Depuis cinquante ans, les Flamands achètent aux Wallons des compétences car ils rêvent d’embrasser un avenir national, quand les Wallons sont incapables de boucler leur budget. C’est l’histoire du fédéralisme belge.
L’omniprésence de la gauche en Wallonie
Le socialisme clientéliste wallon a si bien éduqué les consciences que les Wallons se tournent en masse vers des socialistes révolutionnaires, emmenés par un parti qui revendique l’héritage marxiste « dans son intégralité », Pol-Pot, Mao, Staline.
Trois partis dominent actuellement la scène parlementaire wallonne : le PTB communiste de stricte observance autour de 20 %, les socialistes clientélistes au-delà de 20 % (PS) et les écologistes les plus extrémistes d’Europe avec Die Grünen en Allemagne, entre 15 % et 20 % (ECOLO). Soit une large et nette majorité, qui se renforce scrutin après scrutin.
Ce charmant petit monde désire farouchement présider aux destinées de la Wallonie, dès 2024. Les Wallons ne désemparent pas dans l’expression de leurs préférences électorales ; par conséquent, l’épisode communiste wallon devient une exigence arithmétique et démocratique en effet.
Ainsi la Wallonie renouerait-elle avec le communisme du temps des Trabant et de L’Archipel du Goulag. Cela dans le contexte d’une région déjà endettée à plus de 200 % de ses recettes (sic) dont la survie financière dépend depuis un demi-siècle des perfusions financières en provenance de la Flandre.
Vers le communisme en Wallonie
Cerise sur la panade : instaurer le communisme en Wallonie obligerait cette riante région à sortir des traités européens. Donc, à déclarer son indépendance. Ce qui la mettrait en faillite dans l’heure.
Ce qui résultera de cette intéressante expérience, pour la Wallonie, pour la Belgique et pour l’Europe, nul ne le dira par avance. Mais l’histoire du communisme, et la doctrine marxiste, ne nous offrent-elles pas un aperçu du grand soir wallon ?
Et si les transferts financiers en provenance de la Flandre n’avaient jamais été la solution au problème de la Wallonie ? Et si les permanents transferts financiers massifs de la Flandre à la Wallonie depuis cinquante ans étaient le problème de la Wallonie, maintenant cette région et sa population dans l’entre-deux d’une autonomie en mots conjuguée à la plus servile dépendance en fait ?
Croyant donner vie au fédéralisme, le Dr. Frankenstein belge dut constater, stupéfait, qu’il avait engendré le communisme !
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« toute ressemblance avec des personnages existant en France serait purement fortuite »
Je partage l’humeur de ce billet, mais il est exagéré d’écrire que « Trois partis dominent actuellement la scène parlementaire wallonne : le PTB communiste, …les socialistes clientélistes …….(PS) et les écologistes les plus extrémistes d’Europe (ECOLO).
En fait les 75 sièges du Parlement Wallon sont répartis comme suit : Socialistes clientélistes 23 sièges, Libéraux (MR) 20 sièges et les écologistes les plus extrémistes d’Europe (ECOLO) 12 sièges.
Ces 3 partis se sont associés pour gouverner, l’opposition ne comprenant que le PTB communiste (10 sièges) et Les Engagés (10 sièges).
Merci Drieu Godefridi. La Région wallonne se réinvente dans le surréalisme vert et rouge. J’en suis le témoin au quotidien car j’y habite. Mes enfants et petit-enfants aussi. Autant vous dire que les sacs de survie sont prêts à l’entrée des maisons. Seul espoir, le réchauffement climatique et la montée des eaux qui nous feront accueillir un jour nos « amis flamands », de plus en plus flamands qu’ils deviennent moins amis. À quelque chose malheur est bon…
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