Climat et virus : la pseudoscience institutionnelle

Certains scientifiques finissent par développer une pseudoscience, qui a la terminologie et l’apparence d’une démarche rigoureuse, mais qui s’éloigne de plus en plus du monde réel.

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Climat et virus : la pseudoscience institutionnelle

Publié le 27 juin 2020
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Par Michel Negynas.

Certains activistes de la décroissance n’ont pas manqué de saisir l’opportunité de la pandémie pour défendre leurs agendas. C’est l’antienne à la mode du « monde d’après », du « plus rien ne sera comme avant », de « la pandémie nous a montré ce qu’il faut faire ».

Ce sont aussi des études qui commencent à poindre : comment le réchauffement climatique sera la cause de pandémies qui seront de plus en plus nombreuses. Il faut bien faire feu de tout bois.

Science et politique, science et finance

Mais en réalité, il y a une vraie convergence qui saute aux yeux dans ces deux histoires : ce sont les relations entre sciences et politique, et sciences et finance (ce qui revient souvent à la même chose, tant les institutions politiques sont ficelées par les entités financières).

Ces relations sont au cœur de presque tous les sujets fondamentaux auxquels nos sociétés sont confrontées. Un homme avait perçu cette importance bien avant tout le monde : Dwight Eisenhower. Il faisait ici allusion au complexe militaro-industriel, mais on peut l’étendre de nos jours à l’ensemble des institutions, y compris financières.

« Aujourd’hui, l’inventeur solitaire, bricolant au fond de sa boutique, a été dépassé par des troupes de choc formées de scientifiques dans les laboratoires et des centres d’essai. De la même manière, l’université libre, historiquement source d’idées et de découvertes scientifiques nées dans la liberté, a vécu une révolution dans la conduite de la recherche. En bonne partie à cause des coûts énormes impliqués, obtenir un contrat avec le gouvernement devient quasiment un substitut à la curiosité intellectuelle. Pour chaque vieux tableau noir il y a maintenant des centaines d’ordinateurs. La perspective d’une domination des spécialistes de notre nation par les emplois fédéraux, les budgets attribués aux projets et le pouvoir de l’argent, [cette perspective] est bien présente et doit être considérée avec gravité.

Cependant, tout en apportant à la recherche et au scientifique le respect que nous leur devons, nous devons également être attentifs à un danger à la fois aussi grave et opposé, à savoir que l’ordre public puisse devenir captif d’une élite scientifique et technologique. C’est la tâche de l’homme d’État que de mouler, équilibrer, intégrer toutes ces forces, anciennes et nouvelles, aux principes de notre système démocratique – en visant toujours à atteindre les buts suprêmes de notre société libre. »

Une science coupée en deux : science et pseudoscience

Il y a d’abord la fracture entre les scientifiques de terrain, ceux qui appliquent à la fois l’intuition, le pragmatisme et la méthode héritée du siècle des Lumières (observations, hypothèses et vérification), et les « nouveaux » scientifiques, ceux qui, dans leurs bureaux, triturent des données existantes et modélisent à tour de bras.

Les premiers sont en général discrets et passent mal la rampe car ce qu’ils ont à dire est complexe, donc peu sexy à la télé ou sur youtube. Ils sont également modestes, et sujet au doute, en bons scientifiques.

Les autres ont le temps de passer sur les plateaux, d’investir les administrations et les ministères pour vendre leur daube et récolter des crédits. Ils finissent par représenter un consensus, ou du moins le faire croire. Ils sont sûrs de leur fait, et expliquent au public en quoi leur problème peut se résumer à un langage clair et compréhensible par tous.

Ils finissent par développer une pseudoscience, c’est-à-dire une science qui a la terminologie et l’apparence d’une démarche rigoureuse, mais qui s’éloigne de plus en plus du monde réel.

Ainsi, les épisodes récents de la pandémie rappellent souvent, aux observateurs de la question climatique, des évènements marquants de la saga du réchauffement.

Le choix des indicateurs

Comme l’a rappelé le Dr John Ioannidis sur ses vidéos, pour agir il faut des données représentatives et utiles. John Ioannidis est un des scientifiques qui a le plus alerté sur les dérives de la science et des publications scientifiques.

Dans le cas du climat, l’indicateur « grand public » qui a été choisi est la moyenne mondiale des écarts de température par rapport à une période de référence. Il n’a aucune signification physique (car des températures ne se moyennent pas, cela devrait être un indicateur de chaleur qu’on moyenne) et aucune utilité pratique : c’est à l’échelon local qu’il faut s’adapter.

Dans le cas du virus, on suit les infections avérées par tests, qui dépendent en fait du nombre de tests, ou les hospitalisations, qui dépendent surtout des stratégies hospitalières locales, ou le nombre de décès, qui dépendent de l’efficacité administrative locale et des règles d’imputation, puisque dans la plupart des cas il y a des comorbidités.

Ces hétérogénéités rendent ces indicateurs non pertinents et inaptes à l’aide à la prise de décision et à la comparaison de l’efficacité des stratégies possibles. Le seul indicateur vraiment parlant est le taux de séropositivité d’une population donnée, et son évolution.

On pouvait le mesurer très tôt, à l’aide d’échantillons représentatifs de population. On ne l’a pas fait, ou trop tardivement. C’était trop simple, mieux valait « modéliser »…

Les modélisations guident les décideurs

La modélisation en sciences est, au départ, un outil de recherche qui sert à tester des hypothèses et ainsi à éviter de coûteuses expérimentations dans le monde réel. Elle est devenue une sorte de boule de cristal prédisant l’avenir. Or, le résultat d’un modèle est toujours valable « toutes choses égales par ailleurs ». Mais rien n’est jamais égal par ailleurs dans le monde réel !

Les modèles climatiques prédisent un monde toujours plus chaud, alors qu’en réalité, le réchauffement est modéré. Les prédictions d’il y a 20 ans se sont toutes révélées exagérées. Mais cela ne semble gêner personne dans les institutions.

De même, les modèles épidémiologiques, comme ceux de l’Imperial College de Londres, ont toujours été tout faux, de la vache folle aux coronavirus. Mais on continue à les utiliser… surtout, d’ailleurs, pour expliquer, après coup, pourquoi on a eu tout faux !

Indépendamment de l’impossibilité de mettre en équation la complexité du  monde réel, tout cela n’est pas étonnant, puisque les données de base qu’on entre dans les modèles sont soit fausses, soit trop imprécises, soit inexistantes et qu’on ne connaît pas tout des phénomènes en cause.

Une utilisation impropre des lois statistiques et de la théorie des probabilités

La science moderne a fait de la théorie des probabilités un outil essentiel. Malheureusement, celui-ci  est d’un maniement complexe, et même souvent contre- intuitif. Beaucoup d’études ne suivent pas les règles élémentaires nécessaires à son application. C’est ce qu’explique, entre autres, John Ioannidis dans son papier cité plus haut.

Nous sommes en effet abreuvés d’études de corrélations qui présentent leurs résultats comme avérés. Or une corrélation n’est au mieux qu’une première étape pour aller fouiller dans une éventuelle relation de cause à effet. Si on ne dispose pas d’un mécanisme pour expliquer cette relation, la corrélation citée a une valeur scientifique égale à zéro.

La plupart des études sur le climat sont basées sur la mise en évidence de corrélations, la première étant celle de la température et du CO2. Mais à y regarder de plus près, c’est loin d’être évident : il y a des « pauses » inexpliquées dans le réchauffement, pas dans la croissance des émissions de CO2.

Et la recherche d’un médicament pour le coronavirus n’est en fait que la recherche d’une corrélation entre un indicateur médical et une dose de médicament. Les caractéristiques de la maladie du Covid-19 rendent particulièrement difficiles les preuves de succès si on veut rester statistiquement honnête. La charge virale diminue très vite, la létalité est très faible (bien entendu objectivement parlant, car elle cause de nombreuses souffrances qu’on ne saurait nier) et très hétérogène selon la population.

Plus généralement, la médecine et l’environnement sont des secteurs particulièrement touchés par cette « corrélation mania », souvent via des études utilisant les probabilités en dépit du bon sens.

Des organes de publication de plus en plus laxistes

La science est de plus en plus morcelée en spécialités de plus en plus pointues. Ce qui pollue bien évidemment le système de « relecture par les pairs ». Comment voulez- vous que des personnes en tout petit comité, qui se connaissent toutes, se sabrent mutuellement leurs articles ? Que ce soit sur le climat ou sur le virus, on assiste à un véritable festival d’études foireuses, même pour des non spécialistes.

Et pour des raisons souvent financières (nous y reviendrons) les labos doivent impérativement publier le plus possible. La qualité s’en ressent.

La science est entrée dans le champ réglementaire et politique

Une des causes en est le principe de précaution. Devant l’inconnu, les politiques ressentent le besoin de se sécuriser vis-à-vis du principe : ils se tournent donc vers la science. La science est ainsi institutionnalisée.

En France, c’est la naissance des « Hauts conseils » (Climat, Santé…) et des « Conseils scientifiques » de toute nature. Mais la politique, comme la justice, ignore le doute, l’incertitude, les probabilités et les écarts types… Les « Conseils » sont poussés dans leurs retranchements, et eux aussi finissent par affirmer péremptoirement ce qu’en bons scientifiques ils devraient nuancer.

Et pour leur propre sécurité juridique, eux aussi, ils choisissent de prédire le pire. D’ailleurs, c’est le plus sûr moyen d’obtenir des crédits pour leurs labos.

On assiste ainsi à la création d’une « élite scientifique institutionnelle », qui vit de moins en moins dans la science, et de plus en plus dans la communication et l’action politique.

Pour le climat, les archétypes sont les Jouzel, Masson-Delmotte. Pour la santé le professeur Delfraissy, quelles que soient ses qualités, est depuis quinze ans davantage un gestionnaire et un coordonnateur qu’un médecin et c’est le cas de beaucoup de membres des hauts conseils en tout genre. Ces liaisons toxiques ont été relevées justement par le professeur Raoult lors de son audition au Sénat.

Cette élite, nommée par les institutions, ne peut évidemment pas aller contre les objectifs de celles ci, par nature politiques.

Un emballement provoqué par un nouvel environnement médiatique

Les réseaux sociaux, les chaînes en continu n’ont pas le recul nécessaire à un tri de l’information. Ils transforment l’information en événements émotionnels qui se succèdent les uns aux autres.

Les media traditionnels, se sentant menacés, sont obligés de suivre. Avides de sensations fortes, ils radicalisent les débats. La violence envers les « dissidents » (ceux qui montent au créneau pour essayer de mettre un peu de rationnel) est inouïe : contre Claude Allègre, contre Didier Raoult.

Le summum de convergence est atteint lorsque l’argument d’attaque contre Didier Raoult est son climato-scepticisme…

Cette radicalisation des débats a des effets pervers : la « dissidence » est souvent reprise par des médias recherchant le sensationnel, et voulant se démarquer de la presse « institutionnelle ».

De ce fait, elle est vue par le « consensus », politiquement correct, comme complotiste, démagogique, populiste… ce qui la décrédibilise encore plus auprès du plus grand nombre en dépit parfois de la pertinence des analyses.

Être de gauche et pro Raoult ou climatosceptique semble être incompatible. A contrario, si on est climatosceptique, on est trumpisé, raoultisé, ou frontnationalisé automatiquement.

Le scandale n’a plus d’effets

Chacune des deux histoires se distingue par un ou des scandales scientifiques, avec la particularité suivante : cela ne change rien aux thèses officielles.

Pour le climat, c’est la courbe en « crosse de hockey » de Michael Mann. Ce scientifique a présenté une évolution terrifiante des températures sur 1000 ans : la stabilité jusqu’en 1960, un pic vertigineux après. C’est ce qui a vraiment déclenché la peur du changement climatique, en particulier chez les politiques.

Le fait que cette courbe ait été complètement invalidée par la suite n’a rien changé sur  le battage médiatique et le consensus des élites institutionnelles sur le sujet.

Pour le coronavirus, l’étude du Lancet est sur la même trajectoire : refus de communiquer les données, mystère sur leur provenance, traitement statistique opaque… Elle a été très vite invalidée, comme la courbe de Mann. Est-ce que cela change quelque chose aux positions des uns et des autres ? Lorsque c’est diffusé ad nauseam par les médias, même ensuite complètement discrédité, il en reste toujours quelque chose.

On notera d’ailleurs que autant parmi les climatosceptiques que chez les anti-pharmas, les quelques leaders médiatiques qui émergent ne sont pas forcément ceux qui utilisent les bons arguments. Ils ont tendance à se placer au même niveau que leurs contradicteurs.

Contre toute évidence, beaucoup de climatosceptiques médiatisés racontent encore que nos émissions de CO2 ne sont pas responsables de l’accroissement de la concentration dans l’atmosphère, car c’est un message simple, mais faux. Claude Allègre, de son coté, avait bâclé son livre sur le climat, il est passé pour un ignare, bien que bardé des plus hautes distinctions scientifiques mondiales.

Didier Raoult fait du mal à sa cause avec sa mégalomanie, et il a raconté de grosses bêtises au milieu d’un discours souvent convaincant. Cela rend les attaques contre les « dissidents » plus faciles pour les institutionnels.

Notons également au passage, que dans les deux cas, le consensus n’est que chez les élites institutionnelles. Les vrais sondages indiquent que les citoyens sont très partagés sur la question climatique, aussi bien que sur l’appréciation du protocole Raoult.

Le carré magique

Sur tous ces sujets où la science est le point de départ, la dérive provient d’une conjonction d’intérêt entre certains scientifiques, des groupes de pression relayés par les media, les institutions politiques et des intérêts économiques.

Ce carré magique est particulièrement apparent par exemple sur les énergies renouvelables. Cela explique qu’en France, contre toute logique, on veut décarboner une électricité qui l’est déjà. Il n’est pas moins flagrant sur la question des produits pharmaceutiques.

Et en sciences, la dérive est aggravée par les enjeux financiers attachés aux grands labos et grandes universités, qui doivent constamment trouver des nouveaux fonds, publics et privés. Le publish or perish renvoie de fait aux grandes revues scientifiques, qui deviennent elles aussi des entités où la finance domine les comportements. La boucle est ainsi bouclée.

Le carré devient magique lorsque, à la suite de manipulations de l’opinion et d’entrisme dans les médias et le monde politique, (Al Gore pour le climat, Sapan Desai pour le coronavirus…) le milieu des affaires voit dans l’histoire une source de profit.

Cette alliance de fait (parfois contre nature, si l’on peut dire) devient si solide qu’aucun événement, ni aucun contre argument même convaincant, ne peut l’atteindre. Il y a inter instrumentalisation des acteurs.

La similitude des deux affaires est évidente, et illustre l’énorme problème de société qui nous attend. Dans chacune des deux histoires, on peut trouver des pendants : modèles climatiques versus modèles épidémiologiques, Allègre (ou Lindzen à l’international) versus Raoult, GIEC versus OMS, Hauts Conseils divers, consensus des élites mais foules partagées sur le sujet, géophysiciens de terrain versus médecins, électriciens verts versus firmes pharmaceutiques…

Raoult dit que dans son domaine il voit l’émergence d’un monde virtuel en parallèle du monde réel. Sur les problématiques environnementales et sanitaires, c’est général : on observe la construction d’un monde éco-fantasmé.

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  • Pas grand chose d’autre à ajouter, sauf que cela sera pire demain, l’investissement dans la fausse science est vertigineux, pour un simple virus, des centaines, des milliers de milliards sont en jeu, pour le climat c’est pire tout le pib d’un pays comme la France va en dépendre. Le numérique et les réseaux sociaux sont un fléau qui nous mènera à notre perte !

  • Des « modélisations » en pâte à modeler, contenant tout les biais, servant de base aux idéologies. Voir les conséquences des errements de Neil Ferguson sur le traitement (mondial) du Covid. L’homme étant toujours à l’écoute d’un message de danger, il a tendance à les prendre au sérieux. Par réflexe de survie. Les prophètes brandissant leurs études ont encore de beaux jours.

  • C’est toujours le même problème :
    Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, l’impossibilité de la planification d’Hayek, …, c’est celui du constructivisme, ici appliqué à la science.

  • Merci pour cette lumineuse alerte sur la contagion de la pseudo-science et ses conséquences.

  • La dernière relation entre climat et CO2 le fut officiellement par Mme Borne, ministre « solidaire » de la « transition écologique » qui, sur la baisse à 110 km/h de nos autoroutes a dit : « « Si on baisse la vitesse, on réduit de 20% les émissions de gaz à effet de serre [GES]. Dans le principe, c’est une mesure efficace pour le climat ».
    .
    En fait ce n’est que 20% de nos 12% du CO2 de nos voitures. La France est la championne mondiale du CO2 grâce à notre nucléaire et n’est que 1% (oui, un pour cent) du CO2 Humain. Et le CO2 des activités humaines n’est que 3% de l’ensemble du CO2 (les 97% sont les forêts, l’océan, les sols…) Et ce CO2 n’est que 4% des GES, car on doit bien sûr incorporer la vapeur d’eau le plus puissant des GES (ce que le GIEC refuse de faire puisque c’est « naturel » !?). Le calcul simple montre que ce n’est pas 20% des GES que l’on va sauver mais 0,000032%, des centaines de milliers de fois moins… « Efficace » de combien sur les GES ? Combien de température « sauvée » de la planète avec ce ralentissement ? Des centaines de milliers de degrés en moins ?
    .
    Un énorme mensonge ? – de la bêtise ? – de l’ignorance ? – de la manipulation ? – les quatre ?

    • A ce niveau ce n’est rien de tout ça, ils savent qj’ils ne peuvent plus rien faire pour la chute economique de la france. Sans doute qu’un jour on ne pourra même pas acheter de l’uranium.,deja on ne peut pas s’acheter des masques, chinois, incroyable.

    • De toute façon, il suffit d’avoir un véhicule pas trop ancien pour constater que la consommation aux 100 km est en pratique nettement plus faible sur autoroute à 130, la vitesse pour laquelle voiture et voirie sont optimisées, que sur départementale à 80. Comment réduire la vitesse, mettre ralentisseurs et ronds-points qui sollicitent le moteur par des changements d’allure continuels, pourrait en augmentant la consommation réduire les émissions de CO2 ou d’autre chose, reste pour moi une religion incompréhensible.

      • D’ailleurs, en dehors des nationales à quatre voies, il est désormais impossible de dépasser 60 km/h de moyenne sur route (à comparer aux 70 km/h qui étaient la norme jusqu’alors bien établie) à cause des innombrables ronds-points, ralentisseurs, etc., mais avec une consommation élevée sans rapport avec cette vitesse moyenne en baisse. Et il n’est pas rare de tomber à 50 km/h de moyenne sur les parcours les plus saccagés par les nouveaux aménagements.

    • D’où proviennent vos sources

  • « Contre toute évidence, beaucoup de climatosceptiques médiatisés racontent encore que nos émissions de CO2 ne sont pas responsables de l’accroissement de la concentration dans l’atmosphère, car c’est un message simple, mais faux. »

    Pourquoi gâcher un si bon article par une affirmation péremptoire ?

    Je ne dis pas que c’est vrai ou faux, mais j’ai essayé de me faire une idée et je n’ai trouvé pour trancher la question que des modélisations douteuses sur les différents échanges entre air, mer, sol, volcanisme, végétation, rejets … et une étude controversée sur les proportions isotopiques de carbone. Bref, c’est aussi fiable que la modélisation du coronavirus.

    Par ailleurs, dans l’étude du Lancet, il semble que les fournisseurs de données sont de purs escrocs. Supposer qu’il s’agit d’un cas isolé relève d’un optimisme béat.

    • De quelle étude « controversée » sur les isotopes du carbone parlez-vous ?

    • Vous n’expliquez pas en quoi c’est une arnaque vos source ?

      A propos de l’arnaque du RCA :
      https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/

    • Il faut toujours comparer les affirmations à la réalité. Pour la responsabilité du CO2, dans les faits la température a baissé de 0,3° de 1945 à 1975, alors que son taux explosait à cause de la reconstruction d’après guerre. Affirmer péremptoirement qu’il est responsable est une escroquerie puisque l’on sait que ce n’est pas le cas!

  • La science et la politique :

    1=0

    C’est faux !

    Mais si on ajoute 1000 milliards d’argent du contribuable de chaque côté de l’équation :

    1000000000001=1000000000000 est un bon consensus et donc la proposition initiale est vraie.

    • Le problème n’est pas tant l’argent pour la recherche climatique puisque quelle que soit la proposition initiale il restera de nombreuses découvertes. Le problème c’est les dépenses affolantes de réparation qui reposent plus sur des peurs que des réalités. Le problème est donc politique au sens large (pas seulement des hommes ou femmes politiques). D’autant plus encore quand le capitalisme de connivence entre dans la danse, le tout formant un air du temps indépassable.

  • Il serait intéressant de savoir quelles sont les grosses bêtises dites par Didier Raoult. J’ai suivi les vidéos de L’IHU et l’audition du professeur au Sénat, ainsi que d’autres vidéos et articles sur le sujet, et je n’ai rien trouvé à propos de grosses bêtises.

    • Les grosses bêtises, une première, dire du mal des gens s’occupant de notre bien etre.. Les autres, c’est payant pour voir.

  • Excellente analyse, qui décrit parfaitement le mécanisme infernal qui va nous faire crever, Et qui confirme les Propos de D Raoult et du Prof Perronne. Un bémol toutefois. Toutes ces actions tordues ne sont pas de uniquement de la génération spontanée. Le Fric et la corruption, seuls peuvent expliquer de si monstrueuses magouilles planétaires !

  • Le sujet c’est la pseudo-science par certains scientifiques. Est-ce que cela n’a pas toujours existé, la science est une affaire humaine. A chaque époque ces causes mais le plus important c’est la place qu’on lui laisse surtout sur le plan politique. Donc encore une fois c’est de l’organisation politique qu’il est question, localement, nationalement et internationalement en évitant les institutions et instances monopolistiques.

  • Analyse remarquable. Juste un bémol : il ne me paraissait pas nécessaire d’évoquer les climatosceptiques qui estiment que les émissions anthropiques ne sont pas la cause de l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique, car d’une part ils sont très minoritaires parmi les climatosceptiques, d’autre part on peut se demander s’ils n’ont pas raison car cette augmentation continue de manière imperturbable sur le même rythme que les années précédentes alors qu’on aurait pu attendre un ralentissement au moins ponctuel avec la baisse drastique des émissions mondiales ces derniers mois.

    • Ce qui est embêtant dans la « science climatique », c’est que rien n’est vérifiable expérimentalement et que les confirmations indirectes (comme le point chaud de la troposphère, ou la « chaussette » des modèles d’augmentation des températures modélisées, le gradient de température des océans, ou maintenant peut-être l’augmentation de CO2) échouent lamentablement.

      Mais chut ! Ou on va nous traiter de planistes.

  • Répétons la base de la logique d’Aristote:

    Ariel lave plus blanc est un sophisme.

    Si aucun -parmi tous ces scientifiques grassement subsidiés par les taxes- n’est en mesure d’affirmer qu’il connait quelle est la température « idéale » que devrait avoir la planète. (et pour cause, cela n’existe pas), comment peuvent-ils expliquer que celle qui règnera dans dix ans est moins « bonne » que celle que nous avons maintenant?

    Alors, Ariel lave plus blanc ou moins blanc?

    Et nous devons perdre nos libertés à cause de ces pignoufs qui ont fait un trait sur 2.500 d’histoire scientifique dans le seul but de nous asservir.

    Sommes-nous de retour à Babylone?

  • Des scientifiques qui essaient de prédire l’avenir…
    Personnellement je préfère voir des médiums et des voyants.
    Chacun son domaine, chacun son boulot.

  • Ça ne va pas s’arranger: moins le public a de culture scientifique, plus il accorde crédit à des discours faussement scientifiques, à des courbes présentées de façon orientée, à des statistiques tronquées…
    Et c’est bien l’effet essentiel qui est recherché: convaincre le public de façon à ce qu’il accepte – voire qu’il demande – des réformes qui ont été décidées bien en amont et souvent, bien loin des institutions de notre pays.

  • Tout est dans vos derniers mots : « on observe la construction d’un monde éco-fantasmé ».

    Sauf que ces fantasmes sont loin d’être des constructions hasardeuses. Le décryptage de l’ensemble de cette communication à l’usage des foules démontre (il faudrait des dizaines de pages pour en préciser tous les éléments) que la volonté manipulatoire s’appuie sur des mécanismes éprouvés (1).
    A quelles fins ?
    Celles de mener ces mêmes foules inconscientes vers la sujétion aux idées, puis aux concepts, puis aux gourous, jusqu’à l’obtention d’une société d’esclaves.
    C’est, tout un chacun le sait, le retour en catimini du marxisme dans ce qu’il a de plus abject : l’infantilisation et la domination de l’individu par l’idéologie.

    (1) Le meilleur (et de loin) décryptage récent des mécanismes précis de la manipulation « soft » des foules par un média : la dernière partie (pp 714 à 784) de l’excellentissime thèse de doctorat de Mme A. Bortolin (hélas non encore publiée en librairie) : «Politiques et médias français face au nucléaire civil et militaire, des années 1960 aux années 1990 : l’exemple de l’Express» (Clermont-Ferrand, 2017)

  • Excellent article.
    Ceci dit la science n’a toujours été qu’une énorme fabrique de mauvaises connaissances, la singularité de cette discipline, c’est qu’elle arrive à les évacuer sur le moyen/long terme au profit des quelques bonnes, souvent aidées d’ailleurs par le marché libre.
    .
    Les problèmes arrivent quand des idéologues ou des politiques se servent de la science pour appuyer leurs âneries. D’une parce qu’ils font du cherry picking, et de deux parce que beaucoup de nouvelles « connaissances » n’ont pas eu le temps d’être filtrées voir sont carrément politisées dès le départ. Mais c’est loin d’être nouveau.
    .
    Ce qui est nouveau en revanche c’est le poids démesuré que ces gens ont pris dans nos vies, même en suisse la pression fiscale est de 50%.

  • Comment dire les choses en faisant court ? Disons qu’Il y a SOIXANTE ans que le professeur LACAN a imagé le lien entre publications scientifiques et ordure par le néologisme « poubellication ». Et qu’il disait, sachant l’acharnement des pseudo-scientifiques à dominer le marché, que le pire mal risquait de venir de « la science » dévoyée comme paravent à leur machine de guerre déshumanisante. Un lien parmi des milliers d’autres :
    https://www.cairn.info/clinique-du-mal-etre–9782707185365-page-75.html

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