Pass sanitaire : Macron parle mais c’est Billy Wilder qui a raison

Pour les vaccins, mais contre le pass sanitaire et contre l’obligation vaccinale qui en découle.

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Pass sanitaire : Macron parle mais c’est Billy Wilder qui a raison

Publié le 16 juillet 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Alors que j’écoutais Emmanuel Macron nous annoncer dans son « Adresse aux Français » du lundi 12 juillet dernier que la jauge du pass sanitaire allait passer de 1000 à… 50 personnes, je n’ai pu m’empêcher de repenser à ce que Billy Wilder disait sur les optimistes et les pessimistes confrontés aux abus de pouvoir progressifs des politiciens.

Les premiers, trop naïfs, se disent : « Mais non, ils n’oseront jamais aller jusque-là », et finissent souvent par contempler, impuissants, les ruines de l’État de droit orchestrées par leurs dirigeants, tandis que les seconds, généralement taxés de prophètes de malheur, ont la morne satisfaction de leur dire : « Je vous avais prévenus », quand ils n’ont pas carrément claqué la porte pour rechercher des lieux plus habitables.

Mais parlons d’abord du pass sanitaire.

Depuis le 9 juin 2021, date d’entrée en vigueur de ce pass, l’accès à certains rassemblements de plus de 1000 personnes est conditionné à la présentation d’un certificat de vaccination ou à un test de dépistage négatif de moins de 48 heures ou à un certificat de rétablissement si on a eu le Covid.

Voici ce que j’écrivais à l’époque :

La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire qui rend le pass sanitaire possible ne stipule nullement le seuil de 1000 personnes. Il est donc tout à fait possible au gouvernement de décréter 800 ou 500 à sa guise. Je ne dis pas qu’il le fera, mais la loi est ainsi faite qu’elle donne un pouvoir discrétionnaire excessif à l’exécutif.

Eh bien, six semaines plus tard, M. Macron l’a fait.

S’il existe quelque part une possibilité d’oppression quelle qu’elle soit – genre l’assignation à résidence anti-terrorisme pour des écolos qui n’avaient rien à voir avec le terrorisme mais qui risquaient de perturber la précieuse COP21 parisienne de François Hollande en 2015 – ne vous faites aucune illusion, elle sera utilisée et justifiée par les dirigeants au nom des plus hautes valeurs de la République et de l’humanisme.

Telle est la leçon des pessimistes de Billy Wilder, une triste leçon qui se confirme hélas aujourd’hui.

En effet, à partir du 21 juillet, le pass sanitaire sera exigible dès 12 ans dans les « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes et à compter du 1er août, il concernera également tout ce qui est musées, cafés, restaurants, centres commerciaux, trains, avions et autocars, personnel compris.

Autrement dit, que vous soyez jeune ou âgé, à risque ou peu à risque, pas de vaccin signifie automatiquement la privation de toute vie sociale – la privation de toute vie tout court, vu l’ampleur absolument hallucinante des interdictions d’accès. Une situation qui est appelée à se durcir encore puisqu’il est déjà prévu que le pass pourrait être étendu à d’autres activités. Commerces de proximité, écoles, travail, rassemblements privés ?

En vertu de la « leçon » ci-dessus, il serait beaucoup trop optimiste de ne pas envisager de telles extensions.

Bref, la vaccination qu’Emmanuel Macron, grand prince des Lumières et des sciences, ne voulait pas rendre obligatoire devient de fait obligatoire :

La vaccination n’est pas tout de suite obligatoire pour tout le monde, mais nous allons étendre au maximum le pass sanitaire pour pousser le maximum d’entre vous à aller vous faire vacciner. Adresse aux Français du 12 juillet 2021

On ne saurait s’exprimer plus clairement. En fait de sciences et de lumières, on ne voit à l’Élysée qu’un dirigeant dont la tendance liberticide était déjà bien documentée avant le Covid et dont il y a tout lieu de douter qu’il soit très éclairé malgré la multiplicité des conseils de défense et autres conseils scientifiques qu’il a érigés face à la pandémie.

Si les contaminations au Covid-19 se remettent effectivement à augmenter, ce n’est absolument pas le cas des décès quotidiens, ni celui du nombre de personnes hospitalisées ou en soins critiques. Ces dernières étaient 957 en France entière au 12 juillet, jour de l’allocution du Président, selon les propres données du gouvernement.

Or l’exemple du Royaume-Uni montre que la hausse des contaminations entraînée par le variant Delta n’a pas d’influence significative sur les hospitalisations et les décès, du fait notamment de la vaccination des personnes les plus à risque. Est-ce à dire qu’il faut obliger tout le monde à se faire vacciner ? Je suis très admirative des capacités de nos vaccins et je suis d’ailleurs vaccinée deux fois, mais ma réponse est clairement non.

Premièrement, le point vaccinal où en est arrivée la France est très encourageant compte tenu de l’importance du facteur âge sur le risque Covid : au 4 juillet, plus de 74 % des personnes de plus de 55 ans et plus de 84 % des personnes de plus de 65 ans ont reçu leur première dose de vaccin et seront donc complètement vaccinées très prochainement – sans qu’on ait eu besoin de leur tordre le bras (voir graphique ci-contre, site Ameli).

Deuxièmement, parce que la défiance à l’égard de la vaccination résulte en large part de la rupture de confiance qui s’est installée dans la population française face à une gestion gouvernementale de la pandémie absurdement bureaucratique et trop souvent faite de manquements à la parole donnée et de revirements opportunistes. Réparer la rupture de confiance par une couche supplémentaire de coercition, ce serait, c’est vraiment la marque d’un pouvoir aux abois qui ne voit le salut, son salut, que dans la fuite en avant autoritaire.

Et troisièmement, le plus important, parce la France se flatte d’être une démocratie avancée qui respecte les libertés individuelles – n’est-ce pas ce qu’Emmanuel Macron répète à longueur de grandes phrases et d’Adresses aux Français ?

Or la liberté, c’est l’absence de coercition, ce qui inclut logiquement le respect des individus par reconnaissance de leur parfaite aptitude à prendre leurs responsabilités à partir du moment où ils sont bien informés dans le cadre d’un débat ouvert et intelligent sur tout sujet important pour eux-mêmes en particulier et pour la société dans son ensemble – environnement, climat, questions sociales, sociétales, etc., et aujourd’hui pandémie et vaccination.

Et voici arrivé le moment de revenir à Billy Wilder que je citais en introduction de cet article.

Depuis Hollywood où il s’était réfugié peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il observait comment la situation avait évolué en Europe et s’en trouvait infiniment conforté dans sa décision de l’avoir quittée au moment où il l’avait fait.

Certains me traitaient de pessimiste à l’époque. Eh bien, comme je le leur dirais plus tard, ce sont les pessimistes qui ont atterri à Beverly Hills avec une piscine dans leur jardin, et ce sont les optimistes qui ont fini en camp de concentration. (rapporté de façon romancée dans Billy Wilder et moi de Jonathan Coe, Gallimard, 2021)

Qu’on me fasse la grâce de ne pas s’arrêter aux circonstances particulières de la montée de l’hitlérisme qui constituent le contexte de cette réflexion. Ce qui me semble important et valable en de multiples circonstances bien moins tragiques que l’extermination des Juifs – à laquelle je ne compare nullement le pass sanitaire, que ce soit clair – c’est ce distinguo de comportement entre les optimistes et les pessimistes en politique.

Pour ma part, je me qualifierais volontiers d’optimiste parmi les pessimistes. Pessimiste, car sinon je ne tiendrais pas ce blog qui pourfend à longueur d’articles le modèle social collectiviste toujours plus privatif de libertés individuelles dans lequel la France s’enfonce jour après jour, année après année.

Mais encore trop optimiste au sens où chaque fois qu’Emmanuel Macron doit s’exprimer devant les Français après un brouhaha médiatique qui laisse entendre qu’il pourrait prendre des mesures liberticides, je me dis : Non, il ne va pas le faire. Il ne va pas inscrire les dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun, il ne va pas faire le pass sanitaire, il ne va pas rendre la vaccination obligatoire alors que la situation sanitaire ne l’exige nullement. Etc.

Et bim, il le fait. Ce qui semblait impossible au regard de la raison et de l’État de droit devient possible. Et non seulement possible, mais applaudi voire demandé par nombre de citoyens parfaitement respectables qui préfèrent ne pas voir les entailles portées à l’État de droit quand elles se déclinent en dispositions qui confortent leurs opinions.

Les pessimistes ne sont guère appréciés. Ils sont vus comme des empêcheurs de tourner en rond, comme des personnes maladivement déprimées qui voient le mal partout. Et pourtant, combien de fois ont-ils eu raison sur les optimistes… Pensons-y, car demain, ce sera quoi ? Un pass pour éradiquer la grippe ? Bienvenue dans une société hygiéniste et invivable.

L’extension du pass sanitaire annoncée par Emmanuel Macron n’aura force de loi que si le Parlement, convoqué en session extraordinaire à partir du 21 juillet, vote en ce sens. J’écris cet article pour demander instamment aux députés et aux sénateurs de réfléchir à la pente liberticide de plus en plus glissante dans laquelle notre pays est en train de s’engager en dehors de tout motif sanitaire impérieux sous couvert de lutter contre la pandémie de Covid-19.

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  • Il faut se rendre à l’évidence. Ce type, arrivé on se sait bien comment à la présidence, qui, si on regarde attentivement, a raté tout ce qu’il a entrepris depuis, tente de combler à coups de milliards les catastrophes qu’il déclenche, est capable de dire tout et son contraire, est presque isolé des réalités qu’Hitler dans son bunker, … ce type est dangereux et il semble être devenu complètement fou…

    • en gagnant la présidentielle , exactement donc comme les autres présidents.

      c’est en gros tout ce qu’on exige d’un president être élu par la majorité de ceux qui se prononcent..

      le problème est que dans ces conditions on devrait être modeste..et là encore macron ne fait pas exception..

      • il n’y a surtout aucun contre pouvoir.
        Macron doit être déposé et vite !

        • oui mais ce sera pareil avec un autre vu qu’ils sont choisis au Bilderberg.
          Il faudrait une constitution comme en Suisse , où il est difficile de devenir politicien professionnel .
          Mais même dans ce cas le pouvoir des grands monopoles multinationaux est exhorbitant.

          • les grands monopoles multinationaux ? kes ke ça vient faire dans la discussion ???

          • Citez moi un monopole réel qui ne soit pas d’abord légal (crée par la loi, donc l’Etat, donc des politiciens… ). Si on limite le pouvoir de l’Etat il n’y a plus de problèmes de « pouvoir exorbitant de Google » ou de je ne sais quel autre groupe…

    • on choisit un président au QI????

      non on limite ses pouvoir et on peut élire un idiot.. i

    • Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument…

  • vous avez dit arbitraire?
    a propos de la vaccination obligatoire article du docteur Kron
    « Dans un arrêt rendu le 8 avril 2021 elle estime qu’elle est « nécessaire dans une société démocratique », lorsqu’il y a un impératif de santé publique. »

    c’est le droit de manifester conditionné par le fait de ne pas troubler l’ordre public..

    • déjà on est pas dans une démocratie, c’est un fake ..deux il est ou ton impératif de santé publique avec 0.16% de décès dus au covid?..donc ta vaccination obligatoire tu sais ou tu peux te la mettre .

    • Une vaccination obligatoire de toute la population pourrait se comprendre pour une maladie qui toucherait toute la population.
      Ce n’est pas le cas ici. Le covid n’est dangereux (env 10 % de létalité) que pour les personnes âgées et les malades.
      Alors on nous explique que si tout le monde n’est pas vacciné cela va créer des variants.
      Sauf que ces variants sont issus de pays (Brésil, Inde, Afrique…) où personne n’est vacciné et ne le sera avant longtemps.
      Ce n’est pas en vaccinant chez nous des gosses de 12 ans qu’on va régler le pb.
      Ces doses seraient bien plus utiles dans les pays pauvres pour sauver les personnes vulnérables et peut-être limiter la propagation de variants.

      • même pas…même si ça touchait toute la population,..

        le point qui importe à mon point de vue est la nuisance à autrui qui dépasse ce que l’OPINION accepte.. arbitraire..

        qualitativement..n’importe quoi ou presque entre dans la définition de problème de santé publique..la grippe la gastro..

        et tout le débat depuis le départ est là..

        trois camps
        1 le covid est une catastrophe incomparable à la grippe par exemple..situation d’exception..

        2 le covid est une grippe, normale voir forcer à la normale!!
        be c’est le vocid..
        3 on ne va pas éviter l’arbitraire, au moins qu’on nous donne des critères pour définir ce qui justifie la situation d’exception..

      • Et aussi que c’est une nécessité pour protéger les plus vulnérables dont l’immunité est trop faible.
        Donc, pour protéger une petite minorité, on va restreindre les droit d’une grosse minorité ?

        Sachant que tout cela ne sert à rien tant que le monde entier n’est pas vacciné, ce qui n’est pas pour demain.
        Combien de rappels de vaccin en attendant ?

  • C’est au moment où la vilaine grippe chinoise évolue enfin vers une banale grippette que l’arrière-garde fait de grands moulinets pour montrer ses biscottos avachis à son troupeau servile.
    Et en plus tout indique que ladite grippette-delta immunise mieux que le pseudo-vaccin avec un risque comparable.
    Halte au métro-de-retardisme!?

    • Exactement! comme l’an dernier lorsqu’on nous a infligé le 2ème confinement (qui d’ailleurs n’en était pas vraiment un) alors que la courbe des contaminations commençait à descendre. Il fallait faire vite, très vite, sinon ça allait se voir que le confinement ne sert à RIEN!!!

  • Elle n’a pas compris la Nathalie qu’entre les infections et les personnes en soins intensifs il y a un délai de 20 jours environ dans les dynamique. Idem les décès qui seront moindres grâce aux vaccinations, mais pas tant que cela pour les personnes en soin intensifs. Voir le royaume uni plus vacciné que nous…

    • La réalité est que pour une grande part les décès de ce COVID sont des décès prématurés de moins d’un an : Cf les courbes lissées de la mortalité. Suite aux excès de mortalités des trois vagues il y a des épisodes de sous-mortalité. Beaucoup de personnes qui décèdent l’auraient fait que quelques mois plus tard…
      Ce qui n’infirme pas qu’il existe une sur-moralité mais qu’elle est de ce fait bien moindre qu’annoncée.

    • Les vagues sont saisonnières. Au moins dans les pays tempérés. Octobre et avril. Je conçois mal une vague de hospi/rea/décès en plein mois d’août.

    • Justement, le Royaume-Uni : Public Health England fait régulièrement le point, par exemple le 25 juin dernier : https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1001354/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing_17.pdf

      où l’on voit que sur plus de 90.000 malades, le taux de létalité du variant delta est très sensiblement inférieur à celui des variants précédents,
      et que le nombre de décès est plus élevé chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. Certes le nombre de vaccinés est plus important que le nombre de non-vaccinés, mais en taux de mortalité, il n’y a pas de différence significative = > au RU, la vaccination ne protège pas, face au (faible) risque de décès engendré par le variant delta.

      • Merci pour le lien, j’avais entendu des chiffres comparables mais là c’est de la donnée officielle… Si elle est bidouillée ça serait plutôt dans l’autre sens 😉

      • Merci de préciser quelle définition de l' »effectiveness » des tables 8 et 9 page 39 conduirait à ces conclusions.

        • La table 4 parle de la létalité : 38 pour 53822 malades chez les vaccinés, etc.
          La mortalité, ce sont les décès/population. Une grosse moitié des Brit est vaccinée (1 ou 2 doses), le rapport décès/population est facile à évaluer : pas de différence significative entre vaccinés et non-vaccinés.
          La table 8, c’est le nombre de malades : le vaccin reste efficace pour ce critère.
          Mais pour la mortalité, c’est la table 4.
          Il ressort aussi de ce rapport que le taux de létalité du delta est très inférieur à celui de l’alpha : la virulence du virus diminue manifestement avec le temps, comme chez les autres virus.

          • Je me base sur https://www.nytimes.com/interactive/2021/world/covid-vaccinations-tracker.html
            pour le taux de vaccination des pays. Où on voit qu’environ 2/3 des rosbifs sont vaccinés.
            Les décès de l’étude PHE étant pour à peu près les 2/3 des vaccinés, j’en déduis qu’il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes au niveau des décès.
            Certes on pourrait sans doute être plus précis, mais en première approche c’est pas mal.
            Sur les hospitalisés en revanche la différence est nette.
            Je réagissais en décès car c’est l’objet du commentaire de world28.

            • Le 1/3 des Anglais qui ne sont pas vaccinés sont à priori les moins vulnérables, parce que la vaccination et la vulnérabilité sont fortement corrélées : on vaccine surtout et même presque exclusivement les vulnérables. Dans les calculs d’efficacité, on est censé corriger de cet effet afin de comparer des choses comparables. Je n’ai pas vu comment c’était fait, mais les chiffres des tables 8 et 9 montrent indéniablement que cela a été fait.
              Donc, s’il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes au niveau des décès, alors qu’il y avait une différence très significative au niveau de la vulnérabilité, on ne peut pas conclure à la non-efficacité du vaccin. En revanche, je veux bien croire que la létalité peut avoir diminué, mais la part due au variant et la part due à la vaccination ne sont pas séparées dans cette présentation (ou alors, je n’ai pas vu où).

              • La remise en cause des décisions Macron est pourtant facile à faire sur des arguments politiques, alors pourquoi se baser sur de fausses évidences techniques ?

              • Je suis d’accord : je suis allé un peu vite dans l’analyse (et le commentaire). Il y a un biais difficile à évaluer. Très probablement que les vaccinés sont en moyenne plus vulnérables que les non vaccinés – encore que, je connais des vulnérables non vaccinés… et dernièrement, je lisais une info a priori fiable indiquant que seulement 50% (ou moins) des obèses étaient vaccinés en France alors que c’est un facteur de risque majeur.
                Bref, a priori je suis d’accord avec vous sur l’efficacité de la vaccination contre le delta, mais de combien ? (du moins sur les décès) Les tableaux 8 et 9 donnent l’efficacité sur les hospitalisations, c’est vague.
                J’ai entre temps regardé le dernier rapport (9 juillet), j’en parlerai plus bas.
                Comme argument technique contre les mesures de Macron, il me semble quand même que la courbe des décès au RU peine à décoller, si je puis me permettre l’expression, un mois et demi après l’explosion du nombre de cas. À l’évidence, la mortalité va être sensiblement moins importante pour le delta, que ce soit dû à une moindre létalité du variant ou à la vaccination, ou les deux (je penche pour cette 3ème hypothèse). Et comme la France n’est pas si loin du RU en matière de taux de vaccination (93 doses/100 hab vs 122 soit 76%) avec également les plus vulnérables majoritairement couverts, je vois mal sur quoi son argument sur la saturation des réas se fonde. Sachant qu’il y a, sauf erreur, un lien direct entre nombre de décès et saturation des réas.

              • Le dernier rapport (14 juillet) : https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1001358/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing_18.pdf

                Mes remarques :

                Variant delta :
                1- pas de différence significative de taux de mortalité entre vaccinés et non-vaccinés, sur la base du nombre de vaccinés au RU en juin. Si l’on considère (sans avoir le détail) que comme remarqué plus haut les vaccinés sont en moyenne nettement plus vulnérables (âge, comorbidités) que les vaccinés, cela revient à dire que la vaccination est efficace (mais de combien ?).
                2- sensiblement plus d’hospitalisés chez les non-vaccinés : 66 % des ‘emergency care’ (71.931/109.260) alors que ce devrait être l’inverse, doublement (ils sont moins nombreux que les vaccinés, et moins vulnérables)
                Avec une nuance (de taille) : c’est chez les -50 ans que l’on observe ce phénomène ; chez les +50 ans, le nombre d’hospitalisés non vaccinés est très faible (1.267). Mais chez ces derniers, le taux de létalité est particulièrement élevé (5,60%).

                Au niveau général, le risque de décès (taux de mortalité) est nettement plus important chez les -50 ans (68) chez les non-vaccinés que chez les vaccinés (7). En fait, les vaccinés et les non-vaccinés de -50 ans ont à peu près le même risque de décès (létalité) s’ils contractent le Covid delta, mais les non-vaccinés risquent beaucoup plus de l’attraper. Cette donnée va dans le sens de l’intérêt de la vaccination chez les -50 ans. Il ne faut cependant pas oublier, dans l’estimation de la balance bénéfices/risques, les effets adverses des vaccins, dont les décès. Il me semble que ces effets adverses sont sensiblement plus élevés que ce que nous vendent les labos, avec notamment un % d’effets adverses signalés en pharmacovigilance très supérieur à ce qui est observé pour les vaccins traditionnels – sans parler des effets à long terme, par définition inconnus. Calculer une balance bénéfices/risques reste délicat, du moins chez les personnes non à risques/Covid.

                Pour revenir aux arguments contre le pass sanitaire :

                Le contre-argument principal reste, jusqu’à nouvel ordre, que les hôpitaux britanniques restent très loin de la saturation, que ce soit lié à l’effet vaccination ou à un variant moins agressif. On dénombre ce jour 551 cas ‘serious, critical’ selon worldometers, contre 899 pour la France, par exemple. Il y a pourtant un bon mois (début juin) que la courbe des cas de Covid s’est emballée au RU. On en revient là à ce qu’écrivait Nathalie MP dans son article.

                J’ajoute personnellement un autre argument, plus général, que j’ai déjà développé par le passé : le Covid n’a entraîné qu’une hausse limitée des décès (taux de mortalité général), voire une hausse nulle dans les pays ayant bien géré l’épidémie (de mémoire, Norvège, Danemark, Allemagne…) selon le statisticien « Pierre » de Décoder l’éco – qui a travaillé à partir des données de mortalité générale d’Eurostat. Selon toutes les apparences, le Covid a peu ou prou pris la place des virus hivernaux habituels (grippe et autres virus de la sphère ORL, en gros), n’occasionnant pas significativement plus de dégâts quand il est bien abordé et traité précocement – le ‘public visé’ étant essentiellement le même : les personnes âgées fragilisées par des pathologies préexistantes. Autrement dit, quand le Covid s’estompera, les virus hivernaux classiques reviendront et feront les mêmes « dégâts » au sein des populations fragiles. Nous n’avons pas affaire à la peste ou au choléra, ni même à la grippe espagnole, et nous n’avons pas à chambouler notre mode de vie pour le Covid, du moins par la coercition – sur une base volontaire, c’est autre chose. La vaccination obligatoire fait partie de ces chamboulements totalement disproportionnés donc inacceptables.

                • Merci pour cette nouvelle référence et votre analyse.
                  Je suis largement d’accord avec vous. Pour les effets adverses des vaccins, il est dommage qu’il n’y ait pas de distinction entre ceux qui sont du niveau malade à domicile et ceux du niveau hospitalisation. Quant à la place prise aux virus hivernaux habituels, on pourrait peut-être encourager le maintien de certaines pratiques hygiéniques afin de limiter leur retour dans l’hypothèse probable d’une atténuation de la gravité du covid… « Pratiques hygiéniques » n’ayant rien à voir avec le pass sanitaire, puisqu’il faut préciser maintenant.

                  • Pour les pratiques hygiéniques dont vous parlez, il me semble que le lavage régulier des mains (les virus traditionnels se transmettant en bonne partie par les mains – pour le Covid je n’ai toujours pas compris comment exactement il se transmet), moins de bises et peut-être de serrages de mains pourraient effectivement utilement entrer dans les mœurs.

        • Il faudrait aussi parler des effets adverses des vaccins, à l’évidence sensiblement plus importants que ce que racontent les labos. Le Pr McCullough – qui a témoigné sous serment devant le Sénat du Texas – en parle de façon assez détaillée. De toute évidence, chez les personnes non à risques face au Covid, la balance bénéfices/risques est négative. Elle était manifetsment positive pour les personnes à risques avec les variants de départ, mais maintenant…

  • « J’écris cet article pour demander instamment aux députés et aux sénateurs de réfléchir à la pente liberticide de plus en plus glissante dans laquelle notre pays est en train de s’engager… »
    Puissiez vous être lu et entendu, c’est effectivement le seul espoir qu’il reste à ceux qui veulent encore croire en la démocratie.
    Pour rester dans le thème de votre article et la balance optimisme pessimisme, j’évoquerai une raison d’espérer ainsi qu’une raison de ne pas espérer.
    La raison d’espérer c’est la menace de quarantaine stricte en cas de Covid. Cela devrait considérablement faire baisser le nombre de tests, donc le taux d’incidence dont le calcul reste une formidable escroquerie intellectuelle.
    La raison de ne pas espérer est le rôle des médias qui pour la plupart ne comprennent même pas ce qu’ils disent et surtout qui ne veulent pas déplaire au pouvoir.
    N’oublions pas que Macron a été élu grâce aux médias qui font toujours preuve d’une incroyable complaisance à son égard.
    Imaginons un instant que M Le Pen ait fait voter la moitié de ces mesures liberticides…
    Pour illustrer mon propos par rapport aux médias, O.Véran a dit hier que 96% des nouvelles contaminations sont dues à des personnes non vaccinées.
    Sans être un expert en virologie, ça me semble plutôt normal puisque seuls les non vaccinés se font tester.
    J’attends avec impatience qu’un journaliste pose cette question à O.Véran.

    • Autre raison de ne pas espérer : le suivisme béat de la majorité LREM à l’assemblée envers leur « leader maximo »…
      Le niveau zéro de l’indépendance et de l’intelligence.

    • Avec les test payants, il va bientôt nous expliquer que l’efficacité du vaccin est à 100%.
      Puis avec les internements administratif des contaminés, qu’on aura vaincu le virus, car plus personne ne sera positif….

      • C’est sûr que le coup de « la prise de conscience des français qu’il faut combattre le virus par la vaccination » va sortir dans un discours après l’obligation de vaccination… 🙂

    • « O.Véran a dit hier que 96% des nouvelles contaminations sont dues à des personnes non vaccinées »

      Quelqu’un aurait-il l’amabilité d’expliquer au Dr Véran qui a dû louper ses cours de stats que si tout le monde était vacciné, 100% des contaminations seraient chez des vaccinés.

  • « Bref, la vaccination qu’Emmanuel Macron, grand prince des Lumières et des sciences, ne voulait pas rendre obligatoire devient de fait obligatoire »
    Ben non justement, chacun est libre de ses choix et comme la liberté des uns commence là ou commence celle des autres, si l’on considère que l’on met les autres en danger, cette règle est acceptable d’un point de vue libéral.
    Le confinement était une énorme privation de liberté, maintenant chacun est libre de choisir ce qu’il veut; personne ne vous empêchera de rester chez vous et de ne pas vous vacciner. Alors que pendant plus de 6 mois on a forcé tout le monde sans choix possible!
    Enfin, et il y a des million d’exemple, lorsque l’on limite la vitesse d’une voiture à 30km/h dans un centre ville plein de piéton, on limite la liberté du conducteur non? Et pourtant pour tous les piétons, il y a la liberté de circuler sans se faire renverser…
    Bouh c’est compliqué la liberté…

    • Un peu simplistes ces exemples.
      Même à 30 km/h un piéton peu se faire renverser et en souffrir terriblement dans son corps.
      Ce n’est pas parce que le confinement, national qui plus est, et surtout le couvre feu (!!) étaient stupides que l’obligation « de facto » de la vaccination, sans l’assumer réellement car sans dire le mot, est légitime.
      PS : je suis vacciné pour raison individuelle (bénéfice/risque) et professionnelle.

    • Si je fais le choix de ne pas me vacciner, à qui puis-je nuire ? A moi-même et aux personnes qui ont fait le même choix, en toute connaissance de cause, et en toute liberté. Les gens vaccinés ne craignent rien.
      Pour reprendre votre analogie… C’est un peu comme une course de Formule 1. Il y a les gens qui sont dans les tribunes, les vaccinés, qui sont protégés. Et les pilotes. Eux peuvent se crasher, ou provoquer un accident qui touchera d’autres pilotes, mais tout ce petit monde a choisi de courir ce risque. Et l’accident épargnera tous les spectateurs.
      Il y a une frontière étanche entre ceux qui acceptent le risque et ceux qui le refusent.

    • Oui Paddy, la liberté c’est compliqué lorsqu’on est irresponsable et qu’on a besoin de petits règlements dans tous les domaines de la vie, assortis de punitions si on ne les respecte pas.
      Pour les autres, la liberté c’est très facile, nous en connaissons les limites.

    • Justement, cet exemple des 30km/h est parfait…

      Il y a eu des expériences en nombre limité mais tout de même, de suppression des limitations de vitesse, des feux, des panneaux… Devinez quoi ? La sécurité des piétons et des automobilistes est meilleurs dans ces cas de dérégulation.

      Quand vous contraignez vous obtenez des résultat sub-optimaux, quasiment toujours.

    • J’espère que je peux tabasser un fumeur qui me balance sa fumée de cigarette dans la figure dans ce cas… Où un mec bourré qui me renverse sa bière dessus ?
      Votre exemple des 30km/h n’a pas de sens, tout comme les arguments des autres vaccins obligatoires… A priori, vous ne devez pas montrer votre permis ou votre preuve de vaccination quand vous allez à la boulangerie…

  • Dans ces affaires de comparaison avec le génocide des juifs, j’ai remarqué que l’on compare la situation actuelle avec les camps d’extermination. Historiquement parlant, cela n’a pas de sens car il s’est écoulé 9 ans entre les premières mesures d’Hitler et le début de l’extermination.
    Logiquement, il faudrait plutôt comparer avec la situation de février 1933, nombre de juifs étaient confiants à l’époque et ne subissaient pas grand chose. Ils allaient déchanter…

  • Quand des hommes politiques se mettent à faire de la science sans doute sont ils au bout du rouleau, ils ne maîtrisent plus rien.
    On ne leurs a jamais dit de se méfier des scientifiques, giscard et ses avions renifleurs, jamais entendu parler ?
    Les pires sont sans doutes les scientifiques entrepreneurs, leur science étant avant tout de faire du pognon, voir Sego et ses routes solaires.
    Interdire de soigner en cas de symptômes n’est pas sorti directement de leur cerveau, on leur a soufflé, nous dire chaque jour le nombre de morts au dîner du soir, perversion et puis y en avait plus assez alors les testés positifs, aujourd’hui les non vaccines sont dangereux pour les vaccinés….. Ça, ça doit sortir du chapeau d’un grand scientifique !
    Bref, vaccinez vous de gré ou de force de toute façon les brimades ne font que commencer, cochonnerie de climat, au moins encore 50 ans à subir nos apprentis sorciers.

  • Pour ceux qui veulent se bouger un peu, il y a des manifs prévues samedi un peu partout en France. Aucune idée de l’utilité face à un bonaparticule qui ne partira peut-être que les fers aux pieds, mais ce sera mieux que se cantonner à des commentaires sur la toile.

  • Il y a dans ce pays une telle panique sanitaire que je suis, à mon tour, très pessimiste sur ce que pourraient décider Conseil d’État et Conseil constitutionnel. D’autant que, tout respectables qu’ils soient, leurs membres sont particulièrement concernés, en raison de leur âge, par le risque de covid grave.

  • Je ne connais pas précisément le taux de létalité du Delta, mais il est une règle universelle en matière de virus et bactéries donnant des maladies contagieuses : il n’existe pas de toxines qui soit à la fois très contagieuse et très létale. C’est l’un ou l’autre (ou aucun des deux). La peste, Ebola sont très létales, mais bien peu contagieuses par rapport à la rougeole ou à la varicelle, etc.

    • les données de « Public Health England » donnent une « case fatality » de 1.9%, 1.5% et 2.8% pour les variants alpha, beta et eta, respectivement contre 0.3% pour le delta (beta et eta sont très rares, donc les intervalles de confiance sont plutôt larges).

      On dira donc que le « alpha » (ex « variant anglais », qui était dominant jusqu’il y a peu) a une létalité 6,3 fois supérieure au « delta (ex « indien »… qui fait « trembler » les politiciens et les médias) D’autres sources, d’autres estimations (comparaison des dynamiques épidémiques en contaminations vs. hospitalisations etc.) en GB ou dans d’autres pays (US, Inde) donnent le delta 9 à 10 fois moins dangereux que le « variant anglais » (qui n’était déjà pas un virus très tueur).

      • Ces données sont très importantes et si on le voulait, on pourrait avoir des données consolidées très rapidement (puisque ces variants sont supposés très contagieux).

        Mais veut-on avoir des données consolidées ?

        • Les anglais sont en train de redécouvrir les exponentielles. (Du nombre de « cas » et pas d’hospitalisations – nuance)

          Selon les milieux (mondiaux !) plus ou moins bien informant, Johnson jouerait la carte de l’immunité, parce que la vacci … non pardon parce que il lève les restrictions de confinement.

          On va bientôt avoir une expérience grandeur nature près de chez nous.

    • Oui vous avez raison : il en est ainsi avec les virus qui ne connaissent que 2 stratégies de survie. Soit ils se reproduisent beaucoup mais ne doivent pas tuer leur hôte car contre-productif (les coronavirus en sont un parfait exemple), soit ils sont très meurtriers mais dans ce cas ne peuvent pas coloniser de grandes régions et encore moins une planète entière (plus d’hôte, plus de reproduction !)

  • On peut faire une comparaison entre la vaccination et le confinement :

    – une idée de départ simple (ou simpliste) basée sur des analogies avec des méthodes anciennes et des pathologies différentes
    – une formidable atteinte à la liberté
    – des coups de menton, du scientisme, de la politique et des certitudes face à un problème inconnu, mondial, dépassant une simple question de santé et qui s’inscrit dans la durée
    – des difficultés pratiques pour atteindre le niveau de « couverture » théorique nécessaire
    – de grandes difficultés pour évaluer objectivement le bénéfice à court moyen et long terme
    – des effets bénéfiques et délétères niés par les partisans de chaque bord mais jamais évalués
    – une généralisation des décisions à tous et à toutes les régions en se basant sur le problème de Paris
    – une propagande, une médiatisation, des « fake news » et des « fake fake news » qui n’ont rien à voir ni avec la science ni avec le bon sens
    – et un cocorico assourdissant tel une corne de brume dans le brouillard.

    • oui…

      il faut un « chef » qui ne puisse pas etre suspecter de tirer un profit de la situation et qui accepte aussi non pas de se tromper mais qu’on va se « tromper »..car on gouverne à vue..

      ne pas se soumettre n’est pas criminel mais incivique résister à macron n’est pas de l’incivisme.. c’est de la défiance vis à vis de sa personne..il ne remplit pas les critères du chef contre une épidémie..

      au lieu de ça, péremptoire à tous les étages…

    • vous oubliez des catégories professionnelles qui renient les fondements de leur métier ( cf médecins et leur déontologie)

  • Portez votre passe sanitaire sur la poitrine, imprimé sur un soleil vert bien dans l’air du temps.

  • « gestes barrières et masques…… Qui selon macron, ont évité d’avoir 400 000 morts »

    Il y a 2 jours, un article sur les moustiques nous expliquait qu’ils avaient tué 52 milliards d’individus dans l’histoire de l’humanité. Le nombre total d' »homo sapiens » né sur terre est estimé de l’ordre de 100 milliards.

    On a tous 7 vies comme les chats ?

  • « le respect des individus » : il me semble que Macron a dit il n’y a pas si longtemps que nous allions abandonner la société des individus pour aller vers une société de groupe… Peu de personnes l’on noté mais il s’agit là d’un aveu de son rêve de collectivisme

  • « L’extension du pass sanitaire annoncée par Emmanuel Macron n’aura force de loi que si le Parlement, convoqué en session extraordinaire à partir du 21 juillet, vote en ce sens. »
    On a donc une loi votée le jour de son application ???
    L’affaire est pliée…

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