Covid-19 : un an après, l’Allemagne tient bon et la France déprime

Dans l’ensemble, l’Allemagne fait montre d’une disposition à la prospérité et à la liberté de ses citoyens infiniment plus concrète qu’en France.

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Covid-19 : un an après, l’Allemagne tient bon et la France déprime

Publié le 18 mars 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Il y a un an exactement, le mardi 17 mars 2020, alors que le monde effaré et médicalement désarmé constatait la progression d’un nouveau Coronavirus pas totalement anodin, la France entrait dans une période de restriction stricte des déplacements et des réunions incluant deux confinements à domicile tandis que l’Allemagne s’en tenait à des mesures de distanciation sociale plus souples et plus ciblées.

La comparaison Allemagne / France

La comparaison avec l’Allemagne est rarement favorable à la France. Qu’on parle chômage, croissance, industrie, éducation, recherche scientifique ou finances publiques, notre voisin d’outre-Rhin persiste à aligner des performances inconnues chez nous malgré son insolent dédain libéral pour notre fabuleux système économique et social largement collectivisé.

Il est vrai que l’Allemagne a succombé plus que nous à l’aberrante phobie des écologistes pour l’électricité nucléaire et qu’elle s’est rangée encore plus vite que nous derrière le principe de précaution pour suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Coronavirus sur d’infimes présomptions de risque de thrombose.

Mais dans l’ensemble, elle fait montre d’une disposition à la prospérité et à la liberté de ses citoyens infiniment plus concrète qu’en France – et il en va malheureusement de même s’agissant de la gestion longue de la pandémie de Covid-19.

La gestion de la covid : Allemagne VS France

Dès le début de la crise sanitaire, il a fallu se rendre à l’évidence : alors que les deux pays ont exactement le même niveau (plutôt élevé) de dépenses de santé par rapport au PIB (11,2 % en 2018), le système de soins français, mal organisé, mal géré, mal articulé entre son secteur public et son secteur privé, s’est trouvé rapidement débordé à tel point qu’il a fallu transférer des malades… en Allemagne.

Un an de pandémie plus tard, le ressenti des Français d’une part et celui des Allemands d’autre part confirment crûment que les autorités publiques françaises ne se sont pas montrées à la hauteur des enjeux sanitaires, psychologiques et sociaux du Covid-19.

Une enquête réalisée par l’IFOP au début de ce mois auprès d’un échantillon représentatif de 1084 Français et 1003 Allemands révèle en effet que les premiers sont considérablement plus mécontents de leur gouvernement que les seconds et qu’ils sont en outre sujets à une « usure psychologique » beaucoup plus profonde qu’en Allemagne.

Globalement, 44 % des Français estiment que la France a moins bien performé que l’Allemagne ou la Suède, tandis que seulement 34 et 35 % des Allemands pensent que leur pays a fait moins bien que la France ou la Suède respectivement (schéma ci-dessous).

Dans le détail des différentes politiques sanitaires, ce sont carrément 69 % des Français qui portent un jugement négatif sur la mise en œuvre de la politique vaccinale en France contre seulement 43 % des Allemands dans leur pays. Pour les tests, ces pourcentages deviennent 51 % chez les Français et 36 % chez les Allemands ; et pour les masques, 51 % et 30 % respectivement (schéma ci-dessous).

Autrement dit, les Allemands portent un jugement globalement positif sur la gestion des différents aspects de la crise sanitaire tandis que les Français expriment au contraire un mécontentement marqué dans tous les domaines.

Compte-tenu de ce qui précède et des perturbations que les confinements stricts à la française ont imposé dans la vie quotidienne des citoyens (qu’ils soient jeunes ou âgés, étudiants ou professionnels, célibataire ou en famille, indépendants ou salariés, au travail ou en loisir), il n’est guère étonnant de constater ensuite que 30 % des Français déclarent aujourd’hui avoir un « mauvais » moral (alors qu’ils étaient seulement 16 % dans ce cas avant l’éruption de la pandémie) tandis que les Allemands sont seulement 23 % à en faire état actuellement :

Il en découle logiquement que 47 % des Français contre seulement 17 % des Allemands jugent leur vie difficilement supportable sur le plan psychologique (schéma ci-dessous).

Les désordres afférents le plus souvent cités sont les troubles du sommeil (46 % des Français contre 40 % des Allemands), les périodes de stress intense (40 % contre 26 %) et les épisodes de dépression (22 % contre 19 %). Les pensées suicidaires sont en hausse (par rapport à une enquête de novembre 2020) mais restent limitées à 8 % des Français et 6 % des Allemands (schéma ci-dessous).

Finalement, 66 % des Français estiment avoir perdu un an de leur vie et ils sont 76 % à penser que le monde d’après sera le même qu’avant « mais en pire », sans qu’on sache ce qu’ils entendent précisément par là. Pour 71 % d’entre eux, il n’y aura pas de retour à la normale, même quand le Covid-19 ne sera plus qu’un vague souvenir.

Bref, les Français broient du noir et voient l’avenir en noir. On ne fait pas plus pessimiste.

À la lecture des résultats de ce sondage, je me suis demandé d’abord s’il n’y avait pas une explication à trouver du côté de la réputation de la France comme pays le plus consommateurs d’antidépresseurs dans l’OCDE, Covid ou non. Mais après vérification, cette hypothèse ne tient pas. La France consomme certes plus de psychotropes qu’en 2000, mais elle a été très largement rattrapée par les autres pays, ce qui fait qu’en 2015, elle est même devenue légèrement moins consommatrice que l’Allemagne.

L’État autoritaire français

Reste à envisager que les Français soient tout simplement malades de leur État tentaculaire, autoritaire, déficitaire, égalitaire par le petit bout de la lorgnette et proverbialement inefficace – caractéristiques malheureuses qui tirent le pays vers le bas en temps normal et qui n’ont fait que se renforcer pendant toute la durée de la pandémie.

En France, pays « pas comme les autres » où le sens de la justice et de la solidarité serait « plus vif qu’ailleurs » d’après Emmanuel Macron, le « quoi qu’il en coûte » coule à flots depuis longtemps et encore plus en ce moment de fossilisation liberticide de toutes nos activités sociales et économiques. Et pourtant, les Français sont terriblement malheureux.

En Allemagne, pays comme les autres au sens où le gouvernement fédéral et les dirigeants régionaux ne se considèrent nullement comme étant à la tête d’un État providence, stratège, nounou et castigateur, l’argent public est certes moins abondant mais les degrés de liberté des citoyens pour vivre, travailler et innover n’ont pas été écrasés au point où ils l’ont été en France pendant la pandémie. Et les Allemands sont 83 % à dire que la vie en temps de Covid est assez facilement supportable voire très facilement supportable.

De ce point de vue, la différence de résultat économique est particulièrement cruelle pour la France :  en 2020, son PIB a reculé de 8,3 % alors qu’en Allemagne, la baisse fut limitée à 5 %. L’avenir ne se présente pas du tout de la même façon entre les deux rives du Rhin.

Et pourtant, proposez aux Français d’adopter un système économique et social plus proche du modèle allemand, plus frugal en dépenses publiques, davantage fondé sur les décisions et les responsabilités individuelles, plus libéral pour le dire en un mot. Je ne suis pas sûr qu’on trouverait beaucoup d’électeurs pour tenter l’aventure.

La France est malade d’un système qu’elle ne veut abandonner pour rien au monde de peur de perdre dans les remous de la concurrence les bénéfices de l’égalitarisme par le bas qu’elle prend pour de l’égalité et de la justice sociale. C’est son drame cornélien et la pandémie de Covid vient de l’exposer au grand jour.

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  • quand on fait des sondages d’opinions.. sur des appreciations essentiellement subjectives.. c’ets au moins pour partie le reflet du niveau d’information des gens..

    Surtout pour ce qui se passe à l’etranger..

    et bien sur on se doit de rappeler que comme je l’ai appris tout petit les français descend de cro magnon et l’allemand de neanderthael, le français est par conséquent plus délicat..

    • ce n’est pas un hasard si le frnaçais construit la ds et les allemand la bmw..

      non sérieusement..

      les français sont de gros hypocrites au point de vue politique. et c’est assez rationnel..

      dans un monde où le bonheur visible sera taxé, et redistribué, il faut se plaindre..

  • Je vais me faire l’avocat du diable: L’Allemagne a également confiné sa population…?

    • Faux! L’Allemagne effectue des contrôles de tests à certaines frontières. Ce qui n’est pas la même chose….

      • faux! l’allemagne ,ne fait rien du tout de ses journées.. elle se contente d’être, le gouvernement lui par contre fait des trucs.

        • moinsieur ce matin a parlé à la France qui lui a dit je souffre…

          quand on corrige… on doit prendre le risque d’etre corrigé..

          la tradition… si la tradition a du bon, ça signifie..qu’elle a aussi du mauvais…

          • et il y a eu des sondages déclaratifs qui montrent « que les sondages ne valent rien. ».

            authentique…

            mais bon soyons doux avec ce qui va dans le sens de nos opinions..

            ça s’appelle risque de se fourvoyer.

    • Oui, Koris, l’Allemagne a « confiné ». Mais ce que l’Allemagne appelle « confinement » est beaucoup moins restrictif et liberticide que ce que la France nomme « couvre-feu ».

    • L’allemagne a inondé sa population l’année dernière avec des cachets de chloroquine, comme la Pologne. Résultats hospitalisations contrôlés. Ensuite, plus de stocks et article du Lancelet. L’italie a fait chuter ses hospitalisations en avril avec la chloroquine et ensuite, Lancelet… Comme par hasard, confinement en Italie et… Réautorisation de la chloroquine. Mario pourra se féliciter du succès de son confinement dans 15 jours…

  • Si vous n’avez pas encore jeté votre téléviseur, vous avez le droit de déprimer si vous avez besoin d’un médecin, vous avez encore le droit de déprimer, par contre, se comparer à l’Allemagne est plutôt générateur de fous rires, rares sont ceux voulant passer leurs vacances la bas alors que les allemands…. Voilà ce que c’est de vivre dans un beau pays, ça ne donne pas envie de bosser, vive le confinement… Bien sûr lorsque vous allez à le decheterie et qu’il ne faut pas être plus de trois comme chez le libraire on se dit qu’on est vraiment un peuple de charlots gouverné par des charlots ou des canards sans tete.
    Question histoire je suis nul mais, est-ce que l’Allemagne ou les pays du nord ont été un jour communiste ? Je ne pense pas et tout ainsi s’explique.

    • historiquement Hitler est arrivé au pouvoir en 1933 justement pour éviter que les communistes ensemble avec les socialistes (qui se sont abstenus de voter) n’y arrivent…
      Quand au tourisme des Français en Allemagne c’est surtout le constat que les Français continuent de croire qu’ils sont le nombril du monde et que tous les autres sont des barbares…

      • ben désolé, les étrangers ne parlent pas français, ce sont des « barbares »..barbare et étranger c’est assez proche..

        la question qui fâche est sommes nous supérieurs aux barbares? ou notre civilisation est elle supérieure..

      • c’est tendancieux ça…!!! Il a surtout appuyé très fort sur l’humiliation vécue en 1918…et sur les injustices faites à son pays…Après vous utilisez la focale que vous voulez

      • Etant donné que le même Hitler a, peu de temps après été félicité par Staline et les autres membres de Internationale socialiste (dont il était) d’avoir fait de l’Allemagne le premier pays à avoir mis en place 12 des 14 points (de mémoire) énnoncés dans le « Manifest du Parti Communiste », grand oeuvre de K. Marx et définition de base de ce qu’est le communisme, on est fondé à penser que sous le NSDAP, l’Allemagne à bien connu le communisme, sous une forme un peu plus nationaliste qu’internationaliste, et encore.

    • « Question histoire je suis nul »

      Je confirme : vous êtes vraiment nul en histoire.

    • Et « L’Allemagne » c’est les Lander de l’ouest, qui n’ont pas été communistes depuis la fin de la guerre, mais aussi ceux de l’Est qui ont bien connu le communisme, réel, jusqu’en 1989. Ca les a peut-être un peu vacciné…

  • je ne suis pas une française malheureuse ; je suis une française ulcérée , énervée et dégoutée de voir son pays s’enfoncer parce que dirigé depuis des lustres par des incompétents sans cervelle ; et l’actuel gouvernement est pire que tout les autres réunis ; voilà !

    • ah. ».le pays s’enfonce »… « si les dirigeants étaient « compétents ».

      je déplore avant tout les pertes de libertés…

      attention..la chine » s’envole », ses dirigeant sont « compétents lit on souvent » …

    • « Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engrener, j’engrène les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc… ça a un succès de fou […] les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. »

      Georges Frêche

      Faut arrêter de prendre la conséquence pour la cause.

  • l’Allemagne c’est le pays qui après le tsunami japonais a arrêté le nucléaire pour réouvrir charbon et gaz..et le pays actuellement qui pour 7 cas de thrombophlébites fait stopper la vaccination Astrazeneca…C’est en fin le pays où l’on décéde beaucoup plus du COVID sur les 6 derniers mois qu’en France…!!!

    • C’est pas faux… L’Allemagne moderne a peur de son ombre et est dirigée par une socialiste (communiste) plus ou moins reconvertie au pragmatisme. Elle a fait mieux sur beaucoup de points non pas parce que sa politique est meilleure aujourd’hui mais parce que cette politique arrive après des années de politiques pas trop mauvaise quand les politiques de Macron sont désastreuses mais ont des résultats d’autant plus mauvais qu’elles suivent des années de Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande… qui ont détruit la capacité de résistance, de liberté, de pensée même d’une grande part des Français.

  •  » les autorités publiques françaises ne se sont pas montrées à la hauteur des enjeux  »
    Dans une entreprise bien gérée, quand le personnel n’est pas à la hauteur, on vire les mauvais, et on met des conditions de résultats dans les contrats des nouveaux entrants. Et on évalue régulièrement l’efficacité des nouvelles dispositions. L’exception française va complètement à l’inverse. CPEF

    • C’est ce qu’ils ont fait, ils ont viré la ministre de la santé trop molle pour un dur à cuir obtus. Change un premier ministre pour un autre Et ça marche mieux maintenant et plus vite vers le précipice.

      • Vérification des compétences, fixation d’objectifs précis ( et atteignables), évaluation des résultats et corrections éventuelles du tir. Diriger un pays de 66 millions d’habitants ne semble pas nécessiter ce type de fonctionnement! Dommage!

        • Le programme que vous évoquez est typique du raisonnement proposé par Nicolas Sarkozy, qui prétendait trouver des responsables et les sanctionner…
          C’est de la foutaise parce que l’ensemble se tient, dans une administration, ce que l’on mesure n’est que partiellement ce que l’on est censé produire au final.
          Le mieux pour serait d’éviter notre centralisation, de mettre en concurrence des solutions administratives pour faciliter l’éradication des mauvaises pratiques, ou surtout de remettre dans les mains du privé et de la démocratie certaines actions.
          Et surtout, de réduire l’intérêt du carriérisme, vaste programme…

        • La démocratie a pour principale faiblesse que pour diriger il faut se faire élire, pour se faire élire il faut séduire et bien mentir, pas être compétent, et qu’il n’y a pas de sanctions. Un pays qui mettrait en place la totalité de l’approche Athénienne ou Spartiate des débuts (avec ou sans tirage au sort), c’est à dire soit le jugement de TOUT dirigeant après mandat, et s’il est jugé responsable de la perte non justifiée même d’une vie, couic. Ou versement de l’intégralité du patrimoine de l’élu au trésor national, à la fin de son mandat on lui rend la même proportion de la richesse de la cité. S’il l’a enrichie, il s’est enrichi lui même, s’il l’a appauvrie, sa fortune s’est envolée…

  • « le monde d’après sera le même qu’avant « mais en pire », sans qu’on sache ce qu’ils entendent précisément par là »
    Evidemment, les questions des sondages devant être politiquement correctes et si possible avec la réponse dans la question, pour savoir, il faudrait simplement leur demander ce qu’ils entendent « par là »! C’est pourtant simple, non?

  • « La France est malade d’un système qu’elle ne veut abandonner pour rien au monde de peur de perdre dans les remous de la concurrence les bénéfices de l’égalitarisme par le bas qu’elle prend pour de l’égalité et de la justice sociale.  »

    c’est surtout l’oligarchie énarchique/sciences po qui ne veut pas perdre son gagne pain de parasite !

    • Un an après,on a droit à un « anniversaire » sur les chaînes qui nous ont ressorti un florilège des déclarations de nos dirigeants.
      Un constat notre ministre de la santé zozote beaucoup moins qu’il y a un an,il a le temps d’aller chez l’orthophoniste,et il a le temps aussi d’aller à la salle de sport de l’assemblée nationale comme Benalla en son temps faire de la muscu comme on l’a constaté lors de son show vaccinal.

    • Bien d’accord et la phrase de Nathalie n’en n’est pas moins collector!!

    • Si ce n’était que ça… Mais non, du haut en bas de la société il y a une majorité large qui préfère l’égale répartition de la misère à l’inégale répartition de la richesse. Une part importante qui est prête à renoncer à sa liberté pour limiter celle des autres (forcément mal informés, méchants, égoïstes et que sais-je) et à abandonner la liberté toute entière pour la promesse d’un peu de sécurité et d’oisiveté.

  • Les Français ne sont pas contents de leur gouvernement mais le reclnduiront l’an prochain pour barrer la route a Le Pen.

    Georges Freche avait raison sur les électeurs, les siens en premier.

    • Le français moyen n’est pas content de son gouvernement mais il est satisfait de son propre aveuglement qui l’a conduit à confier les manettes depuis 40 ans à une brochette de pieds nickelés qui nous ont plongés dans un sous-développement abyssal.
      Quand on récolte ce qu’on a semé il ne faut pas se plaindre que la bouffe est amère même si le cuisinier est qualifié.

  • L’auteur ne suit pas assez les évènements dans la Merkel DDR!

    Elle a profité de cette grippe pour supprimer définitivement le Traité de Maastricht, sur instructions de Paris bien sûr, même si cela correspond à son code génétique.

    Et ça, c’est mille fois plus important que tous le reste.

    Avec cela les politiques du continent peuvent noyer leurs errreurs et leurs politiques dictatoriales climatiques, sanitaires, etc, sous des flots de pognon.
    Ils ont maintenant les moyens d’acheter tous le monde, même moi, même vous.
    C’est avec de la fausse monnaie, mais les gens ne comprennent rien à cette finançe, alors…

    Bon, il reste le « point n’est besoin d’espèrer… » mais cela devient dûr.

  • « Il est vrai que l’Allemagne a succombé plus que nous à l’aberrante phobie des écologistes pour l’électricité nucléaire et qu’elle s’est rangée encore plus vite que nous derrière le principe de précaution pour suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Coronavirus sur d’infimes présomptions de risque de thrombose. »

    Aussi déplaisantes que puissent vous paraître ces décisions, elles sont justement la preuve que l’Allemagne se soucie plus de son peuple, de son avis et de sa santé que la France.
    Des choses qui paraissent à nos dirigeants anachroniques (on pourrait ajouter les autoroutes « no limit », symbole fort de la singularité allemande) sont en réalité le signe que la démocratie allemande est vivace. Son économie en profite largement…
    Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises décisions. Il y a des gouvernements qui écoutent leur peuple et d’autres qui ne les écoutent pas.
    Au pire, il vaut mieux une « mauvaise » décision prise avec l’assentiment du peuple qu’une « mauvaise » décidée par le pouvoir sans son accord. Le peuple joue sa peau, pas le pouvoir.

    • Et au mieux il vaut mieux une « bonne » décision prise en désaccord avec le peuple mais cela suppose le courage de résister au démocratisme.

      • Comme le 80 km/h par exemple ?…

        • J’ai dit une « bonne » décision, il faut suivre un peu.

          Exemple: en Autriche, à la même date expérimentation d’une vitesse limite augmentée de 130 à 140km/h, contre l’avis des pseudo-écolos qui ont supprimé cette mesure en arrivant au pouvoir en 2020 malgré la nette diminution des accidents corporels constatée.

          • Pardonnez ma taquinerie !
            Nous sommes ici entre gens de bonne compagnie, qui savons que le 80 km/h ne présente aucune vertu. Je ne vous apprends rien si je vous dis que ce n’est pas le cas de tout le monde.
            Ma question n’avait d’autre but que d’alimenter notre réflexion commune sur la définition de « bonne décision ».
            Vos pseudo-écolos autrichiens, désormais au pouvoir, sont persuadés que leur décision est bonne. Comme l’était auparavant le FPO au sujet du 140 km/h.
            En Autriche, comme ailleurs, je connais peu de technos au pouvoir convaincus de prendre de mauvaises décisions. Ils prennent, par construction, toujours de bonnes décisions ! Le 80 km/h a été ainsi jugé extrêmement bénéfique par Philippe et sa clique. Pas du tout par 80 % de la population !
            D’une manière générale, on trouvera toujours des aspects positifs ou négatifs à n’importe quelle décision. Un tel dira que le 140 autrichien a fait baisser les accidents (je vous fais confiance, la flemme d’aller vérifier). Un autre que la pollution et les GES ont augmentés.
            Une approche raisonnable consisterait à dire qu’une décision ne peut être qualifiée de bonne que si elle répond à un (ou un petit nombre d’) objectif fixé au préalable. De fait, elle perdra en pertinence à chaque fois qu’on cherchera à répondre à de multiples objectifs. Ainsi confiner la population peut se justifier par rapport à un objectif de désaturation des hôpitaux. Mais plus vraiment si l’on raisonne en termes globaux de santé publique. Et pas du tout quand on aborde les questions économiques ou celles du budget de l’Etat…
            Dans une démocratie, par définition, les décisions sont prises dans le sens de l’intérêt général, pour le bien de la population, et avec l’accord de celle-ci ou de ses représentants.
            C’est pourquoi je pense qu’une décision qui ne reçoit pas l’assentiment majoritaire, sinon général, du peuple ne saurait être qualifiée de « bonne ».
            A ce titre, j’apprécie particulièrement un des slogans des Femen – pardonnez-moi à nouveau cette petite provocation – qui me semble coller parfaitement à l’esprit de la démocratie :
            – ce qui se décide sans nous et contre nous ne saurait être légitime.

      • Comme je sens que vous allez me traiter de gauchiste ou de macroniste, je complète avec un indice :

        La « démocratie populaire » que vous prônez ici est une monstruosité contrairement à une « démocratie libérale ».

        • Vous trouvez que la Suisse est plus monstrueuse que nous en matière de démocratie et de libertés publiques ?

          • Les Suisses ont imposé aux chefs d’entreprises de pratiquer la préférence indigène. Ca piétine les droits de propriété des entrepreneurs et c’est contraire à la libre circulation des travailleurs qui doivent pouvoir travailler où ça leur chante.

            Mon grand-père a eu raison de se barrer de ce pays.

        • Autre exemple. Le RU a su faire preuve, avec le referendum sur le Brexit, d’un respect envers son peuple qui mérite toute notre admiration. Et c’est pourtant un Européen convaincu qui vous l’affirme.
          On ne peut pas en dire autant de ce qui s’est passé, chez nous, quelques années plus tôt, avec le TCE.

    • Payer deux fois plus cher son électricité comme c’est le cas en Allemagne est une marque d’intérêt du gouvernement pour la population ?

  • « Et pourtant, proposez aux Français d’adopter un système économique et social plus proche du modèle allemand, plus frugal en dépenses publiques, davantage fondé sur les décisions et les responsabilités individuelles, plus libéral pour le dire en un mot. Je ne suis pas sûr qu’on trouverait beaucoup d’électeurs pour tenter l’aventure. »

    Si vous ne leur proposez qu’un versant du libéralisme, l’économique, il est évident qu’ils vont refuser, puisqu’ils croieront – à tort ou raison peu importe – que seuls les chefs d’entreprise en profiteront.
    En revanche, si l’offre est plus large et s’étend jusqu’au libéralisme sociétal – consommation de cannabis autorisée, prostitution sans entraves, vitesse libre sur autoroute – votre libéralisme, enfin décorseté de son tropisme conservateur moral, deviendra tout de suite plus séduisant…

    • @ Lapurée (intellectuelle ?)

      vous ne savez tjrs pas définir le libéralisme alors que vous allez sur contrepoints, c’est terrible…

      Le libéralisme n’est pas économique, ce n’est qu’une conséquence.

      Le libéralisme n’est pas conservateur ni progressiste (ie sociétal), cela n’a aucun rapport.

      Le libéralisme laisse évoluer librement la société par interaction libre entre ses individus dans le respects de leurs droits fondamentaux.
      Cela n’a rien à voir avec le progressisme ou le conservatisme, mais c’est en tout les cas éminemment moral.

      Car comme disait le grand Ludwig Von Mises : le but d’un modèle de société moralement valable étant de favoriser le bien-être de tout individu, il existe en conséquence, sur le plan éthique, une justification pour un système de marché libre et d’égalité en droits entre les individus (c’est-à-dire qu’il existe une justification morale en faveur du libéralisme).

      • Ha ha !
        Vous faîtes la même erreur que les négateurs de l’existence de l’islamo-gauchisme !
        Et vous irez expliquer à Edmund Burke, le père du libéral-conservatisme, et à tous les partis de droite plus ou moins modérés qui s’en revendiquent, en France, Europe ou ailleurs qu’il n’existe pas !
        Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme fadaises ici !

      • vous avez douze fois raison!

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