Strasbourg : le triste replay
Des tirs sur la foule à Strasbourg. Des victimes innocentes. Un fuyard toujours recherché. Le point.
Par la rédaction de Contrepoints.
Triste Noël à Strasbourg. Deux morts et plus d’une dizaine de blessés. Hier soir, vers 20 heures, un homme a ouvert le feu à proximité du marché de Noël dans la capitale alsacienne. Le suspect était fiché S. À l’heure d’écrire cet article, il est toujours en fuite.
Attaque à #Strasbourg
Point de situation n°6 du 12 décembre à 09h30 pic.twitter.com/rzJ5HePjFT— Préfet de la région Grand-Est et du Bas-Rhin (@Prefet67) 12 décembre 2018
Comme de bien entendu, les fake news et autres théories du complot se sont déployées sur les réseaux sociaux. Certains Gilets jaunes ne sortent pas grandis, qui accusent l’attentat d’être une manoeuvre de diversion de la part du gouvernement. Les messages les plus imbéciles ont ainsi fleuri sur la toile.
Que dire d’autre ? Chérif C., 29 ans, Strasbourgeois, braqueur multirécidiviste, reconnu pour des faits de prosélytisme islamiste, était fiché S depuis 2016 par la DGSI. Il devait être interpellé le matin même pour des faits de tentative d’homicide et d’extorsion.
Certains politiciens n’ont pas attendu le temps du deuil pour faire part de leurs interrogations vis-à-vis des mesures décrétées par le gouvernement. Pourquoi ficher, pourquoi surveiller, si c’est pour que les individus considérés comme dangereux finissent quand même par passer à l’acte ?
Le gouvernement ne doit plus tergiverser: les fichés S pour radicalisation doivent être déférés devant la justice pour « intelligence avec l’ennemi » & mis hors d’état de nuire. Il faut nous armer pénalement contre le terrorisme islamiste qui nous a déclaré une guerre sans merci!
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 12 décembre 2018
Strasbourg est le triste replay des attentats qui, un peu partout en France, ont semé la terreur. L’État se charge actuellement de traquer le fuyard. En attendant, la population reste la première victime de ce type d’attaque sournoise. Le plan Vigipirate a été élevé au niveau « urgence attentat ».