Par Xavier Fontanet.
En cette période troublée, il se passe des choses positives dont on ne parle pas assez, notamment le lancement de l’organisation « Changer par le don ». Un certain nombre de personnes venant de l’entreprise, de la culture et du sport s’engagent à consacrer une partie de leurs revenus ou de leur fortune à des causes d’intérêt général.
On évoque peu de ce genre d’initiative parce que les gens concernés n’aiment pas parler d’eux (médiatiser un don c’est une forme de pharisaïsme), ensuite parce que ce sont de bonnes nouvelles et que les media ne se précipitent traditionnellement pas sur elles.
Il n’empêche qu’il s’agit d’un phénomène plus important qu’on ne le croit puisque les donations, ce sont en France environ 7,5 milliards d’euros par an, soit deux fois le produit de l’ancien ISF et que ces sommes financent un domaine qu’on sous-estime complètement.
Il y a en effet en France 13 millions de bénévoles, soit l’équivalent de 1 200 000 d’emplois plein-temps, actifs dans 130 000 associations qui font travailler 1 300 000 personnes. Ce sont 2,5 millions de personnes qui sont actives dans des domaines allant de la défense de droits à la culture, en passant par le sport, les loisirs et l’éducation.
Ces activités sont toujours à la frontière de ce que réalise notre fonction publique. Pour donner un exemple, les 18 000 bénévoles de « Lire et faire lire » qui remettent les jeunes à la lecture sont un service après-vente très efficace de l’Éducation nationale. Cette force de frappe bénévole est considérable, représente environ le tiers de la fonction publique régalienne et régionale. Un rapide regard historique révèle que cette activité a doublé en quinze ans et que sa croissance ne se dément pas.
Notre dépense publique, qui représente 57 % du PIB, est au taquet et ceux qui réfléchissent à sa réduction seraient bien inspirés de se rapprocher de ces associations. Sans oublier que réduire les impôts et redonner au privé des tâches d’intérêt général n’est pas forcément aujourd’hui une mauvaise idée.
Article initialement paru sur le site Les Échos.
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Je ne sais pas si ces associations complètent l’action des services publiques ou les empêchent d’évoluer .
Ces associations..ne vivent pas que de dons mais surtout de subventions publiques et nul n’est capable d’en juger l’efficacité économique…ce qui est la moindre des choses lorsque l’on parle surtout d’argent public.
L’exemple de l’étranger semble répondre à votre question : les subventions publiques sont essentiellement une tentative rampante de contrôle, et en l’absence de subventions et d’imposition excessive, les associations sont mieux financées et utilisent mieux leurs fonds qu’en France.
Je sais aussi l’occasion pour rappeler l’effet de levier considérable qu’on obtient en prêtant plutôt qu’en donnant, à ceux qui sont dans l’intégration qui leur permettra de rembourser mais pas encore crédibles auprès des banques et autres prêteurs classiques.
Association publique , un audit de la subvention , charges salariales dont certains se font des salaires mirobolant , frais de fonctionnement , et que reste t -il en définitif ?
et de trouver des bénévoles, je veux dire des pigeons !! ex : théâtre municipaux subventions 400 00 euros annuel .salaire d’un directeur de théâtre subventionné par les contribuables 7000 euros net + 13 ème mois + frais et ça en navigant avec les responsables politiques pendant 20 ans …la soupe est bonne !!! Il y a un tel gachis financier en bout de course le payeur c’est nous les contribuables les payeurs !!
je me méfie des gens qui créer des fondations à des fins fiscale qui d’un côté ont une moralité douteuse dans leur empire financier se trouve une caution morale en jouant le bienfaiteur de l’humanité…vous en avait un ,connu qui spécule sur la monnaie des pays , qui les affaiblis en les mettant dans la misère et pour se donner cette caution morale a créer une fondation et reçoit les honneurs !!! Il y a à boire et à manger !!!
Il vous arrive de soutenir des actions constructives, ou bien vous vous contentez de chercher des cibles à condamner ?