La France, théocratie fiscale

« Je crois en l’impôt. » a déclaré Marlène Schiappa devant les parlementaires. C’est que la Puissance publique est devenue une véritable religion civile, avec ses dogmes, ses rites et son clergé.

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Marlène Schiappa by Force Ouvrière(CC BY-NC 2.0)

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La France, théocratie fiscale

Publié le 30 novembre 2018
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Par Arnaud Bezard-Falgas.

On prétend que la France, jadis fille aînée de l’Église, est devenue le pays d’Europe où la pratique religieuse est la plus faible. C’est faux. En réalité, depuis 40 ans une nouvelle croyance s’est substituée à l’ancienne religion dominante. Cette dernière nous promettait en effet la vie éternelle dans un éventuel autre monde. Ce nouveau culte, lui, nous assure de notre bien-être ici-bas. Il s’est appuyé sur notre dévotion ardente en une divinité bienveillante, à qui nous avons prêté des pouvoirs quasi-surnaturels et confié notre fortune, dans les deux sens du terme, et que nous avons idolâtrée : la « Puissance Publique ».

Son fondement théologique

Directement inspirée de la doctrine chrétienne et de sa Trinité « Père, Fils et Saint Esprit », la religion nouvelle est fondée sur la triade « État, Fisc et Service Public ». Tout aussi thaumaturgique que la première, cette dernière justifie l’action de nos gouvernements depuis près de 40 ans et devait garantir notre salut à tous en ce bas-monde. C’est elle qui fait l’originalité du fameux « modèle français », dont le « succès » sur le chômage et la pauvreté n’est plus à démontrer.

Ses dogmes

Pour rappel, un dogme est une « Proposition théorique établie comme vérité indiscutable par l’autorité qui régit une communauté ».

En voici quelques échantillons :

« Les acquis sociaux sont immuables et proportionnels au pouvoir de nuisance »

« Pour vivre mieux, il faut travailler moins »

« Service Minimum = atteinte aux libertés syndicales »

« Service Public = je dépense, donc je suis »

« Qualité du Service public = toujours plus d’effectifs »

Son clergé régulier et séculier

Une horde pléthorique de fonctionnaires nationaux ou territoriaux – son bras régulier – ou apparentés – entreprises publiques, son bras séculier – représentant près d’1 salarié sur 3. Paradoxalement, ces « exclus du chômage et de la précarité », que l’on pourrait penser déjà servis, n’ont de cesse, pour la plupart, d’accumuler les protections et les avantages – retraite précoce, taux de cotisation moindres, horaires de travail « souples »… – aux dépens des salariés du secteur privé. Ces 10 dernières années, leur pouvoir d’achat a même crû plus vite que celui des salariés du privé. À l’inverse de l’ancienne religion, point de crise des vocations ! Bien au contraire. On se bouscule pour y entrer.

C’est donc que malgré ce que vocifèrent leurs représentants syndicaux, l’herbe ne doit pas y être si indigente ! Pour preuve, lors d’un sondage réalisé en 20041, 75 % des jeunes de 15 à 25 ans déclaraient avoir pour ambition professionnelle d’entrer dans la Fonction Publique. Et encore, si le poste n’était pas trop loin de chez eux. Je connais des évêques qui se contenteraient de moins ! Nous avons même un super Grand Séminaire pour former les élites de notre Haut-Clergé : l’ENA, qui les éduque dans le culte de l’État.

Ses ressources

Autrefois, la dîme et les donations, voire quelques indulgences, permettaient aux fidèles d’espérer une place au paradis et assuraient un train de vie confortable ici-bas à quelques prélats, si bien qu’à la veille de la Révolution, l’Église était devenue le plus riche propriétaire foncier de tout le royaume. Aujourd’hui, notre ferveur pour ce nouveau culte est telle que nous lui consacrons plus de la moitié (57 % du PIB) de la richesse que nous créons. Sans équivalent chez nos voisins européens comparables.

Les offrandes étant bien insuffisantes pour satisfaire la voracité de cette divinité, dont les pasteurs prêchent à l’envi que « Les voies du Service Public sont impénétrables ! », il faut donc avoir recours à l’emprunt. Ce sacro-saint Service Public, dont la simple évocation provoque chez ses dévots un réflexe spontané de génuflexion et la déférence que suscitait naguère la présentation du Saint Sacrement lors des processions. En son nom, l’enfer étant pavé de bonnes intentions, on justifie les pires injustices. Jusqu’il n’y a pas si longtemps, la Banque de France permettait à ses employés, grâce à des « bénévolences » et autres « compléments » qualifiés pudiquement de « facultatifs et discrétionnaires » mais accordés à tous, de partir à la retraite avec une pension supérieure à 100 % de leur dernier traitement. Pas belle la vie ? Notre vénération est telle qu’elle légitime les déficits les plus abyssaux. Et encore, heureusement que nous avons approuvé le Traité de Maastricht qui limite notre déficit budgétaire à 3 % du PIB. Ce qui ne nous empêche pas de dépasser ce seuil – 3,4 % en 2016 – mais modère nos ardeurs dépensières. Sans quoi, Dieu sait où le fondamentalisme de certains ayatollahs de l’État-Dieu nous auraient conduits ? Surtout, c’est un extraordinaire alibi pour dissimuler des passe-droits corporatistes habilement travestis en avantages pour l’usager, que l’on n’hésitera pas à prendre en otage, si par légèreté, quelque ministre suicidaire osait remettre en cause le confort des membres de la congrégation.

Le comble, c’est que les premiers à donner des leçons de solidarité, de charité (chrétienne ?) et de justice sociale, ce sont les syndicats. Ce, avec un jésuitisme que ne renieraient pas les membres les plus hypocrites de la Compagnie de Jésus, puisqu’ils ne représentent que 8 % de la population active, dont 90 % dans le Secteur Public. Ceux-là même qui se refusent à abandonner la moindre parcelle de leur confort (régimes spéciaux, service minimum, temps de travail, jour de carence…) pour le bien commun. La solidarité, oui… mais, tant qu’elle est pour les autres. Souvenons-nous de la farce piteuse du refus de la SNCF de travailler 1 mn 52 s de plus par semaine pour compenser la perte du lundi de Pentecôte. Les cheminots sont attachés aux fêtes religieuses !

Sa liturgie

Comme toute religion digne de ce nom, le culte de l’État a ses rites. D’abord, la hausse des prix – en général, 2 fois par an, sans que l’usager-fidèle n’y trouve à y redire puisque c’est du « Service Public », et que de toute façon, il n’a pas le choix. Les délices du monopole ! Ensuite, les grèves du Secteur Public. Ces dernières s’accompagnent d’une dialectique qui en garantit la survie et défie quiconque s’aviserait de mettre en péril sa suprématie et son caractère sacré. Chez nous, cette liturgie utilise un langage métaphorique dont la créativité n’a rien à envier à celle des menus alambiqués de nos grands restaurants.

Par exemple, pour dire « grève des cheminots », on annoncera « mouvement social d’une certaine catégorie de personnel ». Ce qui, pour le pauvre voyageur coincé sur son quai de gare fera, on l’aura compris, une grande différence, et témoigne d’un sens aigu du sacerdoce de ces « mouvementeurs sociaux ». En tout cas, d’une bienveillance qui les honore vis-à- vis de leurs usagers, qui se demandent comment ils vont rentrer chez eux. Ou bien s’agit-il tout simplement de céder à une tendance de plus en plus virale, comme on dit aujourd’hui pour faire plus chic, qui consiste à préférer les euphémismes ou les périphrases plutôt que de qualifier les choses dans leur réalité crue ? Comme si de lénifiantes circonlocutions attendrissaient la rudesse de la confrontation avec la réalité…

Dans sa panoplie liturgique figurent en bonne place les annonces rituelles des déficits des différents systèmes sociaux qui, faute de décisions courageuses, répondent en écho aux incantations maintes fois psalmodiées des ministres en charge de les résorber : « trou de la Sécu », « Unedic », « déficit budgétaire »« régimes de retraite »… Pour ces derniers, et parce qu’on en fait jamais trop pour les serviteurs de l’État-idole, on va même siphonner les régimes généraux pour éponger leurs pertes. Sans parler de la dette qui ne cesse de s’incrémenter, car il faut bien les financer ces pertes. Ce sera pour plus tard ! In saecula, saeculorum…

Ses procédés inquisitoriaux

Il n’y pas de religion sans lutte contre la pensée hérétique. Là aussi, pour éviter les dérives vers l’enfer du monde libéral, on a mis à l’index tout un vocabulaire condamné par la doctrine de la religion officielle tels que libéralisme, capitalisme, économie de marché, entrepreneuriat, flexibilité de l’emploi, allongement de la durée du travail, de l’âge de la retraite… Quiconque sera surpris en train d’utiliser ces expressions sacrilèges sera immédiatement mis au pilori des apostats réservé aux odieux exploiteurs des prolétaires sans défense.

Mais que les bigots de l’État-divin se rassurent : leur obscurantisme est efficace. Une enquête IFOP pour le journal La Croix réalisée début 20132 fait apparaître que plus du quart des Français (26 %) juge que l’économie de marché et le capitalisme fonctionnent mal et qu’il convient de les abandonner.

Pas moins. Une opinion faisant écho avec une étude réalisée en 20063 auprès de différents pays développés et en voie de développement, qui montre en effet que le seul pays convaincu que l’économie de marché n’est pas un facteur de développement social, c’est la France ! À croire que nos cagots du Tout-État n’ont pas encore entendu dire que le mur de Berlin avait été abattu en 1989, ou que le Dieu que vénèrent secrètement ces pharisiens du centralisme d’État est lui aussi barbu, mais se prénomme Karl !

On a même vu des calotins zélés, membres du corps enseignant, pilier s’il en est de l’État-idole, se livrer à des autodafés avec le livre de leur ministre de l’époque, Luc Ferry, philosophe égaré dans les dédales piégeux de la politique, dans lequel il essayait de leur expliquer qu’il fallait changer le modèle de l’Éducation nationale. Des méthodes que n’aurait pas réprouvées le sinistre Torquemada, qui fit les beaux jours de l’Inquisition ! Mais le plus savoureux, c’est que les disciples les plus empressés de cette nouvelle religion se réclament de la laïcité la plus échevelée !

Conclusion

Malraux avait prédit : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Il ne croyait pas si bien dire tant ses compatriotes ont le mysticisme chevillé à l’âme. Notre piété, rare, nous a docilement laissés convaincre qu’un État centralisant la richesse pour mieux la redistribuer serait le meilleur garant d’une société plus juste, plus solidaire.

Résultat : malgré un taux de prélèvements obligatoires les plus élevés des pays développés, la pseudo-solidarité ne profite qu’à une seule caste qui se développe paisiblement, en laissant sur le bord de la route près de 9 millions de personnes en-dessous du seuil de pauvreté et un taux de chômage parmi les plus élevés des pays occidentaux, qui n’est jamais descendu sous le seuil des 7,5 %. Alors que chez tous nos voisins, il baisse significativement.

Pire ! Et c’est sans doute le plus grave, parce que nous peinons à vouloir rallier « l’hérésie libérale » (et je ne parle pas des excès du modèle américain), en tout cas à vouloir sortir de l’idéologie « collectiviste » qui a largement démontré ses limites, nous hypothéquons l’avenir de nos enfants en accumulant sur leurs épaules une dette pharaonique – officiellement, 2 147 Md€.

En réalité, le double, si l’on intègre les engagements de l’État pour les retraites des fonctionnaires – qui ne sert qu’à financer nos dépenses courantes, et non des investissements durables. Ce sont eux qui vont payer le prix de notre lâcheté, de nos archaïsmes et de notre obscurantisme. Est-ce bien moral de leur faire financer notre confort d’aujourd’hui ?

« Eppur si muove », aurait murmuré Galilée, lors de sa condamnation par les membres bornés du Saint Office. « Et pourtant, elle tourne »… l’économie de nos voisins, et plutôt mieux que la nôtre, avec un État moins interventionniste, un taux de chômage moindre, moins de pauvres, moins de fonctionnaires, un marché de l’emploi plus fluide, une vraie économie de marché ! Iconoclaste, non ?

En cette période d’agitation populaire, il semble que les Français commencent à réaliser qu’ils se sont fait leurrer par le veau d’or de l’État-Providence mais veulent encore croire au confort douillet et illusoire qu’il procure, tant ils ont été infantilisés, maternés, anesthésiés, asservis pendant des décennies par cet opium du peuple. Ce, malgré une situation budgétaire calamiteuse qui obère notre capacité à maîtriser notre destin. À moins qu’un nouveau centre de gravité du système politique orienté vers plus de liberté et de responsabilité ne leur paraisse davantage propice à offrir des perspectives plus riantes…

Je soupçonne ceux qui votent pour les suppôts de ce modèle étatiste, qui se veut pétri d’humanisme et de bien-pensance, outre ceux qui en « croquent » et qui feront payer l’ardoise à leurs enfants, de vouloir s’acheter une bonne conscience, tout en continuant à nier l’évidence des dégâts que ce système a causés. Un peu comme ces soi-disant chrétiens qui, après s’être comportés toute la semaine en parfaits égoïstes condescendants, se précipitent à la messe le dimanche pour prendre des cours d’amour du prochain.

Quant à moi, je trouve normal de payer des impôts et je suis bien entendu disposé à consacrer une partie, pourquoi pas la moitié, de l’énergie et du temps que je dépense, pour qu’elle soit redistribuée sous la forme d’aides ou de services à la collectivité, si c’est dans le cadre d’un modèle économique et social efficace et équitable. Un système qui protège les plus vulnérables mais qui responsabilise l’individu, lui redonne confiance en lui, en sa capacité à peser sur son propre destin.

Un modèle où l’État soit pris pour ce qu’il est, où le Service Public, qui reste le plus noble devoir de l’État, ne soit pas dévoyé par des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général, et où l’individu retrouve sa vraie dimension, sa lucidité et sa liberté. Deo Gratias !

  1. Sondage effectué pour La Gazette des communes et Le Monde du 7 au 22 mai 2004.
    Échantillon : 606 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 à 30 ans.
    Méthode : échantillon interrogé par téléphone, méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d’agglomération et région.
  2.  Étude IFOP pour La Croix, réalisée du 17 au 23 janvier 2013 dans 6 pays, 4 282 personnes, interrogées, méthode des quotas.
  3.  Étude réalisée en janvier 2006 par GlobeScan dans 20 pays pour l’Université de Maryland.
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  • Superbe.

    Un point sur la conclusion quand même. On sait que les systemes étatiques redistributifs sont par nature inefficaces. C’est donc une erreur d’espérer qu’ils le soient. La solidarité privée et volontaire est une meilleure voie.

  • En 2017, 100 % des électeurs ont adoubé cette religion.

    • 100% des votants; hors votes blancs.

    • Pas 100% il faut enlever les électeurs de F fillon. Mais une histoire de costumes l’a empêché de gagner pour le 2ème tour malheureusement.

      • @lapaladine

        Je ne crois pas que Fillon nous aurait sorti de l’ornière du socialisme. Dans l’état actuel des choses, quand vous votez, vous donnez un accord tacite au fonctionnement « démocratique » du pays quelque soit le résultat du scrutin.

        • Fillon aux manettes avec Sarkozy, c’est six cent milliards de dettes et 50 nouveaux impôts.

          • Vous oubliez la crise de 2008 qui lui est tombée sur le rable. Fillon avait dit dès son investiture que l’état était ruiné! Mais il n’était pas le Président, c’est Sarko qui décidait, il s’exécutait. Pourtant les bruits de son désaccord avec cette politique couraient à l’époque!

      • Fillon aurait peut être été un peu moins mauvais que Macron mais seulement à la marge. Il y avait zéro chances qu’ils réalise sont programme électoral qui de toute manière était encore largement centré sur l’état.

  • Nous naissons libres, tout homme est naturellement libre, l’homme est né muni d’un titre à la liberté parfaite, chacun doit pouvoir disposer librement de sa personne, sur laquelle aucun autre homme n’a spontanément de pouvoir – John Locke 1632 -1704

    • @ goufio
      Évidemment non! À votre naissance, sans tétée dans les 3 heures, vous n’auriez plus été bien!
      Nous sommes sans doute libres, tant que les autres nous l’accordent! Et moins quand nous sommes dépendants!
      Albert l’a dit: tout est relatif!

  • ‘Lorsque vous en venez à réaliser qu’afin de produire quelque chose, vous devez obtenir la permission de personnes ne produisant rien ; lorsque vous vous rendez compte que la richesse est redirigée non pas vers ceux qui produisent, mais vers ceux qui offrent leur support au gouvernement ; lorsque vous observez que les hommes deviennent plus facilement riches par la corruption que par le travail, et que vos lois ne vous permettent plus de vous protéger contre ces individus, mais plutôt de les protéger contre vous… Alors votre société est vouée à l’échec’ – Ayn Rand, Atlas Shrugged.

  • Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux millions … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.

    • Je ne me lasserai jamais de lire cette petite histoire, elle est tellement réaliste du comportement d’une majorité des individus !

    • Vous êtes fainéant ?

      Vous voudriez profiter de tout sans vous bouger le cul ?

      Alors la socialisme est la solution à votre problème.

       » è facile fare il finocchio col culo degli altri « 

    • On comprend pourquoi certains cancres adhèrent dès l’université à l’UNEF et aux Jeunesses Socialistes. Ils font ensuite de belles carrières de parasites et peuvent collectionner les montres de luxe!

  • « La politique est une affaire sale, une ruse, un cul-de-sac idéologique, un vaste pilleur de ressources intellectuelles et financières, un mensonge corrupteur, une tromperie, un moyen de répandre dans le monde un énorme malheur, d’une espèce inattendue et indétectée ; c’est le plus grand gaspilleur de productivité humaine jamais concocté par ceux qui ne croient pas à un authentique progrès économique et social. »
    Jeffrey Tucker

  • Cà fait longtemps que je pense que les systèmes politiques sont installés dans les esprits avec les mêmes méthodes que les religions.
    Le socialo_ marxisme est une religion, dans sa forme, ses rites , ses résultats..
    Dans le passé l’église était chargée de la fonction « publique » éducation,santé,charité, vieillesse etc.. son clergé ne pouvait pas etre mis en doute , et nombre de « princes » de l’église on géré le royaume au poste de premier ministre..
    hé bien , avec l’etat Français c’est pareil..
    La récente conversion a l’écologie d’une grande partie du clergé est principalement due au fait que la politique de gauche n’a pas apporté ce qu’elle avait promis.; on a donc lancé les millénaristes..
    « Payez , vous achetez le paradis pour vos enfants »..
    Il faut croire que le passé est instructif en la matière.. je prendrais pour exemple les « hospices de Beaune ».
    A cette époque quand on acceptait le leg a l’hospice religieux de tout ou partie de ses vignes, on vous soignait gratuitement et vous promettait le paradis..
    les ventes des hospices alimentent encore aujourd’hui le clergé
    Gageons que l’etat et les collectivités vont bientôt faire pareil , pour payer le clergé, et tout controler.

    Les français ont vendu leur liberté contre une sécurité que l’etat
    a peine a leur fournir , compte tenu de ses frais de fonctionnement..

    • @ claude henry de chasne

      Non, vous interprétez le texte remarquable de Arnaud Bezard-Falgas mais sans en posséder la plume!

      Il s’agit bien de l’état français qui se perd depuis plus de 40 ans comparé à une religion hypothétique en évolution permanente et ubiquitaire: il y a plus qu’une nuance!
      J’y vois quand même la moquerie de l’auteur pour cette France qui se pense encore forte, grande et conquérante (dans l’esprit de ses citoyens aussi), (et sans doute pour la religion), alors qu’elle, la France des Français, est en train de piquer du nez pour aller se crasher prochainement, sans aucun espoir, alors que les religions font l’inverse mais en toute liberté et individuellement.
      En cela, le sentiment religieux très éventuel parait préférable à se prétendre Français!
      Mais chacun fait ce qu’il veut!

  • L’illustration par l’égalité femmes-hommes est excellente dans son analogie avec l’égalité diesel-essence. Taxons beaucoup plus les hommes, et un peu plus les femmes quand même !

  • Excellent.
    La religion de l’anti-religion: en effet le principe de base de la religion, c’est que… l’homme n’est pas Dieu.
    Conséquence: tous les détenteurs de la Vérité qui prétendant sauver le monde et faire advenir l’homme nouveau, sont des imposteurs. Qu’ils soient rouges, bruns, verts ou incolore comme l’Etat laïc!

    • L’état laïc ?

      Cet état-providence qui, comme la religion promet le bonheur sans effort autre que l’adhésion à une idéologie, base sa communication sur le partage, l’égalité, la manne tombant du ciel, la reconnaissance des plus démunis (les premiers seront les derniers).

      Tout cela est directement transposable dans des esprits imprégnés de siècles de religiosité, et en occultant le concept ‘Dieu’, remplacé par celui de ‘Citoyenneté/justice/partage’, il est bien trop aisé pour un groupe idéologique de convaincre les gens d’être le seul pourvoyeur de cette récompense tant promise.

      Si les politiques sont si acharnés à combattre la religion, c’est parce qu’il chassent le même gibier, comme des bandits qui refusent de se partager un territoire.

  • Magnifique article. La conclusion est pour moi différente. Il faut supprimer le statut fonctionnaire comme en Suède. L’égalité devant la loi commence avec cela. L’argent du privé retournera ainsi au privé sans passer par la case « caste de l’Etat ». Donner 50% c’est non aussi. Flat tax à 30% mais pour l’ensemble du monde. On supprime les niches, les associations, le monopole Etatique sur les datas. On sort de force l’Etat de nos vies. Qu’il arrête de nous espionner. Cette accusation permanente du petit peuple qui veut se cacher du gentil Etat qui veut notre bien est épuisante. Faisons l’inverse ? Épluchons et publions les données concernant l’Etat. Traînons les dans la boue et le mépris. Humilions les comme ils nous le font subir. Qu’ils roulent en voiture électrique et se chauffent au bois. Bref, que ces fanatiques brulent en enfer.

    • voila , puisque la suède a été le phare de la social democratie ; pourquoi avoir abandonné cette admiration?
      je vous laisse deviner ha!ha!

    • Il faut aussi interdire à tout fonctionnaire ou personne ayant exercé une activité directement ou indirectement lié à l’état d’être élu et bien sur toute personne ayant occupé un mandat électif ne pourra jamais devenir fonctionnaire.

      • de la la meme façon tout fonctionnaire voulant etre élu , doit démissionner de sa fonction

      • @Laurent
        Bonjour,
        Voudriez-vous concrétiser une autre strate/caste de citoyens ou de non-citoyens ?
        Pour être un fonctionnaire, ou un élu, il faut être citoyen. Votre interdiction supprime cette qualité à une partie des citoyens qui ne peut donc appliquer ses droits politiques et civiques pour devenir fonctionnaire, ou se faire élire en tant que réprésentant ; cette partie de citoyen se voit démunie de ses mêmes droits une fois un mandat ou une fonction effectuée et devient ‘non-citoyenne’. (un léger relan des « non-êtres » d’Orwell.)
        Les prisonniers condamnés voient leurs droits politiques et civiques révoqués. D’ailleurs, ils ne sont plus libres et n’ont plus de droits fondamentaux. Une fois leurs « dettes à la Société » ‘payées’, ils devraient recouvrir ces droits.

    • Comme Royal à Maurice, tout comme Edwy Plenel… ❗

  • @lapetitebete, macron est un Dieu, voyons !
    Même le miroir le dit. Où est-ce Dorian Gray ? A t’il un tableau caché qui renferme ses plus ignobles secrets ?
    Vouloir être Président en France c’est désirer régner sur une caste de fonctionnaires. Une super-administration au service d’elle même qui détourne richesses et energies du secteur privé. J’attends 2019 avec impatience car le soleil ne brillera plus. La triste réalité va se faire jour pour le petit peuple qui travaille. L’Etat pourra toujours essayer sa pédagogie propagande les faits seront beaucoup trop tangibles pour les éluder. Les gilets jaunes se transformeront en colère noire. Elle ne sera plus maitrisable avec les méthodes stupides actuelles. J’espère que le secteur privé va étaler au grand jour les chiffres. Qu’un débat s’installe. Que l’Etat nous explique ses choix. Pourquoi continuer dans cette injustice ?

  • Oui Fillon, Méchancon. Et cahuzac au fait ?
    Ces fonctionnaires qui touchent des salaires et profitent d’un chauffeur et d’un garde du corps à vie. C’est dire qu’ils savent et ont conscience de ce qu’ils font. Oh que oui ils savent.
    En prison !!!
    Etalons les chiffres !!!
    Qu’ils payent avec leur argent!!!

  • Excellent parallèle qui éclaire sous un angle effrayant les constats de notre quotidien.
    Ce qui est désolant c’est que, nous français, ne sommes pas victimes de cet état religieux mais nous en sommes les acteurs, les misérables ouailles dévotes …
    J’entendais à la radio un français instruit et heureux de se voir confisquer 57% de sa (notre) création de richesse parce-que, évoquait t’il son rejetons, faisant ses études au Canada, avait dû présenter sa carte de crédit pour passer sur le billard et se faire prélever l’appendice. Cet auditeur se félicitait qu’il n’en soit pas de même dans notre beau pays. …Pauvre abruti…
    Comme si notre système de santé ne nous coutait rien ! Inutile en effet de tendre notre carte de crédit puisque notre état bienveillant s’est servit dans nos poches, bien au delà du raisonnable, et depuis longtemps…

    Avec ce qu’on lui a prélevé depuis qu’il travaille, (si tant est qu’il travaille) il pourrait avoir sa clinique privée et son chirurgien… Au lieu de cela, il fait face à des urgences congestionnées, des services de santé déshumanisés, fatigués, démotivés; des soins dégradés et dégradants…

    Son fils au Canada a dû sortir sa carte de crédit, mais n’est ce pas respectueux des professionnels qui le prennent en charge ? N’est ce pas le respecter, aussi, que de lui dire que les soins dont il va faire l’objet ont un coût, et qu’il faut que quelqu’un l’assume; et qui mieux que le bénéficiaire pour s’en charger ?
    Alors bien sûr les esprits bien pensants vont brandir la « solidarité », quid de ceux qui ne peuvent pas payer !!!
    Alors oui, il faut une part de solidarité. Mais une part seulement sinon le système s’écroule. Regardons les restau du cœur, plus de trente ans d’existence et ils prospèrent dans un pays social qui s’enorgueillit de taxer, d’imposer, de prélever, de faire payer … pour redistribuer. La pauvreté explose et gangrène toute la société. Les bénévoles sont et restent attentifs, motivés, attentionnés auprès des nécessiteux. Quand l’état aura pris le relais, ces mêmes nécessiteux seront accueillis par des fonctionnaires méprisants, (cf Pole Emploi) fatigués de leurs 32h de travail hebdomadaire, frustrés de leurs salaires de misère. Les aides diminuerons, le nombre de fonctionnaire augmentera avec les prélèvements obligatoires, les nécessiteux se multiplieront. La soupe populaire étatique fera la preuve de son incompétence et inhumanité comme le fait le système de santé français.

    Je n’ai jamais entendu parler de canadien qui aurait succombé à une péritonite non opérée parce que pas les sous pour se faire retirer l’appendice. Au Canada, comme dans de nombreux pays de monde, la solidarité vraie existe, les nécessiteux qui ne peuvent payer leur opération sont pris en charge par une solidarité réelle et bienveillante qui ne vampirise pas le système et garanti une qualité des soin pour tous là où la pseudo solidarité à la française nivelle vers le bas tous les services.
    C’est une autre religions.

    • @Darwin10
      Bonjour,
      L’auditeur dont vous parlez est effectivement un abruti.
      Je me suis fait arracher une dent hier : 33€. Mon dentiste m’a dit qu’avec notre système de santé, se faire soigner/remplacer les quenottes ne coûtait rien et qu’avec la Sécu, les mutuelles, complémentaires, CMU, il était possible d’être soigné « gratuitement ». J’avais le bec endormi et plein de sang, je n’ai pas pu lui demander s’il bossait gratuitement. Je n’ai pas pu lui demander où il voyait quelque chose de gratuit dans tout ce qu’il a évoqué, qui est soit prélevé par l’Etat sur ma feuille de paie, soit que je paie avec ce qui me reste à ma mutuelle. Je me suis aussi dit en sortant du cabinet, en ayant plus mal qu’en y entrant, que bien que nous soyons au XXIème siècle, les dentistes soignent encore les dents en les détruisant ou en les arrachant. (Où sont les Stimpaks !!!!????)

      « Avec ce qu’on lui a prélevé depuis qu’il travaille, (si tant est qu’il travaille) il pourrait avoir sa clinique privée et son chirurgien »
      Après quelques calculs, j’ai trouvé qu’un smicard permanent sans augmentation autre que celle du SMIC, de 1997 à 2017, s’est vu allégé de plus de 66.000 euro dans la période, sur son seul smic, et avec les seules « charges sociales salariales ». (celles retirées sur son salaire brut. En comptant à partir d’un salaire superbrut… je ne sais pas, je n’ai pas cherché les données, mais on doit dépasser les 100.000€ à vue de nez. Cependant, chaque smicard peut se passer de 66.000€, n’est-ce pas ?)

      Vous parlez aussi des Resto du Coeur, une initiative d’individus. Comme vous l’avez dit, cette association a plus de 30 ans, et accueille toujours plus de nécessiteux. C’est aussi le cas pour le Secours Populaire/Catholique. Dans notre système de redsitribution, ces associations ne devraient plus exister, car les pauvres auraient dû devenir riches.

  • J’ai pu croire un temps que les politiques étaient au service des citoyens mais je me trompais totalement. En réalité, les politiques vivent grassement toute leur vie sur nos impôts sans jamais rien entreprendre au sens de l’entrepreneur qui lui crée des emplois en risquant son investissement. Les politiques ne sont même pas obligés de tenir les promesses faites et ps non plus de réussir car même si ils ne sont parfois pas réélus, ils ont assez accumulé pour continuer à s’enrichir sur notre compte. Et puis leurs amis leur trouvent des postes bien payés et tranquilles. Souvent même ils vendent des livres qu ils n’ont pas écrits et ils donnent des conférences scandaleusement rétribuées….Ne soyons donc pas surpris du rejet de cette caste de riches de tricheries qui n’excelle que dans l’art de la division et de la désignation d’innocents comme étant les coupables de nos souffrances.

    • Très juste. Je suis d’ailleurs toujours étonné par l’énergie que les militants (bénévoles) des partis politiques mettent pour que l’un d’entre eux (souvent un fonctionnaire) soit élu à un poste grassement payé… Qu’espèrent-ils en retour?

      • le militantisme politique est une religion pour des gens dont le cerveau a été formaté par une Education Nationale dont le but est finalement de rendre les gens toujours plus bêtes

  • Je veux bien payer des impôts, à la rigueur, mais pas pour Marlène Schiappa, pas pour l’égalité hommes/femmes ni pour la transition énergétique, pour commencer!

  • @ange, pourquoi faire ?
    Vous connaissez l’histoire de Jésus ? Celle de J’Galt est assez similaire. Vous voulez qu’un libéral souvent cultivé et intelligent se fasse sacrifier pour faire un exemple de ce que le pouvoir sait faire ? Il n’y a logiquement aucun intérêt aujourd’hui à défendre la France et les Français. La fin est proche. Je suis très pessimiste sur l’intelligence de la haute administration. La République sera forte et indivisible, sinon elle fera le nécessaire et utilisera le monopole de la violence. Comme d’habitude.

  • Ah j’oubliais, Marlene est une conn…asse. Et elle fait beaucoup de mal aux femmes comme aux hommes. Et ça coute un pognon de dingue.

  • Qui a fait ce tweet ?
    « Dear Emmanuel, instead of trying to save the planet in one century, why you’re not taking care of the French people now ? »

  • Génial cet article! Félicitation à l’auteur. J’ai beaucoup apprécié l’humour… et la similitude!

  • @ange et démon
    Bonjour,
    « puis pour faire comprendre aux « incultes » gilets jaunes qu’il faut faire des économies, commencez par expliquer avec des mots que les Français peuvent comprendre ; »
    La France a produit 2282 milliards d’euro de PIB en 2017. 1232 milliards€ en ont été prélevés. Sur ces 2282 milliards d’euro, 57% sont des dépenses publiques : 1300 milliards d’euro. Le PIB de la France est en fait de 982 milliards d’euro. En « compétence gestion de budget », l’Etat obtient 1 parce qu’il est nul. (Nul aujourd’hui, ça vaut 1.)

    Ensuite vous pouvez prendre les prix et les taxes sur les entreprises. Les entreprises sont taxées à 60%. Ces 60% ne sont pas payés par des licornes : ils sont payés par les clients/consommateurs. Donc un paquet d’un kilo de pâtes à 1,25€, revient en fait à 0.75€, marge comprise. Dans ces 60%, est incluse la T.V.A. Avec la T.V.A alimentaire à 5,5% ce paquet de pâtes reviendrait à moins de 0,80€ (0,79125€)

    • J’ajoute :
      « L’une des caractéristiques de la Principauté réside dans le fait que l’on y rencontre une fiscalité « douce » pour les personnes physiques : l’absence de tout impôt sur le revenu résulte d’une ordonnance prise en 1869 par le Prince Charles III.

      Le seul impôt direct perçu en Principauté est l’impôt sur les bénéfices des activités industrielles et commerciales. Il n’existe en Principauté ni impôt sur la fortune, ni taxe foncière, ni taxe d’habitation.

      La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est perçue sur les mêmes bases et aux mêmes taux qu’en France »
      (https://service-public-entreprises.gouv.mc/Fiscalite/Generalites/La-fiscalite-monegasque/La-fiscalite-monegasque)
      Cela doit être la misère dans ce pays !

    • Il est malheureux d’être obligé de détailler les choses à ce point pour faire comprendre à quel point cet état marche sur la tête!

  • @David J , d’accord avec vous , voter blanc ,ou s’abstenir , c’est d’une lâcheté !!!
    et après ils râlent mais de quoi ?? ils ne veulent pas prendre de decisions !!!

  • La 1ére Reforme de L’ÉTAT : fiscale et du budget , le reste c’est du pipeau !!! et tant qu’ils se detourneront de ce problème Majeur ,
    Rien ne changera !!! La preuve ,je paye une taxe carbonne ; je sauve la terre !!! en France nous sommes des héros , nous sauvons l’humanité !!!

  • les fonctionnaires de mairie, sont largement moins payés que le privé! Pour leur retraite, les enfants ne compte qu’1 année, au lieu de 2 dans le privé, et le travail partiel, ne se cumule pas en année de cotisation, comme dans le privé! Les mairies renouvellent jusqu’à 3 fois les cdd avant de titulariser! Dans le privé, c’est interdit! Qui dit mieux! Tous les fonctionnaires n’ont pas des postes dorés!

  • Lorsqu’on nomme des débiles ministres cela donne ce genre de résultat. On est gâté, après Belkacem, Taubira, Duflot et Touraine on a une Schiappa.

  • Les commentaires sont fermés.

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