Face au Coronavirus, l’État n’est pas notre ami

« Le coronavirus ravit tous les ennemis de la liberté » nous alerte l’écrivain Mario Vargas Llosa. Avec le confinement généralisé, le virage autoritaire de la gestion de cette crise est au moins aussi inquiétant que le coronavirus lui-même.

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CORONAVIRUS By: Nik Anderson - CC BY 2.0

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Face au Coronavirus, l’État n’est pas notre ami

Publié le 16 avril 2020
- A +

Par Laurent Pahpy.
Un article de l’Iref-Europe

Depuis quelques jours, plusieurs enquêtes journalistiques font état de graves défaillances dans la machine d’État.

Médiapart décrivait le 2 avril dernier comment la réquisition des masques avait totalement désorganisé les circuits nationaux et internationaux de distribution. Des administrations incompétentes ont laissé filer des opportunités commerciales de se faire livrer des millions de masques, exposant les soignants et les malades dénués de protection à des risques d’infection très élevés pendant de longues semaines. D’autres exemples édifiants illustrent l’incurie des normes protectionnistes, qui limitent les importations de matériel pourtant parfaitement adapté.

Une autre enquête, celle de Géraldine Woessner de l’hebdomadaire Le Point, publiée le 3 avril, révèle comment la bureaucratie s’assoit sur un potentiel de plusieurs centaines de milliers de tests hebdomadaires depuis le 15 mars. Les laboratoires départementaux vétérinaires qui disposent des compétences et du matériel nécessaires n’ont toujours pas reçu l’autorisation de les réaliser.

Sur ce même sujet, un autre article de L’Opinion explique que les laboratoires de ville n’ont pas eu l’autorisation de pratiquer les tests avant le 6 mars, l’État imposant le monopole aux hôpitaux. Les tests sont pourtant essentiels pour réagir au plus vite en début de pandémie.

Cette défiance vis-à-vis du secteur privé s’illustre aussi par les lits vides que les cliniques privées ont pris soin de libérer pour accueillir des patients. Certains directeurs de ces hôpitaux à but non lucratif témoignaient aux Échos du fait que les agences régionales de santé (ARS) ne leur donnent pas la priorité pour leur envoyer les patients alors que ceux-ci sont parfois transférés par train ou par avion à l’autre bout du pays.

L’État, un facteur aggravant l’insécurité sanitaire

Si médecins et infirmières font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont, les révélations de ces derniers jours démontrent que l’État n’assure pas notre sécurité sanitaire et se révèle même être un facteur aggravant la crise.

Manque d’anticipation, désorganisation des circuits existants, normes protectionnistes, bureaucratie inadaptée, mensonges : ces défaillances sont malheureusement inhérentes à la centralisation jacobine. Deux cents ans d’histoire et de théorie économique devraient pourtant nous rappeler que la planification ne fonctionne jamais. Les conséquences sont dramatiques et nous ne sommes pas à l’abri de la découverte de blocages administratifs supplémentaires faisant perdre eux aussi des capacités de soins considérables, voire peut-être des vies.

Le secteur privé assure le service après-vente des défaillances systémiques de l’État. Des ateliers artisanaux de confection de masques aux fleurons industriels qui transforment en urgence leurs chaînes de production, la solidarité spontanée et volontaire fait des miracles. Les initiatives privées, associatives, individuelles, petites ou géantes, réalisent des prouesses d’inventivité et de logistique.

Syndrome de Stockholm : et pourtant l’État apparaît toujours comme le seul sauveur

Beaucoup affirment à longueur de journée que le manque de moyens, d’anticipation et de souveraineté explique notre incapacité à faire face aux pandémies. Le procès de la mondialisation et l’apologie du « service public » sont sur toutes les lèvres.

Lors de son discours télévisé du 12 mars dernier, le chef de l’État n’a pas hésité à cultiver la récupération étatiste en déclarant : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie. »

C’est pourtant l’État qui a participé à la pénurie après avoir mis en dehors des lois du marché les tests, les masques et les gels hydroalcooliques en contrôlant les prix, rationnant leur distribution ou réquisitionnant les importations et les producteurs intérieurs.

Accuser le (néo/ultra) libéralisme pour l’impréparation, les rationnements, le manque de place en réanimation dans un des pays où l’industrie de la santé est la plus socialisée et étatisée du monde relève de la dissonance cognitive.

L’IREF avait publié une analyse prémonitoire sur le fonctionnement de l’APHP en 2017. Nous y dénoncions la bureaucratie kafkaïenne, des problèmes de gouvernance avec l’ARS, le manque d’efficience, l’incapacité d’adaptation et les rigidités associées au statut de la fonction publique hospitalière. Nous appelions à une libération des prix ainsi qu’à une privatisation des hôpitaux sur la base de modèles étrangers pour augmenter le rapport qualité des soins/prix.

Le libéralisme, ce n’est pas rendre exsangue l’hôpital pour « faire des économies ». C’est libérer l’hôpital de la gestion bureaucratique et inefficace de l’État et de ses agences régionales de santé pour laisser faire les professionnels compétents, avec le financement des assurances santé et des mutuelles solidaires.

L’agonie des libertés fondamentales, un effet secondaire du coronavirus ?

Mais il faut prendre garde à un danger encore plus grand. « Le coronavirus ravit tous les ennemis de la liberté » nous alerte l’écrivain Mario Vargas Llosa. Avec le confinement généralisé, le virage autoritaire de la gestion de cette crise est au moins aussi inquiétant que le coronavirus lui-même.

Les témoignages de l’arbitraire des policiers se multiplient autant que les discours martiaux du préfet de Police de Paris. À Sanary-sur-Mer dans le Var, le maire interdit les achats de pain à l’unité et a tenté, avant d’y renoncer, d’imposer à ses administrés de ne pas sortir à plus de 10 mètres de chez eux. La prolongation des délais maximum de détention provisoire inquiète les défenseurs des libertés publiques. La loi d’urgence suspend les délais de transmission et d’examen des questions prioritaires de constitutionnalité. Le Conseil constitutionnel est donc aux abonnés absents au moment où l’on a le plus besoin de protéger les droits humains face aux risques de l’arbitraire et des dérives autoritaires.

L’avocat François Sureau, auteur de Sans la liberté, nous met en garde : « Les Français ne sont pas un troupeau de moutons ou une garderie d’enfants. Ils n’ont pas nécessairement besoin d’être d’abord protégés ou rassurés, ils ont besoin d’une autorité politique qui leur dise la vérité, et qui les traite comme des citoyens adultes. »

Le formulaire de déplacement dérogatoire est la marque de l’infantilisation d’État, comme si le comportement insouciant d’une minorité impliquait de traiter tous les Français comme des irresponsables. Nombre de nos voisins européens n’ont pas besoin de ce genre d’attestation humiliant notre responsabilité pour appeler la population à observer un comportement conforme aux consignes de distanciation sociale des médecins.

Ces précédents historiques ne seront pas sans conséquence. Nous risquons de nous relever de cette crise avec l’idée que le gouvernement a toute légitimité pour contrôler notre liberté d’aller et venir. Le passeport, outil de contrôle liberticide des déplacements internationaux des individus, n’existait pas avant la Première Guerre mondiale et son instauration se voulait strictement provisoire le temps du conflit. Nous ne sommes pourtant jamais revenus dessus.

Aujourd’hui, si personne n’envisage sérieusement que ce formulaire soit conservé après la fin du confinement, le discours antimondialisation qui devient la norme ne nous garantit pas de retrouver l’ensemble des libertés de circulation aux frontières (Schengen survivra-t-il ?) et de commercer à l’international, d’avant le virus.

Les humains qui sont au pouvoir ne sont que des humains. Demain, plutôt que d’attendre toutes nos réponses d’un État surpuissant, notre impératif sera d’inventer des institutions qui ne nous mettent plus jamais à la merci d’une classe politique qui n’hésitera pas à s’asseoir sur nos libertés au moindre prétexte.

Si nous devons bien entendu suivre les consignes des professionnels de santé de manière responsable, notre devoir est de nous méfier tout autant de l’État que du coronavirus. Les libéraux de tous bords doivent être plus vigilants que jamais et exiger, dès que cela sera possible, le rétablissement sans délai de toutes les libertés disparues pendant la crise.

En attendant, il est urgent que le gouvernement n’agisse plus sur les marchés des tests, masques et appareils de ventilation. L’omnipotence des administrations d’État retarde de plusieurs semaines les réponses face au virus et limite l’émergence de solutions privées et décentralisées.

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  • c’est un moment intéressant.. ça pourrait être une révélation mais je n’en suis pas certain.
    d’ailleurs que ça se focalise sur la personne de macron est mauvais signe..

    « ce n’est pas le système, c’est la personne qui défaille. »

  •  » malheur au pays dont le roi est une enfant  » ( proverbe de Salomon )

  •  » un enfant  » pardon….

    • L’état jette le bébé avec l’eau du bain tellement il est pressé de faire autre chose que son travail, dommage qu’on ne puisse virer ce genre de crétin congénital !

  • oui je n’applaudis pas les soignants, je n’applaudis pas la pseudo solidarité,,,
    je trouve la gestion de cette crise a l’image de notre époque .. lamentable

    • M. C.H de Chasne,Le peuple a fait la même chose avec les policiers lors des attentats. Maintenant ils sont honnis. N’oublions pas que les ordres viennent de plus haut. Le personnel hospitalier, comme le corps de la police savent qu’ils sont soutenus par une grande partie des concitoyens. Ces manifestations d’empathie et ces élans de cœur ne peuvent être justifiés que s’ils ont lieu quelquefois mais pas de façon routinière.

  • L’Etat n’est jamais notre ami.
    Dans une démocratie digne de ce nom, le pouvoir de l’Etat doit être contrebalancé par les instances issues de la société. C’est de mons en moins le cas,au fur et à mesure que l’Etat dubvertit et/ou finance ces instances.

  • Un éditorialiste utilise fréquemment le vocable « occupant intérieur » ou encore « puissance occupante » pour qualifier l’Etat français et son administration. Cela n’a jamais paru plus approprié…

  • Merci d’avoir le courage de défendre nos libertés avec force arguments! Si l’Etat faisait plus de pédagogie, si on expliquait davantage aux gens pourquoi il est nécessaire de rester chez soi, en disant la vérité (l’impréparation de la France), nous n’aurions pas besoin de cette attestation en effet…
    Un homme qui allait balader son chien pendant le couvre feu sur Amiens à 23h30 s’est vu attribuer une amende de plus de 600 euros et a été placé en garde à vue. Vive la République et vive la France!

  • une critique imparable de ceux qui nous gouvernent, des professeurs de médecine qui hantent les plateaux télé!!!
    On croyait avoir atteint le fond avec Hollande mais non, avec Macron c’est pire.
    Et pour se défendre, Macron comme Philippe nous expliquent qu’on fait comme nous à l’étranger!!! Et quand on connait la gestion de la crise en Allemagne, Macron et ses sbires ne sont que des menteurs, des irresponsables.

  • L’absolutisme d’un Louis XIV avait au moins le mérite de la grandeur, la sienne et celle de la France.
    L’absolutisme d’un Macron, qu’a-t-il ?
    Sinon « l’agonie des libertés fondamentales ».

    • …et d’être assumé comme tel!
      Depuis la révolution le pouvoir absolu est toujours cryptique et n’en est que plus désespérant pour le peuple.

      • + 1000
        Tout le mal vient de là.

        • je ne crois pas , l »absolutisme que nous vivons n’est pas le fait d’un dirigeant mais de la main mise de l’administration sur tous les rouages du pays..
          c’est la dictature administrative qui tue ce pays on peut voter qui on veut rien ne pourra marcher tant qu’on aura pas nettoyé les écuries d’augias,,,

          • Au lieu d’un absolutisme concentré dans les mains d’un seul, il est réparti dans toute une caste. Il est d’autant plus difficile à combattre qu’il s’appuie sur tout le groupe très large des accrocs au système.

  • On ne dira jamais assez que les fonctionnaires qui ont empêché des masques d’être livrés, qui ont sous-utilisé les ressources du privé, qui ont empêché les labos vétérinaires de pratiquer des tests à grand échelle et organisé la pénurie partout avec leurs normes idiotes…. sont des ASSASSINS.
    Quant à l’Europe, la stupide RGPD va empêcher de tracer les citoyens, comme en Corée du sud, et donc d’empêcher la deuxième vague de survenir. Bureaucrates européens, ASSASSINS!

    • A Gerald555
      Que voulez-vous « tracer » en France sans dépistage ? Les contaminés ? les non-contaminés ? Il faudrait que nos pieds nickelés expliquent leurs prouesses (magouilles) de discernement en l’absence de dépistage systématique…
      N’avez-vous pas compris que cette entourloupe est faite pour nous espionner continuellement ? Ces minables bureaucrates ne savent qu’une chose : traquer et sanctionner ! Pour le reste, ils sont aux abonnés absents.

  • J’ai bien aimé le terme « dissonance cognitive »
    J’aurais dit plus simplement « connerie » mais à la réflexion, c’eut été une insulte à tous les cons que nous sommes : concitoyens, conscients, consommateurs, contribuables, confinés, confiants dans l’homme libre et responsable…
    Qu’est-ce qu’on est con- !
    Mais con- comme ça, j’aime bien malgré tout.
    (sortez masqué et méfiez-vous du prochain virus, le conarovirus, qui frappe déjà très fort dans la stratosphère publique)

  • Oui, sauf que ma liberté s’arrête où commence … or si je suis contagieux, je risque de contaminer mes contacts.
    Des lors, n’est-il pas normal que l’état intervienne pour protéger mes contacts ???
    Prenons de la hauteur : les GAFA nous espionnent déjà sans réaction véritable de ceux qui crient au loup pour une application basée de surcroît sur le volontariat !

    • La contagiosité n’est pas un problème en soi. Les 5 à 15 millions de Français déjà contaminés ne s’en sont même pas rendu compte pour plus de 98% d’entre eux. Pour les moins de 2% symptomatiques testés confirmés, il existe un traitement qui a largement fait ses preuves en divisant significativement le taux de mortalité et en réduisant la contagiosité des malades. Quand on sera sorti de l’hystérie actuelle par la force économique et sociale des choses, le confinement sera réservé aux personnes à risque.

      Il suit que le confinement relève d’un choix strictement individuel, comme il se doit dans un pays moderne développé, choix individuel éclairé par le corps médical en ville, soutenu par des hôpitaux privés mis à sa disposition, quitte à prévoir une aide spécifique pour passer le cap, en attendant l’immunité de groupe d’abord, le vaccin ensuite. Ce n’est donc pas à l’Etat de décider du confinement, seulement d’aider ceux qui doivent être confinés (et encore, cette aide devrait relever des assurances privées). De même, un système d’alerte par smartphone relève d’une démarche volontaire, privée et concurrentielle, certainement pas de l’Etat dont le rôle devrait se limiter au contrôle de la confidentialité des apps. Dans un cadre privé, un tel dispositif devrait être étendu aux infections respiratoires aiguës et aux diarrhées aiguës, épidémies saisonnières qui tuent chaque année beaucoup plus que le covid19.

      Il est temps de mettre un terme au confinement généralisé contre-productif (dans les deux sens du terme), stupide mesure moyenâgeuse.

      Ce dont on a surtout besoin, hier comme demain, c’est que l’Etat obèse cesse de nuire à la France et aux Français. Qu’il se taise au lieu de créer la panique. Qu’il cesse d’agir n’importe comment. Qu’il nous débarrasse des fonctionnaires, juges, syndicats et médias rouges, roses ou verts. Qu’il cesse surtout de provoquer une surmortalité par les conséquences imprévues de ses actions néfastes. Nous n’avons pas besoin de sa nuisance manifeste.

      Note : le cas du PA CDG est intéressant pour comprendre l’épidémie et rassurer les hypocondriaques. 1700 marins, 600 contaminés, 20 hospitalisés, 1 réanimation, 0 mort. Facteurs de pondération : population plus jeune et en bonne santé que la moyenne, rapport hommes/femmes non représentatif de la population générale, environnement non représentatif, extrêmement confiné, très favorable à la contamination, hydroxychloroquine disponible. Il est notable qu’à ce jour le virus a pu être détecté pour seulement un tiers de cette population alors que tous ont probablement été en contact avec le virus, observation à comparer avec ce qui avait été déjà constaté sur le Diamond Princess (3700 passagers, 710 contaminés, 250 hospitalisations, 12 morts).

      • Le problème, c’est qu’une bonne partie de la population est imperméable à ces arguments de bon sens et se soumet avec zèle à la dictature sanitaire, prétendant même donner des leçons à ceux qui, comme vous, prennnent du recul et surtout, sont attachés aux libertés.
        Je me rappelle un article de Thierry Meyssan en 2017, qui disait: « les Français ont voté E. Macron pour échapper au facsisle, c’est lui qui l’instaurera.  »
        Nous y sommes.

  • L’incurie gouvernementale dépasse toutes les limites

  • Merci d’expliquer en quoi les réquisitions de masques créent la pénurie…je veux bien mais le dire ne suffit pas.

    • C’est simple les réquisitions déstabilisent les réseaux de distributions et les producteurs. Pourquoi chercher à fabriquer et à vendre des masques si l’état l’interdit. C’est un métier, il y a des gens compétents qui connaissent la filiaire, qui ont l’habitude et là on met à la place des fonctionnaires qui ne connaissent pas le métier.
      Cela a été la même chose pour la campagne de vaccination de H1N1, l’etat n’a pas utilisé les gens dont c’est le métier; les médecins traitant et les pharmacies. Resultat, gros flop.

  • Je n’ai tjs pas compris pourquoi on confine tout le monde. D’habitude on confine les malades (éviction scolaire), à la limite on ferme l’école, mais confiner tout est pays dépasse l’entendement. En plus ce confinement est inefficace, et les malades retournent chez eux, contaminent la famille, puis la cage d’escalier. C’est idiot.
    Je sais le pretexte est d’eviter de surcharger l’hopital, je dubite..

    • Les courbes d’évolution ont partout montré une accélération de l’épidémie après confinement, résultat exactement contraire à l’aplatissement espéré par les pseudo-experts. Il faudrait comparer les dérivées entre les pays ayant imposé un confinement lourd généralisé et ceux s’étant contenté d’un confinement léger, intelligemment sélectif, mais à vu de nez, le résultat ne fait aucun doute.

      Mesure totalement contre-productive, stupide réaction paniquée imposée par des incompétents par destination.

  • Et c’est incompréhensible vu que, dans un premier temps, Sanofi a proposé de produire rapidement de la chloroquine pour 300 000 malades. Le gouvernement n’a pas donné suite.

    • C’est incompréhensible que les pouvoirs publics refusent de communiquer clairement sur leurs raisons de priver du traitement les malades détectés précocement pour leur éviter de développer une forme grave, invalidante ou mortelle de la maladie.

  • le manque de place en réanimation

    Votre Honneur, les cliniques privées (pouah) n’ont pas été prises d’assaut. Les c.r.é.t.i.n.s à l’ARS n’avaient pas leur numéro de téléphone ni leur adresse.

  • La gestion de cette crise nous balance en pleine figure l’incompétence et l’irresponsabilité de l’étatisme à la française. Nous sommes sonnés. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est par manque de moyens ; comme si nous n’avions pas payé assez pour que l’Etat soit doté des moyens nécessaires à l’exercice de sa fonction.

    L’horrible réalité est que la bureaucratie a remplacé les compétences, Comme la pollution d’une nappe de pétrole en mer elle a tout recouvert et étouffé nos vies. Elle nous a transformés en oiseaux mazoutés. Comment nous décoller de cette poisse administrative désespérément envahissante pour retrouver nos ailes?

    • Pour répondre à votre question, deux niveaux :
      1. en informant les Français (comme le font CP et d’autres) que la liberté et la responsabilité individuelles sont infiniment préférables à l’assistanat, lequel engendre forcément la technostructure incompétente et inhumaine que nous subissons tous les jours
      2. si on est fataliste, on ne peut que constater que pour le 1. c’est pas gagné, car il y a en France, très répandue dans les esprits, la passion de l’égalitarisme ; Marc Lazar ne s’y est pas trompé qui a titré un de ses livres ‘Le communisme, une passion française’
      Si donc on est fataliste, on dit comme h16 ou d’autres que CPEF (et qu’il vaudrait mieux profiter de toute occasion pour aller voir ailleurs).

    • oui il va y avoir de la cervelle sur les murs avant la fin de l’année

  • Il n’y a pas qu’en temps de coronavirus. Il n’est pas nécessaire de regarder les ordonnances de ce temps de crise, il suffit de lire les précédents décrets ou lois. Tout ce qui nous arrive était déjà écrit, c’est juste la conclusion. Nous devons donner notre épargne à l’état, nous devons nous asseoir sur la propriété, nous devons arrêter de manifester, nous devons devenir fonctionnaires… Nous devons arrêter d’être nous-mêmes.

  • La seule planification qui aurait pu marcher, c’est la gestion et le stockage, par un organisme étatique, des masques FFP2, qui avait cours depuis 2005, je crois, sous un gouvernement de droite, et qui a été abandonnée moins de 10 ans plus tard, par un gouvernement de gauche ! Le monde à l’envers…
    Quand l’Etat planifie, la crise n’arrive pas, et quand il déplanifie, la crise survient !
    Aucun de nos dirigeants n’a jamais lu Le Désert des Tartares ?

  • Cette histoire de chloroquine est de plus en plus ridicule à l’image de la France : ne toujours pas savoir au bout d’un mois si un traitement supposé agir en 8 jours fonctionne, ni même si on le teste ou pas !

    • Et pendant ce temps là les shadoks pompaient …

      (Les Shadoks, c’était en 1968, on n’a pas fait de gros progrès depuis).

  • La France est depuis longtemps une dictature syndicale et administrative.Et » un peuple qui elit des corrompus des renégats des imposteurs des voleurs et des traitres n est pas victime ,il est complice » disait à juste titre Orwell

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Par Romain Delisle.

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