Boris Johnson : un succès sur tous les plans !

À choisir entre le Brexit avec Boris Johnson et le Remain avec Jeremy Corbyn, je n’hésite pas : Bravo Boris !

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Boris Johnson by BackBoris2012(CC BY-ND 2.0)

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Boris Johnson : un succès sur tous les plans !

Publié le 15 décembre 2019
- A +

Par Nathalie MP.

Je vois le rapprochement des pays d’Europe comme une sorte de prodige historique à préserver – et améliorer. Mais à choisir entre le Brexit avec Boris Johnson et le Remain avec Jeremy Corbyn, je n’hésite pas : Bravo Boris !

Quelle magnifique victoire pour le Premier ministre conservateur du Royaume-Uni Boris Johnson ! À l’issue des élections législatives anticipées du jeudi 12 décembre 2019 qu’il avait convoquées afin de sortir de trois ans d’impasse intenable sur le Brexit, il offre à son parti une majorité absolue en sièges d’une ampleur inconnue depuis l’époque de Margaret Thatcher, il dynamite en beauté le Parti travailliste de son premier opposant Jeremy Corbyn et il se retrouve les mains libres pour faire ratifier par le Parlement l’accord de sortie qu’il a négocié cet automne avec l’Union européenne (UE).

RÉSULTATS  DÉFINITIFS
(Source : BBC)

Participation : 67,3 %

Glossaire : CON : Conservateurs – LAB : Travaillistes – SNP : Parti national écossais – LD : Lib-Dem – DUP : Democratic Unionist Party (Irlande du Nord) – GRN : Verts – BRX : Brexit Party (Nigel Farage) – OTH : autres.

Résultats en sièges :
Il ya 650 sièges à pourvoir et la majorité absolue est à 326 sièges.

Résultats en voix :

Gains ou pertes en voix depuis 2017 :

Les nouveaux députés devant faire leur rentrée parlementaire dès mardi 17 décembre prochain, il n’est pas impossible qu’ils se prononcent sur l’accord de sortie de l’UE avant Noël.

Dans ces conditions, le Brexit pourrait avoir lieu d’ici le 31 janvier 2020, date de la nouvelle échéance accordée au Royaume-Uni, et Boris Johnson pourrait dès lors se consacrer enfin aux « priorités du peuple britannique », ainsi qu’il l’a rappelé dans le discours qu’il a donné après l’élection depuis sa circonscription d’Uxbridge (vidéo, à partir de 02′ 10″) :

« This one-nation conservative government has been given a powerful new mandate : to get Brexit done, and not just to get Brexit done, but to unite this country and to take it forward, and to focus on the priorities of the British people, and above all on the NHS. »
Ce gouvernement conservateur a reçu un nouveau mandat fort : réaliser le Brexit, et pas simplement réaliser le Brexit, mais unir ce pays, le faire aller de l’avant et se concentrer sur les priorités du peuple britannique, et par-dessus tout sur le NHS. (Service national de santé).

Le système de santé britannique, entièrement gratuit, figure parmi les plus collectivisés du monde – encore plus qu’en France si c’est possible – et il brille également par son mauvais fonctionnement et ses déficiences multiples. Véritable totem intouchable aux yeux des Anglais, il s’est retrouvé au cœur de la campagne du Brexit : tout ce qui n’ira plus en contribution financière vers l’UE sera redirigé vers le NHS. Boris Johnson a d’ailleurs répété hier qu’il allait embaucher 50 000 infirmières et construire 40 hôpitaux.

Typiquement une politique qui cherche à réparer ce qui ne marche pas par encore plus de ce qui ne marche pas. C’est là que mon petit tropisme libéral commence à me faire dire que le surplus de dépenses publiques envisagées, donc le surplus d’étatisation qui en découlera automatiquement, représente peut-être un coût exagéré par rapport aux éventuels bénéfices du Brexit en matière de contrôle retrouvé sur la législation, les frontières, la monnaie et les échanges commerciaux.

Mais Boris Johnson ne peut ignorer qu’il doit aussi sa belle victoire à de nombreux votes d’électeurs travaillistes en quête de Brexit qui ont contribué à faire basculer chez les Conservateurs des circonscriptions traditionnellement implantées à gauche, notamment dans le nord de l’Angleterre.

Imaginant dans son discours de victoire (voir vidéo en fin d’article) combien la main de ces électeurs avait dû « trembler » au moment où ils cochaient pour la première fois – et peut-être la dernière – la case du Parti conservateur, il leur a assuré qu’il se faisait un devoir de leur prouver qu’ils avaient eu raison de voter pour lui. Comment gagne-t-on le soutien d’un ancien électeur travailliste ? En parlant libéralisme comme Margaret Thatcher ou en flattant certaines positions collectivistes bien ancrées à gauche ?

Mais il est vrai aussi que la chute de la maison Corbyn n’est pas qu’une question de Brexit. Si, au moment du vote de 2016, la position du Parti travailliste était effectivement du côté du maintien dans l’UE et si, lors de cette campagne législative, il était vaguement question de réorganiser un référendum sur le sujet, ce qui retardait et embrouillait encore plus la réalisation du Brexit demandé depuis 3 ans, d’autres éléments liés à la vie du parti et à sa ligne politique sont entrés en ligne de compte.

La personnalité même de Jeremy Corbyn, personnage férocement stalinien et antisémite, associée à un programme d’une telle radicalité que c’en est un véritable ascenseur pour la faillite (pas loin de 500 milliards d’euros de dépenses publiques en plus – on voit d’ici la tête des impôts et de la dette) a fait fuir nombre d’électeurs qui se sentaient proches du « New Labour » de Tony Blair, une aile du Parti travailliste qui n’a jamais remis en cause les réformes de Margaret Thatcher… Il est donc permis de penser que Boris Johnson dispose, s’il le veut, d’une certaine « latitude libérale » pour obtenir le soutien d’une partie de ses nouveaux électeurs travaillistes.

Aussi, même très attachée à l’idée d’Europe comme je le suis, je préfère mille fois voir le Brexit se faire avec Boris Johnson que voir le Royaume-Uni rester dans l’Union européenne avec une gouvernance Corbyn. Son programme, purement collectiviste, fondé sur des dépenses publiques quasi-illimitées dont on sait qu’elles seront inefficaces entre les mains des pouvoirs publics, n’est pas une promesse de prospérité et de justice pour tous comme il se plait à le dire, mais une assurance d’appauvrissement et de chômage. Il suffit de se reporter au désastre social du Royaume-Uni socialiste des années pré-Thatcher pour s’en convaincre.

L’Union européenne à vingt-sept telle qu’elle sera bientôt n’est déjà que trop encline à vouloir pousser des politiques de grands investissements en piochant dans les excédents budgétaires accumulés par les pays les plus rigoureux dans leur utilisation de l’argent des contribuables. Curieusement, ce sont les pays dépensiers comme la France qui trouvent le plus de vertu à cette idée de pomper dans l’argent des autres tout en laissant la dette s’envoler, modern monetary theory  oblige. Dès lors, le maintien d’un Royaume-Uni corbynisé au sein de l’Europe, en poussant encore plus loin l’agenda keynésien, aurait été une véritable catastrophe.

À l’inverse, le Brexit peut être vu comme une occasion de repenser nos relations commerciales avec le Royaume-Uni. Facteur de libéralisme quand il était dans l’UE, il peut devenir un partenaire dont la concurrence à nos frontières nous obligera à plus de rigueur, plus d’innovation et plus de performance pour rester attractifs par rapport aux avances appuyées qui lui viennent des États-Unis.

En ce mois de décembre 2019, le Brexit est donc solidement en piste.

  • à Boris Johnson, il ne reste plus qu’à se rappeler qu’avant d’être un débouché naturel du vote travailliste, il est l’héritier de l’esprit libéral britannique et de Margaret Thatcher.
  • aux Européens de l’UE, il ne reste plus qu’à se rappeler qu’ils ont entamé la construction européenne pour fonder un espace de paix, de prospérité, de liberté, de saine concurrence et de libre-échange.
  • et à nous Français, il ne reste plus qu’à nous rappeler que nous avons rejoint ce mouvement afin d’y inscrire une France enfin débarrassée de ses tabous économiques sclérosants.

Voilà qui place encore beaucoup de défis devant nous…

Mais pour l’instant, réjouissons-nous de la défaite plate et sans bavure du collectivisme radical de Jeremy Corbyn, réjouissons-nous que le choix des électeurs britanniques de sortir de l’UE soit enfin respecté, et commençons par dire : Bravo Boris !

 

Discours de victoire de du Premier ministre britannique Boris Johnson après les élections législatives du 12 décembre 2019 (07′ 40″) :

Sur le web

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  • nous aurions put avoir un fillon qui avait l’intention , dans son programme , de s’attaquer à la dépense publique ; une partie des français ont choisi un macron qui mine de rien , fait tout le contraire ;

    • Fillon a été 5 ans premier ministre et n’a fait que de la politique dans sa vie, on peut donc lui attribuer la situation actuelle pour partie!

      • Fillon au moins il aime la bagnole !

        Ce n’est peut être pas grand chose, mais c’est mieux que ne rien aimer du tout…

        • Celles qu’il conduit, probablement. Les autres, cad les nôtres, c’est moins sûr. Son gouvernement s’est montré particulièrement répressif vis à vis des automobilistes et des motards (remember CISR de mai 2011 !)
          Et quand on lui a posé la question du 80 km/h lors de la présidentielle, il s’est bien gardé de répondre…

      • Vous oubliez qu’un premier ministre en France ne fait qu’appliquer la politique définie par le Président de la République. Or les désaccords entre les 2 hommes étaient bien connus. Fillon avait dit dès le début que la France était ruinée!

        • Il était adulte et avait la possibilité de démissionner, comme l’aurai fait un responsable!

          • C’est une façon de voir les choses.
            Un adulte responsable qui a le souci de son pays pourrait également choisir de rester pour essayer de limiter la mise en place de certaines politiques qu’il estime inadéquates ou délétères et pour essayer d’infléchir les décisions dans une direction qui lui semble plus adéquate. C’est un autre aspect de la « responsabilité ».

          • Fillon n’était pas idéal, certes, mais il y avait un peu plus de chance de vraiment réformer… En attendant la personne irréprochable, à vos mouchoir !

        • Aucun dirigeant d’entreprise n’aurait la connerie de dire que sa boite va mal publiquement. Fillon l’a fait, faisant fuir les investisseurs étrangers et baissant le moral des entrepreneurs locaux. Par la suite, il n’a rien fait, bien planqué.

    • Fillon n’était qu’un étatiste constructiviste qui a doublé la dette publique sous l’impulsion de Sarkozy en renflouant les banques liées à l’état dans la plus pure tradition du capitalisme de connivence jacobin.

    • Fillon le mec qui a fait 600 milliards de dettes et créé 50 taxes ?

      • Rappel pour le principe: Kermitterand c’est, en « euros constants » : 900 milliards…ce qui n’enlève rien à la dette que j’attribue cependant à Sarko.

    • Fillon le mec qui a appelé à voter Macron à 20h02 (dévoilant incidemment son véritable programme, contraire à ses promesses) ?

  • Pour des libéraux la victoire de Boris Johnson est aussi un magistral pied de nez à une Europe à la Macron. Gageons que si l’Europe s’enfonce dans une organisation étatique « à la Francaise » il y aura , à notre porte, une solution qui permettra de constater qu’une autre Europe est possible. Et qui nous permettra d’aller y faire un tour pour y respirer un air un peu plus sain que celui de l’Europe continentale. Les Anglais ont dit non à une Europe controlée par une oligarchie de haut fonctionnaires à l’aide de médias subventionnés et de capitalistes de connivence avec les états. Ils l’ont fait sous l’Europe de Napoléon, de Louis XIV, de Guillaume 2, d’Hitler, de Charles Quint, de Philippe II d’Espagne … Ils s’en sont toujours sortis et ce sont , au final, nos propres libertés qui s’en sont trouvés confortés. Gageons qu’il en sera de meme cette fois !!!

  • « par rapport aux éventuels bénéfices du Brexit en matière de contrôle retrouvé sur la législation, les frontières, la monnaie et les échanges commerciaux. »

    peut etre déjà la monnaie a fortement baissé en 3 ans ( » « Nous sommes à 2 % du plus bas historique face à un panier de devises, et il n’en faudra pas beaucoup pour nous y emmener », »
    .. ensuite il va falloir estimer les pertes d’emplois liées a la sortie du marché europeen , et l’impact des droits de douane de l’UE sur les échanges…
    la route sera longue

  • Succès sur tous les plans ou victoire à la Pyrrhus ? Alors que le Brexit n’est pas encore acquis, l’Ecosse se sent des ailes et l’Irlande du nord est géographiquement divisée ente Sinn Fein au Sud et Unionistes au Nord – et le Labour ne s’est pas du tout effondré à Londres. Le Royaume – Désuni a-t-il une chance de survie ?

    • Tout à fait d’accord avec vous…L’Ecosse va partir et une fois ceci fait , l’Irlande n’en sera pas loin ce qui donnera des idées aux gallois qui commencent à émettre l’hypothèse de  » et pourquoi pas nous… »Le Royaume uni a vécu et Bojo vient probablement de sonner le début d’une vrai révolution identitaire..( qui ne se fera pas en qq jours évidemment)

    • Il est vrai que le tableau est flou: les enjeux mal définis et les surprises ne sont pas à écarter. Toutefois, il reste une certitude: l’Europe, petit à petit, nous infantilise, fait de la réglementation permanent une industrie et n’ajoute rien à notre fierté d’être eropéen. C’est donc le domaine des idées nationales qui pointe son nez. La France, à mon sens, est exclue de toute amélioration: l’administrativisme l’étouffe et la ruine. J’ai travaillé à la commission de transposition des textes européens: on voyait souvent une directive de quatre pages, disons, en faire vingt à la suite des travaux français. Exemple à ne pas suivre.

      • merci de ce témoignage : en France, avec nos énarques, on n’a même pas besoin de la commission européenne pour couler.

        • Je me souviens d’un texte européen ( de quelle utilité?) qui recommandait de prendre des mesures de bonne conservation des denrées sur les marchés locaux ; Ceci s’est transformé en l’obligation d’investir dans de couteux moyens de réfrigération que les petits vendeurs ne pouvaient s’offrir. ILs ont été condamné à disparaitre…

        • On envoie surtout les gars dont on veut se débarrasser à la commission.

    • la question est plus simple…c’est la preuve que quand un peuple veut..il peut…la question de la pertinence de ses choix est ouverte au débat..

      victoire de la démocratie sur la bureaucratie..
      la démocratie n’est pas parfaite..mais la bureaucratie..

      rendre les gens responsables quoi…

    • Les questions que vous posez sont à « environnement constant » ; mais l’Europe ne va-t-elle pas réagir ? Comme en amour : je te suis tu me fuis, je te fuis tu me suis !

      • A partir du moment où les anglais sont prêts à un brexit dur, l’Union européenne est un peu coincée.
        Quant aux mesures qu’elle pourrait prendre par la suite, bcp de membres de l’Union ont plus à perdre qu’à gagner d’une guéguerre avec le RU.

  • Le Brexit n’est pas mon affaire. Je n’ai pas la prétention de déterminer si l’affaire sera juteuse ou catastrophique. Pas plus celle de faire la part des choses entre la tentation étatique et l’attrait libéral. Cela regarde spécifiquement nos amis Anglais.
    J’ai en revanche un motif de satisfaction, voire deux.
    La décision du peuple, qui par referendum a réclamé le Brexit, sera enfin respectée, après des années d’atermoiements où l’on a bien cru que le politique allait réussir à enterrer ce qu’avait voté la majorité.
    Et j’espère bien que cette victoire écrasante de l’homme qui a fait le choix de respecter la décision citoyenne serve de leçon à nos élites technocratiques chez qui la duplicité, le retournement de veste, les fausses promesses, le changement de trajectoire une fois élues sont devenus une seconde nature.
    Qu’elles soient de la sorte instruites que plus que la propre opinion de l’électeur – des électeurs travaillistes ont préféré voté pour Boris Jonhson – c’est le respect de la parole donnée qui importe.
    Qu’elles se persuadent que l’électeur est prêt à payer un prix très élevé pour que le politique lui serve enfin le respect qui lui est du.
    Qu’elles comprennent encore que la démocratie n’est pas le passage en force de la décision d’un « sachant » contre un « votant », d’un pseudo-expert gouvernemental contre un électeur, mais la volonté de celui-ci.
    Que, sinon, elles se préparent à de sombres lendemains…

    • oui, ce respect de la démocratie par un politique fait plaisir à voir !

    • Absolument. Pour une fois le vote a été respecté (2005…)
      Certes l’avenir n’est peut-être pas rose mais c’est le choix du peuple anglais avec une participation de 67,3% et surtout ils en sont, dès les négociations avec l’EU terminées, les seuls maitres et les seuls responsables. Un sentiment de responsabilité et de liberté…

    • Entièrement d’accord !

  • Victoire à la Pyrhus ? Ca ferait plaisir, je le reconnais, à ce qui nous reste de chauvinisme anti-anglais. Et les médias d’état francais triompheraient en voyant le porte-avion anglais couler. Mais je pense qu’ils boiront le calice jusqu’à la lie. L’ami Boris va manœuvrer comme il sait le faire et leur aménager un brexit sur le plan des affaires qui calmera leurs ardeurs . Car les écossais ne sont pas les catalans et sont assez sensibles comme chacun sait au doux bruit de la monnaie qui tombe dans leur poche. Et il y a des chances pour que l’U.E libérée des vetos anglais et sous l’influence macronienne continue sa marche pagailleuse et antilibérale vers la chute. Si Boris réussit son pari, ce que je pense les écossais ne quitterons sûrement pas la proie pour l’ombre.

  • Du coup, aucun espoir qu’il ne prenne la place de Macron en 2022 et ne sauve la France de l’UE et du socialisme 🙁 !

  • et ceux qui ne voulaient ni du Brexit ni de Corbyn ils votaient quoi ? Pour moi, c’est un échec de la démocratie, comme aux USA en 2016

    • Un échec de la démocratie, c’est quand les gens ne votent pas comme vous ?

    • @ Milrem
      Quel échec de la démocratie? Vous ignorez ce que démocratie veut dire! Voter à gauche, cela équivaut à voter contre la liberté, c’est donc voter contre la démocratie. L’attitude des démocrates aux USA montre à quel point ils haïssent la démocratie, tout comme vous!

    • Toujours curieux de voir comment ceux qui se réclament le plus de la démocratie, ont du mal à accepter cette même démocratie quand elle ne va pas dans leur sens.
      La négation du choix fait par les électeurs est le point de départ de tous les totalitarismes.

  • Jolie victoire après la tempête. Mais il y a encore du travail, des écueils, Écosse, NHS…

  • Les Britanniques ont eu mille fois raison de quitter cette UE. Bien sûr, Johnson n’offre pas toutes les garanties en matière de libéralisme économique, mais après tout c’est l’affaire des britanniques ; et surtout, l’infâme Corbyn a été éliminé, espérons-le pour toujours, du paysage politique.

    Sur l’UE, chacun a le droit d’avoir ses opinions, mais je suis toujours surpris quand je vois des gens s’enthousiasmer à propos de l’idée européenne – laquelle, si on réfléchit un peu, ne peut mener que là où elle nous a mené, à savoir un monstre bureaucratique, un repoussoir à la fois pour les vrais libéraux mais aussi pour les gens pour qui le terme de patrie signifie encore quelque chose –
    en oubliant que bien des pays se sont passés et se passent encore, avec bonheur, de l’intégration dans quelque structure supranationale que ce soit, qui restent jaloux de leur indépendance, ce qui encore une fois ne les empêche pas d’être des pays florissants économiquement et des démocraties : la Suisse tout près de nous, la Norvège, les anciennes colonies britanniques (Canada, Australie…), les USA bien sûr, la Corée du sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong…

  • « et à nous Français, il ne reste plus qu’à nous rappeler que nous avons rejoint ce mouvement afin d’y inscrire une France enfin débarrassée de ses tabous économiques sclérosants. »
    Non, vous prennez vos désirs pour des réalités, les socialistes qui ont toujours tapé dans leur mains pour applaudir l’idée d’Europe ont toujours vues cette dernière comme le laboratoire d’une immense étatisation sociale…

    • L’Europe de Schuman était intéressante, Monnet et Delors(le père de la dame aux 35h) ont tous pour mettre en place les virus pour la détruire et enfanter tranquillement le monstre qui advient …

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