Le cadeau de Macron aux Gilets jaunes va accroître la dette

Comment financer les 17 milliards promis après la crise des Gilets jaunes ? Par la dette publique, encore une fois.

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Le cadeau de Macron aux Gilets jaunes va accroître la dette

Publié le 8 mai 2019
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Par Claude Sicard.
Un article d’Entrepreneurs pour la France

La presse chiffre à 17 milliards d’euros les annonces d’Emmanuel Macron en réponse à la révolte des Gilets jaunes, avec 10 milliards d’euros accordés début décembre, au cœur de la crise, puis 7 milliards lâchés ensuite dans les annonces de sortie du Grand débat national. On prévoit en conséquence que le déficit public sera de 3,1 % du PIB en 2019, un déficit important qui va nécessiter une fois de plus un large recours à l’endettement pour boucler le budget de l’État. Et à nouveau nos partenaires de la zone euro vont constater que notre pays ne tient pas ses engagements.

La France est devenue au fil du temps le pays où les dépenses publiques sont les plus importantes de tous les pays développés : elles se sont élevées en 2018 à 1291 milliards d’euros, soit 56,4 % du PIB, la moyenne des pays de l’UE se situant à seulement 47 % du PIB. Il s’en est suivi que les prélèvements obligatoires sont à présent les plus élevés des pays de l’OCDE, soit 47,6 %, notre pays venant de dépasser le Danemark qui était en tête jusqu’ici dans ce classement. Aussi la dette extérieure du pays ne cesse-t-elle de croître, d’année en année, atteignant maintenant 100 % du PIB, alors que la règle à respecter dans la zone euro se situe à 60 % du PIB maximum.

Chaque année les dépenses publiques croissent et l’opposition ne cesse de stigmatiser les dirigeants du pays leur reprochant leur incapacité à réduire la dépense publique, sans toutefois que les uns ou les autres se hasardent à dire à quelles dépenses il conviendrait de s’attaquer.

Des chiffres sont régulièrement avancés sur la réduction des effectifs de la fonction publique, car c’est la cible privilégiée, et le Président actuel avait d’ailleurs lui-même inscrit dans son programme électoral, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Mais dans sa récente conférence de presse en clôture du Grand débat national on l’a entendu déclarer qu’il renoncerait à tailler dans les effectifs de la fonction publique tant cette mesure pourrait amener des troubles graves dans le pays.

Qu’en est-il donc des dépenses publiques en France, et comment mesurer véritablement les excédents de dépenses qui caractérisent notre pays ? L’Institut COE-Rexecode avait chiffré notre écart par rapport à l’Allemagne à 280 milliards d’euros ; dans un rapport que lui avait demandé le gouvernement en 2017, Michel Pébereau évoquait la somme de 180 milliards ; lors de la dernière campagne présidentielle, François Fillon a avancé le chiffre de 100 milliard, Emmanuel Macron évoquer 60 milliards d’économies, dont 25 dans la sphère sociale.

L’approche ordinaire qu’utilisent les économistes consiste à faire des comparaisons internationales en se référant au PIB des pays. Par exemple, l’Allemagne, en est à 43,7 %, la Grande Bretagne à 42,2 %, mais plusieurs pays sont bien plus bas : les États-Unis à 37,9%, et la Suisse à 34 %. Ce sont là des évaluations que l’on doit considérer comme approximatives, car elles ont le défaut de ne pas tenir compte du degré d’avancement économique des pays.

Il est possible de procéder à des évaluations bien plus précises et mieux fondées en recourant à l’économétrie qui est un outil d’analyse quantitative permettant d’établir des corrélations intéressantes entre des phénomènes économiques. C’est malheureusement un outil qui n’est pas suffisamment utilisé et c’est cette approche que nous allons utiliser ici.

La structure des dépenses publiques

Les dépenses publiques s’articulent de la façon suivante :

Dépenses publiques (milliards d’euros)
État 286,4
Collectivités territoriales 168,5
Dépenses sociales 759,5
Investissements 77,5
Total 1.291,9

Comme on le voit, les dépenses sociales représentent le poste essentiel, intervenant pour 58,8 % dans le total des dépenses publiques.

Les dépenses sociales

Pour mesurer leur éventuel excès par rapport aux autres pays, il convient de tenir compte du niveau de leur richesse, celle-ci s’appréhendant aisément par ce ratio habituel que sont les PIB/tête des pays.

On voit sur le graphique ci-dessous qu’il existe une excellente corrélation entre les PIB par tête des pays et leurs dépenses sociales calculées en dollars par habitant :

La France se situe très haut par rapport à la droite de corrélation : ses dépenses sociales se montent à 12 007 dollars par habitant alors que l’équation de la droite de régression indique que compte tenu de son PIB/tête elles devraient être de seulement 8656 dollars. L’excédent est considérable : 27,9 %, soit au niveau national des dépenses excédentaires de 212 milliards d’euros !

Les dépenses publiques, hors dépenses sociales

Il est intéressant de calculer les dépenses publiques hors dépenses sociales et de procéder à des comparaisons avec les autres pays. La France se situe à 9852 dollars par habitant. L’Allemagne et la Grande-Bretagne qui ont des PIB/tête supérieurs ont des dépenses inférieures : 8308 dollars pour l’Allemagne, et 8630 dollars pour la Grande-Bretagne.

Le graphique ci-dessous présente la corrélation existant entre les PIB/tête des pays et leurs dépenses publiques par habitant, hors dépenses sociales :

Cette corrélation est excellente et l’on voit que la France se situe là aussi très sensiblement au-dessus de la courbe : elle devrait en être à seulement 8704 dollars par habitant pour faire fonctionner l’ensemble de ses services publics. L’excédent est de 11,6 %, soit au niveau national la somme de 61,7 milliards d’euros. Certes, nos dépenses militaires sont plus élevées que celles de nos voisins : il convient donc de retrancher environ 10 milliards d’euros pour nous comparer aux autres pays, en sorte que l’on peut estimer notre excès de dépenses publiques à quelque 50 milliards d’euros par an.

Les économies à réaliser

Compte tenu des éléments précédents, on peut chiffrer comme suit les excédents de dépenses publiques en France :

Excès de dépenses publiques
Dépenses sociales 212 milliards
Dépenses de fonctionnement 50 milliards
Total 262 milliards

On recoupe ainsi les estimations de l’institut COE-Rexecode qui chiffrait à 280 milliards d’euros notre excédent de dépenses publiques par rapport à l’Allemagne, mais notre voisin est un pays plus riche que le nôtre, donc un pays pouvant dépenser davantage pour le bien-être de sa population.
Les économies à réaliser ne portent pas tant sur les effectifs de la fonction publique que sur les autres dépenses de l’État et des collectivités territoriales. En effet, si l’on fait des corrélations internationales en tenant compte des niveaux de richesse des pays, les excès de personnels dans les emplois publics ne sont pas si considérables : 158 000 personnes, emplois aidés exclus, sur un effectif de 5 450 000 personnes. Nous en sommes à 80 emplois publics pour 1 000 habitants, ce qui place la France en position médiane en Europe : l’Espagne en est à 58, et la Suède à 117. Les économies qu’aurait représenté la suppression de 120 000 postes, chiffre annoncé par Emmanuel Macron dans sa campagne électorale, ne représenteraient en fait que 2 milliards d’euros seulement.

Les économies essentielles sont à effectuer dans les dépenses sociales, mais là le pouvoir politique butte sur des menaces de révolte. Nos dépenses sociales proviennent de l’appauvrissement du pays provoqué par l’effondrement de notre secteur industriel qui ne représente plus que 10 % du PIB alors qu’il devrait avoisiner 18 % à 20 % comme c’est le cas dans les autres pays. Les pouvoirs publics se sont donc vus contraints chaque année de compenser par des aides sociales de plus en plus importantes les dégâts causés aux plans économique et social par la fermeture des usines qui procuraient sur tout le territoire de très nombreux emplois.

Les dépenses publiques étant extrêmement difficiles à réduire, la seule solution consiste à accroître le plus vite possible la création de richesses. Malheureusement, cette problématique n’a guère été expliquée à la population et celle-ci ne comprend donc pas que l’État ne puisse pas répondre à toutes les revendications qui lui sont présentées.

La seule solution que notre gouvernement aura à sa disposition pour tenter de satisfaire la population sera d’accroître un peu plus chaque année la dette extérieure du pays : nous en sommes à 100 % du PIB, et nous nous consolerons de nos déboires en nous comparant au Japon qui a  une dette extérieure qui représente 246,6 % du PIB, la dette la plus élevée du monde !

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  • Pas besoin d’être Polytechnicien pour comprendre çà. Emprunter sans compensation crée de la dette. Et qui paye.?…..Le Contribuable Français

    • Le contribuable, à commencer par le gilet jaune, à qui on va piquer de l’argent pour le lui rendre en lui disant que c’est un cadeau.

  • C’est un peu le serpent qui se mort la queue.
    Si vous baissez drastiquement les dépenses sociales, vous allez foutre dans la merde une frange de la population vivant essentiellement de ces aides. Et cela, même si on simplifie énormément la fiscalité et le code du travail. Le temps que les entreprises retrouvent leur marges, réinvestissent et seulement après embauchent, la misère gagnera pas mal de monde.

    Et je dis cela, même si je soutiendrai totalement cette réforme. Mais faut voir comment la transition se ferait…et si on a l’argent pour la faire.

    • Quand vous avez une grosse maladie, il faut un traitement de cheval. Pendant un temps, vous dégustez avant la guérison. En économie, c’est pareil : il faut compter deux ans avant que la situation présente ses effets positifs.

      C’est dans ce genre d’épreuves qu’on voit si les gens sont solidaires : quand on voit en France le nombre hallucinant de SDF abandonnés par leurs familles, c’est plutôt mal barré.

      • Effectivement Théo31, de la sueur et des larmes à court terme, mais bien plus de prospérité à moyen et long terme. C’est pour cela que je défendrai toujours cette réforme.

        C’est plus la transition des premières années qui m’inquiète. Comment les gens qui ne vivent que d’allocations ou de gratte papier s’en sortiront? Car une brutal simplification et diminution des dépenses, impôts et règlementation risque de foutre dans la merde beaucoup de monde, le temps que l’économie recommence à créer suffisamment d’emploi.

        Moi qui suis infirmier, je n’aurai jamais de problème pour trouver du taf. Mais la mère isolée au rsa avec son gosse, qui vit déjà au jour le jour, elle risque de subir sans ses aides.

        Je me pose cette question car je pense qu’elle sera posée très rapidement au candidat qui voudra faire cette réforme. Comment pourra t-il convaincre les français? Je suis certain qu’il puisse le faire, mais je ne vois pas par quels arguments. Dire que ça ira dans 2 ans, ça ira mieux, ça ne convaincra pas les gens qui ont du mal à finir les 30 derniers jours du mois 😀

        • elle sera posée très rapidement au candidat

          En URSS, les lopins de terre représentaient 3 % de la surface cultivée et assurait un tiers de la production agricole du pays. Curieusement, personne au centre du pouvoir ne remit en cause les fermes collectives.

          En France, 1000 personnes se retrouvent au chômage tous les jours et devinez, personne ne se pose de questions pour y remédier. Le gouvernement préfère s’occuper des trottinettes, du prix du permis de conduire et des baignoires.

    • simplifier la fiscalité et le code du travail ne créera pas de misère (éventuellement un peu de dillettante chez tous ceux qui vivent de cette complexité et qui comprendront alors qu’ils ne sont que des parasites).

      Mais cela permettra à ceux qui entreprennent de gagner d’avantage d’argent pour le plus grand bien de tous !

      • Désolé breizh, je me suis mal exprimé. Pour moi, ce n’est pas la simplification fiscale qui risque d’accroitre la misère mais bien la baisse des dépenses sociales (pour les gens qui ne vivent que de cela).

        Mais effectivement, cette simplification permettra de faire redémarrer l’économie, montrant qu’enfin, le travail paie vraiment.

        • on peut déjà simplifier fiscalement (et socialement) et ensuite s’attaquer aux dépenses sociales, sachant que pour ces dernières, la meilleure des solutions est que plus personne n’en ait besoin.
          Mais quel pouvoir restera-t-il aux politiques, s’il n’y a plus d’assisté ?

    • On n’aura jamais autant l’argent pour la faire qu’aujourd’hui ! Chaque année, la confiance et les finances se dégradent un peu, donc même si ça n’est pas brillant, ce sera pire et encore moins réformable demain.
      Quant aux entreprises, elles n’auront probablement jamais autant la possibilité d’emprunter pour anticiper sur l’amélioration, il faut seulement que cette amélioration ne soit pas à la merci d’un n-ième revirement et d’une n-ième mesure permettant aux candidats potentiels à l’embauche de trouver plus d’agrément à rester dans le chômage.
      Les entreprises ne trouvent pas de candidats crédibles, et en même temps, il faudrait continuer à nourrir ces populations pour qu’elles puissent continuer à ne pas être crédibles ?

      • C’est vrai MichelO, le temps joue contre nous. Et plus on attend, plus la réforme sera difficile à digérer.
        C’est quand même ironique qu’il y ai 1 millions d’emplois non pourvus et 9 millions de chômeurs. On voit bien que le système de formation n’est optimal.

        Je pense que les gens sont relativement rationnels. Une copine au chômage me disait que pour l’instant, elle perdrait de l’argent à travailler (pertes d’aides, nounou à payer, essence…).
        Bref, on voit là toute la folie d’avoir un Etat sociale trop dispendieux. Les gens finissent par s’habituer à ce que l’oisiveté paie plus que le travail.

        Je dis juste que le réveil sera difficile pour beaucoup.

        • Tout à fait.
          Mais ça n’est pas si insoluble que ça en a l’air. Commençons par le salaire complet, qui conduirait à remettre d’équerre très vite la comparaison entre faire soi-même (garder les enfants, p.ex.) et gagner bien plus que de quoi payer la nounou. N’accusons pas tant la formation que les aigrefins qui se gobergent avec les fonds qui lui sont consacrés. La formation, ça peut facilement se traiter entre l’embaucheur et l’embauché, si les questions de la manière dont ce dernier « rembourse » peuvent entrer dans le contrat de travail, et si l’importance du « savoir-être », du contrat de travail gagnant-gagnant, s’impose. Le déplacement domicile-emploi nécessite de revenir à un modèle où l’Etat cesse de vouloir être le seul bailleur en taxant tous les autres, de planifier et réguler les constructions à son idée, et redonne aux infrastructures de transport le rôle de faciliter les déplacements plutôt que de satisfaire aux lubies écologiques, régulatrices, et au développement de transports en commun exclusivement publics ou parapublics, subventionnés en tout cas.

        • Il y a quand même un paradoxe : l’Etat vous paiera une grande école en échange d’un engagement à le servir pendant une certaine durée ou à devoir payer un dédit (la pantoufle), mais un tel contrat n’est pas d’usage avec une boite privée !

  • Sur les 17 milliards combien sont de vrais milliards (cad autre chose que des taxes annulées) ?
    Et qui pense le gouvernement assez fou pour ne pas prendre à Paul pour habiller Jacques ?
    La fameuse/fumeuse taxe carbone, heureusement abandonnée, reposait entièrement sur ce principe : elle piquait (encore) les sous dans la poche des pauvres automobilistes pour financer des cadeaux aux entreprises (CICE)…
    Pour le coup on va faire (un peu) les poches des entreprises pour rendre un peu de pouvoir d’achat aux particuliers, donc un peu de croissance au pays (première leçon des 10 milliards estampillés GJ de décembre dernier).

    • oui dire que « ne pas prendre » c’est l’équivalent de « donner » , c’st le coté fumeux de nos journalistes..
      il reste que ces « prélèvements  » devaient, par exemple, servir a quelque chose… payer les fonctionnaires en surnombre car on ne peut pas les virer..ou baisser leurs retraites non financées de 30%..
      ah mais çà c’est tabou

  • « Le cadeau de Macron aux Gilets jaunes va accroître la dette »
    Proverbe chinois bien connu. Pour distribuer du fric que tu n’as pas, et jamais budgété, faut le voler dans les poches de français, ou l’emprunter. Dommage que Macron n’ait pas eu, comme mes parents le certificat d’études, il l’aurait peut-être compris.

  • Magistralement terrassé par Hulot et de Rugy, notre Macron croit avoir affaibli les gilets jaunes en leur concédant des promesses pour bien plus tard, mais jusqu’à l’impossible. Ce qui les encouragent déjà à manifester toute la semaine au lieu du seul samedi, en entrainant derrière eux, et malgré eux, les syndicats dépossédés de leurs jobs bien sympa, dans l’état actuel des choses ! Rejeté par la population en raison du néant confirmé de sa politique virevoltante, aussi nulle qu’elle est endettante pour nos enfants sans espoir d’emplois ! Au lieu de tenir compte des 120.000.000.000 d’€ que la Cour des Comptes lui reproche d’avoir gaspillés sans résultats voyants, sinon au profit de malandrins qui y ont rajouté des milliards de fraudes à la TVA sur le commerce des ventes de droits à polluer ! Hulot a ridiculisé Jupiter en l’obligeant à reconnaître et payer la légitimité nationale des casseurs, ses amis, qui ont exproprié NDDL, à la grande joie des bobos escrolos parisiens ! Avec la même insolence, Goulet de Rugy déclare, sans être contredit par un seul de nos menteurs officiels, que :« Jamais les gilets jaunes ne se sont pas révoltés à cause de la taxe carbone, mais seulement contre LA HAUSSE HORS CARBONE DU PRIX des carburants !» Pas question de revenir sur les 40.000.000.000 d’€ prévus pour souiller nos côtes de 600 éoliennes de 275 mêtres dont la hauteur cumulée sera égale A 550 TOURS EIFFEL, afin d’attirer les touristes. Pour faire bon poids vis-à-vis ses électeurs potentiels, il leur promet 1.000.000.000.000 d’€ pour RECARBONER NOTRE ELECTRICITE nationale en remplaçant notre supériorité mondiale nucléaire par plusieurs centaines d’usines à combustibles fossiles sans le moindre effet sur une éventuelle baisse de température déjà commencée naturellement. A croire que n’ayant pas le courage de démissionner de lui-même, il préfère se faire rejeter par les électeurs. Ce qui serait est moins honteux …

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