Agribashing : l’écologisme contre l’agriculture française

Campagnes d’information et de désinformation se mélangent, et participent in fine à un travail de sape contre l’agriculture française.

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Agribashing : l’écologisme contre l’agriculture française

Publié le 12 septembre 2021
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Par Pascal Kleber.

L’enfer est pavé de bonnes intentions. Les croisades écologistes et antispécistes ne dérogent bien évidemment pas à la règle. Les exemples ont été nombreux ces dernières années : qu’ils aient comme sources des émissions grand public ou des groupes d’activistes, ils ne font que brouiller la réalité. En bout de chaîne, les consommateurs se retrouvent trop souvent incapables de faire le tri parmi les informations. Car si la démarche des lanceurs d’alerte semble souvent louable, les effets pervers sont nombreux : cela commence par la désinformation du public et finit par un effet boomerang désastreux pour l’alimentation des Français et pour l’écrasante majorité des agriculteurs. Explications avec trois cas d’école, trois cibles décriées, souvent à tort.

Cible nº1 : l’élevage

Tous secteurs confondus, l’élevage représente un tiers du PIB agricole français et une cible de choix pour bon nombre d’activistes. À commencer par les plus virulents d’entre eux, les militants animalistes de L214, coutumiers d’actions coup de poing dans les élevages ou les abattoirs français. Si leur combat paraît légitime pour celles et ceux considérant que la vie animale est aussi sacrée que la vie humaine, leur agenda pose en revanche question : pour qui roulent-ils exactement ?

La réponse va paraître étonnante : pour les géants américains du numérique, les fameux GAFAM, qui « pensent » le monde de demain où la (vraie) viande n’existera plus. En 2019, l’École de guerre économique (EGE) révélait le budget en très forte hausse de L214 et les noms de ses principaux bailleurs, dont l’Open Philanthropy Project (OPP) créé par l’un des co-fondateurs de Facebook et lancé dans la course aux substituts à la viande (insectes, soja, viande moléculaire…).

« Alors que la consommation de viande recule en France de 12 % depuis dix ans selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, celle des substituts à la viande a augmenté de 451 % en Europe en l’espace de quatre ans, précisait l’EGE. Ce nouveau marché, porté par les magnats de la Silicon Valley et les GAFAM, devrait générer 6,3 milliards de dollars de revenus en 2023. »

Avec, à terme, une menace évidente sur toute la filière agricole française et sur le contenu de nos assiettes.

Résultat, la consommation de viande en France risque très probablement de poursuivre son inexorable dégringolade : malgré un léger rebond en 2020, elle chute en moyenne de 1 % chaque année depuis 2010. En danger, des éleveurs français mettent chaque année la clé sous la porte, laissant la place à l’importation de produits non soumis aux normes rigoureuses de l’Union européenne. Un effet pervers très concret de l’agribashing.

Cible nº2 : les phytosanitaires

L’affaire avait fait grand bruit en 2016. Cash Investigation, l’émission présentée par Élise Lucet, avait fait l’effet d’une bombe.

En préambule, les mots de la journaliste avaient mis à mal le monde agricole :

« Bienvenue dans le monde merveilleux des affaires. Ils sont invisibles, mais ils sont partout dans les aliments que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons, dans l’air que nous respirons et nos enfants sont en première ligne. Une contamination à grande échelle donc et les principaux responsables, ce sont les pesticides. Ils font la fortune de firmes opaques et même secrètes dont vous ignorez presque tout. […] Cancer, malformation de naissance, puberté précoce et même autisme, ce soir, Cash vous révèle pourquoi ces pesticides peuvent être nocifs pour notre santé. »

Cash Investigation affirmait tout haut que 97 % des aliments que nous consommions contenaient des pesticides. Ce chiffre était totalement faux, mais le mal était fait.

Quelques jours plus tard, l’enquête d’Élise Lucet avait été démontée, et le fameux pourcentage de 97 % dénoncé :

« Un chiffre répété deux fois lors du documentaire, et repris abondamment depuis. Mais un chiffre faux, donc, précisaient Cédric Mathiot et Pauline Moullot dans Libération. Ce chiffre est tiré d’un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) lu un peu trop vite. L’étude indique en fait que 97 % des échantillons analysés respectent les limites légales, alors que 3 % dépassent la limite maximale autorisée. Là où Cash Investigation s’effraie de l’importance du 97 %, l’EFSA se félicite au contraire que le chiffre soit haut. L’enquête précise également que parmi les 97 % d’aliments respectant les normes, 54,6 % des échantillons ne contiennent aucun résidu détectable ou quantifiable. »

Fruits et légumes dans nos paniers sont donc sains, mais les producteurs ont subi de plein fouet les répercussions de l’émission en prime time de France 2.

Cible nº3 : les fertilisants

Parmi les lanceurs d’alerte gravitent aussi des journalistes, véritables chevaliers blancs des temps modernes. Leurs enquêtes sont à charge, quitte à tordre le cou à la réalité. Après les pesticides, les fertilisants minéraux font donc l’objet de vraies campagnes de désinformation. Cela a été le cas par exemple en 2020 avec l’enquête réalisée par Martin Boudot sur la contamination des pommes de terre cultivées en Bretagne, dont les résultats avaient même été repris par le très sérieux quotidien Le Monde.

L’histoire vaut le détour.

L’accusation contre les agriculteurs bretons est frontale : le titre de l’enquête Le cadmium, ce poison caché dans votre assiette est anxiogène, et la présentation des faits biaisée, comme celle de Cash Investigation. L’enquête porte sur la concentration de cadmium dans l’urine de 57 personnes : selon le journaliste, 21 % montreraient des taux au-dessus d’un seuil acceptable. En cause, l’utilisation de fertilisants minéraux dans la culture de la pomme de terre, qui serait responsable de la contamination par le cadmium, métal lourd abondamment documenté et scruté à la loupe par les autorités sanitaires françaises et européennes.

Fort de ses conclusions, Martin Boudot réclame que le taux légal de cadmium dans les engrais disponibles en France soit ramené à 20 mg/kg, contre 90 mg/kg aujourd’hui et 60 mg/kg avec la nouvelle réglementation européenne devant entrer en vigueur en 2022.

Mais l’argumentaire ne tient pas, pour plusieurs raisons. D’abord parce que le cadmium n’est pas assimilable par les végétaux, comme l’assure l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) :

« Il a été clairement démontré par de nombreuses études qu’il n’existe aucune relation entre la concentration en contaminant minéral présent dans un sol et la concentration dans les végétaux cultivés sur ce sol. »

Ensuite parce que le cadmium présent dans l’organisme humain provient principalement de la consommation de poissons et de fruits de mer, et du goudron des cigarettes, comme l’a révélé en juillet dernier une nouvelle étude de Santé publique France. Mais là aussi, le mal était fait : les agriculteurs étaient à nouveau pointés du doigt, accusés d’être des serial empoisonneurs… alors qu’ils respectent les normes les plus strictes au monde. Un comble.

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  • Il faut quitter l’Europe rapidement ou il sera trop tard.

  • J’ai constaté que je n’arrivais plus à éradiquer aucune mauvaise herbe dans mon jardin ni à éliminer des nuisibles comme la pyrale du buis…. Résultat : obligé d’enlever les mauvaises herbes à la main à quatre pattes partout , de remplacer tous mes buis!!!!!! Il est où le progrès ? Le mieux vivre? Que des emmerdes en plus !!!! Ça va quoi !!!! Au nom de ma santé.
    De toutes façons toutes les substitutions de produits opérées pour « protéger « ont été pires le mal les premières années : amiante et toitures agricoles qui cassent, CFC, sels de bore dans les isolants, etc…. Au lieu de faire chier à mort toutes les industries en imposant une interdiction rapide et en créant en permanence des boulets qui grèvent la compétitivité et font crever toute l’industrie, une politique publique responsable consisterait à vraiment aider les industriels à mener la R&D qu’il faut, à organiser les modalités de substitution les plus favorables possibles et supportables économiquement pour toutes les chaînes d’acteurs, à expliquer les processus, tenants et aboutissants, à filer du pognon à l’industrie qui fit des efforts au lieu de la sanctionner .
    La lâcheté, l’incompétence et la démagogie de la classe politique qui se couche devant le moindre écolo bêlant et communicant sont crasses. Pourquoi l’OPECST, office parlementaire des choix scientifiques et techniques, n’est il pas plus doté, plus sollicité, plus diffusé…? le temps des mandats électoraux et des visées de réélection des professionnels de la politique n’est celui des choix techniques scientifiques et humains sérieux ´ !!!!!!
    De plus les patrons des grosses boites françaises qui pèsent sur le marché ( il en reste… si si…!) sont les mêmes énarques qui ont trempé avant leur pantouflage privé dans les administrations centrales et ont élaboré ces politiques publiques, marquées par la seule culture bureaucratique ayant pour seul objectif de renforcer le pouvoir de la caste administrative… ces énarques du privé atteignent deux objectifs :
    1) conforter la caste à laquelle ils appartiennent en étant complices de leurs anciens copains énarques pour dire oui oui nous soutenons la politique en voie d’élaboration…. Pour l’intérêt général… ( ben voyons!!!)
    2) en réalité en profiter pour formater le contenu de ces réglementations en préparation dans le sens qui favorisent les performances de leurs produits, même si ces produits ne sont pas les meilleurs du marché. Immense avantage : cela permet aussi d’éliminer en douce les petits concurrents malins émergents qui ont inventé quelquechose et qu’il n’a pas encore été possible de racheter!
    L’Etat devrait aider massivement TOUTES les industries à chercher, à trouver, à réussir, à faire savoir, à innover etc… au lieu de s’évertuer à les faire crever comme ce qui va bientôt arriver à toute l’industrie automobile, à commencer par la française, et ensuite europeennes avec les politiques insensées de boulets maximum de Bruxelles. Ne pas écouter les écolos dépressifs et tristes qui veulent nous ramener à l’âge des cavernes.. tout ça bien sûr au nom du bonheur de l’humanité. !!! Staline, Hitler Pol Pot et quelques autres Mao n’ont fait que quelques centaines de millions de morts.!!!! Ça vous tente encore ?

    • L’Etat devrait aider massivement TOUTES les industries à chercher

      Non. L’Etat devrait laisser les industriels chercher sans mettre gros doigts partout. Surtout que ces « aides » sont financées avec nos sous. Donne moi 1000 € d’impôts et je donnerai 500 € d’aide…

      • Si l’Etat doit dépenser le pognon qu’il nous a pris…. Au moins qu’il le fasse intelligemment en le retournant autrement qu’en le jetant par les fenêtres à fonds perdus pour le redistribuer aux pauvres qui de toutes façons resteront pauvres avec ces politiques d’assistance. Le socialisme a intérêt à ce que pays reste pauvre pour continuer à faire croire qu’il est utile!!!!! Et fait tout pour niveler vers le bas…. À moins qu’il y ait plus de caste bureaucratique un jour…pensez donc !

  • Les écolos veulent faire croire qu’on peut faire de l’agriculture sans pesticides, sans engrais… Ce sont des crétins (et je pèse mes mots). Toute personne qui a un arbre fruitier dans son jardin sait que son arbre ne sert qu’à nourrir les insectes, puis les oiseaux. Quand l’homme arrive, il ne reste que des fruits pourris.
    Quant à la viande, l’homme est par nature aussi carnivore. C’est ce qui lui a permis de survivre depuis son existence.
    Si l’humanité doit continuer à se reproduire, elle n’a pas d’autre choix que de polluer pour se nourrir.

    • Tout à fait, mais les écolos sont contre l’humanité, ils ne cessent de le proclamer!

      • Ils ne sont pas contre l’humanité, ils n’aiment pas la vie actuelle, c’est tout, ils sont malades. C’est le probleme des riches oisifs ils ne savent pas quoi faire de leur vie. Voir Hulo ou les autres ténors, ils font des enfants ces gens là ?

        • Ils ne cessent de répéter que l’homme est nuisible pour la planète et rêvent d’éradiquer les déplorables, pour ne laisser que l’élite responsable, c’est à dire eux. Voici quelques aveux des plus célèbres d’entre eux:
          Le seul espoir pour la planète n’est-il pas l’écroulement des civilisations industrielles ? Notre responsabilité n’est-t-elle pas d’agir pour y arriver ? Maurice Strong.

          Si nous n’annonçons pas de désastres, personne ne nous écoutera. Sir John Houghton (Premier président du Giec)

          La durabilité globale demande une recherche délibérée de la pauvreté, une réduction de notre consommation des ressources et le maintien d’un niveau élevé de mortalité. (Maurice King)

          Nous avons besoin du support de la population. Nous devons capturer l’imagination du public. Pour cela, nous devons présenter des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques et simplistes et ne pas laisser le doute s’installer. Chacun de nous doit décider quel est le juste milieu entre être efficace et être honnête. J’espère que ce sera les deux. (Stephen Schneider).

          Il n’est pas important que ce soit vrai ; la seule chose qui compte est que les gens croient que c’est vrai. (Paul Watson, cofondateur de Greenpeace).

          Nous devons nous appuyer sur la question du réchauffement global. Même si cette théorie est fausse, nous ferions le bon choix pour l’économie et pour les politiques de l’environnement. (Timothy Wirth).

          Peu importe si la science du réchauffement global est de la fantaisie. Le changement climatique nous fournit la plus grande opportunité d’apporter la justice et l’égalité dans le monde. (Christine Stewart, ministre canadien de l’environnement).

          La seule façon d’amener notre société à un changement radical est d’effrayer les gens avec la possibilité d’une catastrophe. (Daniel Botkin).

          Nous demandons un principe de réorganisation centralisée – à accepter sur base volontaire. Des changements mineurs de politiques, des améliorations modérées des lois et des règlements, de la rhétorique proposée au lieu de vraies réformes – toutes ces mesures ne seraient que des formes d’apaisement conçues pour satisfaire le désir du public de croire que des sacrifices, des luttes et des retournements drastiques de la société ne seront pas nécessaires. (Al Gore, La Terre dans la balance).

          Les modes de vie et la soif de consommation de la classe moyenne aisée – d’énormes rations de viande, des énergies fossiles dilapidées, de l’électroménager superflu, du conditionnement d’air, et des résidences en banlieue – ne sont pas soutenables. (Maurice Strong au sommet de la Terre à Rio, 1992).

          Toutes les formes de technologies compliquées sont des attaques contre la dignité humaine. Il serait désastreux pour nous de découvrir une source d’énergie, propre, peu chère et abondante à cause de ce que nous pourrions en faire. (Amory Lovins).

          Un succès de la mise au point économique de l’énergie de fusion serait la pire chose qui puisse arriver à la planète. (Jeremy Rifkin).

          Donner à notre société une énergie peu coûteuse, propre et abondante, serait l’équivalent de donner une mitrailleuse à un enfant demeuré. (Paul Ehrlich).

          Mes trois buts principaux seraient de réduire la population à environ 100 million d’humains, de détruire toute infrastructure industrielle et de voir la vie sauvage, avec son plein contingent d’espèces, revenir dans le monde. (Dave Foreman, cofondateur de « Earth First »).

          La grande menace sur la planète est sa population : Il y a trop de gens, réussissant trop bien et consommant trop de pétrole. (Sir James Lovelock, interviewé par la BBC).

          Une population limitée de 250 à 300 millions, c’est-à-dire, un déclin de 95%, serait idéal. (Ted Turner, fondateur de CNN).

          Je crains que l’éradication de la variole ait été une erreur. Elle jouait un rôle important dans la régulation de notre écosystème. (John Davis).

          L’extinction de l’espèce humaine n’est pas seulement inévitable mais c’est un bien en soi. (Christopher Manes).

          Avoir des enfants devrait être punissable comme un crime contre la société, sauf si les parents détiennent une licence du gouvernement. Tous les parents potentiels devraient être contraints d’utiliser des contraceptifs chimiques, le gouvernement ne distribuant des antidotes qu’aux quelques citoyens choisis pour avoir des enfants. (David Brower, premier directeur du Sierra Club).

          Cela a de forts relents nazis!

    • non..on PEUT….

      essentiellement ça augmente les prix..au pire nous met en tension alimentaire..

      et c’est pas d’engrais de synthèse. et pesticides de synthèse..pourquoi? ben parce que…

    • elle n’a pas d’autre choix que de polluer pour se nourrir.

      Le pire, si je puis dire, c’est que l’industrie fait sans arrêt des progrès pour polluer moins. J’ai lu que la pollution de l’air en RP avait sensiblement diminué depuis 30 ans, en partie grâce à l’amélioration des performances des voitures. Une voiture de 2021 pollue infiniment moins qu’une voiture de 1990…
      Pareil dans l’agriculture. Mon père qui était agriculteur, et tout sauf un écolo, avait opté pour la réduction de doses de phytosanitaires, de lui-même (en gros, cela consiste à ajouter un produit de type huileux pour une meilleure action du produit), sans que les écolos ou qui que ce soit lui en aient donné l’idée : juste parce qu’à la fois cela permettait des économies, et qu’il n’était pas complètement irresponsable en matière de pollution.
      Je sais que dans certains endroits, y compris en Bretagne, la qualité des eaux s’est sensiblement améliorée depuis quelques décennies, malgré ce qu’on nous raconte à la télé, et que dans certaines, rivières, les saumons reviennent d’eux-mêmes.

      La pollution n’est pas une fatalité, même dans un monde libéral. Cela dit je suis d’accord, il y aura toujours des dégâts collatéraux à l’activité humaine, et vouloir nous ramener à l’âge de pierre pour préserver une nature souvent fantasmée est au minimum irresponsable, et même criminel. Pour les écolos radicaux, l’homme est une nuisance pour la nature, laquelle est divinisée. Pourquoi diantre ne donnent-ils pas l’exemple (en vivant comme à l’âge de pierre, voire en disparaissant puisque pour certains c’est carrément cela la solution) ?

    • Le problème, c’est que beaucoup ont un peu trop lu les élucubrations du sieur Rousseau, ces histoires selon lesquelles l’Homme serait « naturellement bon », « perverti par la vie en société », et selon lesquelles la nature serait, elle aussi, bonne par nature.
      N’avez-vous jamais entendu un ami bien intentionné vous dire, en parlant d’un produit quelconque : « tu peux l’utiliser sans crainte, c’est naturel » ? Ceux-là, je leur rappelle toujours que la cigüe est naturelle aussi et qu’il ne me viendrait pas à l’idée d’en boire des infusions.
      Quant à la « bonté » de la nature, il faut en être sérieusement déconnecté pour y croire, mais le problème, c’est qu’un bon paquet de ces écolos de salon le sont…

      • C’est en effet le problème. de la nature ils ne connaissent que ce qu’ils voient à la télévision. Et encore, car sur RTL découverte il y a une émission de retour à la vie sauvage, qui montre bien à quel point celle-ci est cruelle et sans pitié! Nous ne vivons pas en harmonie avec la nature, nous luttons constamment contre elle, ce que la science et la technique nous permettent.

  • Il y a eu les sauterelles maintenant les écologistes . . .

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