Le retour au bon sens en matière de santé et de liberté

Rétablir la liberté et le bon sens sont les premiers objectifs à atteindre désormais en France.

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I have an idea @ home By: Julian Santacruz - CC BY 2.0

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Le retour au bon sens en matière de santé et de liberté

Publié le 31 janvier 2022
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Il faut s’accorder sur le sens du mot santé.

Voici sa définition dans le serment d’Hippocrate :

« Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. »

Elle concorde parfaitement avec celle de l’OMS :

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » 

Ces deux définitions vont au-delà de celle de la santé au sens étroit qui, pour le gouvernement, se limite à être physiologiquement non mort exempt de la covid. Cette définition très réductrice a été le seul paramètre autour duquel il a géré l’épidémie, lui sacrifiant tous les autres « physiques et mentaux, individuels et sociaux. » Sacrifiant toute l’économie du pays, toute la cohésion sociale, transformant ainsi une épidémie en calamité sanitaire, sociale et économique… et civilisationnelle.

 

Destruction des libertés : du provisoire qui dure

Depuis deux ans nous sommes dans un régime d’exception régulièrement voté et renouvelé sous une forme ou sous une autre. Le pass vaccinal a été voté sans limitation de durée et les sanctions ont été renforcées.

Le gouvernement espère tirer des bénéfices électoraux si la crise dite sanitaire dure. Cela lui permet de contrôler les populations, d’acquérir la reconnaissance des paniqués, d’éviter les sujets qui fâchent comme le bilan réel de Macron. Cela lui permet de mettre en avant ce que certains considèrent comme une réussite, le fameux « quoi qu’il en coûte ». C’est comme si quelqu’un vous cassait les deux bras, les deux jambes, les côtes et la mâchoire, puis vous disait de ne pas vous inquiéter, parce qu’il obligera vos enfants et petits-enfants à régler les frais médicaux qu’il aura engagés pour vous soigner, « quoi qu’il en coûte ». Ce « quoi qu’il en coûte » est payé par de la dette, du déficit et de la fausse monnaie. Il sera porté par les générations futures. Après moi le déluge. Nous vivons une immense campagne de manipulation de l’opinion pour faire réélire un solitaire à l’ego démesuré.

« Qui aime la liberté aime autrui. Qui aime le pouvoir n’aime que lui-même. » William Hazlitt

Il a tout raté et beaucoup détruit, son « J’ai envie de les emmerder » clôt toute discussion. « La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours ».

Ces mesures coercitives qu’il a décidé seul ne sont pas médicales, n’ont aucune influence bénéfique sur la santé, ni sur l’épidémie, bien au contraire. Cette prise en charge soi-disant bonne ne l’est pas. Une bonne prise en charge nécessite un épidémie contrôlée, une santé préservée dans tous ses aspects, une économie florissante, non perturbée par des mesures politiques, une société de confiance et conviviale. Une société harmonique comme dirait Bastiat.

Nous avons au contraire un carcan de lois liberticides d’exceptions… pérennes, une société qui se divise, se radicalise et se durcit.

 

Les programmes des candidats à la présidentielle

Aucun ne remet en cause le système issu des ordonnances de 1945.

Tous ne proposent que des mesures paramétriques, des promesses vaines de technocrates. Quelques-uns se distinguent toutefois sur le critère de la liberté, fort mis à mal par la gestion gouvernementale des covid. Paradoxalement les partis dits de gouvernements sociaux-démocrates favorables à l’État providence, donc médiatiquement acceptables, sont très conformistes vis-à-vis de la doxa. Ils votent et soutiennent les violations des libertés fondamentales, quitte à s’emmêler les pinceaux. Les partis dits extrémistes, dits de droite ou de gauche, ceux des Le Pen, Philippot, Zemmour, Mélenchon, Asselineau et autres s’opposent aux mesures liberticides prises au prétexte des covid.

Cependant ils ne vont pas jusqu’à revendiquer la liberté pour les Français de choisir leur vie, de disposer de la liberté économique, c’est-à-dire de la liberté d’échanger des services.

 

Les bonnes réponses

Rétablir la liberté

C’est le premier objectif à atteindre désormais en France.

La liberté est la pierre d’angle, l’indispensable fondation d’une société juste. La santé dans tous ses aspects ne peut exister que dans une société libre. La liberté est donc première. Grâce à quoi chacun choisit son projet de vie, lequel intègre les risques qu’il accepte ou non, donc la valeur qu’il donne à sa santé.

Dans une société libre, s’il doit y avoir un État, il doit se concentrer sur les fonctions régaliennes et prévoir un filet de sécurité en cas d’imprévu. Il doit garantir un système de santé où les gens ont le choix, accessible à tous, sans conditions, abondant, performant, résilient, capable d’encaisser les chocs.

En foi de quoi un système de santé ouvert est un excellent moyen de lutter contre la peur, rassurer les Français et leur rendre confiance pour choisir leur vie, sans qu’une autorité centrale la leur impose.

Rendre la liberté de choix aux Français en matière de santé fait tomber la clé de voûte de la spoliation légale qui est la confiscation du social par l’autorité centrale.

Le grand argument utilisé pour décourager les individus d’adhérer à un système privé, d’abord intellectuellement au principe, puis réellement en souscrivant une assurance, est l’assertion infondée que les assurances privées pratiqueront la sélection des assurés en fonction de leurs risques et pathologies. Nous l’avons vu dans la première partie c’est précisément ce qui, dans un système de monopole public, menace aujourd’hui les non-vaccinés. Il faut aussi constater que ce tri des risques est organisé par la Sécurité sociale depuis belle lurette. Elle se concentre de plus en plus sur le gros risque laissant le petit risque à la charge de l’assujetti ou des mutuelles.

La bonne question pour résoudre le problème est de définir qui fait quoi, de l’État ou la société. Le service public ou les services privés.

Il faut donc des réformes systémiques. Elles rendront la liberté aux acteurs du système de santé professionnels comme des patients. Elles auront un effet sur l’ensemble de la vie du pays.

Liberté économique, salaire complet

Un seul impôt faible et proportionnel, reposant sur « la propriété réalisée », comme l’écrit Bastiat, (les revenus au sens large) serait l’idéal. À défaut d’un impôt unique il existe une très belle marge d’amélioration. Ainsi les Français auront un grand pouvoir d’achat. Ils pourront abonder un compte épargne santé et au-delà s’assurer auprès du prestataire de leur choix et en changer en cas d’insatisfaction.

Cela permettra aussi à toutes les entreprises, médicales ou autres, et aux individus de ne plus vivre en enfer fiscal et réglementaire. Cela ouvrira la porte non seulement à un rééquipement sanitaire soucieux des besoins et des moyens, de l’offre et de la demande, mais à une véritable réindustrialisation.

Liberté des prix

C’est important en particulier pour les prestations dans les déserts médicaux et pour leur médicalisation. Si le prix proposé correspond au service rendu il sera accepté et attirera d’autres professionnels, ouvrant la concurrence et incitant à l’ajustement des prix ou à un meilleur service. Si le prix ne correspond pas le professionnel baisse son prix ou améliore ses prestations, ou un concurrent plus performant arrive et rend le bon service au bon prix.

Liberté de travail pour les professionnels

Chacun est libre de s’organiser pour fournir le meilleur service.

Par exemple, un médecin généraliste pourra s’entourer d’un secrétariat et d’assistants médicaux, disposer de matériel de diagnostic biologique ou d’imagerie, de locaux adaptés à ses activités, et pourquoi pas d’une pharmacie réduite. Bien entendu le prix des prestations sera libre et différencié.

Un pharmacien pourra élargir sa mission. Il en sera de même pour les infirmières, les sages-femmes et d’autres.

Le principal est la compétence professionnelle et que le service soit rendu, ce qui implique un prix qui satisfasse toutes les parties.

Ces libertés sont garanties par l’État

Il joue également le rôle d’assureur en dernier recours, offrant un filet de sécurité au cas où quelqu’un se retrouverait démuni. Il se charge aussi de la préparation aux coup durs en assurant une marge de manœuvre aux établissements de santé publics ou privés. Enfin il prépare l’improbable avec une Sécurité civile, des SDIS et un Service de Santé des Armées.

Pour plus de détails lire aussi Grande sécu 2 des lacunes et ce quil faudrait faire

 

 

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  • le problème dans notre pays , c’est que les derniers  » dirigeants  » se sont tous assis sur les fonctions régaliennes ; manque de courage , indifférence , laxisme….du coup on se demande à quoi sert l’état , à part nous délester de nos revenus ;

  • En effet pour la santé physique, supprimer la sécu, privatiser complètement la médecine…
    Et pour la santé mentale, supprimer le gouvernement et surtout ses bureaucraties… Privatiser la vie !

  • « Les programmes des candidats à la présidentielle… »
    Des carottes des carottes et encore des carottes.
    Alors qu’au lendemain du second tour les bâtons seront en promo.

  • Les commentaires sont fermés.

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