Omicron : Covid-19 ou le discours de la peur

Une fois de plus au cours de cette pandémie, nos gouvernants obsédés par l’idée qu’ils doivent absolument « faire quelque chose » n’hésitent pas à prendre des mesures coercitives.

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Omicron : Covid-19 ou le discours de la peur

Publié le 1 décembre 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Je ne suis ni médecin ni scientifique. Je ne prétends qu’à un seul titre, celui de faire tous les efforts possibles pour me hisser au niveau de l’idéal de « l’honnête homme » du XVIIe siècle dans ma quête de connaissances sur le monde qui m’entoure. Et pourquoi pas ? Comme disait Descartes pour ouvrir son Discours de la méthode, « le bon sens », autrement dit « la raison », autrement dit « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux » est « la chose du monde la mieux partagée ». Encore faut-il y appliquer un peu de méthode.

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, j’ajouterais volontiers deux recommandations aux quatre consignes méthodologiques émises par le mathématicien philosophe : élaguer sans pitié tout ce qui relève de la promotion personnelle dans le discours des dirigeants politiques – la proximité de l’élection présidentielle française de 2022 rendant la chose encore plus nécessaire – et surtout, se tenir résolument éloigné du discours de la peur.

En ce mois de novembre 2021 qui s’achève, la scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Soumya Swaminathan a confirmé l’utilité de la dose de rappel pour les publics à risque (personnes âgées et/ou immunodéprimées) mais elle estime que la généralisation de la troisième dose à l’ensemble de la population ne s’impose nullement.

Un discours de peur

Malgré cela, tout le discours sanitaire français (idem ailleurs) s’est articulé autour de la flambée absolument « fulgurante » de la cinquième vague épidémique et a débouché – sans véritable surprise compte tenu du chemin autoritaire emprunté jusque-là – sur une nouvelle couche de coercition, en l’occurrence la désactivation du pass sanitaire pour tous les adultes sans exception si une troisième dose de vaccin n’est pas réalisée dans les sept mois après la seconde dose.

Mais de quelle flambée s’agit-il ? Des décès, des entrées en soins critiques, des hospitalisations en hausse à un rythme apocalyptique ? Pas vraiment. L’alarmisme s’appuie exclusivement sur la flambée des « cas » de contamination au Sars-Cov-2. Or rien n’est plus fragile que cette donnée pour caractériser la sévérité de la pandémie.

Tout d’abord, comme mentionné sur le graphe ci-dessous réalisé par le site Our World in Data, le nombre de cas confirmés dont nous disposons dépend des tests effectués et laisse complètement de côté les contaminations non testées. Ce qui sous-entend que le nombre de cas de contamination dans la population totale est en réalité plus élevé que les chiffres publiés.

Pas de quoi nous affoler cependant car une contamination covid ne signifie nullement que la personne contaminée soit effectivement malade. Elle peut être asymptomatique et vivre cette infection sans le savoir et sans observer le moindre changement de son état général. Quant aux personnes malades, elles peuvent expérimenter des niveaux d’intensité pathologique extrêmement variables, allant de la simple fatigue à des difficultés respiratoires graves nécessitant une hospitalisation voire une admission en service de réanimation.

C’est pourquoi il est préférable de conduire l’analyse en suivant tous les indicateurs disponibles, sachant que les nombres de décès, hospitalisations et réanimations comprennent bien tous les décès, hospitalisations et réanimations ayant eu lieu dans l’ensemble de la population, ce qui en fait des données beaucoup plus solides que les seuls « cas ».

Notons néanmoins que pour les hospitalisations et les réanimations, il faudrait idéalement savoir si les critères d’admission sont les mêmes depuis le début de la pandémie. De même, une certaine latitude d’interprétation existe au niveau des décès : lorsqu’on est porteur de comorbidités sensibles au covid, décède-t-on « avec » le covid ou plus spécifiquement « du » covid ?

Quoi qu’il en soit, il s’avère que la « fulgurance » dans les « cas » ne s’accompagne pas de la même fulgurance dans les autres nombres :

Nombre de personnes hospitalisées :

Dont nombre de personnes en soins critiques :

Nombre de décès quotidiens :

Bref, il semblerait bien que la dangerosité de la maladie ait perdu en intensité par rapport au nombre de « cas ». Résultat fort appréciable qui n’est pas sans rapport avec l’action des vaccins contre les formes graves de la maladie. (Je préviens quelques objections : j’ai bien dit vaccins, pas pass sanitaire ; et j’ai bien dit formes graves, pas transmission du virus).

Mais n’allez surtout pas vous imaginer que le discours pandémique apocalyptique pourrait se tarir le moins du monde. Non seulement troisième dose obligatoire il y aura contre l’avis de l’OMS, mais l’entrée en scène récente du nouveau variant sud-africain Omicron nous offre un parfait exemple de la propension des gouvernements à faire feu de tout bois pour relancer la machine à faire peur et étendre un peu plus leurs filets sur les citoyens.

Le variant Omicron

En cette fin du mois de novembre, notre presse nationale titre ou sous-titre sur le « risque très élevé » que l’OMS attribue au variant Omicron (ici ou ici, par exemple) et sur « l’inquiétude » qu’il suscite dans le monde. Mais à lire plus attentivement tous ces articles, le risque évoqué par l’OMS concerne avant tout la possible contagiosité du variant, contagiosité dont on ne sait pas grand-chose pour l’instant, tout comme on ignore encore – et c’est normal, c’est tout récent – sa dangerosité ainsi que le degré de protection que les vaccins actuels pourraient dresser contre lui ou pas.

D’après les constatations réalisées en Afrique du Sud par le Dr Angelique Coetzee, première soignante à avoir alerté sur l’apparition de ce nouveau variant, les symptômes qu’elle a pu observer chez ses patients étaient à la fois très différents et bien plus légers que ceux des précédents cas de covid qu’elle avait eu à traiter (« so different and so mild »).

Il est à noter d’ailleurs qu’aucun décès attribuable à Omicron n’a été signalé nulle part à ce jour. En l’état précoce de nos connaissances, la plus grande probabilité pointe vers un virus qui serait contagieux mais peu dangereux. S’il devait se substituer au variant Delta qui nous occupait jusqu’alors, ce serait plutôt une bonne affaire car il permettrait d’obtenir une immunité naturelle. Dans ce cas-là, on voit bien à quel point la vaccination actuelle et encore plus le pass sanitaire associé se révéleraient complètement inutiles…

À ce stade, rien ne justifie donc de sombrer dans l’angoisse. Et pourtant, malgré un avis opposé de l’OMS, tous les pays sont en train de fermer sélectivement leurs frontières les uns après les autres, les quarantaines réapparaissent et les marchés financiers décrochent. Deux cas ayant été signalés au Royaume-Uni ce week-end, Boris Johnson a immédiatement durci sa politique de contrôle sanitaire et il a convoqué en urgence une réunion du G7 des ministres de la Santé qui s’est prononcé hier pour… « une action urgente ». Utile, la réunion. Super efficace.

Urgence, et donc, immanquablement, panique. Et à nouveau ce grand écart de points de vue entre experts médicaux.

Pour le candidat à l’investiture présidentielle des Républicains Philippe Juvin, par ailleurs chef des services d’urgence de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, les mesures de fermetures des frontières et l’accélération de la troisième dose sont d’excellentes mesures qu’il aurait fallu prendre encore plus tôt. Curieusement, à l’instar du Conseil scientifique, sa remarque sur la nécessité de pousser la vaccination suit immédiatement son inquiétude sur le fait que ce variant, du fait de son nombre élevé de mutations par rapport à la souche initiale, pourrait être résistant aux vaccins. Dans ce cas-là aussi, on voit bien à quel point la vaccination actuelle et encore plus le pass sanitaire associé se révéleraient complètement inutiles…

Pour l’épidémiologiste spécialisé en santé publique Martin Blachier, en revanche, l’inquiétude est bel et bien de mise, mais pas tant vis-à-vis du variant Omicron lui-même qu’au vu des réactions aussi hallucinantes que précipitées des États face à son apparition :

« Il n’est pas logique de réagir aussi vite et aussi fort à un micro-signal d’une petite variation d’un virus dont on ne sait rien. »

Autrement dit, une fois de plus au cours de cette pandémie, nos gouvernants obsédés par l’idée qu’ils doivent absolument « faire quelque chose » quitte à faire n’importe quoi pour maintenir leur ascendant sur le cours des choses n’hésitent pas à prendre des mesures coercitives dans un dangereux mélange d’alarmisme calculé, de précipitation politique désordonnée et d’absence totale de données solides sur lesquelles s’appuyer pour prendre des décisions éclairées.

Des mesures coercitives qui piétinent les libertés individuelles et dont on a déjà eu amplement l’occasion de constater les effets délétères sur des citoyens ballottés en tous sens au gré du bon vouloir gouvernemental. Ça promet.

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  • « S’il devait se substituer au variant Delta qui nous occupait jusqu’alors, ce serait plutôt une bonne affaire car il permettrait d’obtenir une immunité naturelle.  »
    Absolument ! Et de meilleure qualité (mise en oeuvre de l’immunité cellulaire par lymphocytes T).
    Bonne intervention du Dr Blachier par ailleurs…
    Déjà que la troisième « vague » n’était qu’une réplique de basse intensité…(> 6 fois moindre en mortalité que la première)

    • Et que la quatrième était purement statistique, en raison du testing massif des populations dans les zones de villégiature estivale, sans aucun impact sur la mortalité ni le nombre de malades.

  • Ni médecin ni scientifique… Tout est dit. Blabla dans intérêt.

    • Je ne vois pas le problème.
      On vit dans un pays dont le monarque suprême, philosophe banquier de formation, est devenu le plus grand épidémiologiste du monde en quelques mois.

    • Votre commentaire est très malhonnête. Cet article cite plusieurs déclarations publiques de médecins ou scientifiques sur le sujet.

    • Et donc vous écoutez un théatreux comme Jupiter ou un neurologue comme la vérole pour traiter une pandémie virale ?
      Hum. je soupçonne une pointe d’incohérence, ici.

    • Du coup, si un médecin ou scientifique dit exactement la même chose (un part non négligeable), mais qui sont censurés dans les médias, c’est du blabla sans intérêt aussi ?
      J’espère que vous portez le masque tout le temps, que vous ne sortez pas de chez vous et/ou respectez les gestes barrières… Car les médias font que de répéter ce message (je parle des « experts » qui viennent sur les plateaux)

    • Médecin et scientifique, j’aurai pu écrire la même chose.

    • On peut être scientifique sans le savoir et se croire scientifique sans l’être…

  • world28 ça c’est un beau morceau de mauvaise foi… Nom d’un caramel mou !

  • Ah bon !? Faut-il donc être médecin ou scientifique pour être capable de réfléchir ou être animé d’un simple bon sens ? Bien, bien, je comprends que nos populations se laissent si facilement manipuler…

  • Bien évidemment la peur est devenue le fonds de commerce n°1 des gouvernements. Mais c’est une erreur d’expliquer ça simplement par la panique. A-t-on déjà vu des gouvernants renoncer d’eux-mêmes à des pouvoirs exorbitants? Et le juteux business vaccinal, comment imaginer que l’industrie pharmaceutique va spontanément y renoncer alors qu’il est possible de remettre des sous dans la machine ?

  • Je n’apprécie pas spécialement Blachier, mais il faut reconnaître que c’est un des rares « experts » des plateaux télé qui soit resté lucide et ne soit pas tombé dans l’alarmisme excessif depuis le début de cette affaire.
    Je suis entièrement d’accord avec ce qu’il dit dans cette longue tirade.

  • Gabriel Attal il y a quelques minutes :
    « Etant donné l’efficacité peu probante des vaccins existants contre le variant Omicron (de la bouche même du PDG de Moderna, il est inutile de continuer à injecter à des personnes saines un traitement potentiellement inutile. Par conséquent, le gouvernement a décidé de suspendre le conditionnement du pass sanitaire à la dose de rappel, et d’autoriser les citoyens à continuer de jouir de leurs droits fondamentaux et d’une vie sociale après le 15 janvier, quel que soit le nombre de doses qu’ils ont reçues ».
    ….
    Poisson d’avril ! ?????
    Il faudra bien entendu se reprendre une dose pour continuer à avoir son pass à la mi-janvier, peu importe que les vaccins ne servent pas à grand-chose contre Omicron selon les fabricants de ces vaccins.
    C’est évident, voyons. On est dans une Shadockratie après tout. Faut continuer à pomper même sans raison, parce qu’on ne sait pas quel malheur pourrait arriver si on arrêtait.
    Non mais franchement.
    Vous avez vraiment cru à mon poisson d’avril ?
    Vous pensez encore que les décisions politiques ont un quelconque rapport avec la santé des citoyens et la lutte contre le Covid ? ?

  • Taux de ci et de ça en hausse, mais le taux de vacinodromes ouverts est de zéro. Pareil sur doctolib and Co: pas de place. C’est grave docteur où ce sont des incapables à gérer. On ne peut crier aux loups et ne pas organiser sa chasse. Si pas de pass sanitaire à jour à cause de la pénurie, que se passera-t-il ? Tous enfermés. Grave ou pas cet omicron ? C’est la question. En attendant Macron and Co le sont, leçon du jour.

    • Non, c’est très logique tout ça.
      Ce sont des politiciens : ils ne savent faire que deux choses, interdire ou taxer. Mettre en place des vaccinations pour les gens c’est pas leur truc. Ils disent juste « si t’as pas consommé assez de vaccins, alors on t’interdit X, si tu consommes trop de Y, on te taxe… en fait on te taxe de toutes façon ! » Faire plus les sortirait de leurs zones de confort, et ça le politicien n’aime pas du tout.

    • « On ne peut crier aux loups et ne pas organiser sa chasse »
      Est-ce que l’objectif est d’aller se débarrasser du loup pour que les villageois retrouvent leur sécurité ? Ou bien est-il de maintenir les villageois dans la peur et l’angoisse pour avoir le contrôle sur eux ?
      Listes d’attente, difficultés à trouver un RDV, problèmes d’approvisionnement, tout ça donne une sensation de pénurie et/ou de rareté, ce qui motive les moins éclairés à se précipiter sur la prochaine dose qui passe de peur qu’il n’y en ait pas assez pour tout le monde.
      L’humain est un animal comme un autre, et si Pavlov l’avait préféré aux chiens, il serait sûrement parvenu aux mêmes résultats dans ses expériences.

  • quand on est logique et respecte les faits on est « scientifique »..
    certes pas scientifique au sens « académique »..

    la dite science académique académique a des pretentions nobles en soi.. de construire un corpus de connaissances scientifiques vérifiées par un panel de gens supposés compétents, corpus accessible à tout le monde…et critiquable par tous modulo le respect du formalisme académique..

    la science académique est lourde…et en outre corruptible via la notion de pair. et comme le statu académique confère quelque pouvoir, la tentation existe.

    sur les nouveaux variants la science est toujours minimes, on assite au magnifique ballet du plausible et le l’avis éclairé..qui depuis le départ le vautre dans les grandes largeurs..malheureusement il faut avoir un peu de bagage académique pour distinguer parfois ce qui approche l’escroquerie intellectuelle.. quoique, l’usage du conditionnel, le nous avons toute sles raisons de penser ou craindre..; etc, sont des indices assez clairs..

    heureux de constater qu’il y a quelques failles dans la peur obligatoire..

    la question depuis le départ est toujours la même , pourquoi le politique se m^le t il de ça? et surtout de cette façon?

    • Il faut lire les publications scientifiques qui sont accessibles à tous (en preprint), c’est tout à fait compréhensible, la ‘science médicale’ étant moins compliquée que la physique quantique.
      C’est comme les RCA, je n’ai jamais lu de papier alarmiste.
      C’est une grande avancée pour la démocratie, les publications sont facilement accessibles et gratuitement alors qu’il y a + de 20 ans il fallait s’abonner ce qui coutait un bras, ou aller dans les bibliothèques universitaires.

      • oui… mais parfois aussi.. avoir une position critique vis à vis de ce qui est publié..
        mais ce qu’on qualifie de science est essentiellement de la science académique ..publiée et publique… et ce n’est ni tout à fait la science la plus grande ni la plus neutre..

        il ya une inertie.. donc du retard..
        il ya des choses qui ne sont pas publiés car il n’y pas de recherche de publicité;.

        savoir un truc est un atout..

    • On peut trouver des études un peu vulgarisées qui donnent à penser que ce omicron ne fera pas long feu.
      https://infodujour.fr/societe/54389-omicron-lanalyse-moleculaire-de-jacques-fantini
      Ce même professeur Santini a fait une présentation de ses travaux qui est hyper intéressante. Avec des conclusions étonnantes sur la vaccination et l’immunité collective.

  • Maman, j’ai raté un épisode ?
    Je reviens de la libre Belgique,le journal, c’est la panique, va t on fermer les écoles… Des savants belges, ont microscopé l’omicron, il est affreux il s’accroche mieux aux cellules que tous les autres…. En fin de compte en France, ce vent de panique n’existe pas.. Plus, pas encore… Ça dépend peut être des sondages de popularité du chef… Et il a du Z à mordre, ça occupe.

  • « Résultat fort appréciable qui n’est pas sans rapport avec l’action des vaccins contre les formes graves de la maladie. »
    Juste sur ce point je suis pas d’accord, mais désolé j’ai pas le temps pour argumenter

    • Les formes graves se retrouvent chez les gens… Invaccinales.. Système immunitaire déficient… Les autres n’ont même pas besoin de vaccins…

    • Le fait d’adopter une conduite fluide en voiture réduit la consommation. Statistiquement, il va aussi réduire le nombre de fois où on tombe en panne d’essence. De là à en déduire qu’une conduite fluide réduit les pannes d’essence…

      C’est avec ce genre de logique foireuse que des politiciens comme Bayrou appellent à la vaccination obligatoire. Ce qui suppose donc de piquer les enfants avec des produits expérimentaux – pour un résultat nul ou négatif étant donné le profil bénéfice risque et l’absence d’effet sur la propagation du virus.

    • D’autant que les docs de Pfizer sur leurs essais cliniques communiqués au FDA et rendus publiques récemment montrent des trucs intéressant : le vaccin protège des formes graves chez certains et donc statistiquement sur le COVID en tant que tel, a un bénéfice mesurable. Le hic c’est que la mortalité « toutes causes » de l’échantillon vacciné est indistinguable de celle de l’échantillon placebo. Soit que le vaccin ne marche que sur ceux qui n’en n’ont pas besoin, soit qu’il cause de la sur-mortalité chez ceux qu’il ne protège pas (cf H16 et ses récents papier coincidents), mais en clair, vacciner ne protège statistiquement et tout compris, pas du tout !

      • au moins au niveau des décès, s’entend. Il semble que le risque d’hospitalisation, chez les plus de 50 ans soit lui affecté positivement par le vaccin (chez les moins de 20 il est très négativement affecté, par contre).

  • Attention, on signale un variant très dangereux, le variant Omacron…

  • Scoop….
    La présidente émérite et dingo de la commission pense qu’il est venu le moment de parler de vaccination obligatoire… Faut dire qu’elle a commande pour des milliards des vaccins.. Totalement inutiles

    • Bah oui, tant que les vaccins marchaient (un peu) les gens allaient les prendre sans être totalement forcés. Une fois qu’ils ne marchent plus (du fait de l’échappement immunitaire du virus ou de leur effet mal compris sur les systèmes immunitaires des gens, on s’en fout in fine) si on veut écouler le stock (et toucher les bonus des labos, ou ne pas passer pour une Bachelot bis, ou les deux) ben le seul moyen c’est l’obligation vaccinale pure et dure, l’utilisation des forces de police et de l’armée pour contraindre les réfractaires etc.

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