Moins 30 points pour Gryffondor

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JK Rowling (Crédits Tracy Lee Carroll, CC-BY-NC-ND 2.0)

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Moins 30 points pour Gryffondor

Publié le 22 mars 2019
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Par Dern.

Réussir à choquer les soi-disant conservateurs et gratter des points brownies auprès d’un public éveillé, ça n’est plus aussi facile qu’avant. La papesse de la bien-pensance JK Rowling le découvre à ses dépens.

Fournisseuse officielle en malaise

L’auteur mondialement connue JK Rowling, “maman” du célèbre sorcier Harry Potter, a donné une interview pour la sortie du DVD de Les Animaux Fantastiques 2, dans les bonus du coffret.

Quand on est un vrai, un fan de Harry Potter pur et dur, on se cale confortablement dans son canapé-Netflix, armé d’un plaid, d’un chat et d’une tasse de Bièraubeurre, et on lance le DVD bonus, dans l’espoir de découvrir un secret de plus, un mystère de moins, ou juste prolonger un peu son séjour à Poudlard.

Et là, JK Rowling, toute souriante de sa dernière trouvaille, détaille de manière explicite la relation que Dumbledore, mentor du jeune Potter, entretenait dans sa jeunesse avec Grindelwald, devenu mage maléfique, en ces termes : « Leur relation était très intense. C’était passionné.» Et de préciser qu’il y a une « dimension sexuelle » à cette relation.

Ce malaise /20 ?

 

Ne cherchez pas : jamais, dans l’intégralité de son œuvre, la romancière n’avait abordé l’aspect intime des relations. Les derniers tomes de l’œuvre sont plus sombres, mais ne comportent à aucun moment cette dimension.

Alors pourquoi faire cette sortie maintenant ?

Personne :

JK Rowling : Ginny aurait voté Lionel Jospin

Les fans ne s’y trompent pas. Sur Twitter, ils se déchaînent, à tel point qu’un nouveau mème a vu le jour sous la forme de :

Personne :

JK Rowling : Untel/ une particularité

C’était la minute nécessaire de Madame Cyclopède

 

Il y a ceux qui lui reprochent de ne pas en faire assez (on les connaît, ces membres Platinium du club de la BienPensance, jamais à court d’une nouvelle indignation) :

le blem c’est qu’elle cri haut et fort des grands « Dumbledore is GAY » et quand il faut l’adapter au ciné ça le laisserai même pas tenir la main d’un autre homme https://t.co/831beaQnUe— future club (@sugaryalien) 18 mars 2019

 

Et ceux qui lui reprochent d’en faire trop juste histoire d’attirer l’attention, et de prouver au monde à quelle point elle est vertueuse.

 

Je comprends pas trop à la polémique autour de #JKRowling ça fait genre 10 siècles qu’on sait que Dumbledore est gay…— Adeline Schmitz(@Adeline_013) 19 mars 2019

Les temps changent

Pourtant, lorsqu’elle avait annoncé l’homosexualité de Dumbledore en 2007 lors d’une session de questions réponses au New York’s Carnegie Hall, un tonnerre d’applaudissements avait accueilli sa déclaration, et les réactions en ligne étaient quasiment toutes au diapason de cet enthousiasme. Elle a même explicité que l’équipe des films était au courant : à la relecture du script, il était question que Dumbledore parle d’une fille qu’il avait connue, et elle a annoté en marge « Dumbledore est gay ! », preuve de sa cohérence dans cette démarche.

Alors, pourquoi les applaudissements avant et les huées maintenant ?

On pourrait se dire qu’il s’agit juste d’un choix d’écriture scénaristique. Après tout, cet amour entre Dumbledore et Grindelwald a eu des conséquences, puisque c’est précisément cet amour qui a retenu la main de Dumbledore et l’a empêché de mettre un terme brutal aux actions du sorcier maléfique.

Mais, venant d’une enquiquineuse de l’envergure de JK Rowling, la zone de doute face à cette théorie se mesure en parsecs.

La course aux points brownies

Une des explications est à chercher dans le contexte global : aujourd’hui, il est difficile de sortir un film, un livre, ou un jeu dans un univers imaginaire qui serait dépourvu de toute personne ayant une autre forme de sexualité. Les créateurs tendent parfois à oublier l’histoire et à se focaliser sur le fait qu’elle doit être inclusive, parfois même aux dépens de la qualité scénaristique. On pensera à Lando de Star Wars, qui dans les nouveaux épisodes est montré comme pansexuel, ou à Assassin’s Creed Odyssey qui a rajouté à la va-vite une issue homosexuelle à son dernier DLC.

La saga Harry Potter présente des héros blancs hétérosexuels (l’horreur, en somme), et JK Rowling, en tant que diva de la bien-pensance, ne voulait pas se sentir en reste face à cette course aux points brownies.

Votre héros est une femme noire ? Mon héros sera une femme noire ET lesbienne.

Votre héros est handicapé et d’une quelconque minorité oppressée ? Mon héros sera en chaise roulante et persécuté pour ses origines kurdes en terre turque.

Cette course à l’appréciation par le degré de victime d’une ethnie ou de supposées orientations sexuelles stigmatisées atteint des sommets qu’il devient difficile de concurrencer.

Rowling, à vouloir raccrocher les wagons, se trompe de combat et ses fans ne la suivent plus.

La personnalité de JK Rowling

Une autre explication peut se trouver dans la personnalité même de la maman du jeune sorcier. Durant ces quelques années, sa très légitime popularité lui a fait prendre sa fanbase pour un électorat, et les micros qui lui étaient tendus pour une bénédiction politique.

Ce n’est pas la première fois, et de loin, que l’auteur court après les point brownies pour se faire bien voir et montrer à quel point elle appartient à la maison Gryffondor : des types qui se prennent non-stop pour l’ONU, donnent des leçons de morale au monde entier, discriminent allègrement tous les Serpentards qu’ils considèrent collectivement comme la source de la méchanceté universelle, et peu importe s’ils se vautrent aux examens parce qu’à la fin de l’année, c’est tournée générale de points gratuits de la part de Dumbledore.

C’est gratuit

La femme la plus riche du Royaume-Uni n’en est plus à une sortie près. Elle s’en était déjà violemment prise à Piers Morgan (soutien de Trump), vexée qu’Hillary Clinton n’ait pas remporté les élections américaines.

« Oui, voir Piers Morgan se faire intimer d’aller se faire f***** en direct à la télé est *exactement* aussi jouissif que je l’avais toujours imaginé. »

« Cher Piers Morgan, si seulement vous aviez lu Harry Potter, vous sauriez que l’inconvénient de lécher les bottes du méchant de l’école, c’est que l’on finit brûlé vif ! »

M’adresse pas la parole, hérétique, démon !

 

Elle assume totalement la lecture politique de son livrerattache Grindelwald à Hitlerinsulte les Anglais qui ont voté pour le Brexit en disant qu’elle aurait « voulu un Retourneur de Temps pour changer le résultat du vote », les sermonne sur l’accueil des migrants, à tel point que certains, excédés, ont lancé une pétition pour qu’elle en accueille dans l’un de ses manoirs remplis de chambres vides…

Si les fans la suivent en tant que créatrice d’un univers beau et riche, beaucoup sont excédés de devoir se coltiner en prime les leçons de morale à haute teneur en n’importe quoi décernées du haut de sa tour d’ivoire.

Deux conclusions

Tout d’abord, être subversif n’est plus aussi facile qu’avant. Les limites des politiques néomarxistes commencent à user leur très grosse ficelle, et coller devant le nez de tout le monde un personnage gay à grands renforts de détails provoque davantage de malaise que de respect.

Ensuite, les geeks ont cette particularité qu’ils vivent ces univers imaginaires et les font leurs, les impriment dans leur être, les fondent et les confondent avec leur identité même. Ils prennent parfois leurs auteurs préférés comme des émanations de ces mondes, et s’imaginent que pour être au diapason de leur propre identité, ils doivent se conformer aveuglément à toutes leurs paroles de sagesse. Dans notre époque ou le concept d’identité devient complexe, cette confusion est compréhensible. Mais la pilule ne passe plus aussi bien qu’avant.

Car c’est justement l’erreur qu’a fait Dumbledore au sujet de Grindelwald. L’amour ne dispense pas de jugement et de recul. 

Dans un monde plein de Gryffondor moralisateurs, soyez un Serpentard.

___

Sur le web

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  • Au début de cet article je n’ai rien compris. A la fin … Bon d’accord !!!

    • Même en ayant jamais lu le moindre de ses bouquins,on comprend l’idée des bons sentiments « bienveillants »comme on dit maintenant,vis à vis de toutes perversions bizarres

      • Perversions bizarres ? Pouvez-vous dire lesquelles svp ?

        • @ Amabys
          Oui, bien volontiers!
          « Perversion » a une double signification: la première, habituelle et morale, qui peut varier d’une personne à l’autre.
          La seconde: est « perversion » au sens médical qui signifie: comportement détourné de son usage naturel (naturel dans le sens « habituel » et fructifère – but clair déterminé).
          Il est difficile de soutenir que les « amours » homosexuelles soient efficaces pour la procréation. Ce comportement n’aboutit donc pas à l’effet habituellement attendu. C’est une perversion au sens médical, sans notion d’appréciation morale. C’est tout! (La science n’a pas de morale!)

          • je trouve surtout que si on admet que le sexe est le comportement humain qui conduit à la reproduction la notion d’homosexualité est assez ridicule….on peut bien qualifier l’homosexualité comme perversion…c’est un jugement de valeur..si c’est assez chargé , c’est aussi une aussi la liberté de penser…ça n’implique en rien que l’homosexualité doit être interdite..mais vouloir forcer les gens à considérer que l’homosexualité est bel et bien une sexualité et non deux adultes qui font ce qu’il veulent pour être heureux sans déranger personne va trop loin selon moi et expose les gays à des retours de balanciers qu’on voit déjà..

            quand on criminalise la haine…

            il y a des gens qui disent que manger du camembert pasteurisé est un sacrilège, doit on aussi les mettre en taule car ils risqueraient de provoquer des massacres de mangeurs de camemberts pasteurisé???

            • c’est un classique de l’époque lors de la tuerie à charly hebdo il a fallu choisir un slogan je suis charly.. ce slogan portaitn une ambiguité, on peut etre férocement anti charly et férocement contre le meurtre des dessinateurs de charly hebdo…
              ce sont des homophobes qui ont rendu l’homosexualité simplement légale et libre…
              ce sont des racistes qui ont aboli les lois discriminatoires…

              je désapprouve tout à fait la vie que mène mon voisin…j’espère qu’il ira en enfer..MAIS je ne FERAI jamais rien pour l’en dissuader…

              compte tenu de l’histoire de ce pays, compte tenu des lois contre l’homophobie ou le racisme, il ne serait pas impossible si on le voulait de condamner toutes les personnes de plus de 70 ans pour mal pensance, alors qu’ils n’ont jamais rien fait de mal!!
              on marche sur la tète les m^mes qui me sortait des blagues racistes et homophobes il y à dix ans, me donnent maintenant des leçons de morale.

              • @ jacques lemiere

                Oui! Pourtant, c’est bien la transgression qui assaisonne bien l’humour! Sans le poivre ce serait fade!

          • Ce mauvais article digne d’un tabloïd semble déchaîner une certaine intolérance parce que le personnage principal serait gay. Heureusement que Rowling n’a pas précisé ce qu’il en est de son frère Aberforth faisait avec ses chèvres !

            • @ alan
              Tout à fait d’accord! (Jalousie?)
              Toujours est-il que le rédacteur s’est senti obligé de donner son avis (non demandé) en fin d’article, pour être rémunéré?
              Mais comme J.K.Rowling ne le lira jamais, bof …

      • Lisez les « bouquins ».

        Les films tirés de romans ne valent rien. Ils dénaturent l’histoire et les personnages et rendent l’intrigue incompréhensible.

        En particulier, le personnage de Dumbledore est particulièrement massacré par les films et même la traduction française. Il est « élégant », un peu précieux, pratique un humour très British, ambiguë, manipulateur, et très au dessus de tous les autres. Dans les films, il a juste l’air gâteux.

    • L’article m’a semblé tellement stupide et homophobe que je n’ai pas lu la fin.

      On se demande même si l’auteur a lu le roman.

      Je vois que l’article se termine par : « soyez un Serpentard ». Encore une fois, l’auteur n’a rien compris. (Comme quand il semble ignorer que le nouveau ministre de la magie est un noir). Harry Potter explique à son fils qu’il est aussi bien d’être Serpentard que Gryffondor !

      • Alan, l’article n’est pas du tout homophobe. Il dénonce assez justement « Cette course à l’appréciation par le degré de « victime » d’une ethnie ou de supposées orientations sexuelles stigmatisées (qui) atteint des sommets qu’il devient difficile de concurrencer. »

        Et si JK Rowling se permet de donner son avis sur plein de choses, c’est de un parce qu’elle a un public pour l’écouter, mais aussi qu’on lui demande car elle est engagée.
        Perso, je ne me suis jamais posé la question de la sexualité des personnages de fiction. J’ai toujours vécu très bien sans le savoir. Et surtout que cela n’apporte strictement rien à l’histoire, à l’univers et à sa cohérence.

        • J.K. Rowling a expliqué que dans son univers (le monde des sorciers), il n’y a pas de sexisme ou de racisme. Une sorcière est aussi puissante qu’un sorcier. Les travers du monde sont transposé dans celui des sorciers. Cela fait d’ailleurs partie du principe du roman et de son ressort comique.

          De ce fait, Rowling aborde les problèmes DU BON COTE : il n’y a pas besoin de « discrimination positive » puisqu’il n’y a pas de discrimination. Des enfants vivants avec d’autres d’origines différentes ne peuvent faire de discrimination positive ou négative. Est-ce qu’en France on classe les blonds en Viking, les roux en celtes et les bruns en Romain ?

          Quand je lis : « La saga Harry Potter présente des héros blancs hétérosexuels », je ne peux que lui conseiller de lire le livre.

          « Perso, je ne me suis jamais posé la question de la sexualité des personnages de fiction. J’ai toujours vécu très bien sans le savoir. »

          Alors comment pourriez vous comprendre que le sage Dumbledore a été une sorte de « fasciste » par amour dans sa jeunesse, et que Snape [Rogue] est le personnage le plus malheureux et le plus à plaindre de l’histoire ?

          • Vous confondez sexualité et sentiments.

            • @ Laurent et @ autres
              On s’en fout bien!
              J.K.Rowling a bien la liberté d’écrire tout ce qu’elle a envie!
              Qui a autorité pour lui dire ce qu’elle aurait dû faire? Personne!

              • Allez dire ça à ceux qui geignent à longueur de temps sur le fait qu’il n’y pas assez de guais, lesbienne, black, minorité…dans les films, les livres, séries….Toute cette discutions n’existerais pas sans ces père la morale qui nous assomment à longueur de journée avec leur morale pontifiante. Si encore cela n’avait aucune conséquences mais maintenant c’est devenu plus important pour un film d’être « inclusif » que d’avoir une bon scénario, de bon acteurs, bref d’être un bon film comme les grosse bouses que sont star war 7 et 8, le dernier ghost buster, captaine marvel pour n’en citer que quelque uns et ça, ça fait chier pas mal de monde pour être polis.

            • Pourquoi dites vous ça ? (Et réfléchissez à ce qu’implique votre réponse – même si vous avez le droit de le penser).

      • Je n’ai aucun problème avec l’homophobie ni avec la xénophobie, ce sont des sentiments humain naturels qui ne doivent pas comme tout les autres sentiments (jalousie, envies, amour, peur…) se transformer en actes destructeurs point. A contrario personne n’a le droit de vous forcer à aimer ce qui vous dégoute ou ce que vous trouvez anormal.

        • Tout à fait d’accord. Mais en revanche, la jalousie, l’envie, l’amour, la peur ne sont pas des arguments recevables dans une discussion pour un libéral.

          (Sauf à les considérer dans leur ensemble en tant que limites au volontarisme politique).

          • les libéraux ne prétendent pas vouloir changer les être humains contrairement au socialistes qui ont toujours cherchés à construire l’homme nouveau. Les libéraux ne cherchent pas corriger l’homme ni la société en générale mais à promouvoir la liberté individuelle afin que chacun puisse agir a sa guise ce qui implique qu’aucune instance moralisatrice ne vienne faire pression sur l’ensemble de la population. La morale c’est l’affaire de chacun.

        • @ Laurent
          J’entends bien que, par courtoisie, on change « d’anormal » à « variante de la norme habituelle »!
          Ça ne change absolument rien!

  • N’oublions pas que Harry Potter est un roman pour les enfants !!

    • oui et non. J’avais 16 ans quand est paru le premier tome… Un peu grand comme enfant. Et je suis trèèèès loin d’être une exception. Et les thèmes de la mort, de la vengeance, et la cruauté dont font preuve les mangemorts ne sont quand même pas pour des chérubins de moins de 8 ans je trouve.
      Pour rappel, le sort Avada Kedavra tue. Il donne la mort. Or, le concept de mort n’est pas encore connu/maitrisé vraiment par les enfants de moins de 8 ans environ.

      • La plupart des anciens comptes pour enfants intègre la mort dans leur histoire, c’est depuis peu que l’on cherche à préserver les petits de toute forme de violence.

        • Dans les anciens contes étaient plus crus en effet, les versions originales parlaient de sorcières dévorées etc. Les versions édulcorées depuis plus d’un siècle sont plus light en effet. Mais donc ni vous, ni moi (né en 81) n »avons connu ces contes trash.
          Et le concept de la mort, ce n’est pas juste la disparition, c’est l’absence de vie. C’est plus complexe.

          • @ Amabys
            Pas du tout! C’est se penser éternel qui est complètement débile! Qui début dit fin, en notre monde!

      • « le concept de mort n’est pas encore connu/maitrisé vraiment par les enfants de moins de 8 ans  »

        Cela ne les a jamais empêché de jouer aux cowboys et aux indiens. En revanche je pense quand même que la chasse aux « moldus » et la pureté de la race de sorcier est une transposition du monde réel assez claire.

        H.P. permet une double lecture : les enfants peuvent y voir une histoire de bons contre les méchants, et d’enfants qui sauvent le monde. Les adultes peuvent y voir la saga d’un vieux sage qui permet à un enfant de grandir, apprendre, tester ses limites afin d’accomplir une prophétie et vaincre les nazis du monde des sorciers.

        Le personnage principal de H.P. est Dumbledore. Rien d’étonnant que Rowling « dot some ‘i' » et « cross some ‘t' ».

    • euh non, le public d’harry potter vieillit avec son héro

  • que des gens aient des moeurs/idées différents des miens je m’en tape, par conter que des moralisateurs à la con veulent m’imposer les leurs là ça commence à me hérisser le poil..j’aime bien les Harry POTTER mais franchement que son auteur veuille m’influencer et m’imposer ses idées ça me donne juste envie de boycotter ses prochains livres (ou films).

    • Bienvenue dans le monde de la construction sociale. les ancien tyrans voulaient dominer les corps, les nouveaux veulent dominer les esprits et ils ont comprit que la propagande et le marketing a saturation ça marche et ils l’utilisent ad nauseam…

    • @ dekkard
      Mais n’achetez plus! J.K.Rowling s’en cogne!

      • Surtout de « SES films » !?!

        Je suppose qu’il est difficile pour un auteur de refuser l’adaptation cinématographique d’un roman. (Droits d’auteur, pressions, risque de plagiat ?)

        En revanche il doit être également difficile de supporter le massacre de l’oeuvre et l’altération de l’image auprès du public.
        J.K. Rowling avait réussi à faire un « conte pour enfants » avec une seconde lecture pour les adultes, pleine d’humour, de poésie et où la séparation entre le bien et le mal est beaucoup moins évidente. Tout cela est gâché par le cinéma, ses blockbusters, ses effets spéciaux et son suspense de pacotille.

  • « Ne cherchez pas : jamais, dans l’intégralité de son œuvre, la romancière n’avait abordé l’aspect intime des relations. Les derniers tomes de l’œuvre sont plus sombres, mais ne comportent à aucun moment cette dimension. »

    Relisez ! (Ou lisez ?) Sans être tout à fait un roman pour enfant, le roman se doit d’être compatible avec un public jeune. Il n’y a pas de propos cru. Le passage le plus osé sexuellement est : « il la désirait » quand Voltemort veut nier que l’amour de Snape (Rogue) pour la mère de Harry Potter lui a échappé.

    Tout est suggéré. Mais peut-être de façon trop subtil pour l’auteur de l’article.

  • Toujours drôle de voir les gens se bagarrer pour des personnages fictifs.

    • Je ne sais pas trop pour quoi on se bagarre ici. Il semble que Rowling ait dit des c… comme tous les artistes qui se mêlent de politique.

      Mais de la à « revisiter » les romans de H.P. de la part de gens … qui ont vu le film ?!?

  • Les commentaires sont fermés.

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