Covid : comment créer la panique sanitaire par les chiffres

OPINION : il y a lieu de se demander pourquoi les biais en faveur des nouveaux vaccins seraient adéquats quand les biais contre ces vaccins sont à écarter.

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Screenshot 2021-08-02 at 16-25-54 Coronavirus chiffres clés et évolution de la COVID-19 en France et dans le Monde

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Covid : comment créer la panique sanitaire par les chiffres

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 août 2021
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Par Xavier Méra.

Dans le sillage du gouvernement, les rédactions des médias institutionnels suggèrent régulièrement que les opposants au passe sanitaire ne peuvent être que des crétins  antivax abreuvés de fake news produites par des médias concurrents, bien que nombre de leurs revendications n’aient manifestement rien à voir avec le rapport risques/bénéfices des vaccins anti-Covid et encore moins des vaccins en général.

Ce seul fait dénote un grave problème de crédibilité : on n’a pas à prendre particulièrement au sérieux des gens qui, par exemple, vous brandissent la carte de la science médicale en réponse à une inquiétude vis-à-vis d’un système de laissez-passer pour les activités quotidiennes, associé à des moyens techniques pour l’État de les tracer. Mais même lorsqu’ils n’abordent que ce qu’ils présentent être l’enjeu principal du passeport sanitaire, la vaccination, c’est à grand renfort de statistiques pas toujours significatives et d’interprétations douteuses dont la désinvolture n’est pas sans rappeler celle qu’ils reprochent aux autres.

Dans Le Monde comme ailleurs, on met par exemple en avant qu’entre le 31 mai et le 11 juillet, les non-vaccinés représentaient 85 % des admissions dans les hôpitaux tandis que les gens complètement vaccinés représentaient 7 % de ces mêmes admissions. Mais cela ne veut pas dire grand-chose sur l’efficacité des vaccins qu’il s’agit là de prouver. Pour ce faire, il faut à tout le moins relier ces chiffres aux proportions de personnes vaccinées et non vaccinées dans la population, sans quoi on peut raconter n’importe quoi.

En effet, supposons d’abord, pour les besoins de la discussion, qu’on ait affaire à une épidémie bien avancée au moment où des vaccins sans aucun effet commenceraient à peine à être inoculés dans une population très réticente. Malgré cette inefficacité complète, il y aurait mécaniquement près de 100 % de personnes non vaccinées admises dans les hôpitaux, compte tenu de la sous-représentation extrême des vaccinées dans la population. On pourrait en inférer, en toute décontraction, que les non vaccinés sont décidément de bien mauvais citoyens ennemis de la science, à suivre la méthode utilisée.

À l’inverse, supposons que le monde entier ait tout d’un coup été vacciné avec des produits d’une efficacité jamais vue. Seuls quelques malchanceux seraient encore admis dans les hôpitaux. Des observateurs taquins pourraient néanmoins arguer qu’il y aurait 100 % de gens vaccinés parmi les admissions dans les hôpitaux et qu’il serait ainsi « prouvé » que les vaccins ne présentent pratiquement aucun bénéfice, quoi que les provax en disent, ce qui est bien entendu absurde.

Qu’observe-t-on donc si on tient compte de la couverture vaccinale sur la période considérée ? À leur décharge, les rédacteurs des articles ci-dessus évoqués nous livrent ces informations décisives, mais seulement en dernier, avec une mise en perspective minimale, comme s’il s’agissait de compléments d’information d’importance secondaire en comparaison du spectaculaire mais peu significatif 85 % qu’ils ont néanmoins choisi de mettre en exergue :

Les patients complètement vaccinés constituaient, eux, 7 % des admissions, soit une proportion cinq fois plus faible que la couverture vaccinale de la population à l’époque. Au moment de l’étude, environ 35 % de la population avaient un schéma vaccinal complet, et 45 % n’avaient reçu aucune dose de vaccin.

Donc les 85 % de personnes non vaccinées parmi les hospitalisées sont à comparer à ces 45 % (de la même manière que les 7 % de patients complètement vaccinés admis sont comparés aux 35 % ci-dessus). Car si les vaccins n’avaient aucun effet, on devrait s’attendre quand même à voir pas moins de 45 % de personnes non-vaccinées parmi les admis (pas plus de 35 % de personnes complètement vaccinées et 55 % de personnes partiellement ou complètement vaccinées). Les 85% ne condensent pas une information sur l’efficacité des vaccins car ils reflètent aussi le fait que les non vaccinés représentent une part importante de la population totale.

Avec une couverture vaccinale plus élevée, ce pourcentage aurait été plus faible, à efficacité des vaccins inchangée. Pourtant, à en croire l’interprétation que nous sommes invités à faire de l’indicateur aujourd’hui utilisé, nous devrions en déduire qu’ils seraient moins efficaces !

Ainsi, et pour compléter, la proportion de non vaccinés parmi les hospitalisés était de 1,88 fois la proportion de non vaccinés dans la population. Dit autrement, la proportion de personnes ayant reçu au moins une injection parmi les hospitalisés (15 %) était 3,66 fois plus faible que la proportion de ceux ayant reçu au moins une première injection dans la population (55 %).

À supposer que l’étude source présentée dans ces articles ait été bien menée, on peut peut-être en conclure avec ses rédacteurs que la « protection apportée par la vaccination est forte », même si le terme est vague (« forte » relativement à quel standard ? Qu’en est-il des vaccins contre d’autres maladies ?).

Mais ces résultats sont nettement moins spectaculaires que ce que les titres d’articles partout publiés suggèrent. Il est vrai que dans l’étude, les 85 % sont aussi mis en avant en premier, mais ses auteurs précisent bien, en surlignant, que « Pour interpréter les résultats, il importe de comparer la répartition selon le statut vaccinal des patients Covid-19 hospitalisés sur la période d’étude, à la répartition de l’ensemble de la population selon ce même statut vaccinal. »

Il est à craindre que la désinvolture n’explique pas seule la mise en exergue de statistiques peu significatives, non seulement parce que les rédacteurs des articles ont eu cette phrase sous les yeux, mais aussi car Le Monde, comme d’autres, a précédemment publié un article nous mettant en garde contre une illusion statistique tout à fait similaire à celle décrite ci-dessus : « Les vaccinés représentent 40 % des nouveaux cas en Israël (et c’est une bonne nouvelle) ».

Ici le problème, nous disaient les « décodeurs », était que la population de personnes vaccinées était largement surreprésentée dans la population totale, ceci augmentant mécaniquement le pourcentage des vaccinés parmi les nouveaux cas de Covid sans réellement remettre en cause l’efficacité vaccinale. On aurait alors pu espérer que Le Monde applique le même filtre aux « 85% », mais ça aurait été en vain.

Il y a lieu de se demander pourquoi les biais en faveur des nouveaux vaccins seraient adéquats quand les biais contre ces vaccins sont à écarter. De la même manière et plus généralement, il est parfaitement raisonnable de se méfier d’un personnel politique et médiatique maniant souvent -et sans les précautions requises– des statistiques telles que le « taux d’incidence », censé révéler la progression de l’épidémie quand il peut tout aussi bien refléter une augmentation du nombre de tests ou un changement dans le profil des personnes testées.

Et il est tout à fait raisonnable de demander des comptes à des gens allergiques aux statistiques moins anxiogènes mais certainement pas moins pertinentes, multipliant à la place de bien peu scientifiques appels à l’émotion, allant parfois jusqu’à inviter des « repentis » ex-non-vaccinés pour faire leur autocritique. Dans cette affaire, ils ne portent pas les lumières de la science.

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  • Le traitement de l’information concernant le Covid ressemble plus à de la propagande qu’à de l’information. Il faut donc aller chercher d’autres infos à l’étranger, sur des sites de réinfo non mainstream, et si on a le temps carrément dans les bases de données locales, nationales ou européennes. Et là ce n’est plus du tout la même histoire. Un simple exemple (source ARS Bretagne il y a une semaine) : UN SEUL décès Covid en une semaine sur plus de 3 millions d’habitants. Une excellente nouvelle, mais elle n’a pas fait une ligne dans les médias locaux, Ouest-France… La confiance dans les données gouvernementales et les médias s’effritent un peu plus chaque jour.

    • La bonne question: pourquoi la Bretagne est depuis 18 mois peu touchée par le Covid, alors qu’elle subit des vagues de touristes à chaque période de vacances.

      • Je me pose souvent la question, surtout que je n’ai pas l’impression qu’on soit plus “prudents” (flippés?) que les autres français. Dimanche matin, bar-tabac du village voisin, je rentre avec mon masque : j’étais bien le seul à l’avoir !
        Quatre types accoudés au comptoir qui fait à peine 3m de long, le patron de l’autre côté, et même une mère de famille dont la fille était sur le siège vélo à l’extérieur du bar et qui venait acheter des briquets : pas un seul masqué.
        Et pourtant, pas un seul cas de Covid dans ce coin depuis le début, allez comprendre. Peut-être que le fait de vivre dans un coin où l’air est plutôt propre, les autoroutes absentes, la bonne nourriture présente un peu partout (poisson, mouton, vache, cochon bien sûr, céréales et légumes : on a tout sous la main), de la place (on n’est pas les uns sur les autres comme dans les grandes villes et leurs banlieues), ça doit sûrement aider.
        Ou alors c’est que la bière bretonne et l’hydromel fonctionnent bien mieux que Pfizer et Moderna 😉

  • On nous a assez répété que pour vaincre le Covid, il fallait atteindre l’immunité collective, et pour ce faire que 60% de la population soit vaccinée. En Israël, 57,2% de la population était vaccinée au 2 juillet 2021, soit très proche de l’immunité collective. Avec 40% de vaccinés parmi les nouveaux cas, peu importe le ratio entre vaccinés et non vaccinés, cela prouve simplement que le vaccin n’empêche pas d’être contaminé, voire d’être contagieux… Et Pfizer préconise une troisième injection ! Réalité scientifique ou sponsoring économique ?

    • Et oui mais les 60% de la population vaccinée pour atteindre l’immunité collective c’était avec des vaccins efficaces. Avec des produits qui marchent à moitié, il faut moitié plus de gens 🙂 c’est pour ça qu’on s’est mis à nous parler de 90% de la pop et qu’il faut envoyer les gamins à la piquouze éé

    • Maquereau- l’immunité collective à 60% n’intégrait-elle pas aussi l’immunité naturelle ? Comme on n’en parle plus elle n’existerait-elle plus

    • le truc c’est que 60% c’est avec les variants “historiques”… Un chiffre calculé sur la base d’un modèle hyper sympliste d’épidémiologie et centré sur le R0. Mais comme avec le Delta, le R0 semble bien plus élevé (genre 6 contre 3 et des poussières initiallement) il faut un nombre plus important d’immunisés pour que “l’immunité collective” soit atteinte.
      Seulement ce truc ne tient pas. 1
      – Si les vaccins sont efficaces à 80% en population (ce qui semble être le cas pour les populations assez jeunes… pas de bol elles ont peu de risques pour la maladie, chez les vieux c’est clairement moins, 40% tout au plus) et qu’on ne vaccine pas les jeunes, il faudrait vacciner deux fois de gens qu’il n’y en a (impossibilité logique) et donc zip.
      – Il y a des réservoirs de virus dans a) les pays étrangers avec moins de 150% de vaccinés (et dont on laisse rentrer les ressortissants sans trop de contrôle, pauvres migrants… ) et b) chez les animaux, notamment les visons, hamsters etc. qu’on ne peut pas vraiment vacciner.
      – Il semble que l’efficacité du vaccin (ou même de l’immunité naturelle suite à une infection) soit fortement réduite après quelque temps (8 mois, 1 an, 2 ans, ça dépend des gens) :

      il faudrait donc vacciner tout le monde (et plus), les animaux et recommencer en permanence pour obtenir la valeur magique qui fera disparaitre le “terrible virus”

      sachant qu’il semble pourtant que si on peut l’attrapper plusieurs fois, l’attrapper après avoir été vacciné etc. la “virulence” des infections décroit au fur et à mesure et devient de plus en plus faible… Au quatrième COVID on doit être fatigué deux jours, avoir le nez qui coule un peu et si on est malchanceux tousser un peu, et avoir quelques douleurs musculaire ou de tête… même si le premier nous avait envoyé à l’hosto. Sauf peut-être pour quelques malchanceux, rarissimes.

    • @ Paquereau : l’immunité collective est un leurre pour un virus qui possède un réservoir de plusieurs espèces animales. Nos “sachants” le savent parfaitement mais doivent faire une légère méprise (comme Veran) en oubliant ce détail pourtant prépondérant

  • Ils en ont déjà parlé. Exit le vaccin anti-covid, voici maintenant le vaccin anti-confinement.

  • Il manque la conclusion!
    35% pour 7% contre 65% pour 85%, ce qui nous donne une réduction des formes graves avec le vaccin d’un facteur 35/7*85/65=6,5 soit une efficacité de 85% du vaccin contre les formes graves.
    Remarque : c’est moins que les 95% annoncés, j’imagine qu’il y aura partout dans les médias un article sur cette fake news…

    • définissez efficacité…

      ce n’est pas si simple…un truc n’ets pas grave ou pas grave , et on peut alors juste compter…mais aussi plus ou moins grave aussi..
      il faut donc commencer par donner une définition claire de ce qui fait la frontière entre le cas grave et le cas pas grave..mais bon…

      quand météo France vous donne son efficacité à prévoir la météo avec un pourcentage..je n’ai AUCUNE idée de ce qu’il signifie…mais je sais que tout le monde à l’idée que ça veut dire quelque chose..que c’est pas mal..

      quand un chiffre est donné il faut se farcir les définitions..les méthodologies..

    • L’efficacité des vaccins à 95%, c’est le chiffre relatif. En fait, Pfizer c’est moins de 1% d’efficacité absolue.

      “Si on regarde la réduction du risque absolu, c’est beaucoup moins impressionnant, note l’expert dans son plus récent article. Celle-ci correspond à la différence entre le « taux d’attaque » du virus (la fréquence des infections) avec ou sans vaccin à l’échelle de la population – et elle tourne plutôt autour de 1%, voire moins.”

      Et oui, parce qu’en fait, tout le monde n’attrape pas le virus, les vaccinés comme les non-vaccinés.

      Ainsi, la vaccination réduit vos chances de faire une forme grave de 1%. C’est super pour les vieillards à comorbidité, pour les autres…

  • C est vrai que cette crise nous a appris beaucoup sur la manipulation. La corruption. Jamais avant cette crise, je ne pouvais penser que les politiques et les médias étaient prêts à sacrifier l éthique, leur pays et la population sous l autel de la peur. Et tout le monde sait qu on fait dire ce qu on veut aux chiffres. Il est sûrement vrai que si les dirigeants prenaient le temps de lire de façon critique on n en serait pas là.

    • Sur l’autel de la peur, oui, mais surtout sur l’autel du fric et du pouvoir.

    • C’est pas l’autel de la peur sur laquelle ils nous ont saccrifiés, mais celle de leur pouvoir.
      Ils se moquent de la maladie (il n’y a qu’a voir comment, les caméras éteintes ils retirent leurs masques, vont dans des “restaurants clandestins” etc.) mais elle est un moyen fabuleux pour terroriser les gens simples et mal informés, et utilisant leur terreur, les asservir encore plus…
      Nous étions un peuple de domestiques (payant nos impôts pour pas grand chose, “heureux de servir nos bons maîtres” qui nous laissaient un peu plus de miettes que dans certaines autres “républiques bannanières”) ils ont fait de nous, à la faveur de cette “pandémie”, un peuple d’esclaves se surveillant les uns les autres et imposant jusqu’au sein des familles cette délation permanente.

      Puisque les références aux “heures les plus sombres” sont interdites, on se contentera de dire que la période stalinienne en URSS ou la “révolution culturelle” en Chine sont de proches parents de notre époque de pass sanitaire.
      Il ne manque plus qu’un chose : l’internement des refuzniks, possiblement en hôpital psychiatrique (seuls les fous peuvent refuser d’écouter un gouvernement de sages avec un Véran et un Attal en diffuseurs de vérité -pravda- juste et bienveillante) Mais si on écoute certains journalistes ou M. Bayrou, ça pourrait rapidement arriver !

  • Très belle démonstration avec ce fameux chiffre de 85%. Et encore, vous ne prenez pas en compte l’augmentation de 30% des tests effectués entre juin et juillet !
    Sans oublier une chose : quel est l’intérêt de refaire un test si on est doublement vacciné, à part si on a des symptômes ? La plupart des tests sont passés par des non-vaccinés qui se sentent malades, ou tout simplement qui veulent une autorisation d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens pendant 48h.

  • les journalistes….sont ignares…
    et certains scientifiques ou personnes qui savent interpreter les chiffres pensent qu’ il faut frapper les esprits..et donc ne pas être regardant sur les détails et la vérité…

    paradoxe…on donne des infos insignifiantes ..tout en insistant sur la rationalité du bazar… on veut que le peuple CROIE et non comprenne…scientisme..!!!

    et on fait des reproches d’ordre moral et des procès d’intention à ceux qui font la remarque de ‘l’insiginfiance des infos!!! au lieu de les féliciter…

    bah on est habitué avec le climat. où toute la politique climatique, tout attribution repose sur l’admission que l’ensemble des modèles décrit le passé , le présent et le futur quantitativement correctement d’un point de vue “probabiliste”…

  • j’appatiens au camp du bien rien de nouveau.

  • Évidemment que les chiffres sont biaisés ! Outre les éléments présentés dans l’article, rappelons que la politique de test a officiellement (quoique discrètement) changé: aujourd’hui, dans la plupart des cas, ON NE TESTE QUE LES NON-VACCINÉS. J’en ai eu confirmation par des soignants de ma région. Pour prendre un exemple dont j’ai eu connaissance : une dame atteinte de leucémie foudroyante admise à l’hôpital. Vaccinée, elle ne serait pas été testée et serait donc morte… de leucémie. Non vaccinée, elle serait testée et, si positive, serait comptabilisée dans les hospitalisations et décès Covid.
    Autre exemple de biais évident: les chiffres de taux d’incidence dans les départements où « l’épidémie flambe ». Ce sont des départements qui voient leur population augmenter énormément en période estivale, à cause de l’afflux de touristes. Mais le taux d’incidence est calculé par rapport à la population PERMANENTE. Il est donc mécanique que celui-ci augmente fortement, d’autant que les touristes se font tester à tour de bras pour pouvoir aller en boîte, au concert, etc.

    • J’ajouterai que chez moi il est particulièrement difficile d’effectuer un test PCR sans avoir de symptômes ou être admissible à l’hôpital. Les labos refusent.

  • La fabrication frauduleuse de pourcentages, sans qu’on sache jamais comment ont été définis le numérateur et le dénominateur, est une grande spécialité des désinformateurs. Les médias qui s’en servent sont, soit des complices, soit des malfaiteurs. Ce matin, en mettant deux sucres dans mon café, et non un seul comme d’habitude, j’ai doublé en 24 heures ma consommation de sucre.

  • Le Monde n’est qu’un torchon socialiste qui fait de la propagande avec des fake news, destinées à ses lecteurs lobotomisés!

    • Je ne savais pas qu’il avaient encore des lecteurs !
      C’est vrai qu’ils vivent tellement confortablement de l’argent gratuit des autres comme nombre de leurs “con-frères”

  • Il y a des politiciens et des journalistes intègres, mais ils sont une petite minorité noyée dans la masse où leur intégrité est souvent plus handicapante que valorisée.

    Au final, si l’on veut vraiment des données fiables, il faut revenir à ce que l’on observe de manière individuelle et ne plus se fier aux chiffres qui sont systématiquement biaisés dans un sens comme dans l’autre.

    On dit que si une personne est amie avec une autre personne, qui est elle-même amie avec une troisième personne, celle-ci amie avec une quatrième, cette dernière avec une cinquième, on a fait le tour de la terre… Si donc, on confronte nos observations individuelles avec celles de nos amis, on peut très vite avoir une idée factuelle de la situation au niveau planétaire, qui sera bien plus juste que les premières statistiques venues. Cela est valable autant pour l’observation du climat, que pour cette pandémie.

  • Le Covid est évidemment un problème politique, il n’est même que ça.
    Car quel est le problème numéro un ?
    L’hôpital public est une administration d’Etat, au même titre qu’un
    commissariat de police ou un centre des impôts.
    Donc son patron le Ministre de la santé, ne veut pas que son administration soit submergée.
    il met donc tout en oeuvre pour que son administration ne soit pas
    dans une situation de chaos, ce que l’on peut comprendre.
    Dans cette histoire, la santé des gens est une anecdote
    totalement secondaire.

    • Le problème numéro un est que la grande majorité des Français, et même des commentateurs ici, n’a jamais cru que le risque de submersion du système hospitalier soit un problème crucial qui doive inciter à sa mise en priorité première. Le gouvernement et l’administration ne sont donc pas allés faire ce que personne ne réclamait, et que d’ailleurs bien peu réclament même aujourd’hui.

    • Vous vous tromper sur l’objectif du Ministre de la santé : il n’en a rien à faire que les hôpitaux soient submergés.
      1 : pourquoi des fermetures de lits alors qu’on nous annonce un cataclysme et des morts partout ? Dans mon hôpital, l’unité covid vient d’ailleurs de fermer ses portes…
      2 : cela ne sert qu’à faire porter la responsabilité des mesures gouvernementales sur de simples citoyens. Et ça marche plutôt pas mal quand je vois la haine de certains covidistes (et macronistes) radicaux

  • L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence…
    Je suis en accord avec cet article sur la nécessaire relativisation de cette première étude. Cependant, à lire les réactions à cet article, il en ressort une certaine jouissance qui pourrait se résumer à “voici la preuve que l’on nous ment sur le vaccin”.
    Autant il faut raison garder sur cette étude préliminaire, autant ces résultats “bruts” ne sont pas sans siginification.
    J’ai déjà hâte de lire les réactions et argumentations imaginatives qui suivront la consolidation de ces résultats dans une étude plus large : “1000 patients ?? Mais il en faudrait 10000 !!!” “Avec le pass les tests augmentent, donc çà remet en cause toute l’étude”.

    Ces mêmes amateurs de la médecine de l’intuition et du cas particulier érigé en généralité (Remsivir, Chloroquine, masques sans effet…), qui pullulent dans les commentateurs de CP, reprocheront les mêmes biais cognitifs à ces études que ceux auxquels ils cèdent à longueur de journée…

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