Par Frédéric Mas.
Le gouvernement en force sur le plateau de #VALP pour soutenir @JeanCASTEX . C parti pic.twitter.com/PJ7gNb4NI9
— Léa Salamé (@LeaSalame) September 24, 2020
C’est devenu maintenant un rituel. Pour comprendre les consignes gouvernementales qui changent d’une semaine sur l’autre, les Français attendent la bonne parole du gouvernement.
L’état d’exception permanent
Olivier Véran mercredi, Jean Castex jeudi, tous sont mobilisés devant tous les micros pour tenter d’éclaircir les nouvelles règles, les nouveaux indicateurs, les nouvelles interdictions et les nouvelles restrictions qui s’appliquent sur le territoire en fonction de la progression et de la régression de la covid-19.
En soi, il s’agit déjà d’une régression : l’arbitraire de l’administration, c’est-à-dire stricto sensu ce qui dépend de sa seule volonté, a remplacé la règle de droit, qui demande de la constance, de la prévisibilité et de la clarté pour satisfaire les conditions premières de sécurité juridique.
Jean Castex annonce ainsi la fermeture des salles de sport et des piscines dans les zones rouges, mais pas les théâtres, les cinémas ou le RER D à Paris.
Vous n’avez pas vraiment le choix
Il transforme Marseille et Aix en villes mortes mais épargne Paris, Lille ou Strasbourg. Mais que les commerçants ne s’inquiètent pas, ils seront dédommagés. On va les exonérer de charges sociales et le fonds de solidarité pour les entreprises va être relevé.
Vous aviez choisi d’être indépendant, vous serez désormais assisté, comme tout le monde. Vous n’avez pas vraiment le choix, là non plus.
Oui, nos restaurateurs, les propriétaires de bars, de salles de sport « n’y sont pour rien ».
Et c’est précisément pour cette raison que nous les aidons : avec le dispositif de chômage partiel, avec un fonds de solidarité, avec des exonérations des cotisations sociales.#VALP pic.twitter.com/hYD2Rg30qJ— Jean Castex (@JeanCASTEX) September 24, 2020
Pour les libéraux, le respect des procédures de justice, et donc de l’autorité de la loi, est une condition essentielle de l’ordre social le plus propice à la défense des libertés.
Quand le gouvernement remplace les règles abstraites du droit par les décisions ponctuelles et circonstancielles de l’exécutif, on sort du cadre de l’État de droit protecteur des libertés individuelles.
C’est la leçon de Droit, Législation et liberté de FA Hayek. L’étape d’après, si l’introduction de l’arbitraire de l’administration persiste pour « corriger » les règles de la justice, c’est la route de la servitude, toujours de Hayek.
L’état d’exception, parce qu’il est désormais permanent, est en train de normaliser des pratiques de gouvernement qui sont aux antipodes de la liberté.
Les Français ne doivent pas s’accoutumer aux privations de liberté. Médias, collectivités locales, parlement, entreprises il est temps pour les corps intermédiaires et pour les contre-pouvoirs de se réveiller et d’organiser le recul de l’expansion bureaucratique.
Notre président était en guerre ses généraux ne sont pas près de la gagner et même ils l’ont déjà perdu.. Faut dire qu’il semble y avoir beaucoup de traîtres dans leurs rangs.
31000 à zéro : il est trop fort ce covid.
Traîtres, lâches et héritiers d’abandons successifs de souveraineté depuis Giscard.
Il est évident que gouverner par la peur permet de promouvoir un état d’urgence permanent qui écrase les libertés les plus fondamentales et qui transforme, pas à pas, la démocratie en une démocrature à la turque ou à la russe. Est-ce un hasard si ce gouvernement va proposer une loi prolongeant cet état d’exception jusqu’en… avril 2021? Juste APRES les élections régionales et départementales! Et puis, après, pourquoi pas?, jusqu’en mai 2022, après les élections présidentielles? Quand on est sûrs de perdre, tout n’est il pas bon pour tenter de survivre politiquement « quoi qu’il en coûte »?
Pour ceux qui ont goûté aux délices du pouvoir sans partage, difficile de s’en passer. L’accoutumance vient vite.
Et même la plupart semblent n’y voir aucun inconvénient. Il n’y a donc aucune raison que cela s’arrête.
La Russie est largement mieux gouvernée que la France…
Une ministre de la Défense qui commence son intervention en avouant un mensonge et en en disant 2 autres pour tenter de se justifier, une ancienne porte-parole qui insulte les Français en déplorant leur « acculturation scientifique », elle-même, son intelligence étant le seul exemple visible et compréhensible par tous d’un ensemble non mesurable au sens de Vitali, ne devant son poste qu’à la couleur de sa peau, son état de femme, le fait que la France lui a imprudemment accordé la nationalité récemment et son adulation de Macron confinant au culte vaudou, un premier ministre sorti de la poussière des bureaux ministériels pour se naufrager sur un plateau de télévision, un président à pensée aussi claire qu’une flaque d’eau boueuse, et on pourrait continuer longtemps en égrenant la triste liste de ce gouvernement et cette majorité qui balance entre boutonneux immatures pré-pubères et vieilles gloires n’arrivant pas à quitter la scène…
Qu’avons-nous fait, qu’est-ce notre pays a fait pour mériter un tel naufrage ?
C’est trop bon… Ce qu’a fait la France, une bombe atomique, faute impardonnable, être toujours convaincu d’être une puissance, faute mortelle.
Parmi ce qu’a fait la France, il y a sans aucun doute l’absence de reconnaissance des mérites de ceux qui en ont. Le Français préfère se montrer jaloux qu’admiratif et condescendant plutôt qu’ouvert et sympathique. Qu’il commence par réformer ses relations quotidiennes, ça ne suffira sans doute pas à redresser la situation, mais c’est un préalable indispensable !
Oui, jaloux au point de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui réussissent, oubliant que pour réussir il faut d’abord avoir osé tenter, jaloux au point de réclamer une part toujours plus grosse des richesses produites par d’autres. Tirez sur les riches et les entrepreneurs (souvent les mêmes mais les jaloux croient que les riches sont des rentiers feignants).
Flagellez-vous parce que vous avez été un empire colonial et acceptez de toujours baisser la tête.
Plaignez toujours les mêmes pov’victimes du système.
Au bout de 40 ans de ce traitement, c’est bon, la France est mûre pour l’arrivée d’un gouvernement inepte et inapte.
Salvanus Massiliensis, qui vécut à l’époque de l’empereur Valentinien, a écrit: «Avec les Français, le mensonge et le parjure ne sont pas un vice, mais une façon de parler».
Et quiconque veut ajouter à ce témoignage peut dire qu’aujourd’hui, ce sont des vertus…
Montaigne
Qu’avons-nous fait
Voter socialiste pendant quarante ans en attendant des résultats différents de ce que les Polynésiens appellent le culte du cargo.
Parlez pour vous ! Moi, je n’ai pas voté socialiste une seule fois en plus de 40 ans…
si vous avez voté ne serait-ce qu’une fois pour un soit disant de droite ou centriste vous avez voté socialiste …je suis abstentionniste et fier de l’être .
Le point de vue « libertaire » est parfaitement pertinent. Le point de vue sanitaire pourrait l’être s’il était cohérent.
Mais pensent-ils aller loin en coulant l’économie après avoir endetté la population pour 20 ans (ou à vie) sous prétexte de la renflouer ?
La révolte viendra de Marseille…
On verra. Mais si Marseille est laissée à elle-même, montrera-t-elle des capacités qui conduiront au discrédit de l’état parisien, ou une incapacité qui renforcerait en fin de compte son retour ?
Au foot, ça gueule facilement en l’absence de bobonne.
En 2015, Attali annonçait déjà l’état d’urgence permanent…
Attali cette raclure qui aurait du être jugé et condamné pour ses abus à la BERD,abus qui auraient conduits n’importe quel chef d’entreprise du privé en tôle!!et qui n’a du son salut qu’au talent de Mitterrand pour le sortir de là,c’est bien dommage on en n’aurait plus entendu parler.
L’avantage apparent du « management by crisis » est qu’il donne au bon public l’impression que le gestionnaire prend à bras le corps le ou les problèmes rencontrés. Les désavantages sont que les problèmes courants ne sont plus gérés et deviennent à terme des crises, qu’il convient de prendre à bras le corps, à tout prix, et qu’il n’y a plus aucune vision d’ensemble de la situation, ni prospective, l’immédiat, l’émotion et l’improvisation l’emportant toujours
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