L’instauration du couvre-feu : un pari risqué

L’exécutif a choisi de rendre difficile toute forme d’interactions sociales directes, hors écoles et entreprises, en instaurant un couvre-feu. Ce choix est politiquement risqué.

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L’instauration du couvre-feu : un pari risqué

Publié le 17 octobre 2020
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Par Sylvain Brouard1 et Martial Foucault2.
Un article de The Conversation

Bien que les deux-tiers des clusters identifiés de l’épidémie de Covid-19 en France concernent les entreprises, les établissements d’enseignement ainsi que ceux de santé, le président de la République a choisi de lutter contre la deuxième vague de l’épidémie par une nouvelle limitation, nocturne plutôt que géographique, de la liberté d’aller et venir.

Juridiquement empêché par le Conseil constitutionnel de limiter à 6 personnes les convives autorisés dans un espace privé, l’exécutif a choisi de rendre difficile toute forme d’interactions sociales directes, hors écoles et entreprises, en instaurant un couvre-feu. Ce choix est politiquement risqué.

En effet, à la veille de son adoption, une enquête Ipsos-CEVIPOF menée du 9 au 12 octobre 2020 auprès de 2060 répondants pour le projet « Attitudes des citoyens pendant la pandémie de Covid-19 » indique clairement qu’une telle mesure est loin de faire l’unanimité.

41 % défavorables au couvre-feu

Ainsi, si 35 % des répondants se déclarent favorables à « l’instauration d’un couvre-feu et d’un contrôle des déplacements par la police, la gendarmerie et l’armée », 41 % y sont défavorables (dont 22 % tout à fait défavorables) et 24 % ni favorables ni défavorables.

Géographiquement, les répondants défavorables (40 %) constituent également le groupe le plus important dans les régions et métropoles concernés par le couvre-feu. Politiquement, les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national sont, à ce stade initial, les plus favorables à cette mesure, (respectivement à 47 et 48 %). À gauche, la majorité, au minimum, des répondants y est défavorable. Enfin, moins d’un jeune sur cinq âgé de 18 à 24 ans est en faveur du couvre-feu (19 %).

La communication gouvernementale est bien évidemment susceptible de faire évoluer ces équilibres en offrant un cadrage approprié justifiant l’initiative prise. Le couvre-feu devrait aussi recueillir l’adhésion plus large des sympathisants de la majorité. À l’opposé, parmi les sympathisants des oppositions, le soutien à la mesure pourrait sensiblement s’affaiblir, particulièrement si les attitudes des leaders des oppositions sont critiques sur la mesure.

En outre, pendant le confinement, le couvre-feu mis en œuvre dans certaines communes et dont la généralisation avait été discutée, a régulièrement perdu des soutiens à mesure que le confinement durait, passant de 80 % d’opinions favorables à la fin de la première semaine à 52 % fin avril 2020. Il y a donc un vrai risque qu’il n’y ait pas d’adhésion large autour du couvre-feu dans un contexte de fatigue vis-à-vis des mesures de restriction.

Par ailleurs, le choix d’avoir recours à une mesure aussi exceptionnelle (la quatrième fois depuis la Seconde Guerre mondiale) implique qu’aucune autre alternative n’est possible. Cela pose donc la question de son respect, au vu de la faible adhésion initiale à la mesure. De ce point de vue, les résultats des études sur le suivi, en France, des préconisations gouvernementales pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 sont éclairants. Ils mettent en exergue plusieurs facteurs déterminants.

Respect du couvre-feu : trois facteurs à prendre en compte

Premier facteur, les émotions : plus la peur de la Covid-19 est forte, plus les préconisations sanitaires sont respectées. Or, depuis la rentrée, la peur de la Covid-19 est à son niveau plancher.

Second facteur, le consentement des citoyens concernés. Or celui-ci dépend du niveau de confiance dans les autorités publiques et leurs actions ainsi que dans les scientifiques, mais aussi de la perception d’un respect réciproque des règles sanitaires au sein de la population.

Sur ce plan, les indicateurs sont de nouveau inquiétants : la satisfaction vis-à-vis de la gestion de la crise du coronavirus par l’exécutif a retrouvé son niveau le plus faible (38 %) et la confiance dans les scientifiques a décliné de 15 points depuis mars 2020. De même, en moyenne, les répondants de notre enquête considèrent que moins de 60 % des Français ont respecté les consignes sanitaires durant les deux dernières semaines.

Enfin, dernier facteur, le rapport coût-bénéfice informe les comportements sanitaires. Pendant le confinement ou pendant les périodes de télétravail, le respect de la distanciation physique a par exemple été plus répandu, les occasions et incitations à ne pas la respecter étant moins nombreuses.

Dans cette même perspective, l’objectif du couvre-feu est de rendre plus probable le respect des mesures sanitaires dans l’espace privé en diminuant les interactions sociales… à condition qu’il soit suivi.

Les bénéfices attendus du respect du couvre-feu seront-ils supérieurs aux coûts associés au refus de s’y plier ? Seule une minorité de répondants (33 %) pensent probables d’être contaminés s’ils reprennent leur mode de vie habituel. De même, 28 % des répondants considèrent les conséquences du coronavirus en France très graves alors qu’ils étaient 56 % fin mars 2020.

Une situation perçue comme différente du confinement

Les citoyens semblent donc majoritairement considérer, à tort ou à raison, que ni le pays ni eux-mêmes ne se trouvent dans une situation comparable à celle vécue lors du confinement. Les effets bénéfiques possibles des sacrifices apparaissent donc mécaniquement moindres.

Les fermetures des bars, restaurants et salles de spectacle à 21 heures vont bien évidemment diminuer les occasions de sortie, rendant plus facile le respect des mesures de distanciation sociale.

Néanmoins les amendes de 135 euros, puis 1500 euros et les peines allant jusqu’à six mois d’emprisonnement en cas de récidive seront-elles suffisamment dissuasives pour les personnes souhaitant passer leur soirée avec des amis ou de la famille ? En effet, il est peu probable que les contrôles soient suffisamment nombreux pour assigner à résidence nocturne, sans leur coopération a minima passive, près de 20 millions de personnes, à moins de transformer l’État d’urgence sanitaire en État d’urgence tout court ou en loi martiale.

Les prochaines semaines apporteront des réponses à ces interrogations ainsi qu’à la plus importante de toutes, celle de l’efficacité sanitaire du confinement nocturne. Elle seule justifie en effet cette nouvelle remise en cause des libertés publiques alors que, depuis le 13 novembre 2015, les citoyens français ont vécu autant sous État d’urgence que selon les règles démocratiques normales…

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

  1. Sylvain Brouard, Directeur de recherche à Sciences Po, Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques, Sciences Po – USPC
  2. Professeur des universités à Sciences Po et directeur du CEVIPOF (UMR CNRS), Sciences Po – USPC.
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  • En reflèchissant chacun voit bien que ces mesures sont totalement inutiles et sont du domaine de la vie privée dans lequel le gouvernement ne devrait pas intervenir. Il devrait augmenter le nombre de lits de réanimation ( tous les hivers en ile de France ils sont saturés ), ne pas interférer dans les traitements des médecins de ville , arrêter la communication destinée à faire peur et l’infantilisation.

  • on saura vite si ces restrictions seront utiles ….ou pas ; moins d’infectés du covid , moins de cas de grippes , moins de gastro….? si c’est le contraire qu’il se passe , le gouvernement pourra manger son chapeau…et s’attendre à une saine et justifié colère de la part des citoyens ;

    • La réponse prévu : « nous n’avons pas réussi mais ce n’est pas un échec ! Ce sera la faute des français : ils n’auront pas respecté à la lettre les consignes (les vilains !). On va donc confiné tout le monde ! »

  • De toute façon, dire que le couvre feu n’a rien amélioré serait un désaveu cinglant, attendons donc la suite pour voir ce qui filtrera…..

  • comment les autorités vont elles faire respecter le couvre feu dans les cités de non droit ? elles vont se coucher devant les traficants ou bien , enfin, envoyer l' »armée et tirer a balles réelles

    • @paulus , vous avez déjà vu les autorités faire preuve d’autorité devant la racaille ? moi non , il faut du courage pour ça ….

  • M. Macron joue à la guerre mais il n’est pas certain que ce soit un bon choix!

    • Il ne connait de la guerre que « la guerre des boutons ». C’était une lecture rigolote dans ma jeunesse, aujourd’hui, la « Guerre à Macron », ça donne envie de gerber! CPEF

  • Les armes anti- Covid-19 de Mr Macron ne fonctionne pas, on dirait même qu’il a une certaine rancune envers le monde du spectacle et de la nuit, ce petit monde qui permet de faire tourner une partie de l’économie, ne faudrait-il pas demander à Bercy d’établir un bilan de rentabilité sur ce monde nocturne, vaut-il la peine d’exister financièrement, économiquement et humainement, le président Macron a peut être une rancune personnel contre cet économie qu’il a mal connu suite à sa vie de couple, l’échec d’un vaccin ou antidote rapide a-t-il eu une influence ou tout simplement le monde des docteurs knoks veut a tout pris avoir raisons. Personnellement je connais personne autour de moi qui a fait le test avec les tampons et cela représentent au minimum 600 personnes que connais en France. Je suis le seul parmi ces gens avoir été testé dans quatre pays différents et a fois chaque négatif, par contre je ne serai pas étonné que l’on utiliserai des tampons usager

  • article écrit par des gens de sciences-po : je comprends pourquoi il est si pro-gouvernemental et n’a aucun recul.

    ce couvre-feu n’est là que pour faire peur aux honnêtes gens, leur extorquer des amendes et surtout pas pour être appliqué aux quartiers émotifs…

    pendant ce temps là, l’hôpital public est toujours incapable de faire face à l’épidémie (si elle repart effectivement) : où sont les 12 000 lits annoncés et les ARS n’envisagent surtout pas de faire appel aux privés ou à la médecine de ville : rien n’a changé, tout est conforme !

  • Il est impossible de prouver qu’un confinement / couvre-feu présente un intérêt sanitaire, même mineur. Pas la peine d’attendre quelques semaines pour avoir un résultat. La démarche est vaine.

    En revanche, l’effet destructeur sur l’économie est radical. Jamais un gouvernement n’avait saboté l’économie de son pays avec autant de précipitation et de délectation. Obtenir autant d’effets économiques négatifs à l’échelle d’un pays en si peu de temps ne peut pas résulter d’une absence d’intentionnalité.

    • L’efficacité du masque imposé n’importe comment n’a pas non plus démontré sa pertinence.
      Un médecin interviewé comparait le nez et les fosses nasales à un filtre de voiture, et très justement, disait que quand un mécano suspecte un dysfonctionnement du moteur dû à un défaut de filtration de particules abrasives, il allait en rechercher la preuve dans l’huile qui est le fluide chargé de refroidir, lubrifier et NETTOYER les pièces dudit moteur. Il sait qu’il est inutile de les rechercher sur le filtre puisqu’il est sûr d’en trouver dedans.
      Or, c’est exactement ce que l’on fait pour rechercher la contamination par le covid: on prélève dans le filtre ( les fosses nasales) les fragments d’ADN viral piégés dans le mucus, et qui seront ensuite neutralisés dans le système digestif. Donc on cherche là où l’on est sûr d’en trouver, même s’il est inactif, parce que c’est bon pour pouvoir affirmer que « le virus circule toujours » et que c’est bon pour pousser la propagande dans le sens voulu. Et comme plus on teste à tout va, plus on a de chances de trouver du virus, tout baigne!
      Elle est pas belle la vie de nos charlatans!!!!!
      Mais CPEF.

  • L’état fait semblant d’être le maître du jeu mais nul n’est capable d’enrayer une épidémie virale sans médicaments… Et les médicaments sont interdits. On assiste à une pièce de théâtre sans avoir voulu y participer mais au baissé du rideau nous seront « tous » dans la misere et sous la coupe de l’état et de son bon vouloir.

  • C’est curieux chez les analystes politiques, ce besoin de faire des phrases.

  • 35 % des répondants se déclarent favorables

    Vivement le chômage et la misère pour ces personnes.

    • ceux qui sont pour sont protégés (fonctionnaires, retraités, rmistes…)

      • Ah bon, parce que vous pensez que vous êtes protégé par les mesures prises, à la fois du virus et des conséquences économiques de ces mesures? Etant retraité, j’applique des mesures d’hygiène élémentaires, sans tomber dans la paranoïa ridicule de porter le masque partout tout le temps (même sous la douche pour certains!!!). Comme se laver les mains chaque fois que l’on est sorti en touchant des surfaces potentiellement contaminées ( poignées de portes, caddies de supermarché etc…). Par contre, le port des masques basiques que l’on voit fleurir en nombre sur les museaux de nos contemporains sont inefficaces dans le rôle que nos politiques veulent leur faire jouer. Arrêter de gros postillons en conversation face à face à peu de distance, sans doute, mais filtrer du virus circulant dans l’atmosphère, porté par les vents, c’est prendre ses désirs pour des réalités.

        • Il est pratiquement certain que le CoV à l’air libre est rapidement désactivé. Il lui faut une gangue protectrice, la salive par exemple, puis un support favorable, le carton ou le plastique étant de bons candidats. Il n’est pas dans l’air mais sur tous les objets du quotidien qu’on touche en permanence. Du coup, le masque protège (les autres) dans les lieux de grande proximité où l’on postillonne inconsciemment sur les objets qu’un grand nombre de personnes vont toucher ensuite, à commencer par les établissements de soins. Mais il ne sert absolument à rien dans la rue, sauf pour « induire » un comportement, ce qui relève d’une manipulation sociale de masse, scandaleuse infantilisation des citoyens par le pouvoir qui exploite un mensonge pour parvenir à ses fins. Pour la même raison, les confinements ne servent à rien. Au contraire, en confinant ensemble malades et bien portants, on condamne les seconds à être contaminés, sans empêcher pour autant la circulation du virus puisqu’on ne peut pas empêcher toutes les interactions sociales. Il faut bien se nourrir.

          Ce n’est pas le cas d’autres virus, celui de la rougeole par exemple survivant apparemment facilement à l’air libre et se transmettant par simple respiration. Le R0 observé des diverses maladies contagieuses est un estimateur possible des modes de transmission.

          Enfin, le cuivre a des propriétés biocides. Certains établissements de santé sont équipés de poignées de porte et de mains courantes en cuivre et affichent moins d’infections nosocomiales. On pourrait imaginer étendre cette politique de prévention simple à tous les établissements de soins, mais également aux transports en commun, voire aux bureaux et aux écoles. Le cuivre, ce n’est pas ce qui manque et, malgré son prix, l’économie attendue en terme de dépenses de santé, sans parler de la productivité améliorée grâce aux maladies évitées, serait significative.

          • Vous avez tout à fait raison, le cuivre est un excellent moyen de désactiver les contaminants biologiques ( cf la bouillie bordelaise pour la vigne) par contact direct. Par contre faire croire ( et nous culpabiliser en même temps) que le masque protège les autres, c’est une vaste fumisterie. Ayant travaillé pendant 20 ans dans la filtration dans l’alimentaire, je sais qu’un fluide ne traverse pas spontanément un filtre, car il faut une pression ou dépression pour le forcer à passer dans le média filtrant. Donc il faut de l’énergie car plus le média filtrant est serré, plus la surface de contact ( et donc les frottements du fluide sur le média)est importante, plus il faut de pression ( ou d’aspiration). Donc quand vous expirez les 4 ou 5 litres d’air de vos poumons, il faut forcer pour que cet air traverse intégralement le masque et soit débarrassé des contaminants en augmentant la pression entre l’intérieur du masque et l’extérieur. Comme l’étanchéité n’est pas parfaite dès le départ et que la pression tend à écarter le filtre de votre visage et augmenter les fuites périphériques, une grand partie de votre air contaminé contourne le masque, donc la plupart des contaminants sont éjectés non pas devant vous, mais latéralement, et donc vous ne protéger personne.

  • C’est quand même bizarre, plus on prend de mesures contraignantes et souvent absurdes, plus il y a de contaminations! Plus on porte les masques longtemps et de plus en plus partout, plus on est contaminés. De là à penser que le masque concentre le virus devant notre nez et augmente le risque, ça me semble la logique même. Et comme on teste à tout va, normal qu’il soit trouvés plus de contaminés ( qui la plupart du temps ne sont pas malades, ou asymptomatiques) , ce qui va permettre de rechercher plus de cas contacts et ainsi parler d’une extension EXPONENTIELLE du virus qui circule de plus en plus vite! Au secours! le Covid a mis le turbo, on est tous foutus!
    CPEF

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