Réélection de Macron : un danger pour les libertés publiques

L’avenir est bien sombre pour le respect des droits naturels des individus.

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Réélection de Macron : un danger pour les libertés publiques

Publié le 26 avril 2022
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La campagne électorale est enfin terminée, en laissant derrière elle un goût amer.

Il nous a été demandé de choisir entre douze, puis deux nuances de socialisme débridé et irresponsable. Quelle tristesse !

D’un autre côté, cette parenthèse dans la vie politique nous aura permis de savourer une trêve plus que bienvenue dans les bombardements incessants de mesures liberticides et infantilisantes qui frappaient le pays depuis deux ans. C’est toujours ça de pris.

Le bilan est cependant d’une détresse abyssale : absolument aucun des sujets d’importances, du moins pour les libéraux, n’ont été ne serait-ce qu’esquissés et surtout pas un mot sur les libertés publiques, ne serait-ce que pour désamorcer la quasi-guerre civile qui a pendant une bonne année opposé les opinions sur la politique sanitaire.

 

Un débat à côté de la plaque

Pour résumer ces longues semaines de débat laïc, public et obligatoire, il en sortira le combat d’une dramatisation (la lutte héroïque et épique contre le grand méchant populisme pour sauver le monde et la planète) contre une dédramatisation (mais non, les mesures proposées pour humilier ces untermenschen qui ont eu l’outrecuidance de virer la race supérieure des colonies, ne sont ni du racisme, ni de la bêtise crasse, ni de la nostalgie revancharde), avec un énorme mensonge en arbitre (le vrai communisme, c’est magnifique et ça n’a jamais ni tué, ni affamé, ni torturé, ni emprisonné, ni réduit en esclavage des millions de personnes).

Des réformes dont les Français ont besoin : rien. Des libertés qui ont été si vilainement bafouées : rien non plus.

À l’encontre des esprits malins et étroits qui répliqueront : mais si ces sujets sont si importants, il vous suffit d’en parler, il est inutile de répondre. Cela fait quasiment 5 ans (voire plus si on remonte l’événement initial au mouvement des bonnets rouges en 2013) que les Français râlent, s’abstiennent, manifestent, pétitionnent quasiment chaque jour et qu’absolument personne dans la classe politique ne les écoute, si ne n’est pour y placer leurs propres agendas.

Cependant, pour déclencher une discussion de comptoir sur le voile ou une argutie de comptable bedonnant et binocleux sur les chiffres après la virgule dans les comptes publics, on peut compter sur les prétendants au trône républicain pour briller en société et monter sur leurs grands chevaux.

 

Le totalitarisme en marche

L’avenir est bien sombre en ce qui concerne le respect des droits naturels des individus. Cette grande idée qui a structuré l’Occident depuis son origine et qui s’est développée au fil des ans est devenue un adversaire bien pratique pour les parasites politiques et autres filous avides d’argent volé légalement.

On aura compris le programme des 12 impétrants du premier tour et qui a été martelé de plus belle par nos deux finalistes : la liberté, ce concept plusieurs fois millénaire doit aujourd’hui être remplacée par la citoyenneté.

Des mots même d’Emmanuel Macron :

Est Français celui pour qui la liberté est un idéal indépassable. Liberté du citoyen qui, fondée sur la raison, s’inscrit dans un contrat social. Liberté de conscience que garantit notre laïcité, liberté d’expression jusqu’à la liberté de caricature.

Finie la liberté des individus, fini lhabeas corpus, finis les droits de l’Homme, finis la morale et l’amour propre. Il ne reste que les devoirs du citoyen : devoir de se soumettre sans aucune faille au contrat social décrété par les dépositaires de la raison, par les élites éclairées.

Le totalitarisme en marche a gagné les élections.

 

Un avenir bien sombre

Par principe de liberté, il faudra nous soumettre. Nous soumettre à l’arbitraire du législateur, c’est-à-dire du seul cercle restreint présidentiel. On nous donnera en consolation un os à ronger : de jolies libertés bien propres et bien contrôlées, comme celle de faire pipi-caca en toute impunité sur les valeurs les plus intimes et les plus profondes de vos voisins.

On la connaît bien cette liberté, c’est exactement la même que l’Empire romain promettait aux peuples conquis : la Pax Romana. On sait très bien comment tout cela s’est terminé et ce qu’il est advenu de cette liberté administrative payée par l’impôt et le servage : une immense crise économique, un chaos généralisé, une succession de guerres civiles et un effondrement dans la violence.

Les principes qui dirigeront le quinquennat qui commence ont été tellement rabâchés qu’ils sont presque devenus des vérités par fait accompli. Non seulement ils mèneront, comme partout ailleurs, le pays et ses occupants au désastre, mais ils sont tellement faux et immoraux qu’il ne peut aucunement être question de les accepter.

 

Combat et résistance

Cette citoyenneté de petits fonctionnaires arrogants et imbus de leur autorité, nous n’en voulons pas.

Les lois de la République ne sont pas au-dessus de la morale, que celle-ci soit philosophique ou religieuse importe peu : l’État se doit de respecter nos valeurs, toutes nos valeurs, sans s’attribuer la fantaisie ne serait-ce que de les commenter et encore moins de les critiquer ou de les réguler. C’est non-négociable.

Les droits ne se subordonnent pas à des devoirs. Si des droits ont été décrétés, ils ont été décrétés, un point c’est tout. C’est aux serviteurs de l’État de s’adapter, de faire leur travail, de faire leur devoir : l’État est au service des individus et pas le contraire. C’est non-négociable.

L’État n’est ni l’alpha, ni l’omega, ni quoi que ce soit entre deux, de la vie sociale, politique ou économique. L’État n’a pas à avoir d’ambitions ou de stratégie et encore moins de les revendiquer ou de chercher à les incarner au nom des citoyens. Il est une association criminelle légale qui doit impérativement être régie par la constante volonté de se réduire au plus petit possible, de se faire oublier, d’être transparent, invisible. C’est non-négociable.

 

Arrêtons de trouver des excuses

Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron était censé être libéral. Le constat est sans appel : il ne l’a pas été du tout et absolument rien n’augure que ce soit différent pour le prochain qui s’annonce.

L’avenir qu’on nous propose et que l’on tentera de nous imposer est bien sombre : « du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », un horizon sans perspective de navigation à vue, de rhétorique malhonnête et de servitude.

Sous couvert d’apocalypse zombie, nous avons été humiliés, divisés, rabaissés, embrigadés. Sous couvert de canicule climatique, nos besoins indispensables ont été transformés en taxes. Sous couvert de quatrième Reich à nos portes, le jeune loup a été remis dans la bergerie.

Dénoncer cette supercherie, tous les jours, sans relâche, sans faiblir est un immense devoir. Arrêtons d’être compatissant et complaisant avec tous ceux qui, par peur ou par calcul, se font les agents ou les idiots utiles de ce régime ignoble qui sombre jour après jour dans le totalitarisme et le collectivisme.

Nul besoin d’action politique. Si elle vient, ce n’est pas pour maintenant. Cependant, il faut se faire entendre, il faut parler et parler sans crainte.

Nous n’aurons pas à attendre longtemps : aveuglé par son arrogance, le régime qui se mettra en place dans les prochaines semaines ne mettra pas longtemps avant de dépasser les bornes.

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  • … et c’est bien le problème : quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites.

  • Il ne faut pas oublier que « citoyen » est le synonyme révolutionnaire d’esclave. Et il faut en permanence mater l’esclave pour qu’il obeisse.
    Macron est un bon maître, il nous fait survivre à crédit, sûrement qu’il a aussi des maîtres banquiers.
    Donc, si il est sage, il fera un troisième mandat, nous, nous sommes ses esclaves obéissants et quand on n’obéit pas…. Ouille ouille ouille, sa carrière de despote est en jeu.

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