Par Alexandre Massaux.
La pandémie du coronavirus fait peur au niveau de la santé et de l’économie. Néanmoins, dans cette situation chaotique, il y a des moments qui redonnent espoir dans la capacité de l’humanité à innover face aux défis. Sa force est son adaptation face à un environnement qui peut lui être hostile.
Cette pandémie est l’occasion de mettre en œuvre un savoir-faire. Des technologies qui sont développées ou utilisées dans les foyers d’infections offrent déjà une aide précieuse pour cette lutte contre. En voici quelques exemples.
L’ingéniosité pour aider la lutte contre l’épidémie
La Corée du Sud, connue pour avoir réussi à enrayer la progression de l’épidémie, a mis en place un système de test par drive in. Les automobilistes peuvent être testés sans sortir de leur voiture. Le test dure 10 minutes au maximum. Les résultats sont envoyés par SMS, généralement le lendemain.
Ce système a permis aux Sud-Coréens de dépister la population à grande échelle : quasiment 5000 tests par million de personnes sont effectués en Corée contre 100 par million aux États-Unis.
L’Italie, qui est après la Chine le pays le plus touché par le virus, se retrouve en manque de matériel. C’est ainsi qu’un hôpital manquait des valves nécessaires pour faire fonctionner les appareils respiratoires en soins intensifs. Une telle situation aurait pu être dramatique si les médecins italiens sur place n’avaient pas eu la géniale idée de fabriquer les pièces manquantes grâce aux imprimantes 3d.
Cette technologie leur a permis de fabriquer en 24 heures des valves qui se révèlent efficaces. De plus, cette technique est peu onéreuse et rapide à créer. La version imprimée en 3D a coûté moins de un euro la pièce à produire et le prototype a demandé trois heures de conception. La capacité de produire en grand nombre à un faible coût et dans des délais courts peut être un progrès non négligeable en termes de gestion de crise.
Enfin, n’importe quel internaute doté d’un ordinateur peut contribuer à faire avancer la recherche contre le virus de chez lui grâce au projet Folding@Home. Ce dernier vise à étudier les protéines liées aux maladies comme le coronavirus. Cette recherche demandant un nombre important de calcul informatiques, le projet Folding@Home utilise les capacités des ordinateurs personnels des internautes qui souhaitent participer au projet. Il s’agit d’un logiciel qui tourne tout seul et utilise la puissance de calcul des ordinateurs, très peu exploitée en temps normal.
Concrètement, c’est la mondialisation numérique qui est utilisée pour faire avancer la recherche, en l’espèce la lutte contre le coronavirus.
Des entreprises de fabrication de composants informatiques comme les cartes graphiques Nvidia se sont aussi jointes à ce projet reposant sur une approche participative de la recherche.
L’adaptation est la clé du succès
C’est ainsi à travers l’ingéniosité des différents acteurs, qu’ils soient sur le terrain ou dans l’ombre, que la lutte contre le coronavirus va progresser. Si il ne faut pas sous-estimer le virus, il ne faut pas non plus tomber dans un catastrophisme apocalyptique.
La technologie est bien plus avancée qu’à l’époque des précédentes épidémies et offre des solutions que l’on ne soupçonne pas toujours. Utiliser cette crise pour faire avancer le progrès technologique et s’adapter nous rendra plus forts.
avec l’imprimante 3 d , dommage que l’on ne puisse pas fabriquer des neurones pour les injecter dans le cerveau atrophié de nos dirigeant…
côté ingéniosité , en voilà une bonne : dans un bourg , à l’est de limoge ,une couturière s’est lancé dans la fabrication de masque avec ….des filtres de sacs aspirateurs combinés avec des bonnets de soutien- gorge….ils ont été validé par son pharmacien ; elle croule sous la demande …médecins , ambulanciers , particuliers ….hé oui , en France , à défaut d’avoir un gouvernement compétent , nous avons des gens qui ont des idées ;
Mais vous n’y pensez pas… et l’homologation du gouvernement???
J’aimais bien le slogan : “On a pas de pétrole, mais on a des idées”
Une espèce de folie généralisée se met en place face à une maladie à l’incidence relative bien que meurtrière par endroit, pour des raisons encore mal comprises.
L’ humanité depuis moins d’un siècle a connu d’autres épidémies aussi meurtrières sinon plus sans que tout le système économique, social, culturel, sanitaire, médicale, industriel, ne s’effondre en même pas 2 mois.
La grande leçon qu’il faut en tirer est que du haut de notre orgueil et notre vanité pensant que l’homme évoluait avec arrogance vers l’immortalité, vers la conquête de l’espace, croyant qu’il n’y a aucune limite dans son génie, voilà qu’une simple chauve souris fait écrouler cette tour de Babel.
Puissions nous une fois la crise passée reconnaître avec humilité que nous ne sommes que poussière et que nous retournerons à la poussière. Ceci devrait nous faire changer de cap, de descendre de notre piédestal mais j’en doute car déjà hier certains anticipaient une fois le virus vaincu une grande fête populaire mondiale.
Vous souvenez vous que les premiers astronautes qui se sont posé sur la lune ont été mis en quarantaine à leur retour de peur qu’ils ramènent un virus.
Mais pour ceux revenant de Wuhan, pourquoi prendre des précautions ?
C’est pas de “drive in” pour les tests dont on a besoin, mais de “drive out” pour les responsables du système de santé et les politiques.
Oui, enfin la technologie contre le coronavirus c’est surtout le traçage systématique des personnes via leur smartphone couplé au dépistage à grande échelle. Très efficace mais très intrusif.
La technologie est bien plus avancée qu’à l’époque des précédentes épidémies, OK.
Mais le niveau des dirigeants est beaucoup moins relevé que ceux de l’époque…
Bien vu!
Au grand duché on imprime des supports pour les visières protectrices des soignants. Tout le pays a mobilisé ses imprimantes 3d pour en fournir un max le temps que la livraison arrive à la fin de la semaine. J’en fait 4 en 7 heures. C’est pas folichon mais ça aide un peu.
Et des tests de température laser (5 à 10 € sur le net) ?