Par Frédéric Mas.
En un an, rien n’a changé, malgré les promesses des uns et des autres. Tout indiquait qu’il fallait d’urgence réorganiser l’hôpital pour adapter sa gouvernance à une situation de crise covid. Mais c’est la complexité bureaucratique du mastodonte sanitaire qui a repris le dessus et finalement imposé ses conditions à l’ensemble du pays.
Pour empêcher l’engorgement supposé des hôpitaux, le pays est une nouvelle fois bloqué, transformant nos villes en résidences surveillées et alimentant une dette covid qui n’en finit pas d’exploser. Emmanuel Macron n’a finalement fait que céder au chantage à la panique sanitaire instrumentalisée par une partie d’une bureaucratie sanitaire qui refuse de changer.
Les enfermistes parlent d’un mur, d’un tsunami d’infections, réas, décès lors de cette 3ème vague entamée en février, mais hormis en IdF (+160%), le nbre de patients en réa (en fait, soins intensifs, c’est différent) a augmenté France entière de 30% en 2 mois 0,3% par jour.
— Bourdillon Yves (@yvesbourdillon) April 1, 2021
Jean-Louis Teboul chef du service de réanimation de l’hôpital Bicêtre (Val de Marne) : «Les gens de l’AP-HP font de l’anticipation pessimiste […] trois semaines avant le pic annoncé nous avons des indicateurs qui nous disent que ça pourrait ne pas flamber» pic.twitter.com/AjTu01isgj
— CNEWS (@CNEWS) March 29, 2021
Toute la semaine, les médias relayaient le même message : attention, nous allons être obligés de faire le tri entre les malades si rien n’est fait, acculant le pouvoir politique à réagir.
.@BernardJomier (app. PS): “L’heure du choix entre les patients est arrivé dans les premiers hôpitaux. Le tri va s’accélérer, et pour une fois c’est la conséquence du choix d’un homme, du chef de l’Etat”#QAG pic.twitter.com/2tge1Ppml2
— Public Sénat (@publicsenat) March 31, 2021
Pourtant, voici déjà un an que le tri se fait pour laisser la place aux malades du covid. La déprogrammation des opérations courantes depuis un an au nom de la crise sanitaire, c’est faire un choix entre malades avec ses coûts tragiques et ses bénéfices espérés.
Des lits ! [1/5] pic.twitter.com/7uIH4daQkT
— Vie De Carabin (@VieDeCarabin) March 27, 2021
La France est aujourd’hui victime du corporatisme qui est l’envers de la conception singulière que les Français se font de la liberté. Dans L’étrangeté française (2006), l’anthropologue Philippe d’Iribarne observe que les racines de la conception française de la liberté sont profondes, qu’elles remontent même au Moyen Âge.
Dans le monde anglo-américain, la liberté est associée à la propriété individuelle.
En Allemagne, elle repose sur la distinction essentielle entre suzerain et homme libre.
La liberté en France est quant à elle attachée à la conception de « la grandeur propre à une caste attachée à son rang, qui ressent comme une atteinte insupportable toute demande d’effectuer des actions indignes de celui-ci. » C’est la liberté-privilège de l’aristocratie plus que la liberté « égalitaire » professée par les théoriciens libéraux comme John Locke ou Adam Smith.
Elle demande d’être protégée par les coutumes, puis par l’État social, contre un marché considéré comme avilissant et dégradant. La liberté-privilège condamne par avance toute évolution, réclamant toujours plus de statuts, de réglementations et de barrières législatives pour éviter aux rentiers de devoir répondre aux réels besoins de leur clients. C’est l’essence même de la société bloquée dont parle Jean-Philippe Feldman.
La corporation hospitalière est aujourd’hui suffisamment puissante pour tordre le bras de l’État et affaiblir les libertés publiques du pays entier. Pour protéger son organisation de toute réforme interne, même minime, elle a placé l’État non plus dans le rôle d’arbitre mais de défenseurs de ses intérêts particuliers.
Sur la pression hospitalière : “Je vous le confirme, j’ai travaillé toute la journée, cela ne monte pas. Ce n’est pas la bérézina” affirme l’urgentiste Patrick Pelloux pic.twitter.com/5xB89rWMqH
— Europe 1 ??? (@Europe1) March 31, 2021
Combien de temps le reste de la société civile subira sans réagir ?
Bientôt l’application obligatoire pour les dix ans à venir élaborée par Gilles Pialoux et les enfermistes: Doctogeôles
Si même le Dr Pelloux pourtant grand défenseur de l’hôpital public et du toujours plus de moyens à l’APHP à l’honnêteté intellectuelle de décrire la réalité ,on est mal .
Quand on l’entend expliquer que le Val de Grâce ,pourtant refait à ,grand frais (eh oui tout le gratin politique s’y faisait soigner…) a été fermé juste après sa réfection sous la pression de l’APHP qui le voyait comme une menace en lui retirant des actes,cela questionne.
L”APHP deepstate dans toute sa splendeur.
Quand saura t-on la vérité sur ces histoires de prime Covid,aucun journaliste ne s’y colle ?
Que je sache il n’y a pas de prime infarctus,ni AVC…
Si on supprimait cette prime peut-être que cette épidémie serait différente?
Si l’hôpital cautionne (l’AP-HP surtout), c’est aussi que le “séjour covid” est facturé largement… Il vaut mieux hospitaliser un PCR+ qu’un autre patient, c’est plus rentable
Cette prime Covid est un scandale.
Je pense qu’on ne sortira de cette crise que quand on l’aura décidé.
Si je ne m’informais pas régulièrement, je ne saurais même pas que cette épidémie existe. C’est bien la preuve qu’elle n’est pas si redoutable.
J’ai quelques amis qui ont été testés positifs sans aucun symptôme.
J’en connais d’autres qui ont été malades du Covid un peu comme une bonne grippe.
Par contre, je connais de nombreuses personnes atteintes de cancer qui parfois durent depuis des années ou qui les ont emportés rapidement.
Le comportement d’un certain nombre de médecins est une honte et le fait que Macron se soit couché devant eux démontre qu’il n’est pas digne de sa fonction.
Rappelons à tous ces chefs de service de l’hôpital public qu’ils sont payés avec les impôts des Français qui produisent de la richesse.
Sans cette richesse, plus d’hôpital public et tout ce beau monde se retrouvera au chômage.
Ce sera la vérité post Covid et nul besoin de simulation numérique pour savoir que cette vérité sera cruelle.
accepter le concept de santé publique comme un truc que l’in peut mesurer et non comme un simple constat de ce qu’ets la santé des gens .. revient inévitablement à ce qu’un jour on vous force à souffrir pour que d’autres souffrent un peu moins.
le soins pour tous avec une complémentaire toujours plus chère.
Tous le monde trouve ca normal
Bas grave, avec l’habitude on se fera très facilement à notre nouvelle condition d’animal de compagnie de nos élites, tant que que les croquettes sont bonnes et diversifiees…
Derniere news, après la chloroquine ivermectine également interdite par L’oms , comme quoi quand on donne des millions à L’oms on a un résultat.
Contre le Covid-19, Macron ne présente pas de résultats concluants selon l’OMS.
Elle recommande donc de ne plus l’utiliser.
Il est d’ailleurs amusant de constater que ManuGendrarmerie choisi d’écouter l’OMS quand ça l’arrange et de mettre ses conclusions de côté quand ça l’arrange également…il faut croire que 3 articles du Monde vous donnent à la fois la grosse tête et un diplôme d’épidémiologiste. Heureusement que nous somme guidés par un être de lumière éteint 🙂
Les résultats obtenus étant fortement nocifs il doit être interdit
Le pire, c’est que c’est l’INSERM et sa représentante (Costagliola) qui ont fait un lobbying intensif auprès de l’OMS pour exclure l’ivermectine. Et la promotion de Buzyn dans cet organisme n’a rien du arranger
Tous corrompus, nous sommes plus dans une démocratie et nous ne sommes pas seul en occident..
La société civile réagira quand le frigo sera vide. En attendant elle se presse au vaccinodrome pour recevoir l’extrême onction.
Quant on pense qu’avec les 11 milliards que vont coûter ces mesures idiotes, on pourrait construire au moins 5 hôpitaux, ouvrir 2 à 3000 lits de réa supplémentaires et éviter que les cancéreux et autres malades sérieux ne meurent d’un défaut de soins.
Non seulement ils sont criminels mais en plus ils sont bêtes.
C’est à pleurer.
“La corporation hospitalière est aujourd’hui suffisamment puissante pour tordre le bras de l’État et affaiblir les libertés publiques du pays entier.”
c’est plutôt la corporation des fonctionnaires dirigeant l’hôpital (pourquoi ce sont eux qui dirigent l’hôpital ???) !
Être français et vivre en France devient de plus en plus pénible.
Des contraintes dues à l’incompétence de ceux qui se sont arrogés le pouvoir et l’ont verrouillé et de moins en moins de liberté!
La crise sanitaire est pain béni (pardonnez moi cette expression chrétienne) pour eux!