Gilets Jaunes : bilan d’étape

Les Gilets Jaunes continuent leurs actions, le gouvernement aussi, et tout se dirige vers une nouvelle couche de socialisme douillet, taxes incluses.
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Gilets jaunes-4 by NightFlightToVenus (CC BY-NC-ND 2.0)

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Gilets Jaunes : bilan d’étape

Publié le 11 février 2019
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Ce samedi était donc la treizième édition de la mobilisation des Gilets jaunes. Chaque semaine supplémentaire confirme la prévision que j’avais posée il y a deux mois à savoir que, lentement mais sûrement, le mouvement était voué à dériver. Cet Acte XIII apporte une confirmation sans ambiguïté sur le constat initial.

Ainsi, comme tout mouvement sans vrai leader et sans plus d’organisation, il est appelé à se radicaliser. On observe déjà la montée des deux extrêmes (ceux de droite et ceux de gauche), montée qui aboutit à des altercations de plus en plus visibles et violentes. En bref, les Gilets Jaunes ne savent plus où ils vont, mais ils y vont de plus en plus fermement.

De leur côté, les autorités n’ont jamais été qu’en mode « réaction », n’offrant que de vagues propositions, des compromis ou des bricolages généralement vides de réalisation en simple contre-coup des événements observés. Sur le fond (le pouvoir d’achat et les dépenses publiques), absolument aucune réponse n’a été apportée aux protestations initiales, d’ailleurs maintenant complètement oubliées.

Le Grand débat macronien tient déjà toutes ses promesses de vacuité : des centaines de milliers de propositions ont bien évidemment été récupérées sur le site internet mis à disposition, comme autant de petits papiers colorés laissés dans la boîte à idées gouvernementale qu’on mettra à l’incinérateur dès que l’actualité le permettra. Comme prévu, ce Grand débat sert tout au plus de tribune pour le président en vue des élections européennes qui feront probablement office de défouloir approximatif.

Pour Macron, l’affaire n’est pas si mal engagée, après tout : le mouvement des Gilets jaunes, en s’inscrivant dans la durée, finira par lasser. La masse de revendications, dont une proportion affolante tient de l’accessoire, de l’utopique ou de lubies d’adolescents, montre amplement que le peuple continue à réclamer avidement davantage de vexations fiscales, que ce soit pour plaire au culte de Gaïa ou à celui, plus prégnant encore, à celui d’Héra, la déesse de la jalousie.

Cela tombe fort bien puisque l’accroissement du tabassage fiscal est exactement la potion infâme qu’entendait nous administrer en loucedé Macron et son équipe avant que le prix des carburants ne fasse péter un câble à certains Français il y a trois mois : il faut bien trouver un moyen pour continuer à distribuer, et comme l’État ne peut plus trop emprunter (la dette atteint déjà des records), la fiscalité semble alors le seul levier facilement manipulable par nos fines équipes.

Pour résumer, la situation actuelle est la suivante : d’un côté, le mouvement, ne trouvant pas d’issue réellement praticable, se radicalise et s’extrémise ce qui aura le double effet de le rendre ingérable et, à mesure que sa violence augmentera, progressivement impopulaire. Le mois de mai, traditionnellement agité en France, risque de l’être tout particulièrement cette année.

De l’autre, le gouvernement croit jouer sur du velours et enfume à la fois le mouvement en question et les citoyens les plus volontaires dans la recherche de solutions en feignant d’accorder de l’importance aux débats. Parallèlement, il démontre amplement n’en avoir absolument rien à carrer : aucun infléchissement de la politique fiscale n’a été envisagé, et si des mesures sont retenues, ce seront précisément celles qui vont dans le sens déjà choisi par Macron et ses troupes.

Difficile, dès lors, de voir une issue favorable à cette crise sociale et ce d’autant plus que, dans ce pays, depuis longtemps on a tué l’idée de créer des richesses : on ne veut pas en créer mais on veut les répartir, le plus également possible.

Avec un minimum de clairvoyance, on devine déjà qu’à la fin de ces débats, il y aura surtout davantage de bio, plus de citoyens, plus de festif, plus d’éco-conscience, celle-là même qui provoque de violentes taxes sur les carburants qui ont déclenché cette crise en premier lieu. Pour ce qui est de « plus de pouvoir d’achat », vous pouvez déjà vous brosser.

Concrètement, on l’a vu la semaine dernière : alors que le délire fiscal est total en France, les seules solutions préconisées par le gouvernement consistent à… ajouter des taxes. Alors que la revendication initiale des premiers Gilets jaunes était une baisse de la fiscalité pour retrouver du pouvoir d’achat, les revendications actuelles n’en ont jamais été aussi éloignées : bricolages périphériques à coloration démocratique comme le RIC, augmentation du SMIC, égalitarisme et nouvelles ponctions sur les riches sous badigeon de « justice sociale »… La diminution des dépenses publiques n’est plus du tout à l’ordre du jour ; la punition communiste, elle, revient en force.

Il n’y aura pas de remise en question du culte du Tout État, tant par ces politiciens de l’extrême-centre dont le niveau de vie dépend ultimement de l’obésité pathologie du Léviathan, que par les agitateurs des extrêmes tout court qui ne vivent que pour l’avènement d’un totalitarisme à leur sauce (qui pour bouter les étrangers, qui pour bouter les riches hors du sol national, qui pour bouter les deux dans un grand élan œcuménique pour garantir enfin qu’on puisse s’appauvrir tous un grand coup entre nous seuls).

Devant ce constat — formulé comme une prévision il y a deux mois et vérifié depuis — que le peuple allait réclamer toujours plus de socialisme, ceux dans ce pays qui créent de la richesse vont être confrontés à un choix de plus en plus important au cours des mois à venir : celui de continuer à créer de la richesse et assumer de la voir partir en fumée, se faire dilapider en mesures « sociales » de plus en plus futiles ou, lentement mais sûrement, se replier en exil intérieur voire renoncer, abandonner ou fuir.


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Sur le web

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  • Va pour l’exil intérieur alors ! Il ne reste plus d’autre solution. Ah et aussi éviter de se balader en ville. Et ce particulièrement le samedi. Avant on avait juste peur des PV, maintenant c’est perdre un oeil ou recevoir un pavé sur la tête. Il faudra aussi couper son mail et arracher sa boite aux lettres. Que le FISC envoie donc les huissiers. Je pense qu’à partir d’un certain nombre cela devrait saturer le système…et bien entendu retirer l’autorisation à la banque pour que l’Etat vole l’argent directement. Qu’il vienne je vous dis !

    • Va pour l’exil aussi. Je refuse cette année de payer mes cotisations pour le Gims (visite médicale à 250 eur pour les salariés), le conseil de l’ordre ( 500 eur pour des restos), Actalians (500eur pour la formation professionnelle de la femme de ménage) et tout le florilège de conneries associées.. envoyez le gign!!

  • La France, c’est des sans-dents qui veulent du pognon pour crouter, des ploucs qui veulent du pognon pour rouler et des bobos qui veulent du pognon pour tout peindre en vert.

    Il faut donc de nouveaux impots pour trouver du pognon. Mais les sans-dents n’en ont pas, les ploucs sont dans la rue et les bobos ont les moyens de renverser le gouvernement.

    Cornélien !

  • A propos du grand débat (et du referendum ?) :

    Cela me rappelle le referendum sur le traité de Rome qui nous a permis de le ratifier grace à 55% de vote contre.

    • @alan: Avec la moitié de ces 55% qui en voulait plus (d’UE) et l’autre qui en voulait moins ? Ce n’était pas un référendum sur la sortie de l’UE ; c’était le gouvernement d’alors qui voulait récupérer un peu de légitimité.

      Plutôt que de 2005, parlez nous plutôt de la façon dont voyez le Brexit. C’est plus intéressant (mais plus difficile).

      • Je vois le Brexit exactement comme Trump, les Gj, les gouvernements d’extrême droite en Europe. Le peuple n’est pas content !

        Probablement – car je ne prétends pas donner des leçons comme les guignols experts qui pérorent dans les media – à cause « bêtement » de la situation économique qui ruine les rêves de chacun (mais dont les bobos se fichent pas mal), et des multiples vexations infligées par le « camp du bien » qui ne trouvent plus de dérivatif.

        • N.B. Berléand « en a marre » des GJ.

          Qu’il se plaignent auprès de le Fédération Française de Gilets Jaunes ou qu’il écrive un traité de philosophie appelant à tirer sur la foule.

  • C’est quoi ces .gif ??? XD

  • 77% voudraient un retour de l’ISF… Il n’y a rien a faire. Attendre la chute du mur. Et revenir peut être. D’ici la, 100% de chance de ne jamais revenir au doux pays de mon enfance.

    • Ça changera le jour où l’on aura des médias qui cessent d’infantiliser le public avec des slogans collectivistes. Du genre, si on appauvrit les riches, on va enrichir les pauvres. Les gens ne sont pas idiots et on se demande bien qui a intérêt à les abrutir de la sorte…

    • pareil, on est dans le meme cas.

  • C’était déjà mon constat.
    Les Français veulent croire au père Noël en oubliant qu’il faut créer de la richesse avant de la redistribuer et les Français ne pensent qu’à redistribuer la richesse prise aux soi disant riches, c’est du communisme comme j’ai pu m’en rendre compte lors du 1er Grand débat de Bayrou organisé à Pau.

    • faut dire que la société actuelle (à savoir les gouvernements successifs) fait tout pour rendre les gens assistés, décrédibiliser l’effort, la morale, la notion de l’argent, la justice ..il n’y en a plus que pour les loisirs et en faire le moins possible en gagnant le pactole..merci mai 68

    • je pense aussi qu’on a beaucoup trop fait passer en France le mot droit avant le mot devoir, ces deux mots sont liés et ont une réelle valeur si on les emplois dans un sens précis, a contre sens ils ne veulent plus rien dire !

    • @lapaladin
      Bonjour,
      Les « riches » sont toujours les mêmes : ceux qui travaillent. Pas ceux qui perçoivent une belle rente de l’Etat.
      Un fonctionnaire qui palpe 10.000€ mensuels n’est pas considéré comme riche, mais celui qui bosse, dans le privé, hors des tentacules étatiques, et perçoit 50.000€ annuels, lui, doit redistribuer car il a évidemment trop, et forcément exploité autrui.

      @dekkard
      Sans compter le fait que « réussir » ses études, sa vie, avoir un métier qui paie bien, est le fait de privilèges dûs :
      – à la naissance du bon côté de la frontière du quartier ;
      – à la bonne éducation et aux encouragements reçus de parents eux aussi privilégiés antérieurement.
      Ces « privilèges » sont vus comme injustes, défavorables à ceux qui ne « réussissent » pas leurs études en premier lieu, ni leur vie par la suite par ceux-là même qui en ont bénéficié, de leur point de vue, par rapport à ceux qu’ils trouvent défavorisés. Ils font passer la normalité pour une exception, voire une tare.

      • « Sans compter le fait que « réussir » ses études, sa vie, avoir un métier qui paie bien, est le fait de privilèges dûs »

        Vous oubliez aussi l’Education Nationale Gratis.

        Du coup, d’une pierre deux coups :
        1. T’es chanceux, donc tu dois pourvoir pour le faible ;
        2. T’as bénéficié des largesses du Service Public, la moindre des choses, c’est de cracher au bassiné

        Le socialisme est une prison dorée, jusqu’à ce que l’on manque de l’argent d’autrui.

  • L’exil intérieur… ça doit rappeler à quelques-uns le blog du Zek1917 🙂
    Rester dans son pays, sous les radars. Et capitaliser à l’étranger: plutôt tout donner à la reine d’Angleterre qu’à le reine de France !

    • @breizh06
      Bonjour,
       » plutôt tout donner à la reine d’Angleterre qu’à le reine de France ! »
      C’est peut-être cela qui va mal : notre Jupiter a un problème de genre : il n’est pas un homme président de la république : il se croit peut-être reine d’Angleterre, ou Empereur Napo IV.
      Avec toutes ces histoires de genres, de « je ne suis pas un homme », de transgenres, etc… il doit plus savoir qui ni ce qu’il est môssieur de Jupiter.

  • La « radicalisation » doit étre nuancée à cause du filtre médiatique.
    Celle que l’on observe à Paris notamment est le résultat de l’instrumentalisation et même de la provocation à la violence de la part du gouvernement depuis le début.
    De cela, un certain nombre de gens sont conscients. Combien? Difficile à dire tant ce qui se déroule est une guerre de l’information. Guerre où Macron a clairement un avantage…
    Mais en regardant de plus près, l’envoyé LREM pour le débat a fait… 12 personnes à Villeneuve-sur-Lot tabdis que la réunion GJ en faisait 250…

  • La photo est explicite. Les vrais GJ sont visage découvert, et les gauchistes Black blocs masqués car ils sont là pour casser.

  • Dans ce pays, de toute façon, les administrations font ce qu’elles veulent. Depuis le début de l’année, ma cotisation ordinale a augmenté de 15/100, ma femme s’est fait ponctionner 2 fois la CSG sur ses indemnités journalières pour la grossesse ,(par la sécu et par l’URSSAF), une nouvelle cotisation non prévue est a payer pour  » assurer la représentativité des syndicats blablabla, a tel point que lorsqu’on a reçu l’appel on s’est tous demandé si c’était pas une arnaque, c’est vraiment du foutage de gueule !! A ce niveau c’est du racket pur et simple. J’ai toujours dit que manifester , gueuler, faire des référendum ne sert a rien! Le seul moyen c’est d’arrêter de payer !! Mais pour ça il faut que tous les entrepreneurs et ceux qui créent de la richesse se mettent tous d’accords !! A quand une page Facebook pour appeler a la grève des cotiz et des impôts ?? (je sens que le gign va débarquer chez moi ?)

  • Quand on sait que le travailleur gilet jaune lambda, payé par une entreprise privée ou publique, est plus productif que l’éditorialiste payé par la défiscalisation des dons aux médias – grocadeau réservé aux improductifs – ça casse sacrément la dynamique de récupération prétenduement libérale ici et là, dans les journaux subventionnés d’une façon ou d’une autre.
    Le marché sans assistanat, c’est pour les autres, c’est pour les rouges.

  • Plus ca avance plus je dis encore plus.
    je crois que je vais voter rouge cette année
    Plus vite on va dans le mur plus vite on pourra enfin bosser pour soit

    • Rouge ? je ne comprend pas.
      Quel que soit le bulletin que l’on prend sur la pile, il est toujours rouge…
      Rouge bolivarien
      Rouge classique
      Rouge sauvez la planète
      Rouge à Rolex
      Rouge à préférence nationale

  • Lu quelque part (dans la bouche d’un gilet jaune) :
    – si on met en place le RIC et si on monte le SMIC à 1300e, demain le mouvement s’éteint…
    A l’inverse, je doute fortement que le rêve humide de quelques libéraux radicalisés, peu d’État et encore moins de dépenses publiques – ne rêvons pas, ce n’est pas le tram de Bordeaux ou le CDG Express qui en pâtiront mais bien l’école primaire de Trifouillis-les-Oies ou la maternité de Perpette-les-Olivettes – réponde correctement à la question posée.
    Rappelons que le sujet est triple :
    – fronde des automobilistes (radars, taxe carbone, 80 km/h, restrictions de circulation…)
    – justice fiscale et pouvoir d’achat (taxes, CSG, ISF…)
    – réforme des institutions (RIC…)
    Il n’y a guère que sur le premier point que les Gilets jaunes réclament vraiment une diminution du poids de l’Etat…

    • Si on monte le smic à 1300€, demain le mouvement s’éteint, après-demain l’économie s’éteint.

    • Je ne suis pas sur que vous ayez un jour été confronté à ‘l’enfer libéral’, alors je vais vous raconter une petite anecdote:
      Il y a quelques années, j’ai été invité avec des amis français, suisses et allemands à une soirée organisée par des viticulteurs du Pays de Bade, au bord du Rhin.
      Vers 23h, mes amis suisses, que j’avait pris en charge à la frontière en venant, m’ont demandé de les raccompagner pour le retour.
      En gros:
      -Ils ont pris à Bâle un Tram vers 23h15 qui les a emmené à la gare centrale
      – vers 23h30 un train les a conduit à Rheinfelden (50km, 12’000 hab.) où les attendaient l’un son épouse,
      l’autre a pris bien après minuit un ‘Postauto’ (bus) qui l’a emmené dans son village (300 hab) situé plus haut dans la montagne.

      Tout ça avec un seul abonnement (Halbtax Abo) valable sur Trams, Trains, Bus, et même Bateaux pour l’année.

      Ce témoignage juste pour vous montrer que pays libéral ne rime pas avec désert libéral…

      Un autre jour je raconterai le RDV sous 10 jours chez un ophtalmo dont je n’êtais même pas client , payé de ma poche d’accord;
      la meilleure ?
      Une fois ausculté, je voulais payer, et on m’a dit : ‘on vous enverra la facture’, alors qu’ils ne me connaissaient pas et que je n’habitais même pas le pays !

      Hopp Schwyyz !

  • le mouvement des GJ est critiquable, il n’empêche que c’est l’un des seuls à avoir fait peur aux politiques récemment : c’est déjà un résultat d’être parvenus à les secouer dans leur petit confort.

    Par ailleurs, si la taxe carbone revient sur le tapis, je doute que le mouvement s’éteigne.

    • Les mouvements qui font peur n’ont pas manqué dans l’histoire… Vous avez des exemples où ça s’est bien terminé ? Il ne m’en vient pas à l’esprit pour le moment.

    • En effet. Et quand les mesures anti-vieux véhicules (crit’air) vont se généraliser à de nombreuses métropoles françaises, ça va remettre 100 balles dans le bastringue…

  • Les gilets jaunes…..le jaune est normalement réservé aux casseurs de grève.je ne crois pas une seconde a la spontanéité de ce mouvement bien au contraire ..il finiera aux européennes sans que quiconque ait un euro de plus dans sa poche,plutôt des centaines en moins.

  • En province, je n’ai suffisamment pas de recul, mais à Paris, les choses sont claires.
    Le mouvement « gilets jaunes » à l’origine, mouvement légitime de gens qui travaillent, souvent dur, sont pressurés d’impôts et en n’ont marre, a été progressivement investi par l’extrême gauche.
    Cela était visible clairement dès début décembre quand des soi-disant gilets jaunes (en fait extrême gauche) on attaqué l’arc de triomphe que tentaient de défendre les « vrais » gilets jaunes.
    En fait, beaucoup de provinciaux ignorent une réalité parisienne largement passée sous silence par la presse.
    Depuis plusieurs années, la place de la République à Paris est investie par un magma d’extrême gauche : Nuit Debout, Zadistes, Black block, anti-fa, pro-migrants, etc… qui y a installé des campements, de temps en temps démantelés, mais régulièrement reconstruits.
    Et la place de la République est devenu un cirque permanent d’extrême gauche d’où partait régulièrement des petites manifestations déclarées ou non, mais où la casse était régulière. Mais chut… on en parlait pas…
    Pour cette faune d’extrême gauche, terriblement dangereuse, surnommée parfois parmi les parisiens, « gardes rouges », le mouvement gilets jaunes a été une opportunité fabuleuse. Les gardes rouges ont enfilé des gilets jaunes, et ont bénéficié de l’absence d’expérience des « vrais » gilets jaunes en matière de manifestation : organisation pitoyable et absence de service d’ordre structuré interne au mouvement.
    Rapidement les gardes rouges ont pris le pouvoir au sein du mouvement parisien. Ne sont restés des gilets jaunes des origines qu’une poignée de gens, déjà très à gauche. Les autres se sont enfuis, horrifiés…
    Aujourd’hui le mouvement gilets jaunes parisiens devrait être rebaptisé « gardes rouges » officiellement car en dépit de leur déguisement avec un gilet jaune ce n’est plus que de cela qu’il s’agit : un magma d’extrême gauche nihiliste, qui cherche à tout détruire pour détruire.
    Ces gens doivent être combattu farouchement, que l’on soit pour Macron ou contre. Il s’agit de la survie de notre société.
    Je serais intéressée de connaitre la réelle situation du mouvement dans d’autres grandes villes de France. Je suppose que les gardes rouges sont nombreux également dans les mouvements gilets jaunes, vu les casses, mais comme je le disais au début, je n’ai pas suffisamment de recul sur la situation en province.

    • depuis le temps qu’ils existent en France c’est peut être un peu normal qu’ils aient l’expérience de la nuisance.

    • très bonne analyse , il est évident que les gilets jaunes, sans structure, sans dirigeant opérationnel, sans objectif précis, sans connaissance des organisations pour manifester étaient la proie idéale pour les gauchard les plus extrêmes pour assouvir leur passion la casse et les infiltrer . chez nous c’est différent loin de paris ces groupuscules ont moins de chance de propager leur venin les gens se connaissent plus ou moins et un intrus est vite repéré .
      le seul hic c’est l’image désastreuse pour le tourisme que donne notre belle capitale aux yeux du monde , car les débordements sont filmés et diffusés sur le net dans le monde entier !

    • non quand je pouvais associer gilet jaune et revendication ça allait…par exemple gilet jaune = nom à l’augmentation des taxes sur le carburant..
      désormais des types qui portent des gilets jaunes m’expliquent que des types qui portent des gilets jaunes ne sont pas des gilets jaunes..
      je suis désolé…non…
      clarifiez le truc revenez à des revendications claires quitte à exploser en n arc en ciel de couleur…

      j’ai très au fond de moi une aversion pour un type qui me demande si je suis pour ou contre les gilets jaunes..désolé..
      je peux pas m’empêcher de demander c’est à dire? sinon je vais disserter sur les gilets haute visibilité et l’intérêt que les cyclistes en portent…

      Il me semble que les gilets jaunes aiment l’idée d’être nombreux à protester.. quitte à ne surtout pas exprimer ses idées..de peur d’etre moins nombreux..
      sur les ronds points ça doit causer en évitant justement de parler de clarifier , salauds de macron de flic ..ion ira jusqu’au bout ..

      bien sur que si un type qui manifeste avec un » gilet jaune » est un « gilet jaune »…

  • Excellent H16, comme d’habitude!
    Pour notre part, on attend notre départ pour l’étranger, vivement mai!!!!

  • @ kassy , l’Europe commence à tester la solvabilité des Banques , au cas où les gens récupèrent leur fric sur leurs comptes en cas de crise financiere…. Le problème des G.J.
    vu le conteste économique que cela va créer et l’incapacité de ce gouvernement de regler le problème !!! Proclamer une autre politique ,
    au jour le jour nous mènera au chaos !!!

  • Constat profondément vrai : le « peuple » français (en tous cas sa très très grande majorité) ne voit que ce qui est aux « les autres » et n’aspire qu’à en « aspirer » le maximum.
    Consternant. Que n’ai-je 60 ans de moins pour m’exiler !
    Fort heureusement, à titre personnel, mon (grand) âge me permet d’espérer une fin de vie encore (un peu, pas trop) sereine.
    Eh oui, CPEF

    • entièrement de votre avis on a vu le film, on a participé au tournage
      5 ans dans l’armée, 40 ans de cotisations , je dirai que le générique de fin nous importe peu notre film a fait des entrées c’est l’essentiel !

  • @ thibs oui c’est ça l’ADPSL , y en a tellement qu’on arrive même pas a s’en souvenir, ça doit être fait exprès

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