notre déficit !

Donc vous avez raison, il faut engager à la fois un grand plan de sobriété administrative, et également une vraie décentralisation pour simplifier.

Un entretien mené par Baptiste Gauthey, rédacteur en chef de Contrepoints.

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  • Plus simple 4 millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne à population comparée ; à 350000 €/an. Calculer combien notre pays peut facilement économiser

    • Il y a une petite erreur : un salaire de fonctionnaire est de 35.000€/an en moyenne hors charge (mais on ne connaît pas les charges sur salaire de l’État). Ceci étant dit, vous avez entièrement raison. De plus, c’est incroyable ce que nos politiciens trouvent comme économies à faire lorsqu’ils ne sont pas au pouvoir.

  • Ca sent l’attaque avec un coupe-ongles quand il faudrait une hache.

  • Le gouvernement Macron/Borne envisage de faire passer en force son projet de budget. Si LR n’est pas content, qu’il dépose une motion de censure ou vote l’une des deux motions proposés par le RN ou LFI. S’il ne fait pas cela, qu’il se taise à jamais. Les français en ont marre des « collaborations » de carpes et de lapins sur leur dos. Cela fait quarante ans que ce cinéma dure. CA SUFFIT !

    • Il faut s’accrocher au maximum à son job, ses privilèges et son indemnité. Surtout en ces temps difficiles où les Français en ont assez de cette bande d’incompétents et peuvent tourner casaque comme des girouettes. Alors pourquoi faire chuter le gouvernement ? Le seul moment où nos politiciens travaillent, c’est lorsqu’il faut faire campagne pour être élu. Et aujourd’hui, ils ne se sont pas encore remis de leurs efforts de leurs dernières campagnes.

    • Mais LR, et c’est évident dans ces propositions, veut simplement faire du Macron sans Macron. Et ça n’est pas avec une motion de censure qu’on virera le Président.

  • On pourrait aussi commencer à reduire les dépenses inutiles: on nous apprend hier que le gouvernement va augmenter les aides à la reparation d’appareils électroménager! Comme si les gens n’étaient pas capables de faire le calcul entre réparer un bien ou le changer?

    • Et plutôt que ces usines à gaz pour essayer de favoriser telle ou telle activité, un simple ajustement de taux de TVA donnerait le même résultat sans mobiliser des armées de ponctionnaires pour gérer la charge administrative associée, sans parler du surcroit de travail administratif imposé aux vrais actifs…

  • Avatar
    The Real Franky Bee
    21 octobre 2023 at 10 h 22 min

    Et j’imagine qu’on créera un commissaire à la réduction de la dépense publique pour cela avec son armée de collaborateurs et ses 200k de rémunération à l’année. Je ne crois pas une seconde que LR soit en mesure de faire quoi que ce soit de sérieux en la matière, pour la simple raison qu’ils ne l’ont jamais fait. La seule fois où un candidat de droite s’est hasardé sur ce terrain (2017), il a fini mis en examen en quelques heures et lapidé par un tribunal médiatique hystérique sans que son projet n’ait été discuté une seule seconde.

  • Quand j’entends un LR, c’est systématique.
    Je pense à ces vers de Gérard Manset :
    – On croit qu’il est midi, mais le jour s’achève.
    Rien ne veut plus rien dire, fini le rêve.
    On se voit se lever, recommencer, sentir monter la sève,
    Mais ça ne se peut pas
    Non ça ne se peut pas,
    Non ça ne se peut…

  • Le PR a été incapable de voter la retraite a 64 ans au printemps dernier quand son programme des présidentielles de 2022 contenait explicitement le passage de 62 à 65 ans pour le départ en retraite
    Encore des propositions que les républicains seront incapables de tenir face à la moindre vague de protestations
    La démagogie et le clientélisme ont complètement et définitivement decribilise le PR ce que l on croyait réserver principalement a la Nupes
    Le populisme pourrit toute la vie politique française

  • Au lieu de ces ajustements incertains et à la marge, un contre-budget devrait proposer :
    1. Une baisse significative du nombre des fonctionnaires, par suppression de nombreux postes (au moins 100000 par an) et redéploiement des personnels concernés vers les missions effectivement régaliennes mal effectuées aujourd’hui.
    2. Une réforme/simplification complète de l’indemnisation chômage, l’Etat se contentant d’assurer le minimum vital aux chômeurs, le reste devant relever d’une logique d’assurance individuelle volontaire et étant à ce titre géré par le privé.
    3. Une réforme simultanée des systèmes de formation, avec des emprunts pour les individus qui souhaitent en bénéficier et n’ont pas les moyens de se les payer.
    4. La fin de la déduction fiscale pour dons aux associations, aux partis politiques, et aux syndicats. Celui qui donne doit assumer.
    5. La suspension conservatoire de toute aide aux délinquants (et à leurs parents s’ils sont mineurs), dès leur mise en cause et jusqu’à exécution de leur peine.
    6. L’obligation pour les étrangers de souscrire une assurance-santé avant de pénétrer sur le territoire français, le cantonnement aux seuls dons privés des aides qu’ils peuvent recevoir.
    7. La mise en place d’une capitalisation individuelle pour les retraites, défiscalisée par échange avec les droits à répartition.
    8. La suppression immédiate de tous les impôts de production et de l’IFI.
    9. La suppression simultanée des aides aux bas salaires et de charges salariales pour un même montant : prime à ceux qui se sortent les doigts du cul.
    10. La suppression immédiate et définitive de tous les dispositifs d’aide genre réparation de smartphones et de tous les chèques-Macron.
    11. La fin des aides à l’étranger et le recentrage de nos forces armées sur le renseignement et la défense intérieure.
    Bien entendu, ça demanderait aussi de reprendre notre indépendance par rapport à l’UE et de la ramener à une zone de libre-échange et de coopération monétaire.

    • Je rappelle que la capitalisation collective est en pratique une porte ouverte à l’Etat pour se servir dans les caisses de retraite, tandis qu’il lui est bien plus difficile de confisquer l’assurance-retraite lorsqu’elle est individualisée.

    • Capitalisation individuelle.
      Je me permets d’ajouter : – et facultative !

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