Covid : les chiffres, l’analyse des chiffres et le discours officiel

Il est impossible de tirer une image adéquate de la situation sanitaire du Covid sans chercher d’abord à savoir ce que les chiffres indiqués signifient réellement.

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Covid : les chiffres, l’analyse des chiffres et le discours officiel

Publié le 19 janvier 2022
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Il en va des chiffres du covid comme de ceux du chômage ou des comptes publics. Non seulement il est impossible de se fier au discours gouvernemental qui accompagne les différentes publications – mais cela, on le savait ; c’est une donnée pour ainsi dire structurelle du discours politique. Mais surtout, impossible d’en tirer une image adéquate de la situation sanitaire sans chercher d’abord à savoir ce que les chiffres indiqués signifient réellement.

On se rappellera par exemple que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qualifiait de véritable « exploit » le fait que notre taux de chômage soit revenu à son niveau de fin 2019 au troisième trimestre 2021, c’est-à-dire 8,1 %, preuve irréfutable selon lui que la politique économique du gouvernement portait ses fruits. Que ce taux soit l’un des plus médiocres de l’Union européenne n’est évidemment pas une chose à dire. Qu’il soit soutenu par un « quoi qu’il en coûte » des moins productifs non plus.

Plus récemment, le ravissement officiel consistait à faire savoir que l’année 2021 se terminerait sur un déficit public inférieur à celui qui était envisagé quelques semaines auparavant. Il n’empêche que le déficit devrait quand même se situer entre 7 et 8 % du PIB. Une note de 5/20 est certes meilleure qu’une note de 3/20, mais est-ce un bon résultat pour autant ?

La seule différence avec le traitement statistique du covid, c’est que le discours économique de Bercy nous badigeonne de « tout va très bien » là où il y aurait largement de quoi s’inquiéter devant la dérive de nos comptes publics (et le retour pas fortuit du tout de l’inflation) tandis que le discours sanitaire d’Olivier Véran et Cie cherche à nous faire entrer dans le crâne que « tout ira très mal sans soumission aveugle et solidaire aux consignes éclairées du gouvernement » là où il y aurait largement de quoi apaiser les angoisses de la population.

La rhétorique est connue : virus diabolique, vague fulgurante, hôpital submergé, reprogrammation de certaines interventions et tri des patients d’un côté ; injonction vaccinale devenue folle voire obsessionnelle de l’autre, alors que 91,6 % de la population majeure est aujourd’hui complètement vaccinée.

Une rhétorique dont l’épouse du président de la République s’est faite elle-même la porte-parole comme s’il s’agissait de l’explication la plus naturelle du monde. De passage dans les médias la semaine dernière pour le lancement de l’opération Pièces Jaunes 2022 qu’elle préside, voici comment Mme Macron a répondu aux questions sur  la furieuse « envie » de son mari « d’emmerder les non-vaccinés » :

Je regarde toujours ce qu’il y a derrière cette phrase. Et derrière, c’est la situation actuelle à l’hôpital. Ils vont tenir, il faut qu’ils tiennent, et on n’a pas d’autres moyens.

L’hôpital, ce grand malade qu’il faut sauver à tout prix, même au prix de quelques libertés essentielles… La personne qui parle comme les propos qu’elle tient n’ont certes rien de très officiel, mais on imagine mal la première dame se répandre en prime time en déclarations non-validées sur le pass vaccinal. On comprend au contraire que le sauvetage pour ainsi dire « citoyen » de l’hôpital doit devenir chez les Français le lieu commun automatique justifiant toutes les mesures coercitives qui ont été prises, sont prises et pourraient être prises contre la pandémie.

À regarder les chiffres cependant, la chose semble loin d’être parfaitement évidente.

Le rapport de l’ATIH sur les hospitalisations en 2020 publié en novembre dernier soulignait déjà combien notre système hospitalier avait le don de se noyer lui-même dans ses propres carences d’organisation. Aujourd’hui, alors qu’Emmanuel Macron a entrepris de durcir les rétorsions vis-à-vis des non-vaccinés, il me semble indispensable de prendre conscience de trois réalités statistiques.

Tout d’abord, comme je l’ai déjà dit en d’autres articles, le nombre de « cas », aussi « fulgurant » soit-il, n’est pas un indicateur fiable de la gravité de la pandémie, comme on le voit très bien sur le graphique ci-dessous, extrait du bulletin Santé publique France du 13 janvier 2022.

Plaçant en regard l’un de l’autre le nombre de nouveaux cas et le nombre de nouvelles hospitalisations, il montre clairement combien, entre la moindre dangerosité du variant et la couverture vaccinale élevée de la population, la vague Omicron est devenue pour l’essentiel une simple affaire de tests et de médecine de ville :

Covid chiffres

De ce fait, égrener tous les jours les nombres à six chiffres des nouvelles contaminations, 250 000, 300 000, 350 000 etc., n’apporte pas grand-chose, ni sur la situation pandémique ni sur la situation réelle de l’hôpital.

Si l’on veut maintenir la population dans l’angoisse en revanche…

Peut-être, me direz-vous, mais il n’en demeure pas moins que le « taux d’occupation » des patients covid dépasse les 76 %. Difficile de prendre cela pour une situation normale ! L’apocalypse peut surgir à tout moment.

Eh bien, il se trouve que ce chiffre fait justement partie de ceux qui demandent à être analysés avant d’être utilisés pour soutenir des interprétations forcément dramatiques de la situation hospitalière.

Il s’agit en l’occurrence du taux d’occupation des services dits de soins critiques qui comprennent non seulement les réanimations, mais également les soins intensifs et les services de surveillance continue. Selon le Tableau de bord covid du gouvernement, il y avait 3852 personnes en soins critiques au 16 janvier 2022, soit en effet un taux d’occupation affiché de 76,16 % :

    

Or comme vous pouvez le lire au bas du graphe de droite, le taux d’occupation est défini de la façon suivante :

Proportion de patients atteints de la Covid-19 actuellement en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue rapportée au nombre total de lits en capacité initiale.

Les deux chiffres publiés nous permettent de calculer par simple division que le « nombre total de lits en capacité initiale » retenu est de 3852/0,7616 = 5058 lits.

Pourtant, d’après un rapport sur les soins critiques publié par la Cour des comptes en juillet 2021, la France disposait au 31 décembre 2019 de 19 580 lits de soins critiques se répartissant en 5433 lits en réanimation, 8192 en surveillance continue et 5955 en soins intensifs.

Autrement dit, si l’on veut éviter de mélanger les torchons et les serviettes pour calculer le taux d’occupation covid en soins critiques, il convient de rapporter les 3852 patients covid de ces trois variétés de services au nombre de lits dans ces mêmes trois services. Ce calcul nous amène à un taux de 3852/19 580 = 19,7 %.

Si l’on souhaite connaître également la situation particulière des services de réanimation (où l’on peut intuber les malades – utile en cas de détresse respiratoire), il conviendrait de ne compter que les patients covid en réanimation puis de les rapporter aux lits de réanimation. D’après l’équipe CheckNews de Libération, qui s’est renseignée auprès de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), il y avait 2853 patients Covid en réanimation au 11 janvier 2022, ce qui nous conduit à un taux d’occupation en réa de 2853/5 433 = 52,5 %.

Ces taux souffrent néanmoins d’un autre biais. Pourquoi en revenir à la situation initiale de décembre 2019 ? On sait que le niveau de 12 000 lits en réanimation promis par Olivier Véran à l’été 2020 n’a jamais vu le jour, mais les capacités ont néanmoins augmenté. Toujours d’après CheckNews et la DGOS, les services de réanimation disposent aujourd’hui de 6722 lits, ce qui porte leur taux d’occupation Covid à 42,4 %.

Conclusion : qu’on parle des soins critiques dans leur ensemble ou des services de réa uniquement, force est de constater que nous sommes loin des terribles 76 % annoncés.

Nous en sommes d’autant plus loin qu’une autre subtilité est apparue récemment dans le décompte des patients hospitalisés pour Covid-19. Certains, les plus nombreux, entrent à l’hôpital, voire en soins critiques, en raison de leur contamination par le Sars-Cov-2. D’autres, cependant, sont hospitalisés pour d’autres raisons – pour une autogreffe myélome par exemple – tout en étant porteurs du virus.

Or ces derniers, qui auraient été hospitalisés même sans être contaminés, sont comptés parmi les effectifs covid. Selon le dernier bulletin de Santé publique France, qui a recalculé les nouvelles hospitalisations et les entrées en soins critiques en scindant les deux populations, ils représentent actuellement 20 % des hospitalisations covid et 8 % des soins critiques Covid, en légère augmentation sur les semaines précédentes :

Covid chiffres

Il va de soi que si l’on retire ces patients des effectifs directement covid, les taux d’occupation induits par la pandémie baissent encore un peu plus.

Notons en outre que le nombre de patients en soins critiques semble amorcer sa décrue. C’est pourtant le moment qu’Emmanuel Macron a choisi pour instaurer à toute force un pass vaccinal qui sera à l’évidence tout aussi inutile pour la protection de notre santé que le pass sanitaire avant lui.

À moins qu’il ne s’agisse d’une opération purement politique visant à ressusciter une contestation de type Gilets jaunes qui pourrait bénéficier aux candidats extrêmes les moins susceptibles de lui faire de l’ombre au second tour de la prochaine, très prochaine élection présidentielle. Dans tous les cas, ça promet…

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  • et pourtant ….le rabâchage continu ; 464.769 cas détectés en 24 heures ….de quoi faire peur aux plus péteux …. plus on vaccine , plus il y a de cas ; bizzare , bizzare ….

    • Mais selon le gouvernement, c’est la faute aux non vax… Ca signifie qu’ils se chargent encore plus en virus et sont encore plus contagieux ! 😀

    • Cela dit, à ce rythme tout le monde l’a eu ou a eu quelqu’un qui l’a eu, le virus, dans son entourage proche, non ?
      Et le résultat c’est « un peu de douleurs musculaires, parfois de la fièvre, quelques jours et hop c’est passé » pour 99% des cas au moins, même « obèses », même « hypertendus », même « diabétiques », même cancéreux sous traitement immunodépresseur… Et tous les enfants, nombreux dans cette vague, qui comme les miens ont un petit pic de fièvre à 39° un soir, le nez qui coule un jour ou deux et plus rien, tournant comme des lions en cage pendant les 9/10e de leur période d’isolement !
      Je pense que c’est difficile de faire trembler de peur quand tout le monde voit que dans l’immense majorité des cas on a un truc entre le rhume bénin et la grippe… Ça tue, comme ces deux maladies, hein, mais ça tue essentiellement des gens qui seraient morts bientôt même sans ça.

  • Amusante situation où le malade à sauver est l’hôpital. Sal*uds de patients qui mettent à mal le glorieux fleuron étatique. Tordant alors que notre état stratège a tout fait pour le mettre à terre . Et pourtant tout comme pour les retraites, la lecture d’une pyramide des âges est assez limpide, non ? Il va être temps de faire la promo pour l’euthansie des vieux, mais après qu’ils aient voté en mai, sal*uds de vieux qui coûtent et qui embouteillent les hôpitaux et ils seraient foutus de mal voter en plus.

  • Au tout début, nos croque-morts télévisés annonçaient journalièrement avec leur tête ad hoc le nombre de cas, le nombre d’hospitalisations, le nombre de morts.
    Actuellement on annonce tous les jours le nombre de nouvelles contaminations, de nouveaux cas, de nouvelles hospitalisations.
    Les gens ne parlent plus que de cela, qu’ils cessent donc de regarder toutes ces chaînes qui débitent à longueur de journée/journaux leurs niaiseries pour justifier leur temps d’antenne, qu’ils cessent de croire le spécialiste X qui renchérit sur le spécialiste Y.
    L’Espagne est le pays qui régit le plus intelligemment avec sa nouvelle politique sanitaire mais la france n’a jamais su s’inspirer des bonnes idées des autres pays, complexe de supériorité sans doute.

  • Le dernier chiffre publié hier, d’après une étude, le passe sanitaire a permis de sauver 4000 vies et a sauvé des entreprises !
    Si vous ne croyez pas celle-là, je vous en raconte une autre…

    • Avatar
      Laurent Lenormand
      19 janvier 2022 at 9 h 41 min

      Ah oui! Excellent coup, repris en chœur par la presse mainstream. Étude pondue par Fontanet & co, c’est à dire les cautions scientifiques du pouvoir. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

    • Le gouvernement pourrait-il fournir la liste des 4 000 personnes qui ne sont pas mortes du Covid et qui seraient mortes du Covid si il n’avait pas mis en place sa politique sanitaire ? Comment arrive t’il à ce chiffre ?
      Compter un nombre de morts, je comprends à peu près comment on fait, mais compter un nombre de personne non-mortes ( donc vivantes hein ) qui auraient du mourrir d’une mort certaine si la réalité avait été différente mais qui ne sont pas mortes, j’avoue je cale ( je maîtrise mal les réalités alternatives ainsi que les lignes de vie et leurs nombreuses ramifications de mes compatriotes ).
      Sérieux !

      • Faut demander à ceusses qui avaient calculé le bilan du 80 km/h.
        Le calcul est probablement tout aussi fumeux.
        Au demeurant, 4000 vies épargnées, c’est un bilan bien faible pour une vaccination généralisée à outrance. Qui était censée nous sortir de la mouise.

    • Oui magnifique étude d’une instance étatique indépendante (rires) qui nous dit aussi que le passe n’a par contre permis de sauver que 1300 vies en Italie et 1200 en Allemagne… On se demande bien pourquoi une telle différence ? Parce qu’on est les meilleurs, pardi !!! (re-rires)

      • Nope, parce qu’on est les plus mauvais !
        Le pass permettrait une baisse d’un certain nombre de points de pourcentage des contaminations, donc s’il sauve plus de vies ici qu’ailleurs c’est qu’en proportion de la populations on a en France plus de contaminés, et par contaminés plus de cas graves et par cas grave plus de décès. Bref si notre « pass » sauve un peu, c’est que notre hôpital et nos politiques de santé sont parmi les pires du monde civilisé (j’ai failli écrire « libre » mais ça serait un tel viol du sens des mots que… non !)

  • Très bon article merci.
    Cela dit, plus personne ne devrait accepter le calcul mensonger de Mitterrand du déficit sur PIB. Un déficit c’est recettes moins dépenses, point final.
    Le déficit de -8% doit plutôt correspondre à 20% 30% de dépenses en trop par rapport aux recettes ce qui donne tout de suite une autre image.
    .
    Si quelqu’un a les chiffres a partir de 2017, je suis preneur, pour mémoire en 2017 les totaux étaient dans les PLF qui sont devenus obscures et les dépenses étaient de 1257 milliards d’euros.

    • C’est pire que cela, car le déficit du budget est surtout celui de l’état, on est donc plus vers 50% de déficit du budget de l’état.

  • Avatar
    Laurent Lenormand
    19 janvier 2022 at 9 h 48 min

    « Je ne fais confiance qu’aux statistiques que j’ai pu trafiquer moi-même », disait Churchill. Merci pour ce démontage des manipulations du pouvoir. Tout ceci n’a plus rien de sanitaire, et tout à voir avec la politique et les élections.
    Point supplémentaire: les « soins critiques » comprennent les services de surveillance continue. C’est à dire des services où on met les patients sous assistance d’oxygénation. Or ces soins peuvent souvent aussi se mettre en place à la maison. Plusieurs contacts dans les milieux hospitaliers me signalent que cette option est très majoritairement réservée aux patients « vaccinés ». Résultat : ces patients ne sont pas considérés comme hospitalisés. Les non vax si. D’où biais des statistiques d’efficacité des « vaccins ».

  • Autre petit exemple de calcul suggéré:
    Quand on compare les croissances quotidiennes des « cas » PCR et des hospitalisations on comprend que la « pandémie » fait pshitt!
    On comprend aussi que le muté Xi-Omicron se fout royalement des potions magiques Pfizer&al et qu’il n’a donc plus vraiment d’incitation à muter derechef.
    Et on comprend une fois de plus que la discalculie du peuple est une aubaine pour les politichiens de tous bords.

    • « Discalculie » du peuple très bien dénoncée par les analyses sur l’efficacité du l’E.N. et qui maintenant menace l’E.N. elle même !
      L’arroseur arrosé ?

    • C’est marrant en effet qu’ils n’utilisent pas cette analyse, alors qu’ils utilisent le nombre de cas et le taux d’incidence pour toutes leurs décisions…
      Ils doivent mieux savoir que nous (naïveté quand tu nous tiens ^^)

  • le nombre de cas est inconnu..il doit être estimé. on doit croisé par exemple avec des choses aussi ridicules que le taux de virus dans les eaux usées..

    il en va de même pour non pas les morts du covid mais la part de causalité du covid dans les morts ….

    et bien en effet.. sur un hospitalisé avec le covid n’ets pas un hospitalism du fait du covid.. surtout avec omicron!!!

    mais est le problème?
    non bien entendu, les ministres ou fonctionnaires savent bien souvent ses subtilités.. mais il faut maintenir le narratif.. la france doit rester mobilisée meme si l’envahisseur nazi sanguinaire n s’est transforme en simple vacanciers bavarois venant prendre sa bière à la terrasse d ‘un café parisien..

    Tant que nous pardonnerons à l’homme politique sinon le scientifique ou médecin.. qui ment pour éviter une catastrophe causée par notre supposée stupidité.. pourquoi se gêner..

    imaginer le pire…permet certes de ne jamais sousréagir…mais imaginer le pire a un cout si élevé que ça n’ets pas prendre des précaution raisonnables..

    ça épargne juste le politique de devoir rendre des comptes pour en avoir fait trop..

    l’argent public jeté en l’air tue lui aussi…mais de façon subtile diffuse..souvent de façon inappréciable..
    allons allons ce restaurateur qui se suicide n’est pas de ma faute..

  • Excellent article qui remet quelques pendules à l’heure, merci.
    Ce gouvernement nous sert les chiffres qu’il veut bien nous servir, arrangés à sa sauce qui plus est.
    Une fois de plus, le problème est à la fois la servilité des médias (subventionnés pour la plupart) et la crédulité de nombre de Français. car un gouverne-ment qui ment, c’est un pléonasme, n’est-ce pas.

  • En tant que prof, je vous dit tout de suite qu’entre 3/20 et 5/20, il n’y a pas d’écart de compétence. Mais plutôt une question de chance ou un barème qui vous est favorable ou non. Pour ce taux de chômage en France, c’est la même chose: la chance et l’instrument de mesure.

  • Le plus terrible c’est que le pass impose presque désormais d’être « triple vacciné »…. Mais que personne ne regarde plus les proportions dans les contaminés, ce qui est « amusant » puisque sur mon échantillon personnel, très réduit et ne donnant pas de validité statistique mais restant pertinent au plan observationnel, je vois désormais une forte majorité de « triple vaccinés » qui ont la maladie (symptomatique, désormais quasi toujours et souvent assez forts, les symptômes, 40° de fièvre etc.) puis quelques doubles vaccinés (symptômes mais moins marqués… genre moi, pas de fièvre un peu de toux) et de façon nettement plus rare, des non vaccinés (ma femme, mes enfants) : symptômes moins marqués et plus courts… Les données GB et danoises semblent également aller dans ce sens : l’efficacité des vaccins face à Omicron est… négative !
    Face à cela, nos génies de la médecine, président et sinistre de la mauvaise santé en tête, accompagnés des clowns de plateau télé usuels, veulent plus de vaccins, plus de triple de doses, et ces doses ils les veulent tous les 3 mois, 4 au pire (alors que les labos eux même disent « pas avant 6 mois »… les pauvres idiots, ils n’y comprennent rien).

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