Idée reçue : « levons les brevets sur les vaccins »

À quoi bon s’embêter à développer un produit complexe avec une probabilité importante d’échec si dès le lendemain de la preuve de son efficacité chacun peut lui prendre ?

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President Joseph R. Biden by Peter Stevens (CC BY 2.0)

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Idée reçue : « levons les brevets sur les vaccins »

Publié le 11 mai 2021
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Par Eddie Willers.

Dans sa grande bonté, Joe Biden a récemment annoncé mercredi dernier soutenir la levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19. Demandée par plusieurs politiques en France, notamment chez LFI, cette levée n’aura aucun effet sur la capacité du monde à sortir de cette crise et pourrait même avoir des effets délétères à moyen terme.

Il faut tout d’abord rappeler que la société Moderna a déjà annoncé en octobre dernier qu’elle ne comptait pas appliquer le brevet sur son vaccin. Force est de constater qu’en dépit de cette annonce, il n’y a pas eu d’accélération de la vaccination avec ce même produit. Pour une raison en réalité assez simple et nous le constatons chaque jour : l’enjeu ne se situe pas au niveau de la formule mais au niveau de la chaîne logistique.

Nous savons de quel produit nous avons besoin mais le goulot d’étranglement se trouve dans la complexité et les délais liés à la mise en place de chaînes de production suffisamment efficaces. Le savoir-faire logistique est tout aussi important que la R&D dans l’optique de pouvoir vacciner la population mondiale. Nous voyons même que Sanofi est disqualifiée alors même qu’elle pourrait utiliser le brevet sur la formule du vaccin Moderna, signe que la levée des brevets sur les formules n’est pas la panacée.

Impact sur les vaccins futurs

Loin de résoudre le problème à court terme de la politique de vaccination contre la Covid-19, cette nationalisation des brevets sur les vaccins pourrait également avoir un impact sur de futurs développements. Pour cela, il est intéressant d’écouter Stéphane Bancel, dirigeant de Moderna.

Dans une interview récente à Franceinfo, il expliquait que si sa société avait réussi à lever des capitaux par le passé c’est parce que ses investisseurs savaient que le groupe pourrait bénéficier d’une exclusivité sur les produits qu’il aurait développés.

À quoi bon s’embêter à développer un produit complexe avec une probabilité importante d’échec si dès le lendemain de la preuve de son efficacité chacun peut lui prendre ?

L’espoir d’un brevet et donc d’un retour sur investissement est ce qui a permis à Moderna de disposer des ressources suffisantes ces dernières années pour affiner sa technologie de vaccination via ARNm et donc de développer dans des délais extrêmement courts un vaccin contre la Covid.

Il faut d’ailleurs souligner que Moderna avait construit dès janvier 2020 la formule de son vaccin contre le virus et qu’un test sur des personnes volontaires aurait permis de s’épargner des mois de validation par les autorités de santé et donc des milliers de morts, mais passons.

La position des États-Unis a donc de quoi faire sourire. Alors même qu’ils ont refusé toute exportation de vaccins fabriqués sur son sol, ils se donnent aujourd’hui le beau rôle avec cette annonce à peu de frais qui ne changera rien à la vaccination mondiale.

Capitaliser sur l’ARNm

De mon point de vue l’enjeu devrait plutôt être de savoir comment capitaliser sur cette merveilleuse technologie qu’est l’ARNm pour lutter au plus vite contre une nouvelle pandémie ? Nous avons vu et cela a été répété par les laboratoires : en 15 jours, ceux-ci sont capables de concevoir un vaccin.

Dès lors comment faire en sorte que la validation par les autorités de santé et la production soient raccourcies pour faire face au plus vite à la prochaine pandémie ? Cela devrait être une priorité majeure pour les prochaines années en espérant qu’elle ne tombe pas dans l’oubli comme les stocks de masques après la grippe H1N1.

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  • Analyse très juste. Les annonces de lever les brevets relèvent de la démagogie socialiste.

    • Analyse très fausse au contraire. Les brevets tuent l’innovation et n’ont rien de libéral, puisqu’on demande à l’Etat d’intervenir sur le marché pour interdire à d’autres gens d’avoir la même idée que celui qui l’a eu en premier.

      La Suisse avait pu devenir un centre de recherche pharmaceutique de premier plan mondial, parce que justement il n’y avait pas à l’époque de politiques restrictives sur la recherche et que cela a pu attirer des chercheurs du monde entier.

      La première entreprise à venir sur un marché a toujours un avantage très fort sur la concurrence qui suffit la plupart du temps à avoir un retour sur investissement. D’ailleurs, les chefs des entreprises qui ont créé le vaccin sont déjà devenus milliardaires grâce au covid.

      • « D’ailleurs, les chefs d’entreprise qui ont créé le vaccin sont devenus milliardaires »…
        C’est une très bonne chose que le monde ait reconnu la valeur de ce qu’ils ont fait, et non pas en leur donnant des pouvoirs politiques, mais en reconnaissant qu’il faut payer très cher pour les acheter. Si vous trouvez que c’est trop cher, proposez un meilleur deal aux investisseurs qui achètent les start-up de vaccins… Et nul état ne propose de mieux investir cet « argent » que les chefs de ces entreprises, alors à part l’envie, qu’est-ce qui vous motive ?

        • @ MichelO

          Ce qui me motive, c’est l’amour de la liberté, un idéal purement spirituel qui m’intéresse bien plus que les biens de ce monde, je n’envie pas les gens richissimes.

          Lorsqu’un puissant veut copier une invention, il le fait. Il s’en fiche, il a assez d’argent pour faire traîner cela devant les tribunaux ou payer une amende considérable.

          Par contre, grâce aux brevets protégés par la main armée de l’Etat, les puissants limitent fortement la concurrence de leur business, ce qui leur permet de dégager des bénéfices bien plus élevés que ce qu’ils auraient eu dans une situation de vraie concurrence.

          Notez que je trouve normal que quelqu’un touche le salaire de son travail, et même un bon salaire. Ce que je ne trouve pas normal, c’est lorsqu’il s’appuie sur l’Etat pour toucher un salaire démentiel.

          Et quand en plus, on réalise que le vaccin sera bientôt quasiment obligatoire pour retrouver une vie normale, on n’est plus dans une forme de reconnaissance, mais dans un système mafieux.

          • @ Shelten,

            Faut pas croire que la majorité de ceux qui réclament la levée des brevets le font par amour du libéralisme.

            • Bien entendu. Il y a un maximum de politique là dessous et pas de la meilleure. Pour autant, le brevet reste une chose éminemment contestable. Un libéral peut-il se satisfaire d’un droit de propriété sur une idée ?

              • @ Le nouveau

                Je ne le crois pas. Mais si on veut amener les gens à plus de libéralisme, il faudrait déjà saluer toute initiative qui va vers le libéralisme, même si ses motivations ne sont pas libérales.

                @ Synge

                La plupart des ultra-riches tiennent leur fortune d’un droit de propriété sur les idées qu’ils ont acquis par la force de l’Etat, car en général l’idée n’est jamais directement d’eux et ceux qui ont réellement eu l’idée de base, non seulement sont peu rémunérés, mais en plus, ils n’ont même plus la liberté de l’exploiter pour eux-mêmes.

                Une propriété est par définition une chose matérielle, l’idée est immatérielle. Un droit sur du matériel est légitime, car le matériel est disponible en quantité limité et nécessite un partage. Mais l’immatériel est en quantité illimité, il n’y a aucune légitimité à devoir le partager.

                La preuve de l’iniquité de ces brevets est qu’ils sont limités dans le temps. Par exemple, pendant septante ans, l’Etat interdit de reprendre une idée à son compte et après septante ans et un jour, l’Etat subitement nous y autorise. C’est du délire. C’est une vache à lait qui est exploitée par des petits malins et qui détruit l’innovation et la concurrence.

                • @Shelten,

                  Je ne suis pas entièrement en désaccord avec vous sur les brevets. Moi je suis plutôt pour une limitation des brevets bien moins étendues dans la durée qu’actuellement.

                  Si les brevets de longue durée freinent l’innovation; leur absence peuvent aussi freiner l’envie d’investir et innover. C’est aussi un peu facile d’être contre les brevets quand c’est pas votre argent qui a servi à la recherche et au développement d’un projet.

                  Pour les questions libérales, cette demande de levée des brevets sont surtout issues d’anti-liberaux. Ça commence par cela et ensuite ça demandera de nationaliser la production des vaccins.

                  Cette crise liée au covid a montré le vrai visage des anti-liberaux qui sont soudainement devenus des amoureux des libertés face aux mesures sanitaires liberticides car cette fois-ci, c’est leurs propres libertés qui sont confisquées, alors qu’en temps normal, ils se foutent des libertés individuelles des autres en soutenant des lois liberticides dont ils ne se sentent pas directement concernés. Des gens comme ça j’en connais des tas.

                  • @ Le nouveau

                    Les gens n’investissent pas seulement pour gagner de l’argent, mais pour gagner des nouveaux biens et services. Un riche qui est malade voudra d’abord comme retour d’investissement un remède pour le soigner et non pas encore plus d’argent. Evidemment, s’il peut avoir les deux, il ne va pas se gêner.

                    L’absence de brevets freinera clairement certains investissements, mais elle en économisera beaucoup d’autres aussi. Actuellement, il faut beaucoup d’argent pour se lancer sur un marché et gérer les procès, simplement à cause du coût des brevets et des procédures judiciaires, tous ces coûts seront économisés et pourront être redirigés sur la recherche. Par ailleurs, il y aura des prix bien plus bas pour toutes ces inventions, ce qui permettra une augmentation du pouvoir d’achat des gens et par conséquent le nombre d’investisseurs intéressés par de nouveaux biens et services.

                    Je sais bien que cette demande vient d’anti-libéraux, mais c’est justement l’occasion de les convaincre des bienfaits d’un monde libre. Au lieu de cela, si des « libéraux » prônent des lois liberticides face aux anti-libéraux qui pour une fois voudraient les supprimer, comment voulez-vous que ces anti-libéraux puissent avoir la moindre chance de réaliser les avantages du libéralisme?

      • « La Suisse »

        La suisse produit 4 fois plus de brevets que la France.

        • Aujourd’hui oui, parce que le système est devenu mondial, et que la Suisse a fini par s’aligner sur la tendance, d’autant que si elle ne l’avait pas fait, on l’aurait forcée, tout comme les USA ont réussi à lui faire renoncer à l’étalon-or (c’était le dernier pays au monde à en avoir un).

          • Non, l’IPI suisse date de 1888, et le succès industriel de la suisse, y compris pharmaceutique, est intimement liés aux brevets.

            Vous croyez vraiment que les industriels se moquaient qu’on pompe leurs R&D et que ce sont les USA qui les ont forcé à faire plus de bénéfices ?

            Même chose pour l’étalon or qui offrait une garantie (limitée) en cas de gouvernement mafieux ou failli. Comme la Suisse est politiquement stable depuis des siècles et que son économie dépend peu des manipulations d’un prince, l’étalon or était inutile.
            C’est toujours une des monnaie les plus stable du monde.

            • @ Guillaume P

              J’avais justement entendu le contraire, mais comme je n’ai plus la source et que je n’ai pas le temps de la chercher, je ne vais pas insister sur ce point. Encore aujourd’hui la Suisse est bien plus libérale sur les droits immatériels que le reste du monde, il est par exemple complètement légal de télécharger de la musique ou des vidéos, même sur des sites illégaux et on est même en droit de les partager légalement avec le cercle proche.

              Tant qu’un industriel tire un bénéfice de son invention, il est satisfait. L’absence de brevets n’empêche pas les bénéfices, les exemples sont suffisamment nombreux pour que je n’ai pas besoin de détailler. Par contre, les brevets permettent une situation de monopole avec des bénéfices qui proviennent bien plus de la situation monopolistique que du réel service rendu.

              L’étalon-or empêche toute manipulation de la valeur de la monnaie par le politique. Depuis que le CHF n’est plus indexé sur l’or, la BNS a largement manipulé la valeur du CHF, en allant même jusqu’à l’indexer sur l’Euro pendant plusieurs années, Le résultat est une perte considérable de valeur du CHF avec une inflation forte notamment sur les biens immobiliers et une perte de pouvoir d’achat pour tous ceux qui n’ont pas eu d’augmentation de revenus en conséquence. Alors oui, c’est pire ailleurs, mais le pire ne justifie pas le moins pire. Un vrai libéral se bat pour la pleine liberté, pas pour une liberté très restreinte mais relativement meilleure qu’ailleurs.

              • La Suisse est très libérale sur des productions qui la concerne très peu, comme la musique et les jeux par contre elle est féroce sur les biens qu’elle produit pratiquant entre autres un protectionnisme douanier très fort.
                .
                En dessus de 65 euros d’achat à l’étranger livré par la poste, le privé suisse se fait assassiner avec des frais douaniers. Je ne dis pas que c’est bien ou en accord avec notre idéologie, je décris la réalité.
                .
                Pour moi, un vrai libéral regarde le monde et les flux tel qu’ils sont sans sectarisme ni idéologie pour que les solutions qui marchent ailleurs et apportent plus de libertés soient mises en application.
                .
                Quand certains libéraux vantent des frontières ouvertes, la fin des brevets, le RU, ils deviennent inaudibles, voir font la promotion du socialisme et ça n’a absolument aucune chance d’apporter une amélioration.

                • @ Guillaume P

                  Désolé, mais on peut acheter nombreux produits à plus de 65 euros sans droits de douanes exorbitants et qui sont parfois en concurrence avec des produits suisses. Pour rappel, les PME suisses représentent 85% de l’économie du pays.

                  Après, il y a par exemple des fortes restrictions sur certaines denrées, mais elles sont discutables, parce que la production locale doit être maintenue afin de préserver la neutralité du pays.

                  Je suis opposé aux frontières ouvertes, car dès lors qu’on est en démocratie, et qu’un étranger pourrait prétendre à la nationalité, donner la nationalité à un socialiste ou à un musulman revient à se suicider, car ceux-ci useront de leur droit de vote pour détruire les libertés dans le pays.

                  Je suis opposé au RU, car il n’a rien de fondamentalement libéral, puisqu’il continue d’ancrer le principe d’un Etat social.

                  Mais pour la fin des brevets, il s’agit clairement d’amener plus de libertés, de concurrence, d’innovation, et de réduire le capitalisme de connivence. D’ailleurs, le Japon et les dragons asiatiques sont devenus prospères en pillant d’abord les technologies occidentales pour ensuite les améliorer. On commence aujourd’hui à voir le même phénomène avec la Chine.

                  • Si en tant que privé vous arrivez à acheter pour plus de 65 euros et vous faire livrer de l’étranger sans vous faire allumer à la douane c’est que vous êtes passé entre les gouttes administratives.
                    Amazon.fr en dessus de 65 euros est très couteux en Suisse.

                    Les brevets n’ont aucun rapport avec le capitalisme de connivence et les pires copieurs, les chinois, ont un PIB/habitant au niveau de l’Irak. Ils ne sont pas prêt de monter beaucoup plus haut sans respect du droits et des libertés.
                    Les japonais qui ont un droit anglais n’ont jamais été des copieurs effrénés (sens violation de brevet), par contre ils ont été libéraux depuis 1945 sous la tutelle des USA et leur PIB/hab est 3 fois supérieur à celui des chinois.

                    • @ Guillaume P

                      J’ai déjà acheté depuis l’étranger en passant par la douane, mais je n’ai pas souvenir de m’être fait allumé. Avec une TVA de 8%, on reste souvent même moins cher que le prix TTC dans le pays étranger. Après, je n’achète que très rarement sur Amazon.

                      La Chine a vu se développer une nouvelle caste de riches. Cela reste une dictature communiste, ce qui implique que comme dans tous les pays communistes, seule l’élite profite du capitalisme… 

                      Il me semblait pourtant que dans le domaine des voitures, les Japonais n’étaient pas partis de zéro… De même que toute l’électronique et l’informatique, les inventeurs sont à la base tous occidentaux.

                      Les brevets n’ont rien de libéraux, le libéralisme limite l’Etat à armée, justice et police. Les brevets sont de l’interventionnisme, une immixtion de l’Etat dans l’économie qui ne peut être que destructrice de richesse.

                    • @ Guillaume P

                      J’ai plutôt souvenir que les droits de douanes restaient en général inférieurs à si j’avais dû payer la TVA du pays étranger.

                      Il y a une classe de riches qui est apparue en Chine, grâce à son ouverture au capitalisme. Evidemment, en bonne dictature communiste, cela ne profite qu’à une élite.

                      Le libéralisme, c’est l’Etat qui ne s’occupe que des fonctions régaliennes. La protection d’idées immatérielles n’est pas du régalien, c’est donc de l’interventionnisme et pas du libéralisme. Un interventionnisme qui s’inscrit dans le capitalisme s’appelle du capitalisme de connivence, les brevets sont donc du capitalisme de connivence.

                      Pour le Japon, il me semble que les technologies qui ont permis de concevoir des voitures, de l’électronique et de l’informatique étaient avant tout américaines et européennes.

                    • Les Japonais ont fait les choses légalement après guerre, un droit de reproduction peut s’acheter, se céder et les brevets ont une durée limitée.
                      .
                      Les frontières ne sont pas non plus libérales, mais il y a de nombreux courants dans le libéralisme et je suis pour ma part classique/réaliste. Je suis contre les brevets illimités mais dans le pharmaceutique la durée de 20 ans n’est pas très longue compte tenu des temps et coûts de développement.
                      .
                      Je pense à l’inverse de vous que ce sont les socialistes qui veulent piller les recherches des laboratoires et je n’ai pas envie de les laisser jouer avec leur rentabilité.

                    • @ Guillaume P

                      Oui, il y a plusieurs courants du libéralisme, ce qui est un tord, car le seul qui soit moralement défendable est le libéralisme classique qui repose sur le jusnaturalisme. Les autres courants finissent tous par être du capitalisme de connivence.

                      Les frontières sont libérales, car elles permettent à l’Etat de protéger ses citoyens. Le libéralisme classique défend un Etat minimal qui assure les fonctions régaliennes.

                      Les droits de douane peuvent être libéraux, lorsqu’ils permettent à un Etat de maintenir son intégrité vis-à-vis d’une puissance ennemie. Lorsque Bastiat dénonce le protectionnisme, c’est surtout pour montrer que c’est une perte économique, ce en quoi il a raison, mais si le protectionnisme s’inscrit dans une logique militaire, cette perte économique peut être justifiée.

                      Les socialismes veulent tout piller, c’est entendu. Mais lorsque par hasard leur pillage n’est que l’exercice d’un droit naturel, un libéral classique (et donc jusnaturaliste) ne peut qu’applaudir.

                      Pour les droits de douane, prenons un produits à 1’000.- brut. Cela fera 1’200.- TTC en France (TVA 20%).
                      En importation pour la Suisse, on aura selon votre lien: 1000+77 (TVA CH 7.7%) +11.50 (forfait)+30 (taxe 3%) = 1’118.50, cela fait 81.50.- de moins que si vous l’achetiez en France sans le déclarer, soit une différence de 6.8%.

                  • Si Roche et Novartis se faisaient voler/copier dix ans et des milliards de recherche par un industriel européen il n’investiraient plus mais copieraient les molécules des autres… le problème c’est quelles autres du coup ?

                    • @ Guillaume P

                      Il y a une demande forte de nouveaux médicaments, de nouveaux biens et de nouveaux services. S’il y a une demande, il y a de l’argent à investir, même sans intérêts. Et là, je ne parle même pas de bienfaisance ou de philanthropie.

                      C’est comme ceux qui disent que sans les sous de l’Etat, on n’aurait ni route, ni école, ni gnagnagna, c’est faux. C’est du pur sophisme, de l’argumentation socialiste dans toute sa splendeur. On n’a pas besoin de l’Etat pour vouloir améliorer sa vie et pour investir.

                    • Sans profits pas d’investissement, quand une nouvelle molécule coute des milliards d’euros et que de nombreuses recherches ne débouchent pas vous avez intérêt à avoir un modèle économique TRÈS efficace pour celles qui marchent.

                    • @ Guillaume P

                      Le modèle économique des fondations fonctionne très bien. Les gens donnent parce qu’ils croient en leur cause et qu’ils ont de l’argent à donner. Ils n’ont pas besoin de faire des profits. Lorsqu’une invention pourrait être utile à beaucoup de monde, beaucoup de monde est près à investir de l’argent pour cette invention, même à perte.

                  • En quoi l’ouverture des frontières seraient systématiquement un gage d’avoir la nationalité suisse? Avec un taux d’immigrés supérieur aux autres pays depuis des décennies n’ont pas eu les conséquences démocratiques que vous craignez. Les fermetures des frontières edt un acte contre les droit naturels des individus sur leurs libres circulations du moment qu’ils ne sont pas assisté par l’état providence dès leur arrivée sur le territoire suisse.

                    • @ Le nouveau

                      Déjà, certains cantons donnent le droit de vote aux étrangers. Ensuite, la Suisse perd chaque année des libertés et elle devient également moins sûre, les statistiques montrent que la violence est très majoritairement causée par des étrangers, particulièrement ceux qui sont originaires de pays musulmans.

                      Puis, la Suisse d’aujourd’hui est beaucoup moins libre que celle d’il y a 20 ans, qui elle-même était déjà moins libre que celle d’il y a 40 ans. Elle est comme les autres pays européens sur une pente descendante en terme de libertés.

                      La Suisse a également un Etat providence, et comme vous le soulignez, dès lors qu’il existe un Etat providence, on est obligé de contrôler les frontières.

                    • Friedman disait qu’on ne peut avoir un état providence et des frontières ouvertes en même temps et il avait bien entendu raison, mais le deuxième entraine inévitablement un accroissement du premier.
                      .
                      Dans la vraie réalité, les classes moyenne ne peuvent absolument pas résister au chantage à la misère. Les socialistes ont un boulevard en montrant les pauvres immigrés qui ont faim dans la rue et en pointant du doigt les méchants libéraux qui ne veulent rien leur donner.
                      .
                      Échec et mat économique et politique.
                      .
                      La suisse est bien sur une pente descendante et ça se voit beaucoup à Genève qui est très ouverte: le social dévolu aux étrangers coute de plus en plus cher, la bureaucratie grandit, les libertés reculent, accessoirement le quartier hlm de mon enfance n’a plus aucune unité sociale quant à la sécurité elle y est devenue aléatoire.
                      .
                      Si vous trouvez un pays riche ouvert aux immigrés du sud (les autres sont beaucoup plus efficaces économiquement) ou ça n’est pas arrivé je veux bien revoir ma position.

                    • +1 Shelten.
                      86% d’étrangers dans la prison Genevoise, ma femme travail pour un cabinet d’avocats, il y a des cultures qui ne sont définitivement pas pareilles.
                      Mépris des femmes, menaces etc.

                    • @ Guillaume P

                      C’est parce que les libéraux argumentent mal, et ils argumentent mal parce qu’ils se perdent dans les différents courants libéraux et n’ont souvent pas compris ce qu’était le droit naturel, qui permet de trouver une réponse morale et objective à toutes les situations.

                      Un exemple tout simple était quand sur ce site on présentait Macron, alors qu’il était en campagne présidentielle, comme un espoir du libéralisme. C’était hallucinant.

                      Un libéral ne veut pas rien donner, il veut pouvoir donner directement, ce qui lui permet de donner plus que s’il passe par un intermédiaire payant, tel un fonctionnaire, qui va prélever sur son don un montant substantiel pour sa prestation.

                      La seule culture dont sont issus le libéralisme, les droits de l’homme, la fin de l’esclavagisme, la reconnaissance légale des femmes et des enfants, etc. est le judéo-christianisme. Et je parle de culture, pas de foi. La grande erreur des occidentaux est d’avoir arrêté de fréquenter les Eglises. Il n’était pas nécessaire d’être très croyant pour aller à l’Eglise, l’Eglise avait pour avantage de créer des liens sociaux forts, d’enseigner des valeurs de libertés, d’amour, de pardon, etc. C’est le rejet de cet enseignement et l’ouverture vers d’autres cultures qui sont la cause première du dépérissement actuel. Un comble, alors que pourtant, la culture chrétienne n’a jamais été aussi rayonnante dans le monde.

  • Mouais, d’ accord sur le fond mais….merveilleuse technologie qu’ est l’ ARNn? Si vous le voulez bien on va attendre encore un petit peu avant d’ attribuer à ce type de vaccin des adjectifs à l’ emporte pièce. Aussi bien négatif que positif.

    • Définition: (Une petite mise au point)
      « Le merveilleux se définit par le caractère de ce qui appartient au surnaturel, au monde de la magie, de la féerie….etc. Wikipédia »
      Littéralement, cela définit une production de l’esprit humain dont le fonctionnement n’est pas forcément compris et expliqué, mais dont l’usage n’est pas forcément bénéfique ou maléfique! ( Ex: le nucléaire- énergie et bombe atomique- les utilisations de la lumière- nature exacte encore mal connue- propriétés optiques, lasers de guidage etc…. la mécanique quantique dont personne ne sait encore sur quelles applications ( utiles ou nuisibles) son étude va déboucher.

      • Merci pour l’ explication. Je vais donc faire crédit à l’ auteur de l’ utilisation de ce vocable à bon escient ;)Ceci étant, on parle rarement de vaccin maléfique, et parler de merveille puisqu’ entre nous le terme est rarement employé de manière impartiale et neutre, revient à lui accorder une qualification très positive alors qu’ il me semble qu’ un peu de recul ne serait pas un luxe à propos de science médicale. Qui plus est quand il est question de vacciner la Terre entière.

  • Le dépôt d’un brevet nécessite de décrire parfaitement l’idée et sa mise en œuvre et c’est en fait donner à des concurrents éventuels toutes les billes pour copier sans vraiment copier en jouant sur des points de détail.
    La meilleure façon de protéger ce type de produits dans lesquels c’est le process qui est important est de ne pas le divulguer et d’en faire un secret de fabrication.
    L’avantage dévolu à celui qui découvre lui permet d’avoir d’ores et déjà une avance sur ses concurrents qu’il ne tient qu’à lui de conserver sans avoir à s’en remettre à l’état pour lui donner un monopole à durée limitée.
    Les brevets bloquent souvent le progrès, comme dans le cas de la machine à vapeur de Watts dont la mise en œuvre a été bloquée pendant 50 ans par des brevets croisés de divers inventeurs concernant des appendices ou des améliorations, on a pris 50 ans de retard lors de la révolution industrielle.

    • La raison pour laquelle la rédaction du texte des brevets est devenue une affaire hautement technique et juridique est qu’il s’agit à la fois de décrire l’objet du brevet de la manière la plus générale pour couvrir les améliorations possibles qui permettraient aux concurrents de déposer leurs propres brevets d’amélioration , sans donner de secrets de fabrication qui permettraient à des pays peu respectueux des brevets de s’emparer du marché.

      Bref, en tous cas, sans la coopération du détenteur des brevets – et, pour les vaccins, sans la maîtrise des techniques de fabrication et des filières d’approvisionnement – la mise dans le domaine public du brevet ne peut avoir qu’un faible impact.

      Par contre, la justification par des « circonstances exceptionnelles » est la porte ouverte à la disparition des brevets – qu’on peut souhaiter ( voir les déclarations d’Elon Musk ) ou haïr ( voir les directeurs financiers de toutes les entreprises qui déposent des brevets )

    • Vous avez un petit peu raison mais si le brevet a été écrit par un bon spécialiste, il ne pourra rien bloquer du côté de l’inventeur mais au contraire bloquera les éventuels copieurs. Ceci dit écrire un brevet est un véritable métier qui en général n’est pas celui de l’inventeur! Un des exemples le plus cité en fait de brevet bien écrit est celui de la machine à coudre avec comme principale revendication ‘un fil attaché à l’extrémité d’une aiguille’.

      • « avec comme principale revendication ‘un fil attaché à l’extrémité d’une aiguille’. »
        Mais ce n’est pas cette revendication qui bloque la copie, ce sont toutes les autres revendications qui détaillent la mise en œuvre et les éléments propres à l’innovation qui en font qqchose de brevetable et qui feront qu’un autre innovateur dans ce domaine devra inventer une autre méthode d’attacher le fil à l’aiguille pour en faire un meilleur produit final.

        • Pas du tout, la revendication principale est suffisamment incontournable pour que personne puisse réalisée une machine à coudre sans passer par elle: vous pouvez apporter toutes les améliorations que vous voulez, aussi pertinentes soient-elles, elles dépendront de cette revendication et donc tous les autres brevets dépendront du brevet initial.

    • Le secret n’est pas forcément une bonne protection. Les concurrents ont accès aux même informations que vous et peuvent mettre au point leur propre production sans avoir besoin de vous copier. Ce qu’ils pourront faire en toute légalité, et ce sont alors eux qui pourront déposer un brevet qui vous sera opposable…
      Ce leur sera d’autant plus facile que votre secret sera compromis une fois votre produit commercialisé. A moins que vous n’ayez renoncé à le mettre en vente…
      Ps: c’est « Watt », sans « s ».

  • C’est typiquement l’attitude des collectivistes que décrit Ayn RAND dans son roman Atlas Shrugged. Le développement du Rearden Metal a nécessité une décennie de travail acharné, pour créer un produit exceptionnel. La méthode: on dénigre d’abord le produit ( sans le connaître), on fait des lois pour l’interdire ou le contrôler, et ensuite on s’en empare sans autre forme de procès (on extorque à son créateur la formule de fabrication). Quoi que l’on puisse penser des vaccins à ARNm, dont la technologie est utilisée depuis longtemps en milieu vétérinaire, et quoi que l’on puisse penser de la protection des brevets, il est utile de rappeler le côté visionnaire d’Atlas Shrugged sur les méfaits potentiels de l’idéologie socialiste!

  • Donc si je suis la logique, l’argent public devrait servir a financer l’innovation des sociétés privées , qui verouillent la dite innovation dans le but de faire des bénéfices sur le dos du même argent public, sans respecter le moindre engagement de livraison, en utilisant des cobayes humains sans restriction, le tout dans un contexte de pandemie mondiale.

    Le plus urgent ne serait il pas de supprimer les miroirs…?

    • « l’argent public devrait servir a financer l’innovation des sociétés privées  »
      Qui vous parle d’argent public? L’argent n’est en aucun cas « public » ( sauf quand il est mal utilisé), c’est toujours l’argent des contribuables, qu’il ait été volontairement investi dans des actions d’entreprises ou ponctionné d’autorité par notre belle SECU? Comme le rappelle l’auteur, quel intérêt aurait un chef d’entreprise et ses actionnaires à travailler et investir à perte en sachant que l’on volera le résultat de leur travail au nom  » du bien public et de l’intérêt commun? » Je suppose que vous travaillez chaque mois pour abandonner votre paie au premier clampin rencontré à la porte de votre entreprise?

    • « Ici, l’Etat investit pour votre avenir ».

      La contrepartie des aides publiques n’est pas que les États deviennent propriétaires des brevets, ou en récupèrent seuls les bénéfices.
      C’est de booster la R&D pour offrir aux individus une réponse sanitaire, et de permettre aux sociétés de renouer avec une vie normale, en particulier économique.
      C’est du gagnant-gagnant.
      Changer les règles du jeu en cours de route, une fois que la R&D privée a fait le job, risque d’être vachement néfaste la prochaine fois : « puisque c’est comme ça, dira le privé à L’Etat, eh bien, do it youself ! »…

      • Les aides publiques devraient avoir pour unique but de créer de l’emploi (donc des revenus) à des citoyens en facilitant l’implantation d’infrastructures dans certaines zones.

        L’idée étant qu’il vaut mieux les équiper de matériel de pêche une fois que de leur distribuer du poisson à vie…

        Je ne dis pas que ça marche, je dis que c’est la démarche…

  • On vit une année formidable avec des clowns aux commandes qui se battent pour chaque jour nous faire rire aux éclats ou créer des diversions.
    On s’en fout du brevet ou pas sur un vaccin, évidement ils feront payer les sous-traitants pour produire du Moderna par exemple sinon ça porte une autre nom et ça repasse par la’case essais et certification.

  • La R&D coûte cher, donc il faut bien que l’entreprise récupère les investissements sinon elle fera faillite! Mélenchon n’est qu’un démagogue communiste doublé d’un taré qui fait tout pour nuire aux travailleurs en leur ôtant leur emploi!

  • Une idée à la Kassovicz…..on rase gratis. Moi je propose que 10% du ticket
    de cinéma et de tout spectacle serve à financer la recherche fondamentale française. Et j’attend de pied ferme les encouragements de Kasso à ce sujet….

  • En plus des éléments cités par l’auteur, pour les produits de (très) hautes technicités, avoir accès gratuitement au brevet n’est pas une garantie de mise à disponibilité à bas cout du dit produit.
    Ne serait-ce parce que ce produit nécessite un savoir faire technique et un investissement important pour être fabriqué qui n’est pas à la portée de n’importe quel acteur.
    De plus, l’investissement lourd nécessaire dans l’outil industriel n’est même pas une garantie de bénéfice car 1/les difficultés d’homologation du produit seront les mêmes pour tous les acteurs de production (l’expérience dans ce domaine permettant d’éviter pas mal d’impairs) et 2/la multiplication des producteurs aura un effet à la baisse sur le prix de vente et donc sur les gains espérés.

    Une compensation de ces effets négatifs pourrait consister en un allègement des règles d’homologation du produit? Si un administratif peut sans risque pour lui-même augmenter les contraintes d’homologation, un allègement de celles-ci lui fait courir un risque en cas d’effet délétère car il pourrait se retrouver dans la charrette des responsables poursuivis en cas de pb.

    Enfin croire que cela rendrait les innovations accessibles à tous rapidement est illusoire.
    Les industriels protégeront leurs découvertes par d’importantes (et couteuses donc reportées sur le prix final) mesures de protection jusqu’à leur mise en vente et opacifieront la composition et le fonctionnement de leur produit final. Ceci pour rendre plus difficile d’accès leurs découvertes.
    N’oublions pas que les dépôts de brevet permettent à la concurrence d’être au courant des découvertes des autres et donc d’orienter son programme de R&D quelque soit les subterfuge utilisé dans le brevet pour ne pas trop en dire. C’est ce qui fait que même un médicament innovant dans un domaine, voit apparaitre un médicament concurrent 3-4 ans après sa mise en vente alors que le dépôt de brevet date souvent de 10-12 ans avant la mise en vente.

    Dernier élément, la mise à disposition gratuite des brevets de médicaments signera la fin de toutes les start-up de biotech basées sur du capital risque qui n’existent que par l’espoir de brevets financés ou rachetés par des grosses entreprises. Ces petites entreprises explorent des domaines de R&D plus innovantes et à risque d’échecs, les gros labos malgré leur taille ne pouvant couvrir tous les domaines de la recherche.

  • Vous avez raison sur le non-sens de la levée des brevets. L’investissement et la prise de risque doivent être compensés par la possibilité de gains.
    Pour les mêmes raisons, les labos, et non les états (donc nos impôts), devraient avoir à supporter le coût des risques liés aux effets secondaires.
    Autre problème : la concurrence est faussée par des choix politiques au niveau de l’UE. Les labos ont-ils travaillé pour avoir le meilleur vaccin ou le meilleur marketing ?

  • Certains commentaires sont franchement drôles. Finalement tout le monde trouve normal que l’Etat finance au CNRS un type ( et son équipe) qui, depuis 25 ans, « fait » (piano, piano, moderato) des recherches sur (grosso modo) les tonalités de la flûte à bec au Moyen âge (Normal ce sont des fonctionnaires). Par contre que l’argent public puisse servir à financer pour une cause de santé publique une entreprise privée . Alors là !.Tollé général. Bon! Ben attendons que le public trouve, il sera gratuit! Et vive le pipeau !

    • Ici tout le monde trouve scandaleux que l’argent public finance des branleurs et si vous n’étiez équipée qu’avec des innovations issues de la recherche étatisée vous reculeriez de quelques siècles.

      Le problème de l’argent public (en dehors des infrastructures de base) est qu’il corrompt tout.

      L’argent est une information vitale. Quand plein d’individus paient vos services, c’est qu’ils les trouvent utiles, ils « votent » pour vous, pour l’épanouissement de votre entreprise, sinon elle meurt et le problème est réglé.
      Quand un bureaucrate vous donne de l’argent volé à des individus, il n’y a éventuellement que lui et sa petite clique politique qui trouve que ça sert « l’intérêt général ».

      La plupart du temps évidemment, ça sert le bureaucrate et sa clique avant tout et un mauvais service peut perdurer des décennies en coutant un maximum.

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