Le trou de la Sécu n’est pas une fatalité

Nous devons nous demander pourquoi la Sécu française coûte si cher, davantage que la plupart de ses homologues.

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Le trou de la Sécu n’est pas une fatalité

Publié le 5 octobre 2020
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Par Jacques Bichot, économiste.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021 entérine un déficit 2020 de l’ordre de 45 milliards d’euros, alors que la LFSS pour 2020 tablait sur 5 milliards.

Certains pousseront des hauts cris, mais cette envolée du déficit en 2020 n’est pas particulièrement critiquable : il s’agit simplement d’un arbre dans la forêt, un arbre qui a grandi de manière fantastique pour des raisons conjoncturelles.

Plus inquiétants sont les déficits chroniques qui surviennent année après année quand l’économie fonctionne normalement. Nous devons nous demander pourquoi la Sécu française coûte si cher, davantage (en proportion du PIB) que la plupart de ses homologues.

Une Sécu plus chère qu’ailleurs et moins efficace qu’ailleurs

La France consacre le tiers de son PIB à sa protection sociale, environ 5 points de plus que la moyenne pour l’Union européenne. Cette différence ne serait pas scandaleuse si la protection sociale française était nettement supérieure à celle des autres membres de l’Union, mais ce n’est pas le cas. Nous dépensons plus que la moyenne pour des résultats qui, eux, ne sont que moyens. Qu’est-ce qui cloche ?

Principalement, la retraite à 60 ans. En Allemagne, en Autriche, en Belgique, etc. la règle est aux environs de 65 ans, comme en France jusqu’en 1981. La décision démagogique jadis prise par François Mitterrand a plombé durablement notre Sécu et notre économie.

Cet âge a certes été remonté à 62 ans, mais cela ne suffit pas, car entre 1981 et 2020 la longévité moyenne est passée en France de 74 à 82 ans. La durée d’émargement aux caisses distributrices de pensions est passée de 10 ans avant la réforme Mitterrand à 20 ans aujourd’hui : ce doublement de la durée de perception des pensions, quasiment sans impact négatif sur les mensualités versées, est ingérable !

Soutien aux personnes âgées au détriment de la natalité

Deuxième erreur stratégique : pour compenser l’augmentation vertigineuse des dépenses en direction des personnes âgées, nos dirigeants ont réalisé d’importantes économies sur la branche famille. Celle-ci, originellement centrée sur le soutien à l’investissement dans le capital humain, s’est transformée en aide aux économiquement faibles. Cela est une des causes importantes du déclin de la natalité, inférieure aujourd’hui à ce qu’elle fut durant les années qui ont suivi la guerre.

En dépit d’une population moitié plus importante (grosso modo 65 millions au lieu de 40 à la Libération), et qui comporte davantage d’éléments exogènes, plus prolifiques que les autochtones, il naît moins d’enfants : 858 000 en 1950 et seulement 714 000 en 2019.

Notre Sécu vit sur les beaux restes d’autrefois sans se soucier de l’insuffisance du renouvellement des forces vives de la nation. Non seulement elle est déficitaire, mais la politique qu’elle met en œuvre, sacrifiant l’avenir au confort des seniors, consiste à scier progressivement la branche sur laquelle elle est juchée.

Quelles réformes ?

En présence d’un tel fiasco, il convient de chercher les réformes adéquates. Dépenser moins, et avoir de meilleurs résultats est à notre portée : la France regorge de personnes de 55 à 70 ans à qui l’on a dit, en substance, d’aller se faire voir ailleurs que dans le monde du travail, alors qu’elles sont majoritairement parfaitement capables de rendre de grands services dans les entreprises, les administrations et les associations.

Certes, les nombreuses destructions d’emplois dues à la pandémie posent un sérieux problème : ce n’est pas le contexte que l’on souhaiterait pour engager les réformes capables de redresser la France, son économie et sa Sécu!

Raison de plus pour préparer avec ardeur et compétence une véritable cure de jouvence pour notre chère Sécu.

 

  • Jacques Bichot, Cure de jouvence pour la Sécu, L’Harmattan, septembre 2020.

 

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  • curieux de dire que le système français n’offre pas plus que les autres et d’enchainer sur la retraite à 60 ans..
    mais bon..
    la sécu est un problème en soi car elle participe à la redistribution et donc est un des multiples bidules sociaux qui participe à ou à tout le moins est une force qui contribue à la démotivation des gens à creer de la richesse..
    sans parler de la conséquence de la collectivisation des couts..qui ets un flicage de tous par tous..qui résultent en interdictions et taxes diverses et variées..

    • En effet la retraite à 60 ans…
      En faisant du rangement ce we ,ait retrouvé un numéro du Point de Juin 2008…sur les retraites avec en une de couverture:
      Comment une génération a volé la suivante
      Le Casse du siècle
      Dossier à lire et à relire n’en déplaise à certains sur ce site ,qui démontre par A+B comment les baby boomers n’ont pas voulu réduire leur train de vie ont bâti leur économie sur l’endettement de l’Etat et des ménages .Retraites à crédit qui plombent les salaires,sans parler de l’immobilier…casse du siècle sans haine,ni arme,ni violence,juste la génération des « moi d’abord ».

      • on a du mal à comprendre pourquoi les baby boomers devraient vouloir baisser leur train de vie pour augmenter celui des autres….
        c’est l’escroquerie de la retraite par répartition..qui pourrait être juste ou équitable…ben non..

        le seul reproche à faire d’accpeter la retraite par répartition et attendre des miracles..

        • Quel déni mâtiné de cynisme.

          • dak o dak..alors proposez moi la formule magique pour decider quelle part de la richesse nationale à prélever sur les salaires dans le cadre d’une retraite par répartition.. »juste »…
            rien à voir avec du cynisme je dis juste qu’on constate les effets d’une retraite par répartition mal foutue..

            • Les baby boomers se sont pris la crise du pétrole de 1970 et les secousses économiques qui ont suivi, pour se payer les socialistes en 1981 qui n’ont depuis fait qu’empirer les choses. Je rappellerai à PCC ( parti communiste*?) que la retraite par répartition, même ceux qui n’en voulaient pas ( j’en faisais partie), n’avaient pas le choix du système puisque la répartition était OBLIGATOIRE! Alors, vos critiques et accusations de la gestion des baby-boomers, hein…….!

              • Vous avez oublié le service militaire.
                J’me suis tapé un an dans une unité combattante.

              • mais il ne s’agit pas de la gestion , la retraite par répartition française est ingérable..

                en fait ça conduit à un conflit de génération tout à fait vain.

                • Après la génération des baby-boomers, ils y en a eu deux qui ont continué de voter pour la gôche avec les succès que l’on a vus. Alors accuser les baby-boomers de tous les maux d’aujourd’hui, il y en a parmi les jeunes qui auraient peut-être du aller voter pour changer le monde comme ils disent!

              • Crise du pétrole avec aussi une inflation à 2 chiffres qui « remboursait » quasiment les crédits…
                Socialistes pour lesquels les gogos ont voté en majorité pour des mesures démagogiques à court terme non financées,non finançables puisque nous payons encore actuellement 1981,c’était bien le vote des « moi d’abord » .
                Electeurs qui ont disparu rapidement puisqu’on ne trouvait plus personne ayant voté pour le miteux.

  • il n’a pas fini de s’agrandir le trou de la sécu ; dans un pays sclérosé par des décennies de mauvaises décisions , de mauvaise gestion , cette pandémie que l’on nous présente comme pire que la peste noire , le chômage va monter , les fermetures d’entreprise idem , et les rentrées fiscales s’amoindrir ;faut pas rêver , c’est mal barré ;

  • J’aurais 2-3 remarques:
    – La baisse de la natalité n’est-elle pas normale au fur et à mesure que le pays s’enrichit ?
    – Quelle est la proportion de la baisse de l’emploi industriel liée simplement à l’externalisation?
    – Enfin, dans les taxes de production, il me semble que l’on compte les charges sociales. Du coup, on fait quoi? On les baisse? On les transforme pour créer le salaire complet ?

  • Le seul moyen de « sauver » la sécu est surtout et avant tout d’en finir avec ce monopole d’Etat.

  • Le constat sur « la France championne des dépenses sociales) est discutable

  • meme si certains vont avoir du mal a travailler ages, c est pas le cas de tous. Et si vous etes capable d aller faire des croisieres, vous devez etre capable de vous lever le matin pour travailler

    Quand j etais gamin (annees 70), les gens ne voulaient pas partir a la retraite (si si) car ca voulait dire qu ils n etaient plus bon a rien. Ils voulaient travailler.
    Maintenant nos boomers partent souvent avant 60 et ne voient aucun probleme a vivre 30 ans sur le dos des actifs …

    PS: sur votre point 2, le monopole de la secu est un gros avantage pour les retraités car c est eux qui coutent cher. un systeme offrant le choix serait obligé de differencier selon l age. Moins cher pour un jeune de 20 ans qui ne presente pas de gros risque (eventuellement une grippe de temps en temps) et tres cher pour les +70 ans qui risquent de passer des mois a l hopital

    • Les pays où l’âge de la retraite est plus tard que chez nous il y a moins de chômage chez les seniors ,commençons par remettre les choses dans l’ordre.

      • sauf que vous avez affaire à un système redistributif et que les groupes qui ont de moyens de pression se battre pour obtenir plus des autres..
        le système par répartition est une impasse..incompréhensible pour les gens..

        système de capitalisation..
        plus aide aux miséreux..

    • Dans les années 70, il y avait du travail parce que le social ne pesait pas plus de 30% du PIB. Glander ou travailler : puisqu’on ne peut pas faire les deux en même temps, il faut choisir.

      Avec désormais 6 millions de fonctionnaires assoupis, 17 millions de retraités par répartition, 10 millions de chômeurs et assimilables, 3 millions d’étudiants ou presque, 2 à 3 millions d’immigrés subventionnés, 2 millions de salariés d’associations lucratives sans but et 1 million d’handicapés, c’est tout simplement insoutenable. Le socialisme durera jusqu’à ce que l’argent des autres s’épuise, notamment celui des Européens. Avec des dépenses publiques approchant 70% du PIB, on n’en est plus très loin. Les injections de la BCE pour sauver de la faillite le collectivisme franchouillard débridé ne dureront plus longtemps. Le chant des cigales va s’enrouer. Un coup bas de la covid, sans doute…

      • Et si on enlève les 15 millions d’enfants des 67 millions d’habitants, il ne reste plus que 10 millions de productifs réels créant toutes les richesses, réduits en esclavage social, forcés de nourrir tous les autres. D’une manière ou d’une autre, les taxes collectivistes doivent donc leur prendre 4/5e (80%) des richesses qu’ils créent par leur travail. C’est insoutenable.

        Les plus productifs, plusieurs millions déjà, fuient l’enfer fiscal. Ils sont remplacés par des populations immigrées forcément sous-productives, ce qui aggrave sans cesse le problème.

        Pour quelque temps encore, le prélèvement forcé est seulement tempéré par la dette publique. Désespérés, les hommes de l’Etat obèse espèrent désormais l’annulation des dettes passées pour pouvoir continuer à s’endetter car sans nouvelle dette publique, le système implosera immédiatement. Trop de douleur fiscale.

        Sans la BCE (plus pour longtemps), la France socialo-collectiviste sera bientôt en faillite et rejoindra l’URSS dans la poubelle de l’histoire, les mêmes causes produisant invariablement les mêmes effets.

      • « Dans les années 70, il y avait du travail parce que le social ne pesait pas plus de 30% du PIB. »
        Une correction de vos chiffres, excuse-moi : « Dans les années 70, il y avait du travail parce que le social ne pesait pas plus de 20% du PIB. » Source : https://www.vie-publique.fr/fiches/23863-levolution-des-depenses-de-protection-sociale-depuis-1959

    • Le problème des « aides sociales » maintenant, ce sont les retraités.
      ça permet surtout de ne pas regarder ailleurs, ce qui demanderait un peu plus de courage.
      Mais il est vrai que ce n’est pas le courage qui étouffe notre société actuelle.
      Et de grâce, arrêtons avec ces néologismes du type « boomers », sinon on sera bien obligé d’en inventer un pour les générations suivantes, je verrai bien le terme de « fuckers ».

  • « Le trou de la Sécu n’est pas une fatalité »

    Bien sûr que si, le trou est une fatalité. Le déficit est consubstantiel de la SS, avec la faillite au bout du chemin comme pour n’importe quelle institution collectiviste. Une organisation qui a pour objet fondamental de détruire les informations de prix et de quantité ne peut survivre au réel.

    En revanche, la SS elle-même n’est pas une fatalité. La seule cure de jouvence imaginable pour l’institution socialo-collectiviste perverse, c’est son abrogation, complète, définitive, du jour au lendemain, sans délai ni regret.

  • Le trou de la secu est proportionnel à l’influence de bigpharma au sens large, y compris l’industrie médicale. Tant que l’état ne sera pas dirigé par des professionnels de l’achat et du service rendu , sûrement que leclerc est plus competent, mais des bouffeurs de pots de vin, le gouffre sera sans fond, d’ailleurs, ça va finir par manquer de preteurs. ..

    • proportionnel à l’influence de big pharma…formule choc.. mais pourriez vous expliquer??
      vous dites peu ou prou que le trou est CAUSE par big pharma..

      on paye les médocs trop cher?

      on nous force à en prendre??

  • Trou de la sécu : open bar pour toute la planète, carte vitale en léger surnombre, retraites payés à l’étranger à des gens ports depuis longtemps, le tout sans aucune vérification ni croisement des fichiers. Un entrepreneur en déficit qui ferait ça serait condamné pour défaut de gestion et interdit d’exercer.
    autre point : quid du personnel de la sécu, de ses heures de travail (32h?), absentéisme, jours de congés supplémentaires (ne seraient-ils pas à 6 semaines, comme beaucoup de collectivités avec le jour du maire, le jour de ceci ou cela, les congés exceptionnels dérogatoires par rapport au privé, etc…)

  • Le budget de la branche famille de la Sécu, c’est 70 milliards. Dont 50 pour les allocations familiales, qui sont versées sans conditions de revenus…
    Autant on peut difficilement se passer d’une retraite correcte, autant je conçois mal qu’on finance les enfants, sans conditions de revenus, comme si on en était encore à reconstruire le pays après la guerre…

  • Au vu de l’équilibre des pouvoirs, c’est une fatalité.
    Les socialistes ont les médias, la justice, l’administration, la vraie droite est inexistante sans même parler des libéraux: il n’y aura pas de réforme.

  • Combien rapporte à l’État notre SS au travers des différentes taxes et impôts qui pèsent lourdement sur les prestations mais aussi sur les revenus des personnels? Bien plus que le déficit surement.

  • Quand on parle de trou de la Sécu, ou d’aides sociales, on évoque tout de suite la retraite.
    Un réflexe de facilité, ou plutôt de lacheté.
    Car quand même, quand on a cotisé 45 ans ou plus, on vient maintenant reprocher la retraite à ceux qui la touche.
    Et bien moi je vois les 50 milliards de fraude sociale annuelle.
    Pour en avoir parlé et l’avoir démontré, le magistrat Charles Prats
    est maintenant menacé de mort.

    • Retraite par répartition et fraude sociale, les deux sont inséparables car « c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

      Vous vous épuisez en vain à désigner un bouc émissaire plutôt qu’un autre alors que tout le monde est responsable et coupable de chercher à piller son prochain. Le socialisme pervertit l’âme de tous.

      Les retraités actuels n’ont pas « cotisé » une seule seconde. Ils ont seulement payé les retraites de ceux qui les ont précédés dans la pyramide de Ponzi qu’est la retraite par répartition. Pour espérer toucher leur retraite, ils doivent piller les jeunes générations à leur tour puisqu’il n’y a pas le moindre centime de cotisation en caisse.

    • mais attendez un peu ..si on veut que les cotisations paye les retraites tout système durable implique un mécanisme de variation des niveaux de retraite.. parce que l’activité économique donc les cotisations varient..
      c’est pas une question de mérite..

  • On ne me demande pas mon avis ni mon carnet de santé, ma retraire c’est à 67 ans minimum…pour que d’autres puissent la prendre à 60 ou souvent même avant .
    C’est sans doute ce qu’on appelle l’égalité républicaine !

  • Dans les conditions précédentes, actuelles et futures la sécurité sociale n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais viable !
    Trop d’impondérables à gérer à telle enseigne qu’on pourrait parler d’insécurité sociale dans pas longtemps . . .
    remède
    – discours de la méthode (Descartes) : diviser en autant de petites parties qu’on est capable de les résoudre, donc régionaliser la sécu sans qu’elles soient reliées entre elles, sinon on recommence !

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