Gare de Lyon, 2021 : l’immigration dans mon quartier

Un regard et un vécu personnel sur l’immigration dans le quartier de la Gare de Lyon.

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Gare de Lyon, 2021 : l’immigration dans mon quartier

Publié le 5 décembre 2021
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Par Yves Montenay.

Comme vous tous, j’entends et je lis toutes sortes de propos haineux ou au contraire angéliques sur l’immigration.

Aujourd’hui, après une série d’analyses sur l’immigration, c’est de mon quartier, avec mon vécu, que je vais vous parler.

 

Petit portrait du quartier de la Gare de Lyon

Le quartier de la Gare de Lyon est un lieu de transit intense où cohabitent une majorité d’immeubles d’habitation, avec souvent un commerce ou une profession libérale au rez-de-chaussée, et une minorité d’immeubles professionnels : administrations publiques, écoles, hôpitaux, RATP, SNCF, caisses de retraite, siège de banques etc. sans parler des marchés forains, dont le plus connu et le plus important est celui d’Aligre.

Il y a donc d’une part une population résidente, et d’autre part beaucoup de travailleurs dans la journée qui arrivent par la Gare de Lyon (trains de banlieue, RER, innombrables stations d’autobus…) sans parler des voyageurs venant de plus loin, cadres en déplacement ou touristes.

Je vais maintenant me concentrer sur les étrangers et leurs descendants. C’est une définition imprécise, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un simple témoignage de mon observation de terrain.

 

Les résidents

En semaine, on peut plus ou moins les distinguer des travailleurs venant de banlieue, mais le dimanche et à la sortie des classes, on croise surtout bien sûr des résidents.

Il n’est pas toujours évident d’avoir une idée de leurs origines familiales. Les listes de noms dans les cours d’immeubles donnent une première indication.

De toute façon, qu’ils soient locataires ou propriétaires, ces immigrés ou leurs descendants sont des ménages aisés, car nous sommes dans un quartier moyen de Paris, où les logements sont très chers par rapport au reste de la France.

Ces résidents très bourgeois ont souvent des noms arabes ou berbères. À part quelques rares militants barbus ou militantes foulardées, ils sont en général indiscernables du reste de la population par leur habillement ou leur comportement, contrairement aux reportages sur d’autres quartiers ou en banlieue.

Néanmoins tout le monde n’est pas riche. Je pense aux étudiants, aux habitants en majorité subsahariens des deux foyers pour migrants, et à ceux de quelques HLM.

Les plus jeunes semblent fréquenter les établissements de fitness, à en juger par leur démarche, ce qui les rend encore plus indiscernables des autres jeunes.

On pourrait dire la même chose des Asiatiques, nombreux également. Donc indiscernables lorsqu’on les croise sur les trottoirs, sauf à guetter la forme de leurs yeux, surtout en cette période où le reste du visage est masqué.

Il y a aussi une minorité bourgeoise de Noirs subsahariens, et là il y a une évolution notable qui traduit l’élévation du niveau social et intellectuel des filles et des femmes : lorsque les Africaines n’étaient que peu ou pas scolarisées, on voyait des couples noirs-blanches. Ensuite les couples noirs-noires se sont multipliés. Enfin, aujourd’hui, on voit de plus en plus de couples blancs-noires.

Le rattrapage scolaire et social des filles a donc eu lieu, et bien au-delà des résidents, les conjointes ne venant pas forcément du quartier, puisqu’on se rencontre en général à l’université ou au bureau.

À la sortie des écoles, je remarque que la fécondité de ces couples, souvent de trois ou quatre enfants par famille, est plus importante que celle des autres communautés, sans toutefois atteindre les niveaux qui sont fantasmés sur les réseaux sociaux, qui montent en épingle des cas exceptionnels de familles polygames.

Jusque-là, avec ces résidents bourgeois, se vérifie l’évolution normale de l’intégration acquise, puis l’assimilation au fil des générations.

 

Les gens de la journée et l’immigration en Gare du Nord

Mais sur les trottoirs, dans les commerces ou dans des restaurants populaires à midi, on voit une foule de banlieusards venus travailler.

Puisqu’elles travaillent, ce sont des personnes intégrées et qui ont un standing à tenir. Certes on peut remarquer parfois des vêtements moins bourgeois que ceux des résidents, mais c’est de plus en plus difficile vu le nivellement imposé par les modes.

En tout cas, il y a très peu de vêtements traditionnels, de foulards ou de voiles. Les différentes allures sont plutôt corrélées aux métiers : les commerçants forains et leurs employés ne s’habillent pas comme les employés de banque.

Du fait de ce respect des apparences, comme pour les résidents, il devient difficile d’identifier sur le trottoir et à distance les Asiatiques et une bonne part des Nord-Africains ou Moyen-Orientaux. L’intégration a gommé la plupart des différences.

Il faut pousser aux confidences pour avoir quelques échos des différences communautaires, par exemple les noms d’oiseaux échangés entre Asiatiques et Arabes, terme impropre dont s’insurgent les nombreux Kabyles du quartier qui rappellent à toute occasion qu’ils ne sont pas Maghrébins, mot arabe et négatif en France, mais Nord-Africains ou, plus simplement Kabyles.

Évidemment, les Subsahariens, noirs, sont plus faciles à identifier. Leur proportion croît au fil des années conformément aux statistiques nationales (aujourd’hui un million sur 67 ?), tout en restant extrêmement minoritaires dans ce quartier.

Les plus faciles à remarquer sont les nounous, souvent moins jeunes et moins élégantes que « les gazelles », mais qui, pour moi, illustrent le rôle que jouent les migrantes non qualifiées, en permettant aux résidentes diplômées du quartier de poursuivre leurs brillantes carrières.

D’autres Subsahariens viennent dans le quartier pour chercher du travail. Il y a en effet de très nombreuses agences d’intérim à proximité de la Gare de Lyon.

La plupart fonctionnent tout à fait normalement, mais j’ai été témoin de l’incident suivant : une de ces agences a été occupée par des Subsahariens encadrés par l’un d’entre eux portant un brassard CGT.

Je suis allé interviewer ce dernier, qui m’a dit : « Nous occupons cette agence parce que nous exigeons qu’elle fasse comme les autres, à savoir faire travailler nos sans-papiers en utilisant les noms de travailleurs réguliers. Elle a refusé ». Peu après cette agence a fermé.

Il y a aussi un petit noyau de communards, ainsi nommés par référence à la Commune de Paris et à l’anarchie, qui se signalent par des affichettes vantant l’action solidaire ou dénonçant « les riches qui ont profité du virus ».

Ils sont concentrés au sud de la rue d’Aligre, et dans quelques immeubles adjacents de la rue de Charenton. Leurs activités « révolutionnaires » se concentrent sur quelques bâtiments dont j’ignore les propriétaires (la Ville de Paris ou des associations ?) J’ignore également s’ils sont des résidents du quartier.

Enfin, il n’y a plus que quelques Roms venant probablement de leurs camps de stationnement en banlieue, qui refusent toute interview par ignorance réelle ou simulée du français. Le grand public ignore généralement qu’ils sont chrétiens… et Européens, pouvant donc circuler librement dans les divers pays de l’Union. Ils viennent en général de Roumanie, mais il y a également de fortes communautés en Hongrie, en Slovénie… Depuis quelques années, ils semblent avoir abandonné la Gare de Lyon à d’autres mendiants, nordiques à en juger par leur physique et leurs bribes de français, ou subsahariens.

Voilà la fin de ce témoignage personnel, sans prétention scientifique.

Je vois donc autour de moi principalement des bourgeois et des travailleurs, des individus intégrés, voire assimilés. D’où mon optimisme sur les questions d’immigration, optimisme qui me fait traiter d’inconscient à ma droite, et, de « violeur de cultures » à ma gauche. Cela parce que je souhaite l’assimilation, c’est-à-dire le contraire d’une société multiculturelle comme au Liban. De plus, dire que le pays a économiquement besoin d’étrangers et de leur descendance, c’est être « complice du patronat pour continuer en France l’exploitation coloniale ».

Ce tableau de l’immigration dans mon quartier n’est pas représentatif, diront certains. Ce n’est pas mon avis.

Les environs de la Gare de Lyon ne sont pas uniques en France, et les zones plus ou moins mixtes comme celles-ci sont plus nombreuses que les ghettos.

Une partie des travailleurs qui arrivent chaque jour dans le quartier provient d’ailleurs de ces ghettos, ce qui n’empêche pas leur intégration. Les interviewer sur ce sujet les mène inévitablement à pester contre la poignée de jeunes qui pourrissent la vie de leurs immeubles, et contre les journalistes qui ne relèvent que les côtés négatifs de leur cité.

En résumé, je ne me sens pas envahi. Or, dans les quartiers bourgeois non mixtes, je sens cette crainte de l’invasion. Probablement parce que leurs résidents ne connaissent que ce que leur montre la télévision et les films, c’est-à-dire trafics et violence, ce qui existe bien sûr, mais n’est pas représentatif de la société française.

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  • bah les migrants sont des individus..
    et l’identité française n’est pas immuable..

    par ailleurs un français ne voit pas le migrant comme son voisin..

    en ce qui me concerne pour un certain nombre de raisons, il est légitime pour un pays d’avoir une politique migratoire mais aussi des condition de naturalisation…

    et politique implique choix démocratique.. les débats gagnent néanmoins à s’articuler sur un certain nombre de valeurs.

    bon et actuellement une question..

    l’intégrisme religieux musulman, associé avec la violence, va t il systématiquement avec l’appartenance à la communauté musulmane? La question même peut choquer un musulman français honnête et respectueux des lois!

    le problème est sans doute les quartiers hors la loi, avec une population importante de migrants, que le gouvernement tolère pour ne pas faire de vague en raison de leur utilisation politique par une minorité. et plus il tolère , plus cela devient intolerable pour une partie de l’opinion, sinon pour les habitants de ces quartiers.

    les gens qui promeuvent les politiques victimaires refusent d’aborder les problèmes d’une façon saine, c’est à dire individuelle.. car lis n’y ont pas interet, c’est leur raison d’être..ils ne cherchent pas la justice mais le pouvoir ou signifier leur supériorité morale..

    le racisme politique s’etaignait doucement, les antiracistes l’ont ravivé, le choix d’ailleurs de se définir comme militant antiraciste plutôt qu’antiracisme n’est pas anodin..

    l’antiraciste casse la gueule a toute personne qu’il s’autorise à qualifier de raciste pour des raisons les plus obscures..

    les gauchistes font ch..ier.. j’en ai marre de défendre zemmour le pen et les racistes en général..

    le militant antiraciste a un besoin vital de « raciste »..

    • l’auteur persiste à défendre « l’immigration. ».. donc il caricature ce contre qui il pense se battre…

      peu de gens croient que le concept d’immigration nulle est souhaitable ou viable ou tenable donc simplement possible..

      L’auteur a un prisme de lecture qui voit favorablement une société qui change…

      or , les sociétés changent , notamment mais pas seulement du fait des migrants, mais rien ne dit que le changement est « bon »… d’ailleurs ce qui importe est justement cela de disposer de mécanismes naturels de régulation en fonction de la perception collective du bon ou mauvais…

      dire que l’immigration c’est bien e ne fait pas une politique migratoire , qui par ailleurs j’en suis convaincu est nécessaire tant que le concept de nation et de peuple sinon de nation associée à un peuple perdure.

      le droit le plus strict des peuple est de choisir pas d’avoir raison…
      On peut voir un parallèle avec la façon dont on aborde la colonisation…
      la colonisation est un crime contre la souveraineté des peuples… mais elle peut être un progrès pour le destin des individus..les sociétés changent au point parfois de disparaitre totalement…mieux? pire?

      une immigration sans controle est indissociable qualitativement d’une » invasion »..

      discutons de la politique migratoire et on aura déjà fait un progrès, ce n’est pas une idée d’extreme droite. c’est la corollaire de la notion de nation..un peuple un territoire.

    • De nos jours, se définir « antiraciste » c’est faire d’une pierre trois coups. D’un, vous êtes du bon côté de l’histoire. De deux, le système médiatique aidant, vous pouvez attaquer tout le monde et n’importe qui de raciste, comme vous le notez. De trois, si quelqu’un vous attaque vous, puisque vous êtes antiraciste, cela suggère que cette personne serait raciste.

      C’est redoutable mais le prix à payer va être fort à l’arrivée: ce sera une décrédibilisation totale car les antiracistes se croient (et agissent) au dessus de tout.

      • déjà quand on aura distingué le militant antiraciste du militant antiracisme…on aura fait un petit pas..

        le militant antiraciste est toujours prêt à casser des oeufs pour faire son omelette.. il a un ennemi… le militant antiracisme non.
        les mots ont un sens!!

        je préfère toujours me présenter comme raciste, (entre autre) …mais opposé par principe aux injustices motivées par la « race »..

        la peur de l’accusation de racisme a conduit à des tas d’horreurs… les grooming gangs en gb..par exemple.

      • @thomas figure classique de « l ange de lumière » linternaute.fr/expression/langue-francaise/14974/anges-de-lumiere/ bien sûr on évite d enseigner ces valeurs aux enfants ça permettrait de les munir d un dangereux discernement….

  • ce témoin  » vécu » bel exemple
    de naïveté bobo ou d un sous marin
    place aux avant postes pour nous fourguer sa « came » immigrationiste ?

    • il vous donne son opinion que ça ne va pas si mal.. que l’immigration a pas été une catastrophe…au dernière nouvelle son avis vaut le vôtre…

      mais il ne vous dit pas grand chose sur la politique migratoire en fait.. vous non plus…

       » immigrationniste »… je le suis si c’est de penser qu’il n’y peut pas y avoir d’immigration zéro dans le monde moderne.. sinon que ce n’ets pas souhaitable.. je ne le suis pas si il s’agit de dire laisser tout le monde entrer..

      c’est le pendant de l’idée d’etre indépendant..ou autonome..en énergie ou nourriture ou je ne sais quoi..

      en général les positions dogmatiques conduisent à une diminution de prospérité matérielle globale.. et des aubaines et des rentes de situations..

      comprenez déjà une chose..

      la france a une minorité musulmane, asiatique ou autre … c’est désormais son identité..

      et l’opinion d’unmusulan sur l’immigration musulmane vaut la vôtre..elle a la même légitimité démocratique.

      • « la france a une minorité musulmane,… c’est désormais son identité… » waouh, c’est grave ce que vous dites. Vous vous rendez compte de la signification, de la portée ? Vous encouragez les personnes comme moi, qui ne veulent pas vivre comme dans les pays sous charia, à dire « ouste, les musulmans, dehors ».
        Il ne peut pas y avoir d’immigration zéro dans le monde moderne, c’est clair. Mais immigration musulmane zéro, c’est impératif si on suit vos dires.

  • Quand je vois le rapport Population prospect 2017 de l’ONU, qui annonce 2 milliards d’habitants pour la seule Afrique sub-saharienne d’ici 2100, on ne peut pas dire que je sois optimiste, moi.

    C’est par centaines de milliers qu’on risque de voir arriver les réfugiés, d’ici quelques années. Si on veut avoir une chance de garder un minimum la chose sous contrôle, c’est dès maintenant qu’il faut revoir complètement nos politiques d’immigration.

    • il existe une alternative toute simple : laisser l’Afrique subsaharienne se développer – ce qu’elle a tendance à faire par ailleurs, quand on ne vient pas trop lui casser les pieds avec notre néo-colonialisme vert.
      Il faudrait peut-être se rendre compte que si ces gens viennent « nous envahir », c’est parce-que les conditions de vie chez nous sont meilleures que dans leur pays – voir au passage à ce sujet l’article de H16 suite aux divers drames dans la Manche de la semaine dernière. Si les conditions de vie étaient correctes dans leur pays d’origine, vous pensez vraiment qu’ils paieraient des passeurs et risqueraient leur vie pour venir ? Je ne parle bien sûr que des immigrants « illégaux ».
      Quant à « revoir notre politique d’immigration », pour moi c’est très simple : on ouvre les frontières et on laisse venir qui veut travailler ici. On arrête d’embêter les bonnes volontés à leur demander des milliers de papiers, la seule exigence, c’est que pour toucher quoi que ce soit (sécu et CMU, chômage, CAF…), il faut avoir cotisé. Les caisses s’en sortiront mieux.

      -1
      • non, le mieux serait de supprimer ces caisses, pour les étrangers et les nationaux.
        quand il n’y aura plus de caisses, il n’y aura plus de cotisations, plus de milliers de papiers, plus de fraudes, plus de contrôles…

      • Bonne idée. Laissons-les dans l’idée qu’on en France comme dans du beurre. Laissons-les venir former des masses désœuvrées qui, une fois totalement désespérées, formeront des bandes de pillards, de violeurs et d’assassins.

        Tout cela se passera loin de Paris, loin des caméras, donc on peut se le permettre.

  • L’auteur est fidèle à lui-même, pour lui tout va bien donc les autres ne doivent pas voir ce qu’ils voient.
    Témoignage perso, comme vous : grandi à Argenteuil dans les années 80, effectivement l’immigration à cette époque était assimilée, je me souviens de ma copine Fatima dont je n’ai su qu’elle était musulmane que le jour du bac, quand elle a refusé de venir avec nous au café fêter la fin des épreuves car c’était le mois de ramadan. Jusque-là, j’ignorais qu’elle était musulmane puisque les fois précédente elle était venue. J’ignore si mes autres copains de même origine l’étaient ou non, puisque, à cette époque bénie, être musulman ne se portait pas en étendard.
    Même ville, 2018 : une autre copine que j’ai gardé depuis l’enfance, qui n’avait jamais quitté notre Argenteuil, s’y est mariée, y a eu ses 4 filles, habitait proche du centre-ville, a déménagé sur les hauteurs limite Sannois, quartier aisé. La raison : en avait assez de craindre pour ses filles du fait des « remarques » régulières d’une certaine population devenue majoritaire, et dont les gestes accompagnent les propos. Pour sortir tranquille, sortez voilée…
    Un proche vit toujours près de la fameuse « dalle » et peut vous confirmer que c’est devenu, à certaines heures, une zone de non-droit, ce qui n’était pas le cas en 80.
    Je vais vous parler du quartier de Stalingrad à Paris, où j’ai vécu de 1989 à 1996 et où bien sûr je suis ensuite régulièrement revenue ne serait-ce que pour faire découvrir la Villette à mes enfants. Mais quel changement ! D’une population « bi-colorée  normale » à une population uniquement colorée, jeunes filles de 13-15 ans en boubou portant bébé sur la hanche, jeunes gars traînant capuche sur la tête, tous traversant n’importe où, assis par terre pour mendier ou autres, bref l’anarchie totale, l’insécurité qui va avec entraînant des mouvements de groupe incontrôlé et plus de France. Nous avons cessé d’y aller.
    Chalon sur Saône ou j’ai vécu 8 ans. J’ai été sidérée la 1ere fois que j’ai vu ces 3 ou 4 voilées intégrales dans un supermarché, je m’en souviens encore. Je pensais les petites villes de province encore loin de cela. Même si ce n’était pas du niveau du nord de Paris, loin de là, ça en prenait tranquillement le chemin. Car burkini sur les bords de lac, lutte victorieuse contre le porc à l’école, etc. on ne va pas refaire la liste de toutes les revendications.
    Vous citez cette société d’intérim qui a dû fermer à cause de la CGT, vous dites cela tranquillement comme si c’était normal, aucune condamnation même verbale de cela, donc j’imagine que vous approuvez ce qui est arrivé à la crèche Baby-Loup, vandalisée, directrice insultée, agressée, pour avoir refusé le retour voilé d’une salariée et qui a dû déménager, crèche qui avait des horaires décalés donc offrant un réel service, obligée de déménager alors qu’elle respectait la loi. Bravo Monsieur l’auteur.
    En résumé, nous sommes envahis et c’est un fait, pas un sentiment, même si ce n’est pas encore partout et même si ce n’est pas encore un drame partout. Ça viendra, c’est en train de se faire, et toutes les personnes parfaitement intégrées dont vous parlez soit partiront aussi (et votre quouartier pour parler comme vous aimez aura changé d’aspect) soit se rangeront derrière la majorité grâce à un endoctrinement ciblé.
    Ce n’est pas parce qu’un grand nombre est intégré qu’il faut nier, comme vous le faites dans chacun de vos articles, la réalité du changement dans un grand nombre de quartiers et surtout, surtout, la dynamique en cours et que, personnellement, j’ai pu observer sur 40 ans en diverses régions françaises.

    • En plein accord avec vous, Lauranne.
      Il ne se passe rien encore dans mon village, car trop peu de choses à picorer.
      Mais les supermarchés de la ville voisine, autrefois tranquilles, et son « centre ville », autrefois délicieux, connaissent la même évolution, les mêmes voiles, les mêmes dérives, et, également, les mêmes appuis des formations de gauche.
      Normal d’ailleurs : ces gens (parce qu’ils sont sur le papier citoyens français) alimentent l’électorat de la gauche qui trouve en eux de quoi survivre.
      Et lorsque je vois que les LR ont choisi la droite molle et consentante, cette droite bais.ble du politiquement correct, je m’interroge : quel pays allons-nous laisser à nos petits-enfants ?

      • Les chiffres de Zemmour et le fait que Ciotti a failli être l’élu pour les LR prouvent bien que les Français sont nombreux à avoir ouvert les yeux sur ce qui est en train d’advenir. Certainement aussi que le fait que ces situations se propagent sur le territoire amène des personnes jusque là « préservées » dans leur environnement à prendre conscience de cette réalité.
        Enfin, l’irruption de « la religion dans l’entreprise » (comme disent piteusement certains journaux) peut amener encore d’autres personnes toujours préservées à ouvrir les yeux. Je suis dans le BTP et quand je lis qu’il est fortement conseillé, l’été en période de ramadan, de coller le boulot difficile aux non-musulmans, je fais des bonds.

      • Pour ma part, j’ai pu observer en particulier l’évolution de la commune bruxelloise de Schaerbeek, vous savez, celle qui exporte des « tireurs fous » à Paris.

        Monsieur Montenay devrait s’y installer, par exemple dans l’une des belles maisons Art Déco ou Art Nouveau qui firent jadis l’orgueil des bourgeois du cru. Cela lui permettrait de vivre de près un remplacement de peuple impressionnant et… fort peu sympathique.

        D’ailleurs, on ne se demande pas pourquoi les nombreux Français riches émigrés en Belgique pour bénéficier judicieusement de la non- imposition des plus-values boursières s’installent avec une nette préférence à Uccle, autre commune de la région bruxelloise, mais bien moins islamisée… jusqu’ici.

      • n’oubliez pas les urgences !!! on est surpris qu’il y ait tant de malades d’origine exotique !!!!

    • Je vous le confirme car j’ ai vu la même chose à Brignoles: vous ne pouvez plus traverser la petite ville sans croiser des femmes voilées, ce qui n’ était pas du tout le cas il y a 20 ans, malgré une belle communauté harkis venue ici du temps des mines de bauxites. Il s’ est produit quelque chose de flagrant en très peu de temps. Et de plus, étant beaucoup sur la route, je vois de plus en plus de femmes voilées au volant. (au moins elles peuvent conduire!)

      • En effet, je ne suis pas loin de Brignoles désormais et j’ai vu ce changement aussi. A Cogolin aussi. Et à Frejus. Le voile est la partie la plus visible du changement.

    • pas de sécurité et de maintien de l’ordre pour « pas de vague »…les effets de la peur d’etre traité de raciste..le problème est là…

  • Tant qu’un immigré s’insère dans la communauté, il n’y a aucun problème. Le problème vient uniquement du refus d’accepter les us, coutumes et lois du pays d’accueil.
    Nait alors le communautarisme qui refuse l’intégration au motif que ses lois sont au dessus de celle du pays d’accueil. Et dans une démocratie de par sa liberté de pensée, il est facile de retourner l’opinion en faveur d’une minorité qui revendique le séparatisme.
    Je ne prendrais comme exemple que les Immigrations espagnoles, italiennes, russes ou polonaises qui se sont tellement bien intégrées aux lois de la République qu’en dehors de leur nom de famille, il est impossible d’en distinguer leurs origines.
    C’est ce que la République attend de ses immigrés.
    J’ajouterai un mot sur les religions des immigrés. Personnellement, un attribut vestimentaire identifiant l’appartenance à telle ou telle religion ne me dérange pas s’il est en accord avec les us et coutumes du pays d’accueil. Ce qui est dérangeant c’est l’utilisation prosélitiste qui en est faite.

    • Entièrement d’accord avec vous.
      Les immigrations que vous citez concernaient des populations majoritairement chrétiennes, c’est pour cela que l’assimilation a pu se faire massivement.
      Les gens étaient chrétiens ou athées, et donc pouvaient s’approprier nos mœurs.
      Dans cet Argenteuil des années 80, je n’étais pas catholique, mais le poisson du vendredi ou les vacances scolaires appelées Pâques par exemple ne m’ont pas dérangés, il s’agit de références à notre Histoire.
      Concernant le voile, puisque quasiment tous les soucis viennent de cet attribut, je revois une petite mamie voilée dans l’Argenteuil de mon enfance, certainement immigrée récente. Son voile était un foulard noué sous le menton, vous voyez le style ? Rien à voir avec ce que nous avons désormais, et qui est donc bien du prosélytisme. Car si le souhait de la musulmane est de se couvrir les cheveux, voire même tout le corps, certains parlant de « vêtements pudiques » (on n’entend plus trop cet argument d’ailleurs) il lui suffit de porter un foulard classique noué sous le menton, comme le faisaient nos élégantes des années 60, et des vêtements longs. Pourquoi faut-il que ce soit identifié « islamique », si ce n’est pour bien rappeler sa différence ?

      • les musulmanes n’ont pas le « souhait » de se couvrir les cheveux. C’est une obligation pour elles, obligation communautaire. Cette obligation est justifiée par le coran, qui proclame l’infériorité ontologique de la femme (S4, V34). Le voile n’est pas un choix vestimentaire, c’est le signe ostensible de l’appartenance à l’islam, donc de l’acceptation de cette infériorité. Et c’est totalement contraire à la Constitution, qui pose l’égalité des sexes. D’autres prescription coraniques sont également en opposition totale avec la Constitution et les lois françaises. Ces prescriptions ont force de loi pour les musulmans, puis)que l’islam ignore la séparation des pouvoirs temporel et spirituel (que nous appelons laïcité). Le coran n’est pas qu’un texte religieux, c’est aussi le code civil et le code pénal du musulman. Et ce texte est irréformable, puisque pour les musulmans il est la parole et donc la volonté même d’Allah. L’islam et ses tenants n’ont donc leur place en France.

        • Si c’est une obligation, pourquoi toutes les musulmanes ne le portent-elles pas ? Il s’agit en effet d’un instrument de soumission, de la preuve de cette soumission, voulue par certains.
          Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que la loi coranique ne s’accommodera jamais de nos lois.

  • Oh, c’est tout va tres bien madame la marquise et en plus non seulement il veut s’en convaincre mais aussi les autres mais c’est pas le cas ou plus le cas et contrairement a ce que prétendent certains la gentrification n’apporte rien de bon sauf si elle est limitée sans compter que les migrants aujourd’hui ne cherchent plus a s’intégrer , ils ne parlent pas français en présence de français et ne veulent pas se mélanger hormis une infime parti qu’on nous montre en boucle dans les médias et sans oublier qu’en plus de l’immigration faut compter sur l’islam qui ajoute encore plus de pression entre les communautés , alors vouloir croire que tout va bien n’est plus d’actualité mais les problemes engendrés par l’immigration, l’islamisme sont bien présent et ne font que s’accroitre de jour en jour et pourtant une partie des gens continuent de se mentir et ça c’est aussi un sérieux soucis !!!

  • Article certifié par la Pravda, La vérité vraiment vrai.

    Attention si vous n’êtes pas d’accord avec ce texte,
    c’est vous le problème, le nuisible qui doit être combattu !

  • Lorsque les commentaires démentent l’article…

  • @l’auteur courageux témoignage. Heureuse que vous viviez heureux dans votre quartier . Je ne discute pas votre ressenti il respire la sincérité. Là où je ne vous suis plus du tout c’est dans votre généralisation « n’est pas représentatif, diront certains. Ce n’est pas mon avis. » La généralisation abusive est mère de toutes les folies. Je connais bien des gens parmi mes proches qui ont déménagé car leur quartier n’était plus devenu vivable (ami dans le 93 calme résidence modeste devenue un repaire de traffiquants , mes parents dans le 92 , résidence plutôt huppée mais dont l’ascenceur et les cages d’escalier étaient systématiquement dégradées ) . Ma vision n’est pas liée à l’immigration mais à la faillite du régalien , lequel ne vire pas manu militari tout étranger écornant les lois et ne sanctionne pas tout français faisant désordre. Par ailleurs je connais bien votre quartier et celui ci s’est plutôt amélioré ces 30 dernières années , les nombreux squatts ayant été poussés ailleurs , il s’est boboïsé année apres année , nulle surprise que vous le trouviez à votre goût . Vous citez le Liban , vous faites bien, un de nos proches amis libanais ayant dans sa jeunesse dû guerroyer envisage un destin analogue . Je suis plus optimiste mais il est pour moi clair qu’il nous faudra affirmer tôt ou tard la primauté de nos valeurs si nous ne voulons pas nous libaniser

  • Analyse de l’auteur bien naïve comme indiqué dans plusieurs commentaires… D’ailleurs, il me semble qu’il n’a pas continué son « expérience » après les heures de travail…
    Voir des noires en nounous, ça ne rappelle pas une certaine époque d’ailleurs ?… Il a dû oublier de mentionner qu’elles sont aussi pas mal dans le domaine du ménage (notamment d’entreprise).
    L’expérience de l’agence d’intérim interpelle aussi : outre le fait qu’embaucher des sans papiers est juste illégal en France, il n’est pas mention de combien de blancs étaient dans cette manifestation, et si l’auteur en a vu avec seulement des blancs… Aussi, l’auteur a oublié de demander dans quel domaine et sur quel poste le cgtiste travaillait…
    Bref, article typique d’un bobo parisien qui n’a jamais vécu dans un vrai petit village de France. Les habitants de ces bourgs qui voient débarquer des noirs dans des « quartiers » imposés par Paris et construits pour des cassos ne sont pas racistes. Dans le village de mes parents, depuis qu’il y a ces « nouvelles » personnes installées, les dégradations se sont multipliées… Aussi, de témoignage de mon entourage, des locaux de villages du centre de la Chine réagissent de la même manière avec des « blancs » qui débarquent soudainement dans leur centre ; et ce n’est pas du racisme, car cela s’est passé très bien après avoir montré qu’avec du respect, de la gentillesse et de l’intégration, il n’y a pas de problème…

  • Je suis tout à fait pour l’immigration et les raisons sont celles que vous constatez. Néanmoins, il y a une différence entre une immigration illégale, massive et chaotique et une immigration légale, individuelle et préparée (la France n’offre plus, depuis un moment d’ailleurs, d’opportunités économiques permettant d’improviser à son arrivée).

    Personnellement, moi aussi, je vis bien et je fréquente ou croise un certain nombre de descendants d’immigrés. Je vote « mal » depuis 2017 car je ne vote pas pour moi mais pour les Français qui subissent le côté obscur de l’immigration, quand elle ne fonctionne vraiment mais alors vraiment pas, ce qui est un fait.

    Les politiciens sont là pour résoudre des problèmes et moi je n’en ai pas. Par conséquent, je n’ai pas à tenir compte de mon expérience personnelle et encore moins à la transposer à la vie hypothétique que les autres pourraient avoir « car ça marche bien pour moi ».

    J’avoue d’ailleurs ne pas comprendre la démarche: pourquoi je ferais des efforts à émettre des hypothèses quand la vie concrète d’autres Français me dispense de tout ce travail et surtout me présente le travail véritable à effectuer.

    Je ne comprends pas non plus le raisonnement. Si ça marche pour moi, il y a là le potentiel que cela marche pour tous, oui. Et quand ça ne marche pas pour certains (et c’est un fait), alors il faut combattre ce qui nuit à la réalisation de ce potentiel.

    Ce qui marche, marche et il est bon de le rappeler. Ce qui ne marche pas, ne marche pas et doit être résolu.

  • On peut être pour l’immigration « libre », c’est mon cas, mais ne pas s’inventer une réalité alternative pour se rassurer sur des fausses conviction.
    L’immigration en France n’est pas libre, les immigrés ne viennent pas là parce qu’ils le veulent et parce que les locaux les acceptent des incitations fortes sont mises en places pour que « certains » immigrés viennent ici, d’autres ailleurs, et des « incitations » qui sont en fait des lois coercitives interdisent aux locaux de faire ce qu’ils veulent (on pourrait tout à fait imaginer qu’un tel ne veuille pas embaucher d’arabes, ou qu’un autre ne veuille que des arabes comme locataires : ils devraient pouvoir le dire et agir en fonction, tant qu’ils ne commettent pas de violence contre les biens ou les personnes).
    Pour revenir sur le « témoignage personnel » j’ai vécu un bon bout de temps dans un quartier voisin, Aligre. Mon vécu n’était pas du tout le même et une « certaine » immigration était agressive, prédatrice, destructrice et très mal vécue par bon nombre des résidents « d’origine » (même si leurs origines étaient parfois italienne ou espagnole) du fait d’un « certain refus » de se plier aux normes locales et au contraire leur exigence que les locaux se plient à leur coutumes).

    Mais bon la gare de Lyon c’est sûrement différent. Sauf quand je passe dans le coin, parce que là, c’est pareil.

    • je ne crois pas au concept d’immigration libre…

      non tout simplement , des gens qui viennent pour gagner leur vie honnêtement dans un pays , qui sont en accord avec les valeurs du pays..posent peu de problèmes.. mais ils en posent , par la concurrence qu’ils font sur le marché de l’emploi sauf si les échanges économique entre pays sont libres aussi..
      non il faut ou bien un vaste consensus.. ou voter là dessus..

  • Bon , donc tout va bien on a juste besoin de quelques nounous pour assurer la richesse de la France !!! Allez t’en veut encore combien chez toi ????

  • Ben oui, le couple bourgeois avec 2,1 enfants c’est l’idéal. Et peut importe si Madame porte un boubou ou si les enfants sont gris s’ils sont bourgeois donc conformistes et intégrés par définition.

    Mais ce serait encore mieux si les couples bourgeois de toutes sortes y compris d’ancêtres gaulois pouvaient s’installer librement dans n’importe quel pays sans fuir leur pays d’origine. Car le problème comme dit Brique c’est « 2 milliards d’habitants en Afrique » : ça va forcément déborder.

    • En revanche, pas sur que les défenseurs de l’immigration aiment les bourgeois.

      Peut-être voient-ils dans la situation actuelle une façon d’éradiquer la bourgeoisie à l’échelle mondiale ?

  • L’auteur s’entête sur les bénéfices de l’immigration en France : encore un article ! Pas plus de commentaires, ceux déjà écrits suffisent largement à démentir les propos tenus par M Montenay.

  • Pecresse et immigration !
    Une apparatchik décorée car méritante de la socialie et une entreprise massive de collectivisation de la société.
    La déchéance et l’aveuglement « d’intellectuels » bourgeois contre les peuples est encore plus cruelle concernant des « libéraux » qui devraient s’opposer à tout pillage et il est massif concernant l’immigration.
    Bref, on viendra grappiller du h16 (qui s’exprime de plus en plus sur les sites « d’extrême droite ») et quelques articles de fond, mais en fait de libéraux vous êtes surtout des rigolos.
    La censure annonçait déjà la couleur.

  • Pourquoi ne pas faire un tour à la gare de Massy ? Vous y verrez ce que vous voyez mais en « bien plus accentué ». D’une part les étudiants qui vont principalement à Saclay (et qui la plupart se demandent bien pourquoi l’état a mis les meilleures écoles ici au lieu de Paris ou une banlieue bien plus proche de Paris), d’autre part la gare sncf d’où viennent des travailleurs du sud de l’île de France, et enfin des résidents d’origine immigrée en majorité (bien plus que Gare de Lyon).

  • Pires encore que ceux qui ne veulent pas dire ce qu’ils voient, il y a ceux qui ne veulent pas voir ce qu’ils voient.

    • Je dirai même plus quand on voit ce que l’on voit et que l’on sait ce que l’on sait , eh bien on pense ce que l’on pense 😉

  • Le gars qui passe son temps à minimiser.

  • Un témoignage quelque peu idéaliste…

    Ce dernier me rappel une discussion avec une amie, sur le sujet de la hausse de la délinquance en France et l’accroissement du sentiment d’insécurité dans de nombreux endroits.
    On était arrivé à la conclusion qu’il est facile pour certaines personnes d’ignorer ce sentiment car travaillant dans des quartiers/villes tranquilles, sortant uniquement dans des endroits calmes (voire faisant le trajet en voiture, donc limitant les interactions) et rentrant assez tôt chez eux le soir, pour simple : une vie en vase clos.
    Typiquement, ça pourrait être mon cas car si je me réfère à ma vie actuelle (habitant Vincennes depuis peu, commune bourgeoise du Val de Marne, au porte de Paris et travaillant dans le centre de Paris donc prenant la ligne de métro 1 qui est automatisée et sure), je pourrais avoir la même vision que M. Montenay : aucun soucis, tout va bien !

    Mais j’ai également habité en dessous du Père Lachaise et il suffit d’aller vers les Buttes Chaumont pour croiser quelques quartiers festifs (dont une rue avec des magasins vendant des voiles intégrales où vous vous sentez dévisager tout le long). J’ai également connu, via un ami y ayant résidé, le magnifique quartier de Barbès et Château Rouge, vous savez ces quartiers où les habitants ont déposé plainte contre la mairie pour insécurité. Ces quartiers sont à la fois sale et vous n’êtes pas à l’aise en y allant.
    Petite anecdote sur ce quartier, cet ami connaissant une personne ayant grandi dans la 16ème arrondissement et qui défendait les quartiers dits populaires, bec et ongle ! Elle a déménagé pour habiter dans ce quartier de Barbès. Elle a tenu 3 mois avant de partir ailleurs car oui, en tant que jeune femme, elle se sentait en insécurité, ne rentrait plus chez elle après 20h (ou alors en taxi la déposant devant chez elle).

    Alors oui, il est très facile et agréable d’être dans son confort quotidien, ne pas sortir de son quartier et de ne pas se rendre compte que tout n’est pas parfait, qu’une partie non négligeable des quartiers populaires sont loin d’être agréable et qu’une forte détérioration du régalien règne.

    Maintenant, c’est un constat et il serait plus intéressant de découvrir les causes de cet abandon et d’y remédier, au lieu de se cacher la réalité, qui, lorsqu’elle revient, peut faire assez mal.

  • Le quartier de la gare de Lyon a du bien changer car ce n’est pas un quartier avec beaucoup d’immigrés et très loin du 18 ou 19e.

    Mais il est vrai que la nuit c’est complètement l’inverse. J’invite l’auteur à aller au contact de la population attendant les noctiliens un samedi soir devant la gare vers 2h. Il ne sera pas déçu.

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