Le parasitisme explique mieux que les théories du complot

Arrêtons de brandir un improbable complot, arrêtons d’être effrayés par des modèles aussi simplistes que complexes, mais prêtons plutôt attention à la réalité des observations.

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Le parasitisme explique mieux que les théories du complot

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 mars 2019
- A +

Par François Gauchenot.

Dès que l’on ose mettre en cause les prétendus consensus sur lesquels reposent les certitudes de la pensée commune, on voit quelques bons esprits brandir l’idée de la Théorie du complot.

Cette offuscation se heurte à la réalité observée aussi bien dans la vie sociale des hommes que dans celle de tous les organismes de la biodiversité ayant développé naturellement des comportements symbiotiques pour assurer leur survie.

Des milliards d’organismes au sein de la biosphère se comportent naturellement les uns en prédateurs partiellement généreux, les autres en parasites partiellement bienveillants, utilisant des bénéfices réciproques pour assurer leur survie mutuelle et leur développement.

Nombre de plantes exploitent le sol à travers le travail des champignons qui colonisent leurs racines, qui reçoivent à leur tour leur nourriture de ces plantes. Cette mutualisation symbiotique n’a pas besoin de comploteurs. Les fourmis et les termites s’engagent aussi dans une collaboration symbiotique avec les champignons, sans recours au complot.

Prédation et parasitisme

Les comportements symbiotiques s’apparentent à la prédation lorsqu’ils sont brefs, ils deviennent du parasitisme s’ils perdurent.

Pour faire un exercice de pensée, transposons cette propension symbiotique au domaine controversé de la science climatique.

Nul besoin non plus ici de faire intervenir la notion d’un complot, qui organiserait de main de maître la collusion entre des politiciens et technocrates avides de puissance et de taxes accrues, des scientifiques biaisés par leurs besoins de budgets, des affairistes assoiffés de subventions, et des journalistes friands de catastrophisme et nourris à la subvention par les politiques. C’est tout naturellement que ces penchants, s’ils existent, peuvent se développer et se nourrir en se renforçant mutuellement, le tout sur le terreau fertile des peurs populaires soigneusement cultivées. Là encore, pas besoin de complot.

Corporate governance

Une autre notion est utile à prendre en compte pour mieux comprendre les comportements des uns et des autres, celle qui s’apparente à ce que l’on nomme aux USA (excuse my english) la f… you money. En d’autres termes mieux choisis, cela signifie que quelqu’un est libre quand il a les moyens matériels d’envoyer paître celui qui le nourrit.

Une illustration de cette vérité profonde se trouve dans les principes généraux de bonne corporate governance. La recommandation est faite aux conseils d’administration d’accueillir en leur sein au moins deux administrateurs indépendants pour réduire le risque que le conseil emboîte le pas en permanence à son président. Et ces administrateurs indépendants ne le resteront que s’ils ont la liberté de s’opposer, et le cas échéant de démissionner, sans arrière-pensée ni inconvénient financier pour eux-mêmes.

Revenons sur ce point à la question de la compréhension climatique. Il est frappant de constater que parmi les milliers de scientifiques de haut rang qui osent remettre en cause les certitudes mises en forme par le GIEC, beaucoup sont à la retraite, et n’ont plus rien à craindre ni pour leur carrière ni pour leurs budgets, tout en ayant accumulé les expériences et les bagages scientifiques les plus solides. Ils sont ici parfaitement qualifiés pour jouer le rôle « anti-connivence » que l’on attend des administrateurs indépendants dans les Conseils d’Administration.

« Le propre de la vérité c’est de manquer de complaisance », a écrit Victor Hugo. Cette vérité commence à apparaître à travers l’accumulation des observations de la réalité, qui contredisent les simulations des modèles et les prophéties de malheur qu’on leur a fait produire, toujours fausses le moment venu, mais on oublie si facilement !

Alors arrêtons de brandir un improbable complot, arrêtons d’être effrayés par des modèles aussi simplistes que complexes, mais prêtons plutôt attention à la réalité des observations, et donnons du crédit à ceux qui en savent un peu plus que les autres, et qui ne craignent ni pour leur poste, ni pour leur budget.

 

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  • les escrologistes issus de la mort du communisme nieront les vérités scientifiques , jusqu’à la mort..leur besoin de « faire croire » dont dépends leur survie est resté intact.

    • N’oublions pas que le théorème de Jules César (« l’homme croit ce qu’il désire ») s’applique aussi malheureusement aux libéraux, tellement allergiques à toute contrainte qu’ils en nient a priori la nécessité sans même imaginer qu’elle puisse mériter considération. C’est hélas flagrant ici.

      • Il y a le fond et la forme.

        Sur le fond votre assertion comme quoi il y aurait des contraintes nécessaires mériterait un long développement. Par exemple, parlez vous de contraintes positives (obliger à) ou négatives (empêcher de) ? Un monde libéral n’est pas un monde sans foi ni loi.

        Sur la forme votre critique est très mal venue. Nous sommes tellement loin du côté obscur de la force, notre vie est tellement contrainte par tellement de gens et de règlements, qu’il est urgent d’appeler à la baisse de la contrainte. En clair ce n’est pas le moment d’envisager qu’il puisse y en avoir d’utile.

        • « ce n’est pas le moment d’envisager qu’il puisse y en avoir d’utile »
          Merci pour cette confirmation involontaire de mon diagnostic?.

          •  » qu’ils en nient a priori la nécessité sans même imaginer qu’elle puisse mériter considération. »

            quand on m’aura montré de sérieuses études sur les causes du réchauffement climatique, sans écarter les causes naturelles..
            Quand on admettra que la france a zéro émission aurait pour resultat 0,0002° d’amélioration du réchauffement planétaire a terme..
            Là je serais fondé a apprécier l’effort du contribuable versus les résultats de l’action..
            parce que la branlette politique çà va un moment, mais un jour
            çà risque de chauffer sous leurs fesses aux emmerdeurs

            • Réflexe conditionné?
              J’évoque les contraintes de tous ordres, vous répondez climat comme si le libéralisme se réduisait à ce sujet.

      • Les contraintes qui s’appliquent aux personnes libres sont importantes, ce sont celles qui sont communes à tous les êtres vivants. Se nourrir chaque jour suffisamment, s’adapter aux conditions de l’environnement, et la contrainte la plus difficile de toutes : résister à la tentation de contraindre les autres selon ses opinions et ses désirs propres.

      •  » aux libéraux, tellement allergiques à toute contrainte qu’ils en nient a priori la nécessité sans même imaginer qu’elle puisse mériter considération.  »

        Les libéraux sont justement pour des contraintes qui concernent les individus qui ne respectent la propriété privée d’autrui ou contre des individus qui vous empêchent par la contrainte de vous déplacer librement.

        A ne pas confondre avec les contraintes auquel les libéraux sont contre comme ces contraintes qui veulent confisquer les droits naturels des individus. Oui je sais, les deux exemples sont finalement pareils. C’était juste de juger la contrainte sous deux angles différents.

        • Vous avez raison de citer les contraintes librement consenties qui font le substrat du libéralisme: je me contrains à respecter vos droits parce que j’en attends la réciproque. Et puis il y a les contraintes qui me sont imposées de l’extérieur: un libéral va contester celles qui sont anti-libérales (exemple la fiscalité redistributive ou confiscatoire), un pseudo-libéral va refuser celles qui le dérangent par un réflexe infantile: « j’ai envie donc j’ai le droit », en évitant surtout toute argumentation rationnelle qui risquerait de le convaincre.

      • les libéraux n’ont rien contre les contraintes. c’est même les libéraux qui sont les premiers dire qu’il ne faut pas se lutter contre les contraintes du monde mais s’en servir. Il est inutile de vouloir changer la nature humaine, utilisons l’égoïsme comme levier d’amélioration de la société par exemple. Les libéraux s’opposent aux contraintes des tyrans, à l’absolutisme, au dictats sous toute ses formes qui n’ont jamais cessés d’exister même avec l’avènement de démocraties moderne. ce genre de contraintes ne servent à rien sinon profiter à quelques uns et flatter les égos des médiocres.

      • @ mc2
        C’est ce que vous voulez croire, mais nous avons analysé les 2 hypothèses, contrairement aux réchauffistes, et celle du réchauffement naturel nous parait plus logique, puisque rien de ce qu’ils annonçaient ne s’est produit. D’après Al Gore la banquise n’existe plus depuis 5 ans, température et niveau de la mer explosant. Et après le refroidissement du Petit âge glaciaire il est normal que la température remonte!

  • La theorie du complot s’applique lorsque plusieurs parasites forment un groupe d’influence.ce groupe peut aussi bien etre d’ordre prive que public ,le parasite se niche partout et rien ne peut en venir a bout meme une revolution ( guerre entre parasites ).
    Quand a la sagesse venue soi disant de l’independance….y a pas que la finance dans la vie ,il y aussi la gloire d’etre ecoute et reçu dans les palais de la republique !

  • Si je comprends bien, écolos hallucinés, scientifiques à court de crédit, politiciens déboussolés et industriels friands de bénéfices faciles seraient animés par une sorte de « main invisible » maléfique, dans la plus pure tradition de l’auto-régulation … Well, faire l’économie des théories complotistes est sans doute une bonne chose. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

  • bah…des complots pourquoi pas..mais ça doit se prouver pas s »affirmer comme solution de facilité..

    en premier lieu un complot requiert le secret, donc un nombre restreint de gens pour le concevoir mais surtout pour l’appliquer et c’est là qu’est l’os.. hors exception le complot sera un procès d’intention…

    Notez que la volonté de détruire la liberté chez les écologistes est affirmée sans complexe désormais..

    ON pouvait prêter cette idée aux premiers écologistes mais ce n’est m^me pas sûr!!

  • L’un n’empêche pas l’autre: le parasitisme en connivence peut s’appeller complot ou conjuration ou encore conspiration s’il y a préméditation. Il peut aussi y avoir, au départ, l’intention de quelques-uns, rejoints bientôt par toute une cohorte d’opportunistes…

  • Quelque part à l’ONU, il y a bien eu quand même quelques personnes qui se sont réunies pour inventer le GIEC avec l’intention d’organiser la rédaction d’une sorte de textes sacrés qui seraient la base pour la direction des affaires du monde. Le dogme était posé : il y a réchauffement climatique et ce sont les activités des hommes qui en sont la cause. Ceci était l’objectif écrit avant même le résultat des études CHOISIES qui devaient constituées ces « rapports ».
    Si ça ne s’appelle pas complot, merci de me donner le terme exact que je l’ajoute à mon vocabulaire.

  • Peut-être faut-il parler dans le cas du climat non pas de complot mais de conjuration.

    S’il n’y a pas de tentative de « coup d’état écologique », alors conjuration décrit bien les incantations, exorcisme, messes basses, jérémiades et offrandes faites au Dieu Climat pour avoir pitié de nous pauvres pêcheurs.

  • c’est court… C’est juste chercher à qui profite le crime (s’il y a crime).
    Vu que l’auteur propose un exercice de pensée, j’aimerais également en proposer un.
    Si je résume ce que les contributeurs de Contrepoints pensent : des milliers de scientifiques se sont mis d’accord il y a quelques décennies (soit sous l’impulsion de communistes désirant instaurer un totalitarisme; soit sur décision d’un groupe secret de décideurs, ou soit tout seuls) qu’il fallait répandre l’information que le climat changeait afin de justifier leurs postes et leurs salaires. La recherche financée par l’Etat étant régulièrement considérée comme sous-financée justement. Il a donc fallu que ces milliers de scientifiques agissent dans le secret, manipulent les politiques, les dirigeants, les orientent vers des pistes potentiellement impopulaires et coûteuses, et aussi qu’ils arrivent à développer des programmes de recherche pour avoir encore plus de données pour prouver le changement climatique, l’influence du CO2 et de l’Homme. Ils ont réussi à tenir à l’écart de leur mensonge tous les autres scientifiques, également avides de crédit, pour qui le climat n’est pas important. Tous les physiciens nucléaires, les ingénieurs en résistance des matériaux, des chimistes, des biologistes, etc… Malgré tout, ces scientifiques menteurs ont réussi et produit des masses de données publiques, avec des méthodes publiques et publiées, donc continué à mentir et trompé le monde entier (sauf bien sûr les climato-sceptiques) en se basant sur des mesures connues, identifiées etc…
    Les médias, souvent simplistes, aimant les histoires sordides, la succession de Johnny, l’affaire Benalla, et parfois des torchons populistes, ont joué leur rôles de relais et mêlant information et simplification voire tromperie et raccourcis (je le dis sans ironie).
    Dernier point : les entreprises se battent depuis des décennies, avec des milliards d’euro, avec des équipes de scientifiques grassement payés, avec des lobbyistes puissants et introduits aux plus hautes sphères, avec des conseils d’administration remplis d’avocats, de politiciens ou de leurs proches, de capitalistes purs et durs, de fonds de pension ne pensant qu’aux dividendes, etc, tous cela se bat donc CONTRE toutes les réglementations limitant leur liberté de produire et de vendre sans contraintes, et ils ne sont pas arrivés à contrer ces quelques milliers de scientifiques désargentés, peu écoutés, peu influents ?

    Je suis un grand fan de science-fiction. Et la première condition pour un bon romand de SF, c’est que l’univers soit crédible. Et là, ben c’est juste une mauvaise ébauche d’un scénario pourri.

    • Votre scénario est effectivement pourri ;p
      Ai la flemme de faire une réponse bien écrite mais:
      – Plein de scientifiques constatent un faible réchauffement faisant suite à une période froide.
      – Certains l’analysent en lumière de vieilles expériences sur l’effet de serre. Ces gens ont, ou non, un léger biais anti-capitaliste.
      – De vrais anti-capitalistes à la recherche de tous éléments pouvant légitimer leur credo tombent sur ces études en cours ou mal ficelées et commencent à les transformer en propagande. Les scientifiques originaux jouent ou non le jeu, d’autres s’y opposent et grosso modo la discussion scientifique reste raisonnable.
      – Des politiciens malhonnêtes (pléonasme) s’intéressent au dossier. D’abord pour récupérer des voix.
      – Ces politiciens sentent la possibilité de créer des business captifs. Ils refilent du pognon gratuit aux prêcheurs et aux équipes de chercheurs qui voudront bien faire des études soutenant leurs conclusions. (je précise que les masses de données seront interprétées avec plus ou moins de sérieux et en restant scrupuleusement infalsifiables; d’où le miracle des prédictions fausses qui ne remettent jamais en cause la théorie.)
      – En parallèle les politiciens développent un marché des indulgences puis des « renouvelables » avec surtaxations.
      – Les entreprises qui le peuvent, au lieu de se faire ch. à lutter contre le courant, font des investissements à fin d’attirer des subventions et d’assurer leur pérennité dans un environnement réglementaire mouvant. Elles cimentent ainsi le capitalisme de connivence de l’écobiz.
      – Les serviles, qui ont vu leurs bilans massacrés par internet, deviennent en parallèle des officines de propagande, de surcroît incapables d’attirer ou retenir de vrais journalistes.
      – Tous les politiciens sont maintenant embrigadés dans l’écobiz. Ce n’est plus un factuer de succès mais une condition éliminatoire. Idem pour les chercheurs, qui se voinet privés de pognon s’ils vont contre la doxa. Sans parler de la mobilisation via réseuax sociaux des chasseurs de sorcières verdâtres et PC, qui peuvent les faire virer (les universités sont entre les mains des anti-capitalistes depuis longtemps.)
      – La connerie verdâtre est désormais une cause mondiale, la fin du monde pour dans 12 ans (mais pas de souci, dans 12 ans on nous annoncera que la théorie reste valide, dans 10 ans de plus on sera foutus…) au point que certains ne peuvent plus aller bosser en bagnole pour cause de taxation léonine.
      – Le futur: ?

      TL;DR: ce ne sont pas les scientifiques qui sont à blâmer, c’est l’alliance des néo-marxistes verdâtres et de politiciens trop heureux d’augmenter leur surface financière sous n’importe quel prétexte. Les scientifiques ont autant de liberté d’ouvrir leur gueule sur le climat que sur le féminisme, c’est-à-dire peu.

      • C’est vrai que c’est mal écrit. Mais dites moi pourquoi des politiciens auraient pris le risque de se mettre à mal toutes les sociétés pétrolières, chimiques, automobiles, du plastique, de l’agroalimentaire en capitalisant sur d’obscurs scientifiques menteurs ? A part pour passer pour des sauveurs de l’humanité je ne vois pas.

        • Enfin ya l’autre possibilité où ces politiciens ont des convictions et croient les scientifiques et leur travail.
          Parce que autant le scénario que je décris que le vôtre reposent sur le mensonge, la manipulation, la propagande, l’appât du gain et du pouvoir, etc.
          Tous ces actes étant menés par des êtres humains qui sont l’alpha et l’oméga du libéralisme. Ben on est pas dans la mouise….

          • Mais l’un n’empêche pas l’autre. Comme au bon vieux temps du communisme, il y a avaient les purs et il y avait les cynique mais au final il n’y avaient que des communistes et les purs (ceux qui y croyaitent) étaient évidemment les plus dangereux…

          • Mais les politiques ne se mettent pas à dos tant de monde que cela. Lesdites industries peuvent profiter du délire ambiant dans le court terme, en recevant diverses prébendes étatiques, en développant diverses activités subventionnées ou en réalisant fort bien (dans le cas des pétroliers) que leur futur n’est guère en cause parce que l’on n’est pas près de se passer d’eux.
            Ce que les politiciens font, c’est d’introduire de la friction dans le système, de développer une économie parasite pour leurs copains et d’augmenter le flux taxatoire dont ils profitent. Quant à croire à leur propre propagande, il n’est pas exclu qu’ils croient a minima à leur propre capacité à façonner la société selon leurs schémas mentaux. Ça s’apparente à une maladie mentale: répéter les mêmes erreurs en s’attendant à des résultats différents. A quel moment une fraude devient-elle une religion?
            Et pour l »alpha et l’oméga, vous voulez remplacer l’être humain par quoi? la gallinette cendrée? Une IA parfaite? Notre Mère Gaïa? Dites-moi que ce n’est pas Gaïa…

            • L’être humain individuel comme vous l’entendez est aussi utile/a autant de valeur/a autant de sens qu’un clou sans planche et sans marteau.
              C’est comme un couple : la somme de deux individus est plus que 2, et créé un nouvel « être » qui a ses propres besoins et attentes. La Société c’est pareil.

              • … Mais bien sûr! Socrate? Un clou sans marteau, heureusement que les marteleurs athéniens lui ont fait boire la cigüe pour lui apprendre à péter plus haut que son c., quant au gars qui a dit « je pense donc je suis », il aurait dû d’abord remplir un cerfa…
                PLus sérieusement ça tombe bien, vous ne parlez pas à un anarcap donc je ne vais pas vous raconter que la société n’existe pas. Vous laissez de côté l’énorme différence entre accepter la nature d’homo sapiens en tant qu’animal social (biologie) et nier l’importance fondamentale de l’individu (morale), avec son corollaire: il n’y a pas de liberté sans responsabilité. Si je suis libre je suis responsable de mes actes au sein de la société. Si c’est la société qui dirige (et qui dans la société? vous avez donc confiance dans les politiciens?), je ne suis pas libre, ni responsable. Vivement que l’État me trouve un job, une épouse, des chaussettes assorties… Et je ne me casserai les c. à travailler vraiment que dans mon lopin, si la société veut bien me le laisser.
                BTW l’importance de l’humain c’est chrétien avant d’être libéral, et c’est la base de la civilisation occidentale. Celle-ci tend à partir en c. mais elle aura quand même illuminé le monde pendant trois siècles.

                • Et encore une fois vous mettez d’un côté le paradis libéral et de l’autre l’enfer de la planification. Nuance nuance, où te caches-tu ?
                  Et c’est rigolo votre question « vous avez confiance dans les politiciens » ? J’utilisais hier une phrase issue d’un article de Contrepoint : les opposants au libéralisme seraient des gens qui font confiance en leur utilisation de leur liberté, mais ne font pas confiance en leur voisin et leur utilisation de la liberté. (le fameux « moi je sais conduire, ce sont les autres qui conduisent mal »).
                  Ne pas faire confiance en les politiciens de manière systématique est ne pas leur faire confiance en tant qu’être humain. Et dans un Ett de droit où nous vivons, les politiciens ont des comptes à rendre, des contre-pouvoirs, une Justice etc. Pas vraiment irresponsables hein.

                  • Sûr, je force le trait, ça reste dans la ligne de l’alpha et méga de l’humain ;p
                    La métaphore de l’automobiliste me paraît assez juste.
                    Faire confiance aux politiciens quand on leur signe un chèque en blanc tous les cinq ans, c’est assez gonflé. Quand on regarde leur bilan sur une quarantaine d’années, on sent comme un petit relent d’incompétence voire de foutage de gueule.
                    En général l’idée libérale suggère que le mandat du politicien ne concerne qu’un petit nombre d’activités que le secteur privé ne ferait pas bien. Alors je veux bien leur faire une relative confiance pour administrer les forces armées, la justice et la sécurité; à charge de contrôle de leur activité et que cela fonctionne (ce n’est pas le cas en ce moment, et la Justice semble tourner à deux vitesses.) Qu’ils me foutent la paix pour tout ce qui a trait à ma propriété, à l’information, l’éducation, la structure de la société etc. Bref tout ce que l’on peut faire sans eux.
                    Et pour revenir au débat sur l’environnement, que les règlementations soient minimales et basées sur des faits scientifiquement avérés et non sur des théories fumeuses dont les prédictions se plantent lamentablement, les unes après les autres.

          • Tous les scientifiques ne sont pas d’accord, mais on ne leur donne pas la parole et on l’occulte quand ils l’ouvrent. Le professeur belge Istvan Marko s’est retrouvé avec une pétition d’exclusion par ses propres collègues de l’Université qui ont demandé son renvoi pour non adhésion à l’hypothèse du réchauffement anthropique. Donc vous n’êtes pas au courant des oppositions à cette hypothèse. Et je vous rappelle qu’en science ce n’est qu’une supposition, qu’il faut ensuite étayer en comparant à la réalité. C’est là que le bas blesse, puisque la nature ne suit pas les modèles et prévisions.

            • Virgile, j’avais dit que je ne vous parlais plus à cause de votre agressivité mais j’ai changé d’avis. Un peu. Du moins temporairement.
              Le professeur Marko a écrit au Pape notamment cette phrase : « Certains mourront de froid parce qu’ils ne pourront payer leurs factures d’électricité et de chauffage, comme observé au Royaume-Uni où des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes lors des hivers récents, en raison de la précipitation de la Grande-Bretagne à substituer l’éolien et le solaire au charbon. » => sont-ce les paroles d’un homme sensé, raisonné, logique, honnête ? Non je ne pense pas.
              L' »affaire Marko » est parue dans la presse belge : https://www.lalibre.be/actu/planete/a-l-ucl-un-professeur-qui-derange-52f4c7b03570516ba0b644a9

              Et vous savez probablement que le professeur Marko est décédé en 2017. Si jamais vous souhaitez lui rendre hommage, sachez, Virgile, que l’université où il a enseigné (UCL) organise un symposium de chimie organique au mois de septembre 2019 : Symposium – Tribute to István Markó 12-13 September 2019
              « Organic Chemistry and the Synthesis of Complex Molecules
              A tribute to István E. Markó »
              Le lien est : https://uclouvain.be/en/research-institutes/imcn/most/symposium-tribute-to-istvan-marko-12-13-september-2019.html

              Pas mal pour un scientifique que vous dites mis au ban par ses collègues. Dont Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC.

            • Je me suis résigné à vous reparler malgré votre agressivité, mais mon commentaire n’est pas paru.. triste.
              Bref, pas envie de tout retaper et de rechercher les liens que j’avais mis, mais sachez que ce professeur avait écrit au Pape en disant que des dizaines de milliers d’habitants de UK étaient déjà morts de froid à cause du renchérissement de l’électricité dû au remplacement trop rapide du charbon à l’éolien et solaire. Ce professeur aimait la dramatisation.
              Un article de 2014 paru dans LaLibre.be (un des plus vieux et sérieux journal belge) parlait de ce professeur et des remous au sein de l’université de Louvain, donc pas de silence médiatique, désolé.
              Et dernière petite chose : ce professeur est décédé en 2017. L’université de Louvain organise en septembre 2019 un Symposium
              « Organic Chemistry and the Synthesis of Complex Molecules
              A tribute to István E. Markó » => pas mal pour un professeur mis au ban de son université qui compte dans ces rangs le vice-président du GIEC, monsieur Van Ypersele.

    • « Si je résume ce que les contributeurs de Contrepoints pensent … »

      Vous êtes télépathe ?

      Pourriez vous alors résoudre l’autre grand mystère de l’humanité (non pas les femmes comme dirait Emmet Brown). Qui sont et que veulent les Gilets Jaunes ?

      • Pardon Alan, j’aurais dû écrire « ce que la majorité des contributeurs semblent penser ». Honteuse généralisation que j’ai faite uniquement pas fainéantise d’écrire plus de mot, et pour ne pas alourdir de nuances qui me semblaient superflues sur le coup.
        (clin d’oeil à Marty McFLy)

    • Il y a bien une idéologie écologiste qui domine les classe moyenne supérieur (dont le monde scientifique fait partie). cette idéologie est proche du communisme sur bien des points et notamment dans l’idée que la société DOIT être changée de force s’il le faut et que tout les moyens sont bon pour atteindre les objectifs et notamment le mensonges. les politiciens ont flairé très tôt tous les bénéfices du supposé réchauffement, c’est un peu comme une guerre mais en mieux car sans fin. Comme en cas de guerre leur pouvoir est multiplié et englobe toute la société, ils deviennent les « petit pères des peuples » disposant de la vie de gens comme bon leur semble, exhortant au courage et au sacrifice pour mieux vaincre « l’ennemie » tandis qu’eux organisent des bals loin du front.
      Mais pour que cela marche une faut un long travail de propagande et de travail des esprits pour obtenir l’assentiment populaire mais ça on sais bien faire, il suffit de matraqué suffisamment longtemps une idée pour que ça finisse par devenir une évidence.

    • ben non.. en l’occurrence on ne décrit pas un complot, mais une mayonnaise…que l’impact de l’homme sur la planète soit important tient du défonçage de porte ouverte, mais il est difficile de ne pas voir que se produit une politisation de la science, et dont le propos de plus en plus se conjugue au conditionnel.

      ET UNE REMARQUE, la science c’est essentiellement ce qu’on sait..
      des modèles ne sont pas de la science, ce sont des spéculations..faites si vous voulez par des scientifiques.
      ce qui a changé c’est l’incroyable prétention à vouloir sauver le monde , ce n’est pas l’objet de la science.

      ce n’est pas un complot..juste que les chercheurs du public sont des gens fondamentalement mal à l’aise, parce qu’ils ont voulu justifier leur financement pour des raisons d’intérêt collectif..

      or la science ne peut vous promettre qu’une chose la vérité, pas le progrès, ni le bonheur, ni le sauvetage de la planète.

      et ce qui se passe c’est que vous avez donc des gens dont le métier est la recherche de vérité qui doivent mentir tout le temps à ce sujet..

      • une question relativement simple..par exemple en épidémiologie..
        vous avez vu le besoin de créer a notion de résultat significatif… par exemple avec la p value.. qui n’est évidemment pas un résultat significatif au sens où les gens l’entendent…et comme par hasard l’épidémiologie est une science qui produit le plus de papier qui foutent la trouille au public…justement car les scientifiques ne VEULENT pas faire l’effort de changer de vocabulaire.
        complot ? non lâcheté.. fonctionnarisation.

  • Même avec la meilleure volonté, il devient compliqué, sinon complexe, de saisir les termes du débat, entre dénonciation de la théorie du complot, dénonciation d’un complot théorisé, complot de dénonciation de la théorie, théorie du complot de la dénonciation…

    Qui dit quoi, au juste ?

  • @amabys : avez-vous lu et compris l’article ? Il parle de comportementalisme. Certainement un complot des gens intelligents contre les cons

    • oui j’ai lu et compris. Pas vous ?

      • Quel est votre but nous convertir . Vous perdez votre temps .Quand allez vous sévir sur un autre site et nous fiche la paix . Votre monde technocratique et liberticide vous l’aurez . Ca vient donc débranchez ,vous n’êtes pas en mission pour le seigneur …

  • Bon dans les faits des complots « parfaits » où tout est commandité et parfaitement orchestré par des génies du mal, pourraient être analysés comme un fantasme constructiviste – les mêmes personnes qui pensent possible de contrôler les sociétés humaines en appuyant sur des boutons, verraient dans les évènements qui leur échappent la mise en œuvre de ces boutons par d’autres mains.
    N’empêche, la monumentale somme de collusions entre tous les parasites: vrais oligarques, groupes de pression quasi religieux, idéologues révolutionnaires, ponctionnaires suivant les consignes, politiciens imbéciles… fonctionne cahin-caha comme le ferait un complot.
    Le bordel ambiant est peut-être le fruit d’une sélection anti-darwinienne et antinaturelle, mais comme disait l’autre, tout se passe comme si.
    Ce qui est embêtant c’est que les solutions pour venir à bout du parasitisme seront plus complexes que s’il s’agissait simplement de couper la tête d’un imaginaire serpent.

    • C’est toute la beauté de la dictature technocratique, il n’y a pas de tête les responsabilité sont diluées, c’est l’ultime avatar de la tyrannie, sa forme la plus aboutie, la plus perverse, la nouvelle hydre de la légende.

  • Ce qui m’étonne le plus effectivement, c’est qu’avec tous ces excellents scientifiques qui n’ont plus rien à perdre et qui ne cessent de dire que le point de vue du GIEC, surtout la partie politique, c’est aussi faux que la terre est plate, les gens qui ont le plus à perdre de ces âneries, notamment les constructeurs automobiles, ne se rebellent pas plus quand des politocards qui ne connaissent rien à la physique les obligent à mettre de l’électrique partout et à gaspiller des centaines de milliards, alors que le bon choix, tant économique que technique est actuellement le moteur diesel à la norme Euro 6d.

    • Ils auraient du réagir il y a bien longtemps, c’est trop tard maintenant, le travail de propagande à fonctionné à fond et les industriel ne bougent plus une oreille de peur de se faire lyncher en tant que fossoyeurs de la planète. c’est là qu’on voit que le mythe socialo communiste du grand capital tout puissant est une bêtise sans nom. Ces grands groupe industriel supposément tout puissant en sont réduit à longer les murs et à prier que les états ne les écrasent pas tout simplement d’un trait de plume comme « ennemie de l’humanité ».

  • @amabys : ça me rassure, du coup, par réaction j’ai de plus en plus envie de coller à votre représentation psychologique et sociale des libéraux tueurs de chaton, qui ne pense qu’à exploiter les pauvres gens. J’étais circonspect quand à l’article récent de Dern selon lequel « the left can’t meme ». Mais là il s’agit d’un formidable biais de conformation. Continuez vous êtes amusant. Quand vous comprendrez que le socialisme est l’antichambre du fascisme il sera certainement trop tard.

  • ben effectivement un complot c’est une coalition SECRÈTE, là tout se fait au vu et su de tout le monde.

    • Il y a eu le club de Rome qui s’est trompé , avec la vague qui dénonçait le refroidissement (avec les mêmes causes pour origines), New York gelé et mourant dans les glaces. Les memes sont passés au réchauffement ETC .
      Tous ces gens sont les politicos- fonctionnaires qui sont passés du parasitisme d’état au niveau mondial .
      Un nouveau clergé qui ne complote pas mais qui a tous les moyens de se réunir , qui a le soutien de la presse et qui trouve chez les politiques des appuis consolidant le pouvoir des uns et des autres … Une collusion des clercs ,certainement .

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