Covid : vers une dette perpétuelle ?
Il est beaucoup question d' "annuler" la dette créée par l'État. Mais ce n'est pas légal, ni moral. Y aura-t-il de nouveaux impôts dans le futur ?
Il est beaucoup question d' "annuler" la dette créée par l'État. Mais ce n'est pas légal, ni moral. Y aura-t-il de nouveaux impôts dans le futur ?
Cessons de laisser croire que le e-commerce est le fossoyeur du commerce de proximité. Cessons de faire croire qu’acheter un livre en librairie, c’est de la culture mais l’acheter en ligne c’est un abrutissement.
Non content de miner la confiance des Français sur le plan sanitaire, l’exécutif continue sur le plan économique.
Le besoin de financement de l'Etat atteint des records en 2020. Les dépenses sont deux fois supérieures aux recettes.
Lors de son entretien télévisé avec Léa Salamé et Gilles Bouleau, le 14 juillet 2020, le président Emmanuel Macron a employé un grand nombre de fois le mot chemin.
Sérieux et jamais pris au dépourvu, Jean Castex a répondu aux questions de Laurent Delahousse.
Le pognon de dingue coule à flots jusqu’à la prochaine crise et les réformes attendront.
Première partie : comment la France va-t-elle redresser son économie ? Quel sera le rôle de la BCE ?
En ordonnant un confinement parmi les plus stricts du monde et donc en mettant à l'arrêt notre économie, l'État a détruit l'économie et il sera difficile de revenir à notre niveau de vie de 2019.
Les dépenses dues au coronavirus ne seraient pas financées par des hausses d’impôt ? Fake news ! Car le remboursement de la dette incombera tôt ou tard aux contribuables français.
-19 % du PIB : ce fantastique recul du niveau de vie fera certes le bonheur des apôtres de la décroissance, mais les pauvres seront les plus durement touchés.
La perte de richesse due à la désindustralisation a plombé notre économie car il a fallu que l’État intervienne pour soutenir le niveau de vie de la population. Impôts et dette explosent donc.
Le 7 mai 2017 était élu Emmanuel Macron. Trois ans plus tard, son mandat se résume en une longue succession d’échecs et de conflits sociaux.
Les finances publiques, ainsi que la légitimité du gouvernement vont ressortir exsangues de l’épreuve économique liée au confinement.
Il est évident que "dépenser sans compter", comme le dit Gérald Darmanin, finira à la charge du contribuable.
La machine bureaucratique devient chaque jour de plus en plus folle et arrive irrémédiablement près du point où elle sera totalement hors de contrôle.
En France comme ailleurs, l’argent n’est que la courroie de transmission du moteur, mais ce n’est ni le moteur ni le carburant. Ce sont les hommes et eux seuls qui nous fourniront le nécessaire.
Alors que le confinement imposé par l’absence d’anticipation gouvernementale met un grand coup à l’économie française, l’exécutif a sorti le chéquier afin d’apaiser temporairement la crise sociale.
Bruno Le Maire a affirmé : « Contre la crise, nous avons choisi la dette, le seul choix responsable ». Mais le déficit public ne peut constituer une politique de relance économique.
La crise actuelle est un aiguillon pour la réforme. Il reste à choisir entre une France qui sombrera plus encore dans le fiscalisme et une France qui commencera à se relever de près d’un demi-siècle d’impérities politiques et fiscales.