Délinquance des mineurs : préserver l’équilibre de la réponse pénale

L’enjeu n’est pas de durcir la justice des mineurs, mais de l’améliorer pour que les jeunes concernés puissent être remis dans le droit chemin et réintégrés à la société.

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Délinquance des mineurs : préserver l’équilibre de la réponse pénale

Publié le 12 août 2020
- A +

Par Jean-Michel Arnaud.

« Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l’enfance, et, parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l’enfance traduite en justice. La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains. »

Ces mots issus de l’exposé des motifs de l’Ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante, illustrent bien le principe constitutif du fondement de la justice des mineurs : le primat de l’éducatif sur le répressif.

Ce principe cardinal est aujourd’hui mis à mal par des réformes successives qui ont à la fois durci et obscurci le traitement de la délinquance juvénile.

 

Justice des mineurs devenue illisible

Contrairement à ce que les tenants d’un certain populisme sécuritaire mettent en avant, il n’y a guère d’« ensauvagement » de la jeunesse française qui nécessiterait un durcissement de la réponse judiciaire, par exemple en abaissant la majorité pénale à 16 ans.

La litanie des faits divers, aussi choquants soient-ils, ne peut faire oublier la réalité des chiffres : la délinquance juvénile est stable, voire en baisse, alors même que la judiciarisation de la société s’accroît. Les trois quarts des infractions commises par des mineurs restent non violentes.

L’enjeu n’est pas de durcir la justice des mineurs, mais de l’améliorer pour que les jeunes concernés puissent être remis dans le droit chemin et réintégrés à la société.

Cette justice est aujourd’hui devenue illisible : l’ordonnance de 1945 a été modifiée à 39 reprises. Un nouveau Code pénal des mineurs devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2020, une réforme qui vise à modifier et à simplifier la procédure pour répondre à la délinquance juvénile de manière plus adaptée et plus rapide.

Tout mineur sera jugé dans les trois mois et, si déclaré coupable, sera alors suivi pendant six à neuf mois par un éducateur avant qu’une sanction ne soit décidée. Une présomption d’irresponsabilité pénale fixée à treize ans est introduite, contre ce qui n’était autrefois que l’âge du « discernement », et les spécificités de la justice des mineurs sont réaffirmées.

 

Prévention et réparation

L’enjeu n’est peut-être pas tant dans le contenu des textes que dans la réalité des moyens attribués. L’individualisation des peines et du suivi, les mesures éducatives et les placements ne peuvent s’effectuer dans de bonnes conditions dans le contexte d’étouffement budgétaire qui frappe le système judiciaire français depuis des années.

La prise en charge en milieu ouvert, qui est selon les professionnels et les chercheurs le meilleur moyen d’accompagner les jeunes délinquants, pâtit cruellement du manque de moyens de l’institution. La baisse des moyens alloués par l’État met également sous pression les budgets des départements, garants de la protection de l’enfance.

La réparation est aussi une réponse qui doit être développée. Intégrée en 1993 dans l’ordonnance de 1945, cette mesure donne l’occasion au jeune de remédier au trouble causé en réparant directement les conséquences de son acte auprès de la victime ou en participant à une activité d’intérêt général.

Cette sanction éducative doit lui permettre de prendre conscience du tort causé tout en favorisant sa réinsertion. Mais là aussi, rien ne peut se faire sans moyens pour organiser les activités et le suivi de ces jeunes.

L’accent doit enfin être mis sur la prévention, alors même que la majorité des mineurs délinquants se trouvent dans une situation de fragilité : précarité, rupture des liens familiaux, difficultés d’insertion sur le marché du travail.

Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) vient de présenter sa nouvelle stratégie, marquée par la volonté de commencer la prévention au plus tôt, de favoriser la réinsertion sociale afin d’éviter la récidive, de développer la concertation avec les collectivités locales et d’impliquer davantage les familles.

 

La prison n’est pas la solution

Il ne s’agit pas d’être angélique et de dépeindre une jeunesse qui ne serait que victime. De nombreux mineurs ont conscience de la gravité de leurs actes et certains peuvent représenter un danger pour la société. Pour ces derniers, la possibilité d’écarter l’excuse de minorité et d’envisager l’emprisonnement doivent demeurer des soupapes disponibles.

Malheureusement, l’incarcération est devenue bien trop commune : au 1er octobre 2019, 801 mineurs étaient détenus en France.

Or, de nombreux jeunes ne sont pas détenus dans l’un des six établissements pénitentiaires spécialisés pour mineurs, mais dans des quartiers pour mineurs de prisons pour adultes où un véritable suivi socio-éducatif n’est pas garanti, sans parler de l’état de vétusté et de surpeuplement du système pénitentiaire français.

Il est fondamental de conserver l’équilibre qui a fondé la justice des mineurs. Protéger la société nécessite de traiter à la racine les causes de la délinquance juvénile et de permettre aux jeunes en rupture de reprendre pied, pas de les condamner dès le plus jeune âge à un parcours carcéral dont la conclusion est bien souvent la récidive.

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  • pendant que l’on n’y est , on pourrait aussi éduquer les parents pour qu’ils apprennent l’éducation de leurs marmailles ; même une chatte sait éduquer ses petits …..c’est le rôle primordial des parents , qu’ils soient humains ou animal ;

    • Attention à ce que vous souhaitez. Demain les pignoufs de l’administration pourraient bien nous concocter un permis de parentèle, avec endoctrinement obligatoire, inspection régulière et stages de remise à niveau. Le tout appliqué avec plus ou moins de fermeté selon le niveau de victimitude des intéressés.

  • Le texte qui ouvre cet article date de 1945. Epoque où les enfants n’etaient pas tous des anges, mais où ils étaient éduqués, et par leurs parents, et par la société.
    Il est certes difficile de maintenir des mesures équilibrées, mais on ne doit pas oublier que le premier objectif des réponses pénales c’est de protéger la société.

  • Quel angélisme !!! Pathétique !! Depuis une bonne trentaine d’années les gouvernements successifs ont été laxistes, trouillards, renonçants ici et là à faire respecter les lois de la république.

    Résultats: Des violences qui croissent, des « incivilités » (mot préféré de Macron) une absence d’exécution des peines, prisons surchargées, laxisme de la justice (vérolée par les islamo-gauchistes) et j’en passe…. Très beaux résultats.

    Alors, devant cet échec historique et récurrent, si on changeait de méthode ??
    Des pistes ??
    Peines planchers incompressibles, durcissement des sanctions, construction de prisons déléguées au secteur privé, refonte de la magistrature, généralisation des comparutions immédiates, annulation de toutes remises de peine, suppression des allocations familiales aux parents de mineurs condamnés.
    Ça, c’est Juste pour commencer !!!
    Pas de dépenses supplémentaires, une musique différente diffusée aux oreilles des barbares de « quartiers difficiles ».
    Expérimentation de ce type de méthode pendant 2 ans, et bilan.
    Il n’est pas impossible que les résultats soient différents. Mais pour ça, il faut avoir de la volonté, du courage politique, une certaine idée de la république, le respect des valeurs républicaines, en bref, avoir de vraies ambitions pour la France.
    Et pour que les choses soient plus claires: Je ne vote pas RN ok !!?

  • Pfff

    ‘Domaines publics’, les spécialistes de l’enfumage et du lobbying.

    Leur fond de commerce: comment amener les grands groupes à prendre leur part au festin de la connivence en enjolivant le message politique pour convaincre les sans dents que nous sommes du bien fondé des turpitudes de nos énarques !

    Leur credo (je cite):

     » INFLUENCER

    Influencer l’élaboration des normes législatives et réglementaires :

    • Identifier les décideurs publics nationaux et territoriaux à convaincre et mobiliser.

    • Comprendre les attentes et préoccupations de toutes les parties prenantes.

    • Alimenter le débat pour promouvoir vos intérêts et susciter des opportunités.  »

    Pour notre bien, évidemment…

  • Comment penser éduquer des enfants quand on a laissé leurs parents devenir des délinquants ? En Algérie, les anciens qui devisaient sur des bancs se substituaient aux parents pour corriger les enfants, au sens propre comme au sens figuré, qui se rendaient coupables d’incivilités. Aucun parent n’a jamais porté plainte contre les anciens. De plus, les anciens rappelaient aux parents concernés leurs devoirs et les enfants qui avaient fait honte à leurs parents prenaient une rouste en rentrant à la maison. A cette époque, le respect des autres existait dans les villages.

  • Comme d’habitude en France, les victimes n’existent pas, tout le monde est fatigué de ces discours surréalistes.
    Sans prison, les victimes sont condamnées à se faire très gravement blesser dans leur âme si ce n’est leur chair pour retrouver leurs agresseurs multirécidivistes dans la rue le lendemain avec une lettre qui leur explique que c’était méchant.
    Le Pr Berger qui travaille dans le domaine depuis des décennies dit qu’il y a une agression gratuite toutes les 44 secondes du fait de gens qui n’ont absolument aucune empathie ni prise de conscience et que le manque de sanction sérieuse donne le signal de l’impunité.
    .
    La justice est la seule chose qui permet les échanges mutuellement bénéfiques et les gens qui ne s’y conforment pas doivent recevoir un signal très fort ou être retirées du circuit pour des peines de plus en plus longues.
    .
    Les victimes doivent recevoir le signal que leur souffrance a été prise en compte et que l’agresseur est puni et non récompensé avec une lettre qui le fera au mieux rire ou des baby-foot, des repas gratuits et des tonnes d’empathie dégoulinantes.
    .
    Il n’y a qu’en France ou la fenêtre d’overton a dérapé au point de voir des pompiers et des médecins se faire caillasser, des policiers qui n’osent même plus se défendre et même des maires qui voient leurs agresseurs bénéficier d’un non-lieu.
    .
    Par contre quand un mouvement menace le pouvoir, là, les peines sont à perpétuité : mains arrachées, œils crevés et zéro empathie.

  • Eh ben… si j’avais écrit la moitié de ça, j’aurais été traité de gauchiste à la noix… Amusant.
    Mais l’auteur, bien que restant assez vague, n’a pas du tout tort ! La prison n’est pas souvent la meilleure solution. Pour punir, oui, pour réintégrer, pas du tout. Un meurtrier ou quoi, ok. Mais un jeune qui commet une (grosse) bêtise, ou même un adulte, le sortir de la société « normale », le mettre dans un univers dur, coupé du monde, avec ses propres règles, etc et lui dire en sortant « voilà, tu es mieux formé qu’avant pour être un bon citoyen », c’est stupide.
    Certes, je suis pour qu’il n’y ait plus dans les faits divers des phrases genre « le prévenu, déjà condamné 14 fois pour des délits et machin, a commis un crime »… faut être strict mais humain et aider ces gens à reprendre un bon chemin. Ca coûte et c’est pas facile.
    Heureusement, il n’y a pas en Europe de prisons privées, sinon ce genre de réinsertion serait beaucoup plus compliquée (voire les terribles histoires de Mark Ciavarella et Michael Cohahan).

    • Un délinquant c’est comme un chien quand il a mordu on l’euthanasie si il chaparde on le gronde.

    • Pourrait-on un jour se pencher sur les victimes de ces délinquants ? Ceux qui, comme le député LREM, tente à disculper ces voyous ont-ils été à la rencontre des familles concernées. Que dire à ces enfants qui, chaque jour, voit leur père devenu paraplégique à la suite d’une agression gratuite ? Pour ma part, je pense qu’il faut arrêter ces discours hors sol et mettre en place les mesures pour qu’il n’y ait plus de victimes. La personne dont je parle, quelques lignes plus haut, a été agressée par deux mineurs multirécidivistes sans foi ni loi sauf celle de la cruauté dont ils se délectent en voyant les comportements de certains de la même veine sur les réseaux sociaux. En conclusion, protégeons les victimes ou potentielles victimes et non les agresseurs. Comme a dit le père de l’un des deux agresseurs : Il recommencera dès qu’il sera sorti de taule !!!

      • Vous avez raison, c’est pour cela que la prison n’est pas la réponse la plus adaptée dans un grand nombre de cas. Merci !

        • @Cactus
          Bonsoir,
          La prison n’a pas de rôle de réinsertion, ni de remettre sur le droit chemin des délinquants ou des criminels. Rester sur le droit chemin, ou arrêter de commettre délits et crimes relèvent du choix de chacun. (oui, même des pauvres petits jeunes pour lesquels « Il faut bien que jeunesses se passe »).
          La prison a pour seul et unique rôle de mettre à l’écart de la Société et des citoyens les éléments qui lui sont néfastes. C’est à ces éléments néfastes et à eux seuls de se rendre compte de ce qu’ils perdent une fois entre quatre murs.

          • Vous avez raison, et c’est pour cela que la prison n’est pas une solution dans énormément de cas.
            Vous le dites très bien vous-même : un délinquant rentrera en prison car il est délinquant, et ressortira de prison en ayant toujours les mêmes raisons d’être délinquant. Pas grand chose n’aura changé.
            Ces « éléments néfastes » continueront à être néfaste s’ils n’ont pas d’alternatives, pas d’autres horizons.
            C’est facile de dire « c’est à lui de se rendre compte ». Lol. Vous faites dans l’aide scolaire n’est-ce pas ? Votre méthode avec un élève en difficulté en math, c’est lui dire « relis ton cours ». Point.
            Tout le monde est en apprentissage permanent de la vie. Qui sont les profs ? Ben les profs, les parents, les expériences, etc. On peut choisir d’assister à certaines classes ou on est poussé par l’environnement à y assister (l’influence du milieu, vous refusez d’y croire. Ce n’est même pas que vous la combattez, non, vous dites qu’elle n’existe pas… je ne sais pas comment vous faites).
            Simple exemple théorique : le gars de 15 ans qui traine avec les mêmes gens depuis sa naissance, si le groupe lui demande de participer à un petit délit, il aura tendance à accepter pour une simple raison : le besoin de reconnaissance et d’appartenance à un groupe. C’est ultra basique.
            Vous n’avez jamais entendu dire « il faut soustraire cette personne à la mauvaise influence d’une autre ? « .
            Bref, il n’est pas surprenant que les personnes étant accompagnées durant leur incarcération présentent un moindre taux de récidive.

            • @Cactus
              Bonjour,
              La prison, la privation de liberté, devrait empêcher n’importe qui de vouloir y retourner
              J’ai vécu une sorte de privation de liberté. Je n’ai pas aimé du tout, malgré mes autorisations de sortie, deux lits par pièce, des locaux plus que corrects, et des éducateurs spécialisés. Je vous le dis tout net : les éduc’ spé’ ne m’ont rien apporté et m’ont laissé tranquille assez vite. Pour qu’ils me laissent tranquille, j’ai montré un comportement adéquat que j’ai dû garder jusqu’à la fin de mon ‘séjour’. Montrer et garder mon comportement n’était pas difficile vu que j’étais bien élevé avant. Il était hors de question que cette situation perdure plus longtemps que prévue initialement, et que je la revive à nouveau plus tard.

               » Vous faites dans l’aide scolaire n’est-ce pas ? Votre méthode avec un élève en difficulté en math, c’est lui dire « relis ton cours ». Point. »
              Tout à fait c’est mon travail. Effectivement je le lui dis. C’est une étape pédagogique. Ainsi, je peux voir qu’il a relu son cours et il peut me poser des questions. Cependant, c’est assez rare car je travaille en la salle de classe, avec les autres élèves et le professeur, nous passons tous les deux à côté du cours développé par le prof au même moment. De plus, une de mes tâches premières est de les rendre autonomes, ou de les guider sur le chemin de l’autonomie.

              « C’est facile de dire « c’est à lui de se rendre compte ».  »
              Oui c’est facile. Parce que personne ne peut vivre la vie de quelqu’un d’autre à sa place.

              « Simple exemple théorique… »
              Le gars de 15 ans qui n’a pas changé ses habitudes de délinquants a fait ses choix par rapport aux coûts et aux gains. D’autant plus quand la Justice lui dit qu’il est une pauvre bichette à ses premiers (mé)faits, que ce n’est pas sa faute, et que bien que la loi dise que ses parents soient supposés être responsables de lui, ils ne seront pas inquiétés. Tout autant quand il voit les gens avec lesquels il traîne subir la Justice sociale, prendre des sanctions qu’elle n’applique pas vraiment.
              Entraîné par un groupe, j’ai visité une cave, et distribué les « cadeaux ». Pas de sirène de police, pas de giffle de la part de mon père qui ne le sait toujours pas 30 ans après. Ni mon père, ni la police ne se sont matérialisés quand je suis entré dans cette cave. C’était facile, presque trop. Mais je suis senti bien mal. Quelques semaines auparavant j’avais été repéré par l’épicier la main dans la boîte à bonbons. Son regard mono-occulaire m’avait filé des frissons de malaise dans tout le corps.
              Comme tout un chacun, j’ai été face à des choix qui auraient pu ruiner ma vie, par exemple, quand je fréquentais le lycée de quartier, la tentation de trafic de stup’ pour n’en citer qu’un de ces choix, avec « l’argent facile » alors que les parents sont à la dêche une semaine après la paye. Mon « séjour » était antérieur à mes années lycée.
              C’est pour cela que de mon point de vue, d’expérience (même si personnelle) la vie de délinquant/criminel se choisit. Si cela était une conséquence de la pauvreté, alors ma fratrie et moi-même serions des délinquants/criminels ; dans les quartiers émotifs, il y en aurait encore plus. Or, tous ceux qui parlent de délinquance dans ces quartiers expliquent que la part des délinquants n’atteint pas 50% de la population de ces secteurs… heureusement d’ailleurs.

              De plus, « il faut soustraire cette personne à la mauvaise influence d’une autre ? » revient à punir la personne que vous considérez comme une victime (puisque pour vous ce n’est pas de sa faute mais de celle des autres, donc il y a quand même de la mauvaise graine). Elle doit donc être extraite de son milieu rendu néfaste à cause de certains éléments alors que ces derniers devraient être extraits ou isolés du milieu. Quand on a des mauvaises herbes dans un jardin, on n’arrache pas les bonnes plantes, ou la végétation saine : on arrache la mauvaise herbe.

              N.B : mon « séjour’ n’est lié à aucun acte délictueux ni criminel.

              • la prison devrait.. oui, devrait…
                Un enfant ne fait-il jamais 2x ou 3x ou 10x fois la même bêtise malgré la fessée ou la mise au coin ? Un élève n’a jamais 2x une punition ?
                A 12 ans, j’ai eu 12 retenues (obligation de rester après les cours à l’école) en 1 an, pour des petites bêtises. 12 récidives.
                Si la prison était la solution, pourquoi y a-t-il un taux de récidive si élevé ? Selon un journal suisse, la récidive en Suisse est de 15% et de 60% aux USA. 38% en France.
                Avoir le choix d’être délinquant : oui… Entre travailler 38h/semaine pour 2000 euro net ou se faire 2000 euro en 15 jours en trafiquant avec les potes, sachant que le monde du travail requiert une adaptation, c’est tentant.
                Oui, c’est un choix. Mais il est faux de dire qu’il n’y a pas de choix plus facile que d’autre. Issu d’une famille bourgeoise, je n’ai pas eu le « choix » de faire des études, je n’ai pas eu le choix de ne pas être délinquant. Je n’avais pas de hall d’immeuble à squatter, de mobylette à trafiquer, de petits larcins à faire pour me payer un truc.
                Le milieu social et économique influence grandement, c’est la vérité, aucune étude sur le sujet ne montre et ne montrera jamais l’inverse.

      • ben on le garde en taule (à moins d’une autre solution), pour protéger le reste de la société… Car la justice a aussi cette fonction ! Sinon, au final, la société va s’en occuper…

    • @Cactus
      Bonjour,
      « Mais un jeune qui commet une (grosse) bêtise, ou même un adulte, »
      Agressée, frappée, traînée sur le sol par les cheveux, un femme enceinte et la menacer de la « faire avorter », vous considerez que c’est une « bêtise » ?
      https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Trainee-au-sol-et-menacee-violente-agression-d-une-femme-enceinte-a-Vichy-1698222

      « « voilà, tu es mieux formé qu’avant pour être un bon citoyen », c’est stupide. »
      Oui c’est stupide parce que ce n’est pas ce qu’on lui dit en sortant. En sortant de prison, on a plus de chance de s’entendre dire : « Et ne reviens pas ! » voire : « A la prochaine ! » qu’autre chose.

      « Certes, je suis pour qu’il n’y ait plus dans les faits divers des phrases genre « le prévenu, déjà condamné 14 fois pour des délits et machin, a commis un crime »… faut être strict mais humain et aider ces gens à reprendre un bon chemin. Ca coûte et c’est pas facile. »
      Punir et sanctionner c’est humain. Sanctions et punitions font partie du processus d’éducation et de formation des enfants afin qu’ils deviennent des adultes.
      C’est parce que des personnes, des associations, ont voulu plus de soit disant « humanité » pour les coupables, que ces derniers se retrouvent dehors, dans la Société, sans avoir été sanctionnés et punis, avec des casiers de multirécidivistes. Là, vous vous plaignez des effets dont vous louez les causes.
      De plus, ce que vous décrivez, c’est exactement le parcours des criminels : ils sont d’abord des délinquants, puis deviennent des criminels. Donc si on sanctionne les délinquants, on a moins de criminels. Les criminologues disent que les criminels ont commencé leur carrière quand ils sont adolescents voire enfants.
      Evidemment, les peines doivent être graduées selon les actes ; on évitera de parler des peines à la Jean Valjean.

  • « la réalité des chiffres : la délinquance juvénile est stable, voire en baisse, alors même que la judiciarisation de la société s’accroît. »

    Ah, ce n’est pas ce que je lis ici par exemple : https://www.cairn.info/revue-agora-debats-jeunesses-2010-3-page-87.htm
    Ni dans cet article de l’Obs (pourtant pas spécialement adepte du « populisme sécuritaire ») : « La délinquance des mineurs a explosé en France en 2019 » https://www.nouvelobs.com/justice/20200129.OBS24074/info-obs-la-delinquance-des-mineurs-explose-en-france-en-2019.html

  • Commentaire en modération… tant pis, je continue : l’INSEE lui-même donne les informations suivantes : « Les jeunes de 10 à 24 ans sont particulièrement impliqués dans les affaires pénales traitées par les parquets : ils représentent 21 % de la population de 10 ans ou plus, mais 36 % des auteurs présumés d’infraction. «  https://www.insee.fr/fr/statistiques/2492181?sommaire=2492313

    Autres chiffres préoccupants, dans un article qui essaie de mettre en balance les arguments pour la « répression » et ceux pour la « prévention » : https://tpesurladelinquance.wordpress.com/remedes/

    Démarrer un article en minimisant voire en niant le problème comme le fait l’auteur n’aide pas à faire confiance au dit auteur quant aux solutions préconisées.
    Du reste, l’auteur parle de prévention et de réparation, c’est très bien, je crois qu’on ne peut qu’être pour, mais… l’expérience montre, en France en tout cas, que ces termes restent à l’état de vÅ“ux pieux : ils ne sont pas suivis d’effets. Même en matière de prévention, la politique judiciaire menée depuis des décennies est laxiste. Comment voulez-vous qu’on s’en sorte ?

    PS : et on pourrait parler du cadre familial, très souvent en cause dans les cas de délinquance juvénile. Qu’est-ce qui est fait à ce niveau, concrètement, en matière de « prévention » ?

  • Allez hop, deux commentaires, deux commentaires en modération… à demain donc, si vous le voulez bien !

    • Bonjour Jacques B.
      Vos deux commentaires avaient des liens internet et en général ça bloque.
      PS perso, j’évite les liens, je mets des citations avec les références du site.

  • Le problème est simple. Entre la première « bêtise » et la sanction il se passe trop de temps. D’où suite à une non réponse les « bêtises » deviennent de plus en plus grosses et quand la justice se met en route il est trop tard. le mauvais plis est pris. Le maire dernièrement agressé voit son agresseur condamné à un an de prison avec sursis les bras m’en tombent. On croit rêver.
    Tout délinquant arrêté en flagrant délit: nom prénom et photo à la disposition des journaux pour leur article. Cela en calmerait certains.

    • Tout à fait d’accord. Les jeunes c’est comme les chiens, si on ne les gronde pas sur le champ, ils ne comprennent plus ensuite. Ce n’est pas la lourdeur de la sanction qui dissuade, c’est sa rapidité et surtout l’assurance qu’on a de se faire attraper d’une part et punir d’autre part.

      • @Synge
        Bonjour,
        « Ce n’est pas la lourdeur de la sanction qui dissuade, c’est sa rapidité et surtout l’assurance qu’on a de se faire attraper d’une part et punir d’autre part. »
        Il y a un principe qui dit que la crainte d’être sanctionné doit être très elevée. Avoir 5% de chance de prendre perpétuité pour un crime dont la peine est perpétuité sera moins dissuasif que si on est plus près de 90% de probabilités de prendre 5 ans de prison pour un délit dont la peine est de 5 ans. Ce qui est très visible dans les cas de légitime défense où les defenseurs sont plus sûrement condamnés (et plus sévèrement) que les auteurs de cambriolages.

    • Je sens qu’il va y avoir un concours du plus gros connard qui passera dans les journaux. Ça risque d’inciter quelques uns à sauter le pas…

    • Ya un article sur la cancel culture, la mise au pilori, la vindicte populaire. Lisez le donc.

  • Quel comique cet auteur ! Et que propose t il donc ? : de la « réinsertion sociale  » où a t il donc vu que ces jeunes n étaient pas « insérés socialement » ils vivent dans leur clan , le hic c est qu il est en lutte armée contre le nôtre (la république française) . Autre proposition rigolote « permettre aux jeunes en rupture de reprendre pied » et comment notre comique compte t il les faire « reprendre pied » ? Je brûle d impatience….

    • Sur cnews hier un lamentable LREM socialiste rouge vif expliquait en faisant le geste « d’une petite goutte » avec deux doigts qu’il suffisait de « petits ajustements » éducatifs.
      Par exemple faire faire des travaux d’intérêt général à l’hôpital pour que les agresseurs « prennent conscience de leur faute ». J’imagine la tête des infirmières et des victimes qui voient un gentil jeune qui n’a même plus peur de la police débarquer en mode « niquez vos mères ».
      .
      Pour le maire agressé avec plainte classée, il disait que ce maire n’avait « peut-être pas parlé correctement aux jeunes » et qu’il suffisait là encore (geste avec les doigts) de « petits ajustement, un peu plus de politesse ». On se pince… C’est le retour de « la fille avec la jupe trop courte » voir malpolie qui justifie une agression physique ?
      .
      Scène suivante où il expliquait qu’on relâchait bien « un petit peu » (doigts) faute de prison, mais qu’il était hors de question de construire des prisons…
      .
      Je me battrais jusqu’au bout pour sa liberté combattre ma furieuse envie de coller ce genre de type contre un mur, si même le virus Ebola doit avoir une utilité biologique, pourquoi pas lui…

      • @Guillaume oui . Encore qq années et Brejvik sera un héros européen, et les ravis de la crèche diront « mais comment en est on arrivé là ? »

        • N’importe quoi…
          Sinon, pouvez-vous expliquer pourquoi un pays bien connu (les USA) ont 666 prisonniers pour 100.000 habitants (contre 104 pour la France, 94 pour la Belgique, 57 pour la Finlande, 59 pour les Pays-Bas, 77 en Allemagne, 156 pour UK, 45 au Japon, 57 en Suède, 114 au Canada) et pourtant trustent les premières places en terme de criminalité, de meurtres, etc parmi les pays occidentaux ?
          J’ai une petite idée : la simple répression, l’enfermement sans autre solution ne fonctionne pas.
          Faut pas biberonner les coupables, mais un délinquant qui sort de prison plus endurci, plus haineux et avec strictement rien de plus dans sa tête et dans sa vie qu’en y entrant a une voie toute tracée vers la récidive.

          • En France, le manque de prison empêche que les peines d’emprisonnement soit exécuté… Cela fausse sans doute un peu les chiffres.

          • « J’ai une petite idée »

            Ce qui vous ferait un total d’une si ce n’était pas un slogan socialiste de plus.
            .
            Pour commencer d’après les études un criminel qui sort de prison retombe dans le crime, car il fréquente les mêmes milieux qu’avant son incarcération et contre ça vous ne pouvez pas grand chose, sauf à ajouter l’exile à sa peine. Ce n’est pas la prison qui l’a entraîné dans le crime, mais tout un milieu social.
            .
            Ensuite, depuis 1965 la population a augmenté de 72 millions d’immigrés et descendants venus en bonne partie de pays ou la violence est culturelle et endémique. Par exemple, le taux d’homicide est 10 fois plus élevé au Honduras et 6 fois plus au Mexique qui est le principal pays d’origine alors que le taux d’incarcération y est comparable à certains pays d’Europe.
            .
            Ce taux baisse drastiquement dans ces populations une fois aux USA, il semble que la prison marche finalement (même s’il reste plus élevé que dans la population non immigrée ce qui fausse évidemment les statistiques du pays).
            .
            Là ou un libéral ne peut pas être d’accord avec les USA ce sont les « crimes sans victimes » comme ceux liés au trafic de drogue, la possession de marijuana peut vous envoyer en prison dans certains états, mais ça ne représente que 1,8% des peines fédérale pour la seule détention, les autres peines sont accompagnées de possession d’armes et autres crimes.

            • Je ne relève pas votre attaque à deux balles sur mon prétendu socialisme, nous savons que vous cherchez juste la bagarre.

              « mais tout un milieu social » : tiens donc.. vous admettez enfin l’influence du milieu. Ce n’a pas toujours été le cas.
              Possession d’armes est un crime ? Ouch.. Je laisse STF vous remettre à votre place sur le sujet. Mais je note votre volonté de désarmer les citoyens.

              • Vous êtes l’homme qui valait 10’000 votes négatifs. Tout le monde reconnait votre status de gauchiste fini, un moment il faut prendre vos prescriptions contre la schizophrénie.

              • @Cactus
                Bonjour,
                « Possession d’armes est un crime ? Ouch.. Je laisse STF vous remettre à votre place sur le sujet. »
                Non. Guillaume n’a pas écrit « est » mais « et » :
                « les autres peines sont accompagnées de possession d’armes et autres crimes. »
                Posséder une arme n’est pas un crime pour les citoyens puisque c’est un de leurs droits fondamentaux.
                Les criminels patentés n’ont pas le droit de posséder des armes. Personne avec un casier judiciaire ne peut passer le background check, à l’exception de l’Arizona. (Une journaliste avec un petit casier ne l’a pas passé. Beto O’Rourke, du fait de ses aventures universitaires, ne le passerait pas non plus.) Ces personnes ont donc pris possession de façon illégale des armes obtenues illégalement.
                Les U.S.A pratiquent le cumul des infractions, ce qui est rare chez nous. Donc, un trafiquant de stup, si pris en possession d’armes illégalement obtenues de façon illégale, si en plus accusé d’autres crimes aura droit au full combo lors de son procès, et si condamné, le sera pour chacun des chefs d’inculpation, les peines pour chaque chef s’ajoutant les unes aux autres. Pour peu qu’il y ait plusieurs victimes, il n’est pas sorti.

                « « mais tout un milieu social » : tiens donc.. vous admettez enfin l’influence du milieu. »
                Vous, vous n’admettez toujours pas que pour qu’il y ait un milieu social, il faut qu’il y ait des personnes qui le composent.
                Guillaume P. a écrit : « Ce n’est pas la prison qui l’a entraîné dans le crime, mais tout un milieu social. »
                On va en prison parce qu’on a fait un acte au préalable qui envoie en prison. On ne devient pas un criminel ou un délinquant à la sortie de prison : on en est un avant. La prison est le dernier stade du processus judiciaire.

                Votre volonté de désarmer les citoyens est plus évidente et plus forte que celle de Guillaume P.

                Guillaume P. a raison à votre sujet : vous êtes un socialiste. Votre laïus le souligne fort à propos :
                1) Les criminels deviennent des criminels à cause de leur « milieu social » fait tout de même de criminels ;
                2) les criminels devienent des criminels une fois sortis de prison où ils apprennent à devenir encore plus criminels, où ils deviennent encore plus haineux ;
                3) ce n’est donc pas de leur faute.

                • STF…
                  J’espère que vous avez lu ma réponse à votre commentaire plus haut.. il est dit (encore et encore) que le milieu social a une GRANDE influence, mais en conditionne pas TOUT. C’est limpide pourtant…
                  Je n’ai JAMAIS dit que les criminels devenaient systématiquemnet des criminels à cause de leur milieu social. L’homme est en GRANDE PARTIE produit de son milieu. (nuance nuance.. mot fort inconnu)
                  Des preuves ? Les fils et filles de professions libérales ont plus de probabilités de suivre cette voie, les fils et filles d’ouvriers ont plus de probabilités de suivre cette voie. Comme dit, il est impossible de démontrer l’inexistence de cette influence.
                  Et comme dit encore et encore, l’être humain reste libre malgré tout, il peut faire des choix, mais il faut voir à quelle distance de sa situation se trouve la réalisation de ces choix…
                  Même si je décidais de devenir délinquant, je ne saurais pas où trouver une arme, des complices dignes de confiance, des explosifs, ni rien.. Nada…
                  Et bien sûr, je ne suis pas socialiste :-). Si souscrire à une réalité sociologique prouvée, observable et quantifiable fait de moi un socialiste, c’est fort..très fort. Pouvez-vous me trouver des études, des preuves, des faits généraux (et pas vos habituelles anecdotes que vous érigez en lois) démontrant que l’homme n’est pas en grande partie produit de son milieu ?
                  Je doute.

                • STF a écrit: « Guillaume P. a raison à votre sujet : vous êtes un socialiste. Votre laïus le souligne fort à propos : »

                  Mais pas que. C’est un magnifique troll dans le sens médical du terme déjà bannis 20 fois de CP.
                  Hormis ses provocations qui sont bien réussies, les discussions ne vont jamais nul part. Il est incohérent, confus, saute de niveau, perd le fil, se contredit d’une ligne à l’autre pour le nier la suivante et plus on discute, plus ça empire.
                  Bonne chance 🙂
                  (Et évidemment, le droit de s’armer est fondamental pour les citoyens honnêtes, j’ai d’ailleurs deux magnifiques K31 et un Fass 90)

                  • C’est très inquiétant de vous savoir armé, au vu de votre paranoïa avérée, votre agressivité et vos frustrations.
                    N’oubliez pas les preuves Guillaume P :-), je suis toujours cohérent, il vous impossible de démontrer le contraire. Et je ne me contredis jamais, et il vous est impossible de démontrer le contraire.

          • @Cactus
            Bonjour,
            « et pourtant trustent les premières places en terme de criminalité, de meurtres, etc parmi les pays occidentaux ? »
            Même pas et je vous l’ai déjà écrit :
            Taux de criminalité des U.S.A : plus de 400 pour 100.000 habitants
            Vs
            celui de U.K : plus de 2.000 pour 100.000 habitants.
            En France, à cause des 1000 agressions par jour, on doit être entre les deux. Mais comme le ministère de l’intérieur ne publie plus ces chiffres, on ne peut pas le savoir.
            Certes, les émeutes, les pillages, les meurtres sont en augmentation fulgurantes aux U.S.A depuis près de 3 mois, en particulier dans les villes se voulant assez compatissantes avec les criminels en général (qui ont même décrété être des sanctuaires), et ceux-là en particulier, telles que Chicago, New-York, Baltimore, Seattle, Portland. Les criminels le leur rendent bien !
            Le maire d’Austin au Texas, pendant le confinement, avait fait une conférence de presse dans laquelle il demandait aux criminels de faire une pause car les services de police étaient occupés à faire respecter les mesures du confinement.

            « Faut pas biberonner les coupables, mais un délinquant qui sort de prison plus endurci, plus haineux et avec strictement rien de plus dans sa tête et dans sa vie qu’en y entrant a une voie toute tracée vers la récidive. »
            On évite la récidive quand le récidiviste potentiel sait qu’il sera mis au frais pour le nombre d’années annoncées à l’issue de son procés énoncée dans le Code Pénal, requises par le Procureur. 5 ans (par exemple) c’est 60 mois, pas 6. ni 18.
            Un délinquant qui sort de prison sans avoir fait son temps, n’a pas remboursé sa dette. Il ne peut pas être réinséré vu qu’il n’a pas purgé sa peine. La « bonne conduite » est ce qu’on devrait attendre de tout prisonnier. Tout acte de « mauvaise conduite » devrait faire l’objet de sanction qui retarderait le jour de libération. Faire son temps est un acte honorable qui devrait ouvrir à recouvrer tous ses droits.

            « plus haineux » Ca sent bon le « C’est la faute à la Société ! »

            • Je ne trouve pas le chiffre du taux de criminalité du Royaume_uni, pouvez-vous me donner la source svp ?
              Si la peur de la prison fonctionnait, il n’y aurait pas autant de détenus aux USA et les USA, qui emprisonnent allégrement (vu le nombre de détenus…) n’auraient pas un taux d’homicide volontaire si élevé. L’homicide étant le crime le plus grave, l’auteur des faits sait qu’il sera poursuive pendant très longtemps dans un pays disposant de moyens policiers très importants et où il peut prendre des peines très sévères (voire la peine de mort).
              Délinquant n’a pas remboursé sa dette ??? Il est logé, nourri, enfermé et il coûte à l’état (et donc aux citoyens) : il ne rembourse rien du tout, et il ne remboursera que s’il devient un « bon » citoyen. Un gars qui sort de prison avec un diplôme, des perspectives, de l’espoir, des possibilités, sera beaucoup moins susceptible de récidiver.

              • J’ai oublié de dire : la criminalité aux USA a heureusement baissé depuis les années 80, ce que vous aviez mentionné dans un commentaire précédent. Malgré ou grâce à la diminution du taux de possession d’armes à feu sur la même période (28% à 22% de la population possède une arme à feu) :-).
                Pour la criminalité, un des indicateurs les plus fiables est le taux d’homicide volontaire, car c’est le crime qui n’est jamais passé sous silence et qui est le plus susceptible de mener en prison. UK : 0,2 par 100.000 habitants. USA : 5,5. Moyenne OCDE : 3,7.

                • @Cactus
                  Encore une fois, l’homicide volontaire est inclus dans les taux de crimes et délits.

                  « pouvez-vous me donner la source svp ? »
                  Je me souviens d’un post où vous écriviez que vous n’aviez pas la source de ce que vous avanciez et qu’on ferait comme ça, ponctué d’un émoticône. Je vous l’ai déjà donnée, alors je fais comme ça. 😉

                  Les U.S.A et les pays occidentaux pratiquent la sortie préventive aussi. De plus, depuis quelques années, la tendance « c’est la faute à la Société » a bien pris aux States. Du coup, nombre de criminels condamnés sortent de prison avant terme. Encore plus cette année.
                  La prison ne fait pas peur car sa fonction a été détournée alors qu’elle n’a que le rôle de mettre au frais les éléments néfastes. Quand ces éléments sont libérés avant la fin de leur temps, que ce soit aux Etats-Unis ou en France, elle ne fait plus peur. D’ailleurs quand tout un clan criminel voit ses membres faire de la taule et en ressortir quelques mois après, le clan est intact. Si les condamnés faisaient leur temps, à leur sortie les caïds, et les cadres ne seraient plus les mêmes, en particulier si une bonne partie du clan de départ est aussi au frais. Comme le dit Xaver Raufer, les grands caïds professionnels sont connus, ils sont une centaine. Les mettre au frais mettrait un gros coup de frein à toute la délinquance et la criminalité de rue.

                  « car c’est le crime [l’homicide volontaire] qui n’est jamais passé sous silence »
                  Axelle, Adrien, et Thomas, pour ne citer qu’eux, ne seraient pas d’accord avec vous s’ils pouvaient parler. Ils ne peuvent pas : ils ont été tués.

                  « Délinquant n’a pas remboursé sa dette ??? Il est logé, nourri, enfermé et il coûte à l’état (et donc aux citoyens) »
                  Oui faire son temps c’est payer sa dette. Il paye avec sa privation de liberté. Une fois son temps fait, il recouvre sa liberté. Ce qu’il en fait est de son seul ressort.
                  Qu’il coûte aux citoyens est normal cela relève du régalien et de l’existence de l’Etat et de la Justice. Les citoyens paient pour leur sûreté. Sûreté qui fait – entre autre – que les citoyens ne devraient pas craindre qu’un élément reconnu néfaste soit remis en liberté avant la fin de sa sentence, arpente les mêmes rues que ses victimes.

                  « Un gars qui sort de prison avec un diplôme, des perspectives, de l’espoir, des possibilités, sera beaucoup moins susceptible de récidiver. »
                  Un gars qui sort de prison le sourire aux lèvres, qui n’a rien appris, qui ne s’est pas remis en question car il sait qu’il sera bien accueilli dans son « milieu », n’aura aucun souci à récidiver. Il connaît la chanson.
                  Un gars qui sort de prison et qui se dit « J’ai été trop con ! j’arrête les con..ries ! Je n’y remettrai plus les pieds » à moins de chance de récidiver. S’instruire, se donner des perspectives, de l’espoir, des possibilités, relèvent de soi. Avant d’aller en prison, il y a tout un pannel de choix, de structures, d’aides humaines, financières (en France), il y a l’Education Nationale (même si elle n’est pas optimale en matière d’instruction, elle sert à vivre en société), de rappels à l’ordre, de la littérature, de films, des lois, qui exposent les risques à devenir un criminel. Bref, avant de finir en prison, on a tout un chemin avec des croisements qui ouvrent sur d’autres voies que celles qu’on emprunte et qui mènent à la case prison.
                  Par contre, nous sommes dans une ère où le criminel est un modèle, pas seulement pour les jeunes des quartiers, mais aussi pour les autres. Ceci est plus accentué aux U.S.A avec la culuture gangsta (musique, films).
                  Les jeunes qui se prennent pour Tony Montana et veulent vivre sa vie, n’ont rien compris au film.

                  • « De plus, depuis quelques années, la tendance « c’est la faute à la Société » a bien pris aux States. Du coup, nombre de criminels condamnés sortent de prison avant terme » => ça explique peut-être aussi la baisse de la criminalité observée aux USA depuis les années 80, non ? 🙂
                    Axelle, Adrien, et Thomas ? Je ne vois pas ce qu’ils viennent faire dans l’histoire (encore tenter de jouer sur l’affect.. nan mais.. vous savez bien que ça ne prend pas). Quand je dis que c’est l’homicide n’est jamais passé sous silence, je ne sais pas ce que vous avez compris.. je voulais dire qu’il est très difficile de faire sortir un homicide des statistiques ou de ne pas les compter.. Car un mort, sauf s’il n’y a pas de cadavre, c’est pas comme un petit délit qui finit dans un fond de tiroir ou un truc où la victime n’irait pas porter plainte.
                    La prison répressive, pour enfermer strictement, a du sens pour des gens comme Dutroux, Brevik ou Balkany, braqueur de banque, etc,. Des gens qui sont un réel danger grave et qui n’ont pas de capacités, de désirs de réintégration (et qui se ferait lyncher à la sortie), ou qui, comme Balkany, ont agi de manière méthodique, réfléchie, libre…
                    Un petit délinquant doit aussi aller en prison MAIS pas la bête prison comme vous la voulez, mais une prison avec une pédagogie, avec des perspectives, avec un recadrage.
                    Ca coûtera moins cher à la société d’ailleurs, la récidive chutant.
                    Car vous ne m’avez pas répondu.. dans le pays développé enfermant le plus, le taux de récidive y est le plus élevé. Pourquoi ?
                    Comment le ville de Compton, Californie, (98.000 habitants) compte 35 meurtres par an, contre 31 en Belgique (10.000.000 habitants) ? Alors que, mais vous devez le savoir mieux que moi, la peine de prison pour meurtre ne donne pas envie de commettre un meurtre.
                    (alors que le comté de Downey, un peu à côté de Compton, compte 1 meurtre pour 115.000 habitants) ? (Tout en niant effrontément l’inexistence de l’influence du milieu sur la criminalité)

                    • @Cactus
                      « ça explique peut-être aussi la baisse de la criminalité observée aux USA depuis les années 80, non ? »
                      J’ai écrit « depuis quelques années » pas depuis quelques décennies.
                      Aux States, cette tendance est plus présente depuis les mandats d’Obama dans les états et les villes tenues par des Démocrates.
                      S’il vous faut un exemple, alors regardez ce qui se passe à New-York depuis que Bill DeBlasio est maire où cette tendance est appliquée. La Grande Pomme n’avait été pas aussi sûre depuis que Rudolf Guiliani avait instauré le Zéro Tolérance. Elle est devenue un coupe-gorges en quelques mois.
                      Un autre exemple est la ville de Londres, devenue en quelques années (moins de 10), un coupe-gorges. où les londonniens tombent sous les coups de couteaux, subissent des attaques à l’acide.
                      Axelle, Thomas, et Adrien ont à voir dans l’histoire parce que je n’ai pas vu leurs histoires faire la Une d’un journal de référence, ni même en faire un reportage à un J.T de grande écoute. Pour Axelle, son homicide a failli être traité comme un accident de circulation. Du coup, à la trappe l’homicide. Par contre, Adama Traoré, on nous en a rebattu les oreilles.

                      Balkany n’est pas un danger comme l’ont été Dutroux, Breivik, Manson, Mérah. Il est nuisible certes, et sa place est derrière les barreaux car c’est un escroc en col blanc.
                      Vous prêtez à Balkany l’adjectif « libre » qui montre que vous n’aimez vraiment pas ce terme. On va dire qu’il était libre, sauf qu’il n’avait pas à escroquer des gens libres aussi auxquels il a violé les droits fondamentaux. Puisqu’on dit qu’il était un citoyen libre, ce qu’il était de fait avant son procès, il a donc engagé sa responsabilité et il a été reconnu coupable.

                      « Un petit délinquant doit aussi aller en prison MAIS pas la bête prison comme vous la voulez, mais une prison avec une pédagogie, avec des perspectives, avec un recadrage. »
                      Pourriez-vous définir « petit délinquant » svp, afin que je sache de quoi vous voulez parler ?
                      Allez-vous me sortir la phrase d’Alexandria Ocasio-Cortez quand elle a dit que les émeutiers et les pillards – qu’elle ne considère pas comme tels – allaient faire du vol à l’étalage pour nourrir leurs enfants et eux-mêmes ? Les émeutiers, les pillards, seraient-ils des petits délinquants selon vous ?
                      Les « pédagogies », « perspectives », « recadrages » sont antérieurs à la prison et sont faciles d’accès pour peu qu’on le veuille.

                      « Car vous ne m’avez pas répondu »
                      Vous avez du toupet ! Vous ne me répondez jamais.
                      Pour votre exemple, vous avez pris le taux de récidive de l’ensemble du pays, n’est-ce pas ? L’avez-vous un peu mis en perspective avec celui de Chicago, de Los Angeles, et avec d’autres villes dont les maires sont républicains. Je ne crois pas.
                      Combien des 35 meurtriers ont été condamnés à mort à Compton ? Si moins de la moitié, dirons-nous, a échappé au couloir de la mort, alors la peine peut être aussi létale qu’elle le peut, elle ne freinera aucun meurtrier potentiel. Le meurtrier potentiel se dira qu’il a une chance sur deux d’y échapper. S’il commence à se dire qu’il a 3 chance sur 4 de frire ou de dormir pour toujours, il réfléchira (s’il est équipé pour).
                      Homicides volontaires pour les U.S.A : 5,5 pour 100.000 habitants. Soit. Pour l’état du New Hampshire : 1,0 pour 100.000 habitants.

                      « (Tout en niant effrontément l’inexistence de l’influence du milieu sur la criminalité) »
                      Dans toute Société il y a des éléments néfastes.
                      Comme je vous l’ai écrit, pour qu’il y ait un milieu criminel, il faut des criminels. Condition Sine qua none.
                      Chez feu mes grands-parents, dans leur ville de 3000 âmes, les crimes et délits étaient peu elevés. Il y a eu des crimes comme dans toute bourgade.
                      Il s’est passé que le Chef-lieu du département, qui compte 100 fois plus d’habitants, a voulu dissoudre, dissiper les quartiers sensibles en faisant un réaménagement urbain. En fait, la ville a détruit des immeubles et reloger les quelques dizaines de milliers d’habitants dans des petites villes du département. Les gendarmes stationnés dans la ville de mes grands-parents ont rencontré, dans l’année qui a suivi, des bandes de ces criminels délocalisés, relogés dans la ville. Les gendarmes ont été surpris d’avoir soudainement affaire avec des individus équipés d’armes automatiques. Le milieu criminel s’est déplacé dans une ville sans milieu criminel et quasi aucun crime, les crimes et délits de la ville ont explosé et étaient le fait des membres du milieu criminel. Les membres du groupe criminel, qui étaient déjà des criminels avant, n’ont pas décidé de changer de mode de vie : ils sont restés des criminels.

                      En France, pourtant partisane du moins de prison que possible pour les jeunes, et depuis les années 80 pour les adultes, le taux de criminalité est passé de 13,79 pour mille en 1950 à 32,54 pour mille en 1972 ; de 48,8 pour mille en 1980 à 62,83 pour mille en 1982 (en 1981 fin de la peine de mort en France) ; de 67,06 pour mille en 1984 à 68,93 en 2002. La dernière donnée dont je dispose donne 54,64 pour mille en 2012.
                      Pour la petite histoire, le dernier condamné à mort exécuté en France a eu lieu en 1977.

                    • Si vous dites « quelques années » aux USA, il faudrait aussi prendre « quelques années » en France, et pas les décennies.
                      Pour NY, en 2018, ya eu le premier WE sans fusillade depuis 25 ans (c’est juste une anecdote, mais c’est à souligner). Il est facile de rejeter toutes les fautes sur les maires et/ou les gouverneurs : si ça augmente dans une ville démocrate, c’est la faute du maire; si ça baisse dans une ville démocrate avec gouverneur républicain, ma main à couper que le gouverneur sera cité, non ?
                      En 2018, à NY, il y a eu +22% de viols en plus. Perso, je lis « il y eu 22% de viols SIGNALES en plus », parallèlement au mouvement metoo. (En France, en 2019, ya eu +19% d’agressions sexuelles signalées). A noter que selon le rapport du ministère de l’intérieur pour 2019, la criminalité baisse (fortement) depuis 2010 sur plusieurs catégories comme les vols avec armes, les vols sans armes, les vols de véhicules, les vols sur véhicules, etc.. d’autres sont stables (cambriolages depuis 2013 après une forte progression). La catégorie « escroqueries et infractions assimilées » a fait +50% en 7 ans. Mais en effet, les délits d’agressions gratuites sont en hausse, ça ya pas à tortiller.
                      C’est quoi la petite criminalité ? Je n’ai pas regardé la définition, mais dans ma tête, c’est le gars qui vole en magasin, qui deale un peu d’herbe, qui vole un vélo sur l’année, qui n’est pas un sale type, mais qui n’est pas un gars qui vit par son activité de délinquant. (oui, c’est vague).
                      Pour revenir aux USA, c’est horriblement compliqué de mettre en parallèle récidive et couleur politique de l’Etat ! Car il faudrait voir à quelle date le détenu a été condamné (qui était gouverneur), qui était gouverneur quand il a été libéré, est-ce que la loi a changé entre temps ? Est-ce que la peine pour son délit/crime a changé ? Pas sûr que cela soit possible, ni ait du sens. Parce que, pour rappel, ce ne sont ni les maires ni les gouverneurs qui condamnent, mais les juges :-). Que le gouverneur soit rouge ou bleu, le juge doit condamner selon la même loi.
                      Mais d’après ce que je trouve, les états ayant le plus haut taux de récidive sont Alaksa (R), Nouveau Mexique (R), Arkansas (R), South Carolina (D), état de Washington (D).
                      Amusant de voir que l’Alaska et l’Arkansas sont aussi en tête pour le nombre d’homicide volontaire (avec le Delaware, démocrate).
                      Si vous avez cité le New Hampshire, c’est sans doute parce qu’ils ont une politique très permissive sur les armes. Au contraire de Californie, New Jersey, Connecticut, NY, Hawaii, Massashussets, Rhode Island, qui sont plus restrictifs (et qui ont de plus faible taux d’homicide).
                      Pour Compton, c’est en Californie. Peine de mort en Californie : 13 exécutés depuis 1974, dont 0 depuis 2007. Et Downey est aussi en Californie.
                      Pour Londres, « un coupe-gorge (…) tombent sous les coups de couteaux », faut pas abuser hein. C’est clair que les chiffres sont inquiétants et qu’il est difficile d’y répondre. Faut déjà enlever les attaques terroristes qui sont des évènements différents (acte de guerre). Très étrangement, ce sont les jeunes issus de milieux sociaux défavorisés qui sont les plus représentés dans les agresseurs et les victimes. Mais c’est sans doute une coïncidence.
                      Que dire ? Que faire ? Je ne sais pas. Punir, oui; enfermer, oui, mais pas seulement. Le simple enfermement n’est pas la solution dans de nombreux cas.
                      Pour Balkany, ben il a utilisé son libre-arbitre, non ? Il l’a fait par appât du gain, du pouvoir, pas pour se nourrir, pas par nécessité impérieuse, pas par auto-défense. Dans les criminels en cols blancs, je pense qu’il est dur de dire que le milieu social a grand chose à voir.

  • les pauvres petits, à écouter l’auteur que de victimisation..faut arrêter hein on vit pas dans le même pays on dirait..perso quand je faisais des conneries j’en prenais une avec une bonne dose de moraline, bah bizarrement ça a marché , ah bah non faut plus les toucher les petits c’est trop dur psychologiquement..morale à la con et politiquement correct a deux balles .

  • Frappée après avoir demandé le port du masque

    Je veux bien les mesures éducatives. Mais là, c’est de la prison ferme reportée à l’âge de 18 ans, sans sursis. Sinon vous encouragez l’irresponsabilité.

  • Le problème de la délinquance est connu depuis longtemps, sa cause est la destruction de la cellule familiale évidement remplacée par la bande ou le gang. Il n’y a donc aucun remède autre que répressif puisque la cellule familiale est volontairement détruite par la société.

  • « Mettre un éducateur pendant 6 à 9 mois »… Super, et j’imagine que ça sera géré par des assos « pour la réinsertion des avenirs de la france » ? Sans façon.
    Les solutions, on les connaît : avertissement aux parents, suppression des allocs en cas de récidive, prison au bout de la troisième fois… Que des exemples simples à mettre en place, et qui seront clairement efficace tout en responsabilisant les parents, et en faisant des économies de dépenses inutiles…

    • on en n’est plus là : enfermement/isolement (quelques jours) dès le premier délit/crime : c’est (selon le docteur Berger) la seule solution pour faire prendre conscience à un jeune de la gravité de son acte (coupure avec le milieu, retraite pour qu’il soit seul avec lui-même).

  • « commencer la prévention au plus tôt, de favoriser la réinsertion sociale afin d’éviter la récidive, de développer la concertation avec les collectivités locales et d’impliquer davantage les familles. »

    et concrètement, qu’est ce que cela donne… à part des longues phrases ???

    • @breizh
      C’est clair.
      La prévention… ces jeunes savent déjà ; ils sont dans leur entourage les caïds et leurs sbires qui ont déjà été promus. La case prison est une promotion pour les sbires et les caïds. C’est eux les modèles. Depuis des décennies, la Justice fait rigoler les caïds et leurs sbires : ils n’en ont plus peur, car quand ils sont condamnés, il y a toujours un petit truc qui les fera sortir bien avant la peine, que ce soit par le biais de la loi, d’un juge ou d’une ministre.

  • Fondamentalement, pourquoi toujours opposer « répressif » et « éducatif » ???
    la répression fait partie de l’éducation !!!

  • merci pour cet entretien. Malheureusement, regarder la réalité en face, c’est faire preuve d’humilité (rare de nos jours).

  • Au troll Cactus : si les USA trustent les premières places en termes de criminalité parmi les pays développés, ne fanfaronnez pas trop :

    https://fr.numbeo.com/criminalit%C3%A9/classements-par-pays

    USA : 47,70
    Suède : 47,43
    France : 47, 37
    … Belgique : 45,29
    RU : 44,54
    Italie : 44,24

    Secundo, d’une corrélation vous tirez une relation de cause à effet : pas bien, ça.
    Qu’est-ce qui vous dit qu’en réduisant les peines de prison, les USA verraient la criminalité baisser, à part votre idéologie gauchiste ?
    Par ailleurs, la criminalité est très typée, aux USA : les homicides sont par exemple commis à 50% environ par des Noirs, sur d’autres Noirs (guerres de gangs, pour beaucoup).
    des Noirs américains vous expliqueront aussi – ah zut, ils ne sont pas de gauche – que la politique « familiale » menée depuis quelques décennies en maints endroits a conduit le nombre de famillels monoparentales à exploser, et la délinquance a suivi. Si prévention il y a matière à pratiquer, ne faudrait-il pas commencer par là ?

    • Si je suis un troll, pourquoi me répondre ?
      J’étais tombé sur les chiffres de Numbeo, mais, au contraire de vous, j’ai creusé un peu.
      Si vous aviez fait la même chose, cher Jacques B., vous auriez pu lire :
      « À Propos des Indices de Criminalité sur ce Site :
      Cette section est basée sur les SONDAGES des visiteurs de ce site web. Les questions pour ces enquêtes sont similaires à de nombreuses enquêtes scientifiques et gouvernementales. (…) L’Indice de Criminalité est une estimation du niveau global de criminalité dans une ville ou un pays donné. »
      C’est faible.. très faible comparé aux statistiques officielles.
      Merci dès lors de cesser de vous comporter en troll qui utilise des données peu fiables du premier site venu.
      Qu’est ce qui me dit qu’en réduisant les peines de prison ? Mais, cher Jacques B, il faut différencier les choses.
      Je n’ai JAMAIS dit qu’il fallait nécessairement diminué les peines de prison :-). En effet, un meurtrier ou un violeur ou un criminel en col blanc ou un agresseur qui se prend 1 à 20 ans, je serais très content qu’il les fasse effectivement. Je n’ai jamais dit l’inverse.
      MAIS, pour une série de délits, la prison ne sert à rien. Les expériences des pays nordiques sont éclairantes.
      Tantôt, je ramassais des déchets le long de la route et je me disais que mettre des délinquants aux travaux « forcés », à nettoyer, entretenir, les routes, les rues; les travaux d’intérêts généraux étaient une bien meilleure manière de « rembourser la dette à la société » tout en les conscientisant sur leurs responsabilités vis-à-vis de la société.
      Nulle idéologie gauchiste dans mes propos. Juste la constatation qu’enfermer un homme a moins de chance de le changer en bien qu’autre chose.
      Bien sûr, il n’est pas garanti que tous les détenus se réinsèrent, mais au vu des taux de récidive (60% aux USA pour rappel, là où les peines de prison sont distribuées comme des cookies), il serait peut-être opportun de tenter d’autres approches. Bien sûr, des personnes endoctrinés prendront le moindre échec de réintégration comme preuve générale que cela ne fonctionne pas. Vous n’êtes pas comme cela, n’est-ce pas ?
      Pour les noirs, euh.. ok, je ne sais pas pourquoi vous venez avec ça, mais je suis heureux de voir que, au contraire d’autres personnes, vous reconnaissez l’existence d’une influence du milieu social.
      La prévention contre les familles monoparentales ? Si vous avez une idée de comment faire, je veux bien l’entendre, parce que je sèche.

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