Gilets jaunes : pouvoir d’achat ? Macron répond « transition énergétique »

On constate que tout le monde ou presque est pour la transition énergétique, mais que personne ne veut la payer.

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Emmanuel Macron by Mutualité française(CC BY-NC-ND 2.0)

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Gilets jaunes : pouvoir d’achat ? Macron répond « transition énergétique »

Publié le 29 novembre 2018
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Par Nathalie MP.

Ainsi, la fronde fiscale des Gilets jaunes n’aura rien changé. Emmanuel Macron devait présenter hier 27 novembre 2018 la « Programmation pluriannuelle de l’énergie » ; il a présenté hier la « Programmation pluriannuelle de l’énergie ». Remarquez qu’on s’y attendait. Depuis que les ennuis s’accumulent sur l’exécutif, celui-ci ne parle que de « garder le cap », ce en quoi il ferait montre d’un courage exemplaire dans sa détermination irréfragable à réformer la France. 

Des bruits avant-coureurs sur la création d’un Haut conseil pour le climat avaient amplement annoncé qu’Emmanuel Macron n’entendait voir chez les Gilets jaunes qu’une inquiétude liée à la prise en charge financière de la transition énergétique, certainement pas une révolte de fond à l’encontre du niveau olympiquement confiscatoire de nos prélèvements obligatoires (45,4 % en 2017).

 

Révolte qui, si elle était prise au sérieux, analysée avec soin par toutes les parties prenantes, devrait logiquement susciter une réflexion sur notre modèle social et sur le niveau tout aussi olympique et caracolant des dépenses publiques qu’il entraîne inéluctablement avec pour résultat le plus probant de consolider le chômage (voir Eurostat ci-dessus, sept. 2018) et paralyser la croissance.

Mais non. La réflexion élyséenne reste prudemment arrimée à la question énergétique, avec l’avantage immédiat de montrer toute la détermination du gouvernement français en ce domaine à quelques jours du début de la COP24, et avec l’avantage supplémentaire et définitif d’opposer opportunément « l’urgence climatique » à toute velléité de mettre un terme à la dérive dépenses-impôts-dette qui est la marque indiscutable de la stagnation à la française.

Comment ? nous apostrophent les climato-catastrophistes diplômés et Macron avec eux, la planète est en danger et l’avenir de nos enfants ne tient qu’à un fil si rien n’est fait au plus vite et vous nous parlez équilibre des comptes et baisse des impôts ? L’alarme sociale ne saurait plus passer devant les alarmes environnementales :

Au mieux peut-on envisager de changer la méthode de la transition écologique, la rendre plus concertée et plus acceptable pour tous via des aides nouvelles pour s’équiper de fenêtres à double vitrage par exemple – ce qui fera à terme des impôts en plus et de la croissance en moins – ou en modulant le prix final des carburants sur le prix du pétrole brut, histoire de ne pas encourir le reproche de faire monter le prix des carburants quand le prix du brut baisse.

C’est donc devant les membres du Conseil national de la transition écologique, qui existe déjà, qu’Emmanuel Macron a officialisé avec fierté (et la promesse des « moyens » qui vont avec – et bim, impôts !) la naissance du Haut conseil pour le climat, énième bidule bureaucratique comme on sait en pondre à la chaîne dès qu’un problème survient.

Pourtant, outre le Conseil précité, nous sommes déjà les heureux bénéficiaires d’un ministère de l’Écologie flanqué de 33 agences spécialisées et d’un Conseil économique, social et environnemental, ce fameux CESE complètement inutile au point qu’il en est parfaitement fumeux. Mais pour Emmanuel Macron, point de doublon : le Haut conseil — et lui seul — est doté de la sublime mission de « permettre de rétablir des faits de la vérité scientifique. » On pleurerait presque tellement c’est beau.

Ses 13 membres étant tous acquis à l’idée que le réchauffement climatique est exclusivement anthropique, on sent que le rétablissement de la vérité scientifique a toutes les caractéristiques d’une propagande alarmiste bien calibrée. L’un d’eux, Pascal Canfin, écologiste, ex-ministre délégué au Développement de François Hollande et actuel directeur général de WWF France – une personnalité très neutre, donc, au regard de la transition écologique –  nous confirme d’ailleurs que :

« Le rôle du Haut conseil sera de voir en amont si l’ensemble des politiques publiques du pays sont compatibles avec l’accord de Paris. (Accord signé lors de la COP21 en déc. 2015) »

Autrement dit, la transition énergétique devient le filtre ultime et obligatoire de toute décision, de toute entreprise, de toute innovation, de toute activité humaine. Plus rien ne se fera dorénavant sans qu’on vérifie d’abord que les émissions de CO2 nécessaires resteront bien en dessous de certains seuils contraignants (sinon, comme vous le savez, on va tous mourir).

Fort bien. Mais dans ce cas, pourquoi faut-il absolument se désengager du nucléaire ? La France a la chance de disposer d’une source d’énergie fiable et bon marché qui n’émet pas de dioxyde de carbone. Elle représente aujourd’hui 75 % de la production d’électricité et à l’aune de la réduction des émissions de CO2, on devrait se féliciter d’avoir pris très tôt ce chemin.

Eh bien non, Emmanuel Macron a confirmé hier que l’objectif de la loi Transition énergétique (2015) de Ségolène Royal, à savoir baisser le nucléaire à une part de 50 % de la production électrique d’ici 2025, serait non pas abandonné, mais simplement repoussé à 2035.

Tous les efforts sont mis sur l’éolien et le solaire dont le mauvais bilan carbone global a pourtant été souligné à de multiples reprises, et dont l’intermittence constitue un problème supplémentaire, sans compter la certitude de renchérir considérablement le prix de notre électricité.

C’est à ce genre de lourde incohérence qu’on voit que le pressant discours sur l’urgence de la transition énergétique est plus trempé dans l’idéologie des écologistes les plus radicaux que dans une analyse sereine de la réalité. Et c’est bien ce qui devrait motiver le plus grand scepticisme à l’encontre de toute l’opération anti-CO2.

Il n’empêche que la transition énergétique est devenue le nouveau paradigme de l’ensemble de l’échiquier politique et de presque tous les acteurs de la société civile. Oh bien sûr, le discours d’Emmanuel Macron a été mal reçu de toutes parts et les oppositions n’ont pas ménagé leur peine pour fustiger un Président hors-sol qui n’a rien compris à la détresse de ses concitoyens « des territoires » et qui n’a rien proposé de concret pour le pouvoir d’achat.

Mais au-delà des critiques de convention, que nous disent-ils ?

Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise déplore qu’on ne sorte pas entièrement du nucléaire et nous ressort l’ISF et ses 14 tranches d’impôt sur le revenu. Marine Le Pen du Rassemblement national (ex-FN) persifle sur un discours confus et des choix énergétiques coûteux mais demande par la voix d’un de ses lieutenants que soit rétabli l’ISF et qu’on annule les cadeaux fiscaux aux super-riches. Laurent Berger de la CFDT juge la transition écologique « nécessaire parce qu’il en va de l’avenir de l’humanité » mais regrette le manque de propositions concrètes pour le pouvoir d’achat. Etc.

De son côté, le nouveau patron du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux prévient que les entreprises ne comptent pas faire office de « tirelire » pour financer la transition énergétique :

Pourtant, dans un entretien accordé il y a seulement trois jours au journal L’Opinion, il se félicitait qu’il n’y ait plus de climato-sceptiques chez les patrons, il adhérait au retrait du nucléaire, il louait les opportunités que la transition écologique donnait aux entreprises et il se déclarait favorable à la taxe carbone à condition qu’elle soit compensée à l’euro près par une baisse de taxe ailleurs. Quelques mises en garde sur la méthode, beaucoup de révérence macronienne, mais de remise à plat fiscale ou de baisse des dépenses, pas un mot.

Finalement, on constate que tout le monde ou presque est pour la transition énergétique, mais que personne ne veut la payer.

C’est exactement ce qu’écrivaient hier douze Présidents de région de droite, du centre et de gauche dans une tribune commune publiée par L’Opinion. Valérie Pécresse (LR), Carole Delga (PS), même combat ! Laurent Wauquiez (LR), Alain Rousset (PS), même combat ! C’est cocasse, mais c’est en fait le combat commun pour le retour des subsides de l’État.

Loin de prendre leur distance avec la transition écologique, ils demandent d’abord un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants pour prendre le temps de bâtir une fiscalité écologique « socialement plus acceptable ». Autrement dit, trouver des payeurs plus en rapport avec leur réélection. Les riches ? Ce n’est pas exprimé ainsi, mais qui d’autre ?

Ils se disent ensuite tout prêts à relever le défi environnemental, à condition que l’État revienne à des politiques ambitieuses en matière de logement et de transport :

« Les régions sont prêtes à renforcer leurs efforts en matière d’efficacité énergétique des logements si l’État revient à une politique ambitieuse. […] Les régions attendent beaucoup de la future loi sur les mobilités, dont la version initiale présentait une ambition élevée. »

Traduction : nous voulons de nouvelles aides et des subventions à gogo. (Et bim, impôts !)

Mais il y a pire. Tout à leur enthousiasme de faire ainsi des régions des acteurs essentiels de la mobilité, ils en viennent à parler « d’accompagner les entreprises dans la mise en place des plans de déplacement de leurs salariés ».

Suis-je en train de m’alarmer pour rien ou s’achemine-t-on vers un système où même les déplacements seront contrôlés ? Où l’on aura une usine à gaz de réglementations pour nous dire quand se déplacer, où se déplacer, comment se déplacer ? Où l’on aura une amende si l’on prend sa voiture pour un trajet couvert par un transport public ou un co-voiturage ? Ou si l’on se déplace seul à bord d’une voiture cinq places ? À quand une loi pour nous dire quand et comment mettre un pied devant l’autre ?

La transition énergétique ressemble de plus en plus à une obsession maligne qui se serait insinuée en travers du cerveau des décideurs, inhibant toute réflexion et tout esprit critique. Alors que le mouvement des Gilets jaunes pose crûment la question de la pertinence de notre modèle social, le président, largement suivi par toute la classe dirigeante, ne sait que répondre alarme climatique. C’est-à-dire toujours plus de dépenses, toujours plus d’impôts et toujours plus d’encadrement étroit de nos moindres comportements. C’est-à-dire toujours moins de prospérité et de liberté.

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  • Un Haut Conseil pour le Climat. Ah. Et un Haut Conseil pour la Réduction des Taxes et Impôts ?
    Merci pour l’article.

  • Il ne sera pas mort le Macron en 2035 ?

  • c’est pas dieu possible …..je vais finir par croire que macron touche des dessous de table faramineux pour imposer ses sa transition énergétique sans tenir compte de ce que cela va couter alors qu’on est déjà en bas de l’échelle à tout point de vue ;

    • Non, Macron fait partie d’une oligarchie mondiale qui l’a fait èlire et qui n’a rien trouvé de mieux que l’écologie pour soumettre les peuples. L’UE est la matrice du gouvernement mondial voulu par cette oligarchie. Inutile de préciser de quel type sera ce gouvernement s’il advient.

    • Bingo! En fait, ce n’est pas lui qui touche directement (trop voyant) mais ceux qui l’ont fait élire (haute finance) et qui réclament les retours d’ascenseur.
      Ce n’est pas pour rien qu’ils sont tous d’accord avec la « transition énergétique » qui veut dire « encore plus d’argent de l’Etat ».

  • Non tout le monde n’est pas pour la transition energetique! qui a voté écologiste? 3%? moins?
    Le fait est que l’écologie a servi a recycler le personnel politique du parti socialiste et de la gauche en perdition qui a assuré par ce biais sa survie.
    L’écologie bien comprise devrait s’inscrire dans la gestion des déchets , en amont et en aval, la qualité de l’eau , etc..
    Venir sauver la planete , le contribuable français n’en a ni les moyens ni la possibilité..
    venir avec un plan éolien qui a échoué partout en europe du nord,
    et un plan solaire avec des observations faites au Sahara , tout ceci sent l’arnaque a grande échelle..

    • J’ai fait mon commentaire avant de lire le votre, ça fait un peu doublon.
      Pour mémoire, les émissions de CO2 de la France représentent 0.9% du CO2 mondial (0.29 MT pour 32 MT), et dans cette tranche le CO2 émis par les activités humaines représente 17% du total de nos émissions (0.05 MT sur 0.29).
      Il est certain que la Terre n’attend que Macron et ses taxes pour être sauvée.
      D’après l’Agence internationale de l’énergie, site en anglais (Key World Energy Statistics), voici la liste des émissions de CO 2 par pays, pour l’année 2016 :
      (Les données sont en milliards de tonnes, les pourcentages arrondis à la première décimale.)

      PAYS EMISSIONS de CO2
      (milliards de tonnes) POURCENTAGE

      Monde entier 32,32 100,0 %
      Chine 9,06 28,0 %
      États-Unis 4,83 14,9 %
      Inde 2,08 6,0 %
      Russie 1,44 4,4 %
      Japon 1,15 3,6 %
      Allemagne 0,73 2,3 %
      Corée du Sud 0,59 1,8 %
      Iran 0,56 1,7 %
      Canada 0,54 1,7 %
      Arabie saoudite 0,53 1,6 %
      Brésil 0,52 1,6 %
      Indonésie 0,45 1,4 %
      Mexique 0,45 1,4 %
      Afrique du Sud 0,41 1,3 %
      Australie 0,39 1,2 %
      Royaume-Uni 0,37 1,1 %
      Turquie 0,34 1,0 %
      Italie 0,33 1,0 %
      France 0,29 0,9 %
      Dont activités humaines F 0.05 1.5 ‰

      Les 177 autres pays sont au-dessous de 1 %.

  • ils vont finir par se bouffer entre eux… D’abord la mise en place d’un haut machin contre le climat qu’il faut loger chauffer rémunérer est associée à des emissions de CO2.. et donc néfaste pour le climat..

  • une remarque si vous fixez un objectif de diminution de consommation d’energie…vous fixez un niveau diminution de richesse juste adouci par d’éventuels progrès dans l’efficacité énergétique..
    sans parler de l’augmentation possible de la population…

    c’est la première fois qu’un politique propose un appauvrissement …

    certes un raisonnement caricatural mais l’alternative relève du vœu pieu..

    mais bon imaginons qu’on vous fixe un objectif de diminution de votre consommation de carburant…
    c’est possible sans doute mais certainement pas via l’efficacité des moteurs seule, vous serez obligés ou de rouler moins, ou d’avoir un véhicule moins lourd, ou moins confortable..ça s’appelle ‘appauvrissement…

    • même l’isolation thermique des logements qui semble un des points raisonnables est spéculative au niveau individuel..sans compter que l’ampleur du changement est telle qu’on s’imagine bien que ça conduirait à des relocalisations de population et l’abandon de logements isolés avant retour sur investissement..

      et un plan d’appauvrissement proposé par des gens qui ont été incapables d’équilibrer le moindre budget!!!!!

      bon il faut donc imaginer que nous allons nous adapter sans conséquence à l’énergie éolienne et solaire…autrement dit d’avoir de la puissance non pilotable…

      • En effet le retour sur investissement de travaux d’isolation est loin d’être évident. Dérouler de l’isolant dans les combles c’est pas très cher et ça améliore un peu le confort. Isoler un plafond rampant ou les murs extérieurs d’une maison, ou encore changer des menuiseries c’est un budget substantiel. Combien d’années faut-il pour rentrer dans ses frais?

    • « c’est la première fois qu’un politique propose un appauvrissement … »
      Les escrologistes ne font que ça…

  • Apparemment, personne ici n’a entendu parler des directives européennes sur la promotion de l’energie produite à partir de sources renouvelables…
    Eh oui ! De la même manière que les « cars Macron » ne sont pas une belle idée franco-française, mais une obligation de libéraliser le secteur imposée par Bruxelles, nos jolis plans de developpement des énergies renouvelables ne sont pas une lubie macronienne ou royalesque mais bien une contrainte (chiffrée) européenne.
    Mais pour les politiciens nationaux, c’est toujours plus valorisant de faire croire qu’on est l’instigateur de cette politique volontariste qu’un simple exécutant…
    Pour info, le nucléaire, dans le dictionnaire européen, ne fait pas partie des energies renouvelables…

    • se cacher derrière l’europe , alors que l’écologie n’est qu’un prétexte pour combler le tonneau des danaïdes nécessaire a la survie de l »‘administration..
      ben çà ne marche plus.

  • Excellent article dont je partage tout à fait les conclusions.
    D’ailleurs quand un récent sondage demande si les mesures proposées par le président sont « suffisantes », il présuppose qu’elles vont dans la bonne direction.
    Or, de mon point de vue, c’est la direction qui est mauvaise parce que basée sur un paradigme faux. Ce dont témoignent les contradictions autour de la lutte contre le CO2, des justifications à l’efficacité despolitiques suivies avec obstination.Il est effarant qu’à l’époque où Paris était extrêmement pollué, il n’y avait pas d’urgence environnementale, alors qu’aujourd’hui où cette pollution a été très réduite, il y a une urgence absolue. L’abaissement continu des seuils d’alerte n’explique pas tout: cette affaire est d’abord politique.

    • Les sondages ,comme les articles journalistiques sont orientés par leurs attendus , leurs structures ou des mots clés. (Voir Ingrid Riocreux : la langue des médias)

  • Alors, même si les patrons sont devenus dingues dans ce pays, il est temps de mettre les voiles.

  • Y a til un seul homme politique en service osant aller contre le catastrophisme climatique ? Non
    Alors a quoi bon continuer a particper a cette escroquerie a grande échelle par la parole, il faut passer aux actes……mais malheureusement toute la France est contaminée..on est foutu.

  • au vu des résultats des écologistes aux dernières élections, personne n’en veut de la transition énergétique !

    Sauf les coquins qui nous gouvernent qui ont ainsi trouvé un paravent bien commode pour imposer d’avantage de réduction de nos libertés, aidés en cela par tous leurs copains du CAC 40, des syndicats, des élus locaux, des médias subventionnés…

    ce pays est foutu !

  • L’urgence c’est que les plus démunies veulent justes des sous pour vivre et que l’écologie ne les asphyxie pas en leur pompant l’air.

  • Un des rares avantages compétitifs de la France est son énergie nucléaire fiable et bon marché. Donc il faut la démanteler et la remplacer les centrales par des moulins à vent!!!
    Du temps de Descartes les gens étaient rationnels. A quel moment a-t-on renoncé à la raison?

    • depuis que les énarques se sont emparés du pouvoir politique

      • Mais les Énarques ont été formatés pour décider à la place des français qui se trouvent ainsi rabaissés au stade de majeurs incapables…

    • Rien contre vous ,juste sur l’idée recue cartésienne .La rationalité de Descartes et reconnue comme telle est un contresens(voir JF Revel par ex ), sa pensée a contribué en France à une pensée qui se veut rationnelle mais qui ne l’est pas. Ce qui explique aussi une partie des propos de nos « élites » et leur arrogance. (pour faire bref)

  • Très bon résumé de ma pensée ! Merci. Je croyais déjà que j’étais devenu fou. Le message de la transition a mué pour devenir l’occasion de prendre l’argent « la ou il se trouve »…chez les riches. Trop fort ce chti banquier. Vous voulez un conseil de Macron (agent Smith) pour vous en sortir à l’avenir? Partez à l’étranger, vendez des turbines Siemens ou Vestas à la France.

  • « La transition énergétique ressemble de plus en plus à une obsession maligne qui se serait insinuée en travers du cerveau des décideurs, inhibant toute réflexion et tout esprit critique. »
    C’est parfaitement exact : ils sont tous victimes du redoutable virus delirium carbonum, qui inhibe tout bon sens, tout sens critique et mène à l’asservissement au dogme de la Sainte Eglise Réchauffiste.

  • Canfin, c’est bien le demeuré incapable de dire la différence entre un thermomètre et un baromètre, avec lui on est mal barrés

  • Les gilets jaunes ne sont que l’expression d’un mécontentement qui monte dans le pays depuis des années.Depuis 40 ans, ce pays gouverné par une caste d’énarques recule dans tous les domaines , malgré un record mondial d’imposition. Cette caste a largement dépassé son seuil de compétence et n’a pas les clefs pour résoudre les problèmes dans lesquels elle nous a mis. Il faut garder le nucléaire, améliorer le confort des habitations avec l’isolation et ainsi diminuer les dépenses chauffage, il faut aussi compter sur les progrès techniques sur les véhicules pour réduire pollution et consommation. Ce sont des mesures qui marchent pas les usines à gaz pondues par Bercy. Pour commencer à faire baisser la pression, Macron doit stopper toute les hausses sur les carburants.

  • Je partage sans réserve aucune ce qui est écrit dans cet article et je m’inquiète tout particulièrement des tentatives d’entrave à la liberté sous couvert d’une fumeuse transition énergétique.

  • quand quelque chose fonctionne en France les politiques au pouvoir cassent tout..sauf tout ce qui peut distraire/enfumer le peuple comme le foot ou autres coupe du monde à deux balles.

  • ce que refusent surtout les Français, c’est le détournement du produit des impôts et taxes…quelle part ira vraiment financer la transition énergétique? et quelle transition énergétique ?

    • C’est simple : les subventions aux moulins à vent et panneaux solaires sont financées par la cspe payée sur nos factures d’électricité et les augmentations de taxes sur les carburants et le gaz.
      C’est ça la transition soi-disant exolgique et solidaire…

  • mais c’est quoi la TRANSITION ÉNERGÉTIQUE… ?

  • La transition ❓

    Mais c’est le transit écologique de la secte du temple solaro-écologique…
    Avec un peu de bol ils vont se cramer comme des grands, à l’instar de leurs prédécesseurs.
    On aimerait bien ne pas être entraînés dans ces délires funestes … 🙁

  • « C’est-à-dire toujours plus de dépenses, toujours plus d’impôts et toujours plus d’encadrement étroit de nos moindres comportements. C’est à dire toujours moins de prospérité et de liberté. »
    C’est-à-dire du néo-fascisme-ultra-d’extrême-droite-turbo-nazi. Une tyranie pure et simple.

  • On ne dit plus déplacement, mais mobilité. Soyez moderne, que diable !

    ADEME : « Le plan de mobilité, anciennement appelé le Plan de déplacements d’entreprise (PDE) … »

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