Macron : Bye bye « en même temps », bonjour bon vieux socialisme !

Je-m’en-foutisme politique, irresponsabilité économique, abondance de déclarations stupides et incohérentes sont manifestement les choses les mieux partagées de notre classe politique.

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Macron : Bye bye « en même temps », bonjour bon vieux socialisme !

Publié le 16 décembre 2018
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Par Nathalie MP.

Mes amis, je vous annonce que le « en même temps », c’est terminé. Vous savez, ce gimmick électoral macronien badigeonné de modernité printanière et d’esprit startupeur qui se voulait « ni de gauche ni de droite » tout en étant à la fois « de gauche et de droite ». Bref, le dépassement des clivages qui était censé mettre tout le monde d’accord sur… sur quoi au fait ? On ne sait plus car le mécontentement gronde, mais en tout cas, c’est fini, terminé, enterré.

Macron avait mis « protéger » et « libérer » dans un bateau. Libérer vient d’être violemment poussé à la baille par Macron lui-même au prix de 14 milliards de déficit en plus pour calmer la colère des Gilets jaunes. Qu’est-ce qui reste ? Du bon gros socialisme et son flux continu d’interventionnisme, de dépenses publiques, de dette qui s’empile et de mauvaise foi.

Des dépenses encore et encore !

Les 14 milliards en question, qui consistent en des baisses de prélèvements obligatoires et en des dépenses supplémentaires, notamment la hausse et l’élargissement de la prime d’activité pour doper le SMIC, poseraient moins de problème s’ils se limitaient à des baisses de prélèvement et s’ils étaient compensés par des coupes équivalentes dans les dépenses publiques.

À vrai dire, même les baisses d’impôts et de cotisations posent problème, non pas par leur baisse, mais par le côté bricolé des mesures. Pas de remise à plat globale, pas de réflexion sur le niveau supérieurement complexe et élevé de nos prélèvements obligatoires, pas de remise en cause de notre modèle de protection sociale, mais des ajustements hâtivement présentés pour éteindre une colère particulière. La grande réforme fiscale dont le pays a besoin attendra.

Mais admettons ces baisses. C’est bien de l’argent laissé entre les mains des particuliers « où il n’est jamais inutile ni oisif » comme disait Vauban. Le mieux employé du royaume, précisait-il même.

Non, le gros problème, c’est qu’elles ne sont pas financées.

D’où viendra tout cet argent ?

Le gouvernement a donc passé la semaine à nous expliquer que « tout va très bien, Madame la Marquise », dans un festival de tortillements, fausse logique et affirmation contre l’évidence qu’il garde on ne sait trop quel cap avec une « rigueur budgétaire » absolument exemplaire.

Mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux nous affirmait purement et simplement que « l’intérêt général des Français passe avant le dogme budgétaire ». Autrement dit, en avant pour plus de dépenses, de déficit et de dette, et bonjour le message porté en place publique ! Ce qui pèsera à la baisse sur le pouvoir d’achat et l’emploi et résultera inéluctablement en un appauvrissement du pays devrait être vu comme favorisant l’intérêt général !

S’ensuivent effectivement quelques concessions à la maîtrise des dépenses afin de ne pas alourdir la dette pour nos chers enfants. Mais n’imaginez surtout pas que ces propos de bon sens soient le moins du monde suivis d’effet. Après tout, l’équipe en place à Bercy s’est surtout fait remarquer par ses belles déclarations toujours très orthodoxes et une totale absence du moindre petit début de mise en application.

Lors de la présentation du PLF 2018 (automne 2017), Bruno Le Maire n’écrivait-il pas :

« Nous faisons un choix stratégique : baisser en même temps la dépense publique et les impôts pour plus de croissance et plus d’emploi. »

Voilà qui est parler. Pour nous concocter dans la foulée un budget 2018 où les dépenses et les prélèvements continuent à augmenter en volume. Rebelote pour 2019 avant même les annonces d’Emmanuel Macron en direction des Gilets jaunes ; à tel point que la Cour des comptes s’était une fois de plus inquiétée de la faible attention donnée à la réduction du déficit structurel, c’est-à-dire cette part importante du déficit qui ne dépend pas de la conjoncture économique mais uniquement de nos petits travers nationaux.

Pour les sages de la Rue Cambon, cette situation serait particulièrement dangereuse en cas de ralentissement de l’activité économique. Or les toutes dernières  prévisions de croissance de la Banque de France pour 2018 et 2019 sont ramenées à 1,5 % quand le PLF 2019 tablait sur 1,7 %. Un taux qui ne permet pas d’envisager une amélioration de l’emploi…

Mais « le chiffrage est secondaire »…

Mais ne soyons pas trop durs avec M. Griveaux. En tant que porte-parole, il ne fait que diffuser la bonne parole exécutive. En l’occurrence, celle d’Emmanuel Macron, président de la République, devant les députés et sénateurs de sa majorité mardi 11 décembre dernier :

« Dans les moments de crise, le chiffrage est secondaire. »

Comme c’est amusant. On pourrait presque croire que si le pays est en ébullition sociale, c’est en raison d’une trop grande austérité antérieure. On ne devinerait jamais que nos dépenses publiques sont à 57 % du PIB, record mondial, tout comme nos prélèvements obligatoires allègrement en marche vers les 50 % (48,4 % en 2017 d’après Eurostats).

Et si la « crise », le chômage – très élevé lui aussi par rapport aux pays comparables – la faible croissance, les revendications sur le pouvoir d’achat et le ras-le-bol fiscal venaient justement de ce que personne ne s’est beaucoup préoccupé de chiffrage depuis de longues années, 2017 et 2018 comprises ?

Note amusante supplémentaire, Emmanuel Macron sait-il qu’il nous fait là du Marine Le Pen dans le texte ? Et ce n’est pas un gage de sérieux, loin de là. Réponse de la candidate à François Lenglet qui lui faisait remarquer pendant la campagne présidentielle le coût exorbitant et non financé de ses nombreuses dépenses nouvelles :

« J’adore votre vision comptable ! C’est tout ce que je rejette en économie. » (vidéo, à 39′)

Compter l’argent des autres, non mais quelle horreur ! Vous la voyez, l’identité française ? Je-m’en-foutisme politique, irresponsabilité économique, abondance de déclarations stupides et incohérentes sont manifestement les choses les mieux partagées de notre classe politique.

Malgré son air sérieux et sa barbe toujours bien taillée, le Premier ministre Édouard Philippe n’accèdera pas au titre d’exception qui confirme la règle. Il serait plutôt la confirmation absolue que la France constitue décidément une exception économique dangereuse pour la prospérité de ses citoyens.

Donnant l’impression qu’il croyait profondément à ses propres paroles, il a été pris cette semaine d’un délire extrêmement préoccupant en pleine Assemblée nationale. On l’a entendu déclarer sans rire :

« Tout ce qui n’est pas financé n’est ni certain ni durable (…), ce n’est pas une question de dogme, c’est une question d’éthique (…), ce n’est pas un attachement comptable (…), ce n’est ni à nos enfants ni à nos petits-enfants de boucler nos fins de mois. »

Oui, c’est vrai, la comptabilité, ça passe mal, il ne s’agirait pas de heurter la sensibilité de Marine Le Pen. Parlons plutôt d’éthique.

Et si on demandait un effort aux entreprises ?

Une éthique qui fait que lorsque le gouvernement se montre absolument incapable de tenir les comptes de la nation, lorsqu’il se voit « acculé » à ouvrir les vannes de la dépense publique sans entraves pour réparer ses multiples échecs, il sait toujours de quel côté se tourner : et si on demandait un effort aux entreprises ?

C’est pourquoi, lorsqu’il a fallu agir vite et bien pour récupérer les 10 petits milliards d’euros perdus dans les errements de la taxe à 3 % sur les dividendes, le gouvernement a tout de suite pensé à concocter une taxe additionnelle applicable aux grandes entreprises.

Aux grandes, pas aux petites. Les grandes entreprises, surtout si elles réussissent, embauchent en nombre, investissent, innovent et versent des dividendes à des actionnaires avides de profits, sont une injure permanente à l’éthique du socialisme. Il est donc parfaitement normal de les mettre à contribution une fois de plus.

Il était question de baisser progressivement l’impôt sur les sociétés ; oublié que tout ceci. Une taxe additionnelle est à l’étude, les grandes entreprises du numériques sont dans le collimateur de Bruno Le Maire, tout le monde doit payer autant d’impôts que « nos PME, nos commerçants, nos artisans » :

L’idée qu’en baissant les dépenses publiques, on pourrait aussi baisser les impôts de « nos PME, nos commerçants, nos artisans » n’effleure évidemment pas le ministre de l’Économie. C’est qu’on a des services publics que le monde nous envie à financer ! Les PME, c’est mignon, Bruno les adore, mais de là à leur lâcher l’impôt !

Taxer plus les entreprises pour répondre à un malaise englobant ras-le-bol fiscal, emploi et pouvoir d’achat : il fallait y penser, notre gouvernement le fait ! C’est ainsi que la pieuse fable du « en même temps » se retire pour ne plus laisser derrière elle qu’un bon vieux socialisme comme on les aime. Bravo Macron !

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  • L’art de ce gouvernement , c’est la faute des autres , bientot ils nous diront , vous nous mériter pas , peuple indigne !!!,

  • Le roi dit « nous voulons.. » , nos politiques disent « nos dettes » « nos enfants »…..cela passe mieux que  » nos dettes »  » vos enfants paierons « …….

  • et quand on dira à nos enfants et petits enfants de rembourser les folies de nos dirigeants il y a de fortes chances qu’ils nous fassent un doigt d’honneur et ils auront bien raison …..

  • Le probleme vient du fait que réduire les dépenses sera encore plus explosif..
    Combien « d’entreprises » ne vivent que de l’argent de l’etat?ou des collectivités »
    il est là le probleme, dans les prestataires innombrables, les associations , les agences, les contrats aidés , les connivences etc….

    De fait la France devrait comptabiliser au minimum 10 millions de chômeurs , si on coupait le robinet des « bullshit jobs ».
    Il est plutôt là le probleme, là et a l’éducation nationale qui continue a fabriquer des électeurs de gauche plutôt que des gens qui pourraient se démerder.

    « l’idéal français? etre fonctionnaire » je l’ai deja écrit .. si bill Gates était né en france il serait cadre a EDF

    • Sauf qu’à EDF il ne sont pas fonctionnaires..

    • Je connais une petite entreprise de construction en France profonde qui vivait assez bien des maisons qu’elle construisait pour des propriétaires privés. En 15 ans, cette entreprise, désormais aux mains du fils du fondateur, qui doit travailler dans les 70 heures par semaine, ne travaille presque plus que pour les collectivités publiques. Damme, me disait-il l’autre jour, les privés n’ont plus une thune; il n’y a plus que le public pour construire.
      Un bel exemple de notre pays.

    • C’est le spectre de la déflation que vous agitez là.

  • Gabgie bureaucratique le Président annonce une mesure d’augmentation du smic par une distribution d’aide sociale via les CAF, Impossible de savoir qui va recevoir les 100€ promis
    Bravo pour la préparation de l’annonce après plusieurs semaines de demande des citoyens jaunes .
    A quand le début des sanctions dans la fonction publique et chez les élus incapables de gérer le pays

  • Le « en même temps » continue quand même, en ce qu’il est un discours totalement en contradiction avec les actes.
    Dernier épisode: on lance un « débat démocratique » et, n même temps, M. Macron engage tout seul la France dans le pacte onusien…

    • « en meme temps’ ou ni droite ni gauche » çà n’a aucun sens.; on le voit bien aujourd’hui..
      toutes le démocraties du monde sont articulées autour de la performance économique (droite) ou de l’aide aux populations les plus faibles (gauche)
      la france a évolué différemment entre deux concepts
      ceux qui vivent des prélèvements , ceux qui sont chargés de les payer.. avec un « subtil » dosage chargé d’élargir la ligne de crête
      au maximum afin de cacher qui profite de quoi..
      C’est tellement imbriqué qu’on ne sait plus changer ce systeme
      sans déclencher des catastrophes.
      On empile les aides , les lois , les règlements , les personnels, les dépenses bonne ou mauvaises.. Sans que jamais rien ne soit remis en cause..
      on diminue les APL de 5 euros et hop on a la revolution dans le pays..
      voila ou nous en sommes, bloqués, ficelés par le code des impots ,la caf , la secu , la région , la communauté de communes, la communes , les caisses de ceci cela..de paritarisme, de chasses gardées etc..

      C’est tellement merdique que certaines aides pondues dans un obscur ministere ne sont meme pas connues du grand public..

      • @ claude henry de chasne
        C’est bien cela, toutes ces voies de dépenses, d’un côté, et de recettes de l’autre, entrelacées, qui rend toute réforme infaisable. On ne peut pas toucher à une voie sans passer pour injuste et toucher à toutes en même temps est impossible.

        C’est comme le cycle de l’eau quasi parfait: source, ruisseau, rivière, fleuve, océan associés à évaporation, pluie, neige et tout est gratuit, au départ (pas à l’arrivée: berges, canaux, barrages, hydro-électricité, régulation, support des bateaux, moulins à aubes, captation, distribution).

        Pour l’argent de l’état, comment y arriver sans simplification des lois, règlements et nombre d’organismes « parastataux » comme ça se dit en Belgique (= à côté de l’état: ex: sécu) et donc d’employés de l’état ou payés, en fait, par lui?
        C’est une tache de longue haleine: au moins 10 à 20 ans, et pas dans l’urgence ni l’improvisation et avec des « spécialistes » stables (pas des politiciens ni des fonctionnaires forcément concernés) et un budget suffisant. La base pourrait être les rapports de la cour des comptes, ses constatations et ses suggestions, pour commencer.

        À voir. Je doute qu’un président prenne cette initiative: il ne pourrait en espérer aucun bénéfice! C’est sans doute ça, le courage politique!

  • Comme seuls 43 % des foyers Français paient un impôts sur le revenu des personnes physiques, je crains que la réforme fiscale ne soit encore qu’un prétexte pour augmenter l’impôt de ceux qui le paie déjà.
    La meilleure des réformes serait la simplification du calcul et du nombre des impôts et charges sociales.
    Pourquoi ne pairait-on pas un pourcentage fixe du salaire net à une caisse de compensation pour les charges sociales en fonction des quelques 800 conventions collectives, à charge pour elle de les affecter à la maladie, la retraite …

    • deja 800 conventions collectives , vous conviendrez que c’est aussi merdique que le droit du travail.. allez hop simplification

      • Une simplexification probablement…

        • oui ou l’ajout d’une une correction simple qui va complexifier tous les strates antérieurs..arfff je crois que la prime pour le smic suit ce
          mouvement.;
          simple on augmente de 100 euros.. Houla ! qui va payer? dans
          quel calcul fiscal? impact sur les autres aides? qui va dépasser ls plafonds, quid de l’impact de cette prime sur les salaires immédiatement supérieurs, et la caf? et les aides ..
          arfff

    • Et si on arrêtait tout simplement d’alimenter ces tonneaux des Danaïdes, et laisser les gens choisir eux-mêmes leurs assurances ? Ils le font déjà pour la mutuelle, pour leur assurance maison ou voiture (toutes obligatoires, hein !), etc. Ils savent très bien comment s’y prendre, et la concurrence va faire baisser les prix naturellement, il suffit de regarder les domaines qui ont été déréglementés, comme le téléphone et le courrier.

      • Ce serait déjà énorme, et source de beaucoup d’économies. Mais il y a trop d’improductifs qui y perdraient tout, ils ne laisseront jamais faire ça. Toucher aux petites lignes de la fiche de paie : impossible

  • Bah, c’ est l’ heure ses cadeaux de Noël, faut le prendre cool. Et puis les dettes vous savez, avec Macron ses taxes et ses radars, ce sont des dettes fourrées à la pâte d’ amendes.
    Joyeuses Fêtes!

  • Encore des yakafokons ! Ce serait quand même bien de proposer quelque chose, et par « quelque chose », je n’entends pas « baisser les dépenses publiques » : dans ce cas il faudrait savoir quelles dépenses baisser, de manière très concrète. Dès que l’on touche au château de cartes, tout semble s’écrouler. Macron a au moins réussi à rendre la France compétitive au niveau international, pour les investisseurs étrangers (ou qui avaient quitté la France) : l’idée sous-jacente est d’augmenter les entrées pour pouvoir baisser les sorties. Un peu de patience, il faut 3 ou 4 ans pour cela.

    • compétitive ? la france? a coup de subventions? vous rigolez

    • Vous voulez des mesures concrètes?
      baissez deja les avantages de fonctionnaires.. juste pour voir ce que çà fait

    • « augmenter les entrées pour pouvoir baisser les sorties »
      Vous osez qualifier ça d’ « idée » ! On nous ressasse ça depuis des décennies, peut-être des siècles (ma mémoire ne va pas jusque là), et les entrées n’ont jamais suffisamment augmenté pour qu’un dirigeant ait l’occasion de baisser les sorties.
      Si vous voulez des solutions, ça s’appelle « reaganomics », ça consiste à baisser un grand coup les entrées, et à constater qu’en fait elles ne baissent pas parce que ça rentre ailleurs, mais que les besoins de sorties s’effondrent. Bon, il faudrait aussi arrêter de payer des mille et des cent pour des éoliennes, des ours, des ralentisseurs, des ronds-points, des voitures électriques, des systèmes de santé gérés par des incapables inamovibles, et pour perpétuer ce système de retraites par répartition à l’exclusion de toute autre que le monde nous envie.
      Là, on verrait la différence entre faire croire qu’on va améliorer un peu la compétitivité internationale de la France, et la laisser devenir championne d’elle-même. C’est comme la différence entre gagner à la tombola de l’école du quartier, et inventer et développer Amazon…

    • Proposition simple : parcourir les rapports de la Cour des Comptes.

      • Très juste. Il n’y a nul besoin de chercher puisque la Cour des Comptes dénonce les gaspillages et conseille des mesures. Il suffit d’appliquer!

        • commençons par baisser les sorties pour voir qui va se plaindre

          • il y a déjà une soixantaine de milliards d’euros par an à économiser sur la tranzissionénergétik, arrêtons là maintenant, ça fait 1 000 euros par habitant, hommes, femmes et enfants.

            • recenser tous les comités théodule et les supprimer, revoir à la baisse le nombre de parlementaires et sénateurs et baisser leurs émoluments drastiquement, supprimer les ministères qui ne servent à rien (y’en a beaucoup), privatiser la sncf et les entreprises d’Etat déficitaires ..quand on veut faire des économies on peut ….

    • @ Carol Langloy
      Vous plaisantez là? La France compétitive? Et c’est lui qui l’aurait rendu? Vous devriez écouter ce que les étrangers disent de la France et des français. Personne ne veut y investir, au contraire ils délocalisent, comme Ford.
      Les groupies du morveux sont comme lui, prennent leurs désirs pour la réalité!

  • La France a fait le choix du socialisme. Il est donc normal qu’elle subisse un Etat obèse, et son cortège d’impôts, de chômage et de pauvreté. Si elle découvre maintenant qu’elle n’aime pas les effets du socialisme, il faudrait qu’elle fasse enfin le choix du libéralisme.

  • Les responsables socialistes distribuent l’argent des autres avec une une multitude de fonctionnaires.
    Les patrons responsables équilibrent leurs comptes et payent directement leurs salariés .
    A quand la diminution et la responsabilisation de l’administration

  • « le mois de l’année où le politicien dit (fait) le moins de conneries est le mois de février car il n’y a que 28 jours » : Coluche.
    Cela n’a pas pris une ride, au contraire !

  • Cela devient difficile de parler en bien ou en mal de ce gvt ,il n’existe pas !
    La preuve, le fameux Ferrand ,président de nos tres chers députés vient de dire qu’ils comptaient sur ces potes pour ne pas retarder la distribution des’100 euros du président car il s’agit d’une urgence sociale…..urgence , a bon , pourtant avant les gilets jaunes l’urgence était de leur prendre des milliards au jour de l’an !

  • Je ne partage pas le pessimisme de l’auteur. Et ne fais pas du tout la même lecture des événements…
    Le discours de Macron du 8 décembre n’est pas le signe d’une hypothétique résurgence du « socialisme » (et qui en fait encore son obsession au 21 ème siècle, franchement !? ) mais du jour où, pour la première fois, Macron a enfin su dire m.rde à ses technocrates de Bercy et d’ailleurs ! …
    S’il avait été capable de le faire pendant la crise des 5€ d’APL ou au moment où il s’est fait empapaouter sur le 80 km/h, la France n’en serait certainement pas là aujourd’hui…

    • C’est une possibilité infinitésimale….quand on est optimiste ,le pessimiste dirait qu’il va se faire couronner empereur dans pas longtemps à notre dame des Landes.

    • Distribuer l’argent gratuit des autres, qu’est-ce que c’est d’autre que du socialisme pur jus ?
      Quant au mot de Cambronne, je ne l’ai pas subodoré nul part dans le message du Président, bien au contraire, il a appliqué exactement les mêmes vieilles recettes de poudre de perlimpinpin et de danse de la pluie qu’adorent les bureaucrates.

    • « mais du jour où, pour la première fois, Macron a enfin su dire m.rde à ses technocrates de Bercy et d’ailleurs ! … » et la palme de la naiveté et de la bêtise est décernée à …

  • Virgile , le cour des comptes est un avis consultatif sans obligation d’y remedier !! A inscrire dans la constitution de mettre en application les observations et les remède.
    Problème des Enarques qui sont contrôlés par des Enarques , c’est une caste !!

  • Le pire c’est qu’il fait rien qu’à nous ennuyer au lieu de dormir avec bobone ou une autre…

  • Plagiat de Marie-Antoinette:
    Le peuple ne peut plus se payer du gasoil, qu’il s’achète une voiture électrique !

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