Pollution : la vie en Europe était bien pire avant l’industrialisation

C’est la richesse créée par l’industrialisation qui nous a permis d’améliorer l’environnement.

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Pollution By: cwillbounds - CC BY 2.0

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Pollution : la vie en Europe était bien pire avant l’industrialisation

Publié le 24 septembre 2019
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Par Marian L. Tupy.
Un article de HumanProgress.org

Récemment, j’évoquais l’idée romantique développée par l’anthropologue anglais Jason Hickel selon laquelle les gens du passé « vivaient bien » avec des revenus monétaires faibles ou nuls. Je rappelais qu’avant la révolution industrielle, les vêtements étaient extrêmement chers et inconfortables. Les filatures de coton ont tout changé. Comme le faisait remarquer un historien français en 1846, « la production mécanique […] a mis à la portée des pauvres un monde d’objets utiles, voire luxueux et esthétiques, auxquels ils n’auraient jamais pu prétendre auparavant ».

Aujourd’hui, j’aimerais évoquer la question de la pollution. Il est bien connu que l’industrialisation a contribué à polluer l’environnement, mais cela ne signifie pas que l’air et l’eau étaient purs avant l’arrivée des fabriques et des usines ! Par rapport à aujourd’hui, nos ancêtres ont dû endurer d’atroces conditions environnementales.

Commençons par la qualité de l’air. La biographe anglaise Claire Tomalin constate qu’au XVIIe siècle à Londres1 :

Tous les foyers brûlaient du charbon […] La fumée de leurs cheminées obscurcissait l’air et recouvrait chaque surface d’une suie crasseuse. Certains jours, on pouvait observer un nuage de fumée d’un kilomètre de haut et de trente kilomètres de large au-dessus de la ville […] Les crachats des Londoniens étaient noirs.

Dans le même ordre d’idées, l’historien italien Carlo Cipolla cite2 le journal de l’écrivain britannique John Evelyn, qui écrivait en 1661 :

À Londres, nous voyons des gens marcher et converser, poursuivis et hantés par cette infernale fumée. Les habitants ne respirent rien d’autre qu’un brouillard impur et épais, accompagnée d’une brume fuligineuse et crasseuse… altérant les poumons et compromettant le fonctionnement des organismes.

Les rues étaient tout aussi sales. John Harrington a inventé les toilettes en 1596, mais les WC sont restés un luxe rare deux cents ans plus tard. Les pots de chambre continuaient d’être vidés dans les rues, les transformant en égouts. Pire, même les grandes villes ont continué à pratiquer l’élevage jusqu’au XVIIIe siècle. Comme le note l’historien français Fernand Braudel dans Les structures du quotidien3, « les porcs étaient élevés en liberté dans la rue. Et les rues étaient si sales et boueuses qu’il fallait les traverser sur des échasses. »

Des trous de pauvres

L’historien anglais Lawrence Stone a fait les observations suivantes dans The Family, Sex and Marriage in England 1500-18004 :

Dans les villes du XVIIIe siècle, les égouts, désormais régulièrement remplis d’eau stagnante, étaient couramment utilisés comme latrines ; les bouchers tuaient des animaux dans leurs échoppes et jetaient les restes des carcasses dans les rues ; les cadavres d’animaux pourrissaient et s’infectaient là où ils étaient laissés ; des fosses de latrines étaient creusées près des puits et contaminaient l’approvisionnement en eau. Les corps des riches en décomposition dans les caveaux funéraires, situés sous l’église, incommodaient fréquemment le pasteur et sa congrégation.

Lawrence Stone rapporte qu’un « problème spécifique » à Londres était les poor holes (littéralement, les trous de pauvres) : « de larges fosses profondes et ouvertes dans lesquelles étaient alignés les corps des pauvres, les uns à côté des autres. Ce n’est que lorsque la fosse était remplie de corps qu’elle était finalement couverte de terre. » Comme l’a souligné un écrivain de cette époque, cité par Stone : « Quelle odeur nauséabonde se dégage de ces trous ! »

De plus, « de grandes quantités d’excréments humains étaient jetés dans les rues la nuit […] Ils étaient également déversés sur les routes environnantes et leurs bas-côtés : les visiteurs qui sortaient ou se rendaient à la ville étaient obligés de se boucher le nez pour se protéger des mauvaises odeurs. »

Selon Stone,

Ces conditions sanitaires primitives ont entraîné des épidémies récurrentes d’infections bactériennes de l’estomac, la plus redoutable de toutes étant la dysenterie, qui emportaient de nombreuses victimes des deux sexes et de tout âge en quelques heures ou quelques jours. Des troubles de l’estomac, de différents types, étaient chroniques, en raison d’une malnutrition chez les riches et d’une sous-alimentation ou d’une consommation d’aliments avariés chez les pauvres.

Puis il y a eu « la prévalence de parasitose intestinale », « une longue maladie, pénible et incapacitante qui a causé nombre de problèmes de santé et une vaste misère humaine. […] Dans les nombreuses régions marécageuses mal drainées, les fièvres paludéennes répétées étaient courantes et incapacitantes… (et) peut-être encore plus effroyable était la lente, inexorable et dévastatrice puissance de la tuberculose ».

La situation n’était pas meilleure sur le continent européen. Au milieu du XVIIe siècle, la reine Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, notait que « Paris est un endroit horrible et malodorant. Les rues sont si méphitiques qu’on ne peut s’y attarder à cause de l’odeur putride des viandes et des poissons en décomposition et à cause d’une foule de gens qui urinent dans les rues. »

Au XIXe siècle, la pollution demeurait un problème. Spécialiste de la période victorienne, l’historienne Judith Flanders rapporte5 l’observation de Waldo Emerson selon laquelle « plus personne ne portait de blanc (en Angleterre) parce qu’il était impossible de le garder propre ». Selon Flanders, les brosses à cheveux paraissaient « noires après usage » et les nappes étaient posées juste avant de manger, « sinon les cendres du feu venaient s’y déposer et elles étaient salies en quelques heures ».

La puanteur atroce de la Tamise

En 1858, l’odeur pestilentielle de la Tamise était si forte que « les rideaux donnant sur la rivière étaient trempés dans du chlorure de chaux pour en éliminer l’odeur ». L’effort s’était révélé infructueux : le Premier ministre Benjamin Disraeli a fui un jour une salle de réunion « avec une pile de papiers dans une main et un mouchoir de poche sur le nez », parce que la puanteur était trop atroce. Il qualifiait la rivière de « bassin stygien, qui empeste des horreurs indescriptibles et insoutenables ».

Gardez à l’esprit que même après le début de la révolution industrielle, une grande partie de la pollution n’était toujours pas industrielle. Henry Mayhew, chercheur en sciences sociales et journaliste anglais, a découvert6 que la Tamise contenait « des éléments provenant de brasseries, d’usines à gaz, de fabriques chimiques et minérales ; des cadavres de chiens, de chats et de chatons ; des matières grasses et des déchets d’abattoirs ; des saletés de toutes sortes issues des trottoirs ; des déchets végétaux ; du fumier d’étables ; des ordures de charcuteries ; des excréments humains ; de la cendre ; des casseroles et des marmites […], des pots, des bocaux, des cruches et des pots de fleurs cassés ; des morceaux de bois et des ordures de toutes sortes. »

Il ne fait aucun doute que l’industrialisation a causé de grands dommages à l’environnement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Mais elle a également créé des richesses qui ont permis aux sociétés avancées de construire de meilleures installations d’assainissement et ont favorisé l’émergence d’une population éclairée, dotée d’une préoccupation sans précédent pour l’environnement et disposée à payer davantage de taxes locales pour sa gestion.

Londres, devenue moderne, est propre

En 2015, la BBC a rapporté que « plus de 2000 phoques ont été repérés dans la Tamise au cours de la dernière décennie […] ainsi que des centaines de marsouins et de dauphins et même quelques baleines errantes. […] Il y a maintenant 125 espèces de poissons dans la Tamise, contre quasiment aucune dans les années 1950. » De même, les concentrations moyennes de particules en suspension à Londres sont passées de 390 microgrammes par mètre cube en 1800 à un pic de 623 en 1891, avant de tomber à 16 en 2016. Aujourd’hui, l’air de la capitale du Royaume-Uni la place parmi les grandes villes du monde les plus propres.

Les données actuelles montrent clairement que, avant l’industrialisation, la vie de nombreux Occidentaux était extrêmement désagréable, du moins au regard des normes actuelles. Prétendre qu’ils « vivaient bien » est tiré par les cheveux.


Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.

 

  1. Claire Tomalin, Samuel Pepys : The Unequalled Self, Londres, Viking, 2002.
  2. Carlo Cipolla, Before the industrial revolution: European society and economy, 1000-1700, Routledge, London, New York, 1993.
  3. Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe et XVIIIe siècles 1. Les Structures du quotidien, Paris, Armand Colin, 1979
  4. Lawrence Stone, The Family, Sex and Marriage in England, 1500-1800, Penguin, 1977.
  5. Judith Flanders, The Victorian House: Domestic Life from Childbirth to Deathbed, HarperCollins, 2003.
  6.  Henry Mayhew, London Labour and the London Poor, Royaume-Uni, 1851–1861.
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  • je vais lire certains de ces livres mais je dois reconnaître q u’il est difficile de se faire une idée..
    quand vous parlez à des intellectuels bien pensants typiques , ils sont persuadés que les progrès de la condition humaines en europe trouvent leur origine dans les idéologies socialistes…en somme c’est grâce à eux qu’on est sorti de cela.. ils négligent tout à fait de reconnaître les mérites de la technologie et de entrepreneuriat..

    • Tout de même si la Tamise n’est plus noire et que l’air est moins pollué en Europe, c’est ni grâce aux socialistes ni aux entrepreneurs, mais simplement que les villes ont investi dans des égouts et que les industries polluantes ont été délocalisées en Asie.

  • Les villes étaient des cloaques c’est certain, la Rome antique déjà, en raison de la densité de population et des pratiques inadaptées. En campagne, si la vie était rude et simple, la pollution n’existait pas. Comme aujourd’hui un peu !

    • En campagne aujourd’hui la situation est loin d’être idyllique. Il y a moins de gaz d’échappements, mais à peu près autant de micro particules, entre celles soulevées par l’agriculture et les pollens, beaucoup plus nombreux qu’en ville.
      Je ne mentionne pas les épandages de lisier qui ne sont des pollutions que pour nos nez délicats (tant qu’on ne va pas chercher dans les rivières)

      • C’est quoi, les « micro particules soulevées par l’agriculture » ? Et le pollen, vous estimez que c’est un produit toxique ? Le CO2 aussi, peut-être ?

      • ah ben oui alors les particules
        http://maps.who.int/airpollution/

        les pollens…???

        vous faites des formations pour vous plaindre??

        • une définition
          Pollution
          Sauter à la navigationSauter à la recherche
          La pollution est la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème1. Par extension, le mot désigne aussi parfois les conséquences de phénomènes géologiques comme une éruption volcanique2.

          La pollution a des effets importants sur la santé et la biosphère, comme en témoigne l’exposition aux polluants et le réchauffement climatique qui transforme le climat de la Terre et son écosystème, en entraînant l’apparition de maladies inconnues jusqu’alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s’adapter à leur nouvel environnement biophysique.

          La Seconde Guerre mondiale est suivie d’une prise de conscience des répercussions des activités humaines sur l’environnement et la santé, parallèlement à l’approfondissement de l’écologisme et de l’écologie théorisée dès 1886 par Ernest Haeckel3. Les préoccupations de santé environnementale conduisent les gouvernements à prendre des mesures pour limiter l’empreinte écologique des populations humaines et pour contrer des activités humaines contaminantes.

          Les premières grandes pollutions semblent avoir été induites par la révolution industrielle, permise par les machines à vapeur et le charbon. Cheminées industrielles, par Eugen Bracht (1842–1921), tableau daté de 1905.

          Fumées industrielles généralement chargées de résidus de combustion.
          En 2012 selon l’OMS, plus de 7 millions de personnes sont mortes prématurément à cause de la pollution de l’air (extérieur et domestique) ; l’Asie et le Pacifique étant les régions les plus touchées4.

          En 2017, le journal The Lancet a estimé qu’au moins 9 millions de personnes sont prématurément mortes en 2015 à cause de la pollution (soit une mort « prématurée », c’est-à-dire avant 65 ans, sur six)5.

          autrement dit là encore ..l’homme..

          l’agriculture pollue…

          c’est toujours la m^me chose..
          si la priorité est l’environnement..la pollution et donc l’homme doivent être limités.. mais si la priorité et l’homme..la pollution on peut s’en foutre…

          le mécanisme est toujours le même ..il faut mettre dans la tète des gens qu’un jour la « dégradation des écosystèmes », dégradation incluant l’emprise agricole, atteindra un niveau qui fait que le bénéfice dépassera le profit..

          j’entends ça depuis plusieurs décennies… pourquoi pas en effet?

          ce qui gênait les verts était leur incapacité à chiffrer ce qui les amener à simplement constater que on coupait une foret pour cultiver… il était évidemment plus difficile de trouver un argument pour empêcher les gens de couper la foret…surtout au point de vue local…
          ils ont donc utilisé un subterfuge… ils ont basculée du concept de bénéfice/ profit à celui de surconsommation de planete..

          Il est facile de convaincre les gens que consommer deux planètes c’est pas « tenable »… sauf que..ce n’est pas vraiment cela , il s’agit plutôt d’emprise humaine sur la biosphère…
          et couper une foret pour cultiver correspond dans cette idée d’emprise humaine..

          on se retrouve à expliquer à un indonésien qu’il ne doit pas couper sa foret… parce que interet planétaire..
          en réalité parce que couper sa foret c’est pas bien…

          non couper une foret pour la remplacer par des terres agricole est bel bien une atteinte aux écosystèmes..
          mais au dernière nouvelle les écosystèmes artificiels humains font mieux le job pour nourrir les gens que les écosystèmes naturels.

          on se retrouve avec des français qui manifestent pour la foret amazonienne les ours blancs, les orang outangs…prétendant avoir des argument solides pour dire à un pauvre bougre que couper la foret n’est pas dans son interet… parce que la préservation de la foret est dans un fumeux interet planétaire..
          si ces gens qu i manifestent regardent seulement quelques secondes leur propre vie..ce serait autre chose..ils se rendraient compte qu’ils doivent commencer par eux m^me..

          dans la tirade de thunberg à l’onu vous avez une chose..qui est la désignation de méchants

          je VOUS regarde… sans définir QUI elle regarde…
          et dans l’auditoire qu’elle accuse des gens applaudissent…

          les verts prospèrent sur l’ambiguïté…eux…ceux qui recherchent le profit…

          la pollution PFFFF…

          pourquoi vous ne parlez pas des raisons de la montée du nombre des allergiques et des asthmatiques? qui sont ceux qui souffrent vraiment…mais pas réellement de la « pollution » mais de leur condition..

  • Intéressant, malheureusement à la fin, l’affirmation d’un taux de particules de 623microgrammes/m3 au 19eme siècle n’est pas crédible. Les particules fines ne sont mesurées que depuis quelques décennies.
    C’est toujours dommages de voir un bon article gâché par un passage non crédible susceptible de remettre en cause tout ce qui est énoncé par ailleurs.

    • Il manque une référence c’est certain à moins que les données soient disponibles dans les références citées en bas de l’article.
      Mais en quoi cela ne serait-il pas crédible? Vous pouvez très bien étudier l’historique de l’importance des particules en suspension dans l’air d’une région en étudiant la stratification des dépôts de particules dans des zones de référence. La relation entre la composition et la densité de ces dépôts et les concentrations atmosphériques initiales est fonction de la taille des particules et de leur vitesse de chute. Ces données sont parfaitement connues de nos jours. Les méthodes actuelles sont plus précises mais utilisent toujours ce procédé.
      Voir page 10 du lien : https://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/biblio_particules_081022.pdf

      Donc il est tout a fait possible d’estimer ces concentrations (la précision chutant avec de temps bien sûr) et ce d’autant plus, que les conditions météorologiques d’une région sont précisément connues. Ce qui est le cas pour Londres avec des relevés météos réguliers depuis plus de 200 ans.

      • oui..sans doute reste que c’ets l’impression que je retire de l’article en général…des impressions…et surtout des confirmations de ce que je crois déjà..avoir des données chiffrées m^me incertaines aiderait pas mal.

    • Votre objection est tout à fait raisonnable. Les donnees chiffrées de la concentration en PF peuvent faire sourire.
      Cependant, en complément du commentaire de Cyde, je pense qu’il convient de rappeler qu’un des signes visibles, si j’ose dire, de la pollution, quand elle est importante, est le fameux smog, ce brouillard de PF en suspension dans l’air.
      C’est d’ailleurs sur cette base qu’on contrôle, dans les centres techniques, les fumées des véhicules diesels. Ca s’appelle mesure de l’opacimetrie des fumées des moteurs diesels.
      Ainsi même si on ne dispose pas de veritables données chiffrées pour la pollution à Londres, cette approche donne une indication assez fiable du niveau de pollution. En repérant la fréquence et la nature des smogs successifs, on peut retracer une histoire fidèle de la pollution londonienne.

    • Entendu par un guide lors de ma visite de Notre Dame de Fourvière, qui venait tout juste de se faire payer une jolie livrée blanche (c’était à la fin des années 90 ou au début des années 2000) : « cette église, on ne l’a jamais vue aussi blanche, elle a été construite à la fin du XIXe siècle et, dès sa construction, elle était noire à cause des fumées de charbon de la ville ».
      Ce qui est dit dans cette article est une évidence pour qui a un minimum de recul historique. Mais c’est bien de faire ces petits rappels.
      Point amusant : quand j’ai lu la série des Lames du Cardinal, de Pierre Pevel, qui se passe à l’époque de Richelieu, j’ai été amusé par l’insistance de l’auteur au sujet des odeurs parisiennes.

  • La france est un des pays les plus vert du monde, vous savez pourquoi?
    parce que les émissions de gaz sont principalement dues aux centrales électriques.. et nous avons choisi les centrales nucléaires .. que les gauchos repeints en verts veulent détruire..
    amusant non?
    nos émissions de gaz représentent 0,9% tu total planétaire..
    et on vient nous faire chier?

    • Je viens de lire que Greta a porté plainte contre quelques des pays pollueurs… Et devinez quoi ? La France est dedans… Et ce qui est marrant, c’est que l’Allemagne y est aussi… Pourtant, c’est le pays le plus vert du monde pour les écolos… C’est à y perdre son latin ! :o)

    • Exactement, on vient nous faire chier pour 0,9% c’est à dire que si l’on pouvait supprimer la France , la pollution mondiale baisserait … de 0,9%
      Trump et les autres n’ont pas fini de se marrer !!

    • D’un autre côté la population Française est 1% de la population mondiale. Pour un pays qui a délocalisé toutes ces industries polluantes à l’étranger (sauf à Rouen apparemment), on a pas trop à frimer non plus…

  • A la campagne, jusqu’au 20e siècle, les cheminées brûlant du bois, mal conçues, avaient souvent un mauvais tirage, enfumant et encrassant la pièce principale, donc les poumons des occupants. Les plafonds étaient noirs de fumée, les murs crasseux…

  • Ca , c’est dans les villes mais a la campagne ,rien n’a changé sauf l’electricite et l’eau courante ,le poele a bois les dechets que l’on brule ,les vieilles voitures et tracteurs antiques……et ne parlons pas des déserts medicaux meme le rebouteux a disparu ,l’air des villes est bien plus pur….

    • ben non , l’air n’est pas plus pur en ville , peut s’en faut
      j’habite a l’orée d’une foret de 40 000 ha.. je me chauffe au bois , j’ai un RDV avec mon toubib dans la journée, un scanner en 15 jours d’attente, un lit d’hôpital en 2 h
      et tout çà a 20 km e chez moi..
      C’est qui qui est emmerdé?

    • Et vous oubliez la terre battue de la pièce principale avec souvent les poules et canards qui viennent picorer les restes de nourriture qu’on leur lance au sol,la grosse marmite dans la grande cheminée etc etc

  • Au moyen-âge, la vallée de la Moselle était dans un brouillard permanent sur des km à cause des fours à chaux. Non seulement il fallait brûler le calcaire, mais il fallait aussi faire le charbon de bois.

    L’invention du ciment empêche cette tentation.

  • Même pas besoin de remonter à l’ère pré-industrielle. L’air de nos villes est bien meilleur aujourd’hui qu’il y a 30 ans.
    Le plus ironique de l’histoire, c’est que plus on parle de pollution, plus les gens croient que celle-ci augmente. Il confondent l’occurence du discours et la mesure de la réalité.

  • Merci pour ces rappels historiques…

  • @ cyde et anagrys
    Ce qui m’a fait réagir, c’est surtout la précision : 623 µg/m3, l’auteur est sûr que ce n’est pas plutôt 622 ou 624 ? 🙂
    Quand on sort un chiffre comme ça qui ne peut être au mieux qu’une estimation basée sur sur une méthode peut-être valable pour déterminer à posteriori le niveau de pollution à une époque donnée, mais certainement pas capable de donner une telle précision, il faut citer la source qui a donné ce chiffre et se contenter de donner un ordre de grandeur (en l’occurrence 600µg/m3).

    • On est d’accord, le chiffre mériterait un lien.
      Mais le chiffre précis est en général une moyenne (souvent avec un écart-type s’il y a plusieurs sites de prélèvement). Cela n’enlève rien à l’intérêt de l’article.
      D’autre part, si l’auteur avait donné un ordre de grandeur, votre remarque sur l’absence de lien était toujours valable mais d’autres auraient sans aucun doute critiqué le manque de précision et le flou qu’il y a dans un ordre de grandeur…

    • Pourtant, le GEIC est ultra précis dans ces précisions de montée des eaux ou augmentation des émissions… Et lui utilise des méthodes très controversées, mais pas de soucis de ce côté ? 🙂

  • Oui, sauf que l’auteur ne se rend pas compte que le libre échange libéral nous a fait passer à la « post industrialisation », où on remplace les producteurs par des consommateurs.
    Les producteurs n’existent plus, même les agriculteurs sont vu sous le prisme de la consommation par les investissements, les graines à planter, les engrais, les sous produits à transformer et valoriser, ….
    Il n’existe plus que des consommateurs. Et des possédants (trop peu).

    Les libéraux sont en pleine contradiction : ils veulent du mondialisme
    * mais ils faut le financer et créer de la monnaie, alors ils critiquent la dette mondiale des état !
    * mais ils ont besoin d’états forts comme la Chine, alors ils critiquent les régimes illibéraux !

  • Il faudrait établir une liste des contre-vérités des fatwas des escrologistes

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