Par Christine Courrières.
La CGT a refusé la distribution du journal @LePoint
dans les kiosques de plusieurs villes de France aujourd’hui. Le journal met en Une le facho d’opérette Salvini, celui qui met à prix chaque migrant à 5500€Fiers d’être CGT ✊https://t.co/shmZuhXjTR
— CGT TUIFRANCE (@CgtTuifrance) 17 mai 2019
Mercredi dernier, à l’occasion d’un mouvement de grève de la CGT dans les dépôts de distribution des journaux, plusieurs titres n’ont pas été distribués : Le Point, Paris Match et Valeurs actuelles. Dans son éditorial du jeudi 16 mai, Étienne Gernelle laisse éclater sa colère : “De quel droit ? La liberté de la presse est-elle désormais à la merci de la commission de censure de la CGT ?”. Une nouvelle fois, le syndicat instrumentalise le droit de grève pour tenter d’imposer ses diktats sur un secteur où son influence est encore importante.
Censure
Il ne semble pas totalement anodin de voir des publications étiquetées à droite victimes des pressions de la CGT, qui une nouvelle fois s’attaque à la liberté de la presse au nom de son idéologie marxiste et anticapitaliste. C’est au nom de cette dernière qu’il semble encore légitime au sein de la centrale syndicale d’imposer son point de vue par la force, violant ainsi les règles les plus élémentaires du pluralisme idéologique démocratique et libéral.
Pression et violence
Ce n’est pas la première fois que la CGT s’insurge en ayant recours à la force. On se souvient par exemple de la réaction stalinienne du syndicat quand le groupe Bolloré a décidé en 2010 de changer d’imprimeur pour ses journaux gratuits Direct Soir et Direct Matin : parce que le nouvel imprimeur n’était pas contrôlé par le syndicat du livre, les militants de la CGT ont entravé la diffusion du journal et saccagé des stocks de journaux impunément.
Menace pour les médias
La place de la CGT comme grande ordonnatrice de la distribution de la presse lui donne un poids effectif dans la censure des titres qui ne lui plaisent pas. Avec l’arrivée d’Internet et l’intensification de la concurrence, en particulier de la presse gratuite, cette position de quasi-monopole est devenue non seulement largement inefficace, mais très dommageable au seul secteur de la presse papier qui doit survivre à la révolution des médias sociaux. Il est à craindre qu’en France, ce ne soit pas la disruption technologique qui coule les médias traditionnels, mais l’archaïsme de syndicats qui profitent de leur position comme d’un frein à toute innovation.
Entre la CGT qui agit sur la distribution de la presse et d’autres qui agissent sur le contenu, nous sommes bien informés…
Pour que tout cela reste efficace et surtout, droit-de-l’hommiste, il est urgent de “réguler” internet…
Donc! Quand un kiosquier refuse de vendre une journal qui porte une couverture gay gay c’est terrible, mais quand la CGT refuse de vendre un journal présentant un opposant politique tout va bien. La gauche dans toute sa splendeur: les règles, c’est pour les autres
Le Point, journal de droite ? Si Le Point est à droite, alors Labération et l’Immonde sont à l’extrême droite.
qui a dénoncé çà? personne
Un bon militant CGT – iste est un chômeur de très longue durée, a retraite courte.
Ils n’ont qu’a se delocaliser entierement….j’oubliais y a les subventions….
Selon Coluche la CGT c’est les Cancer Général du Travail. Mais à l’nverse du Cancer qui généralement évolue,la CGT elle reste bloquée sur place.!
La CGT du livre existe depuis le front populaire. Comment peut-on supporter un seul instant le monopole d’embauche d’un tel syndicat des plus archaïques qui soit