L’Homme n’est pas un loup pour la Nature

Cessons de considérer l’homme comme un parasite chargé de détruire la nature. Il contribue, lui aussi, à la biodiversité.

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homme et nature credits mani babbar (licence creative commons)

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L’Homme n’est pas un loup pour la Nature

Publié le 5 octobre 2018
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Par Christian Lévêque.1

C’est un lieu commun d’entendre dire que l’Homme détruit la nature.

Les média alimentés par des mouvements militants nous abreuvent de discours anxiogènes sur le fait que nous saccageons notre planète, mettant ainsi en danger l’existence de l’espèce humaine. Dans ce contexte, pour protéger la nature il faut la mettre à l’abri des Hommes… dans des aires dites protégées, par exemple, où elle pourra évoluer librement. En bref, une belle nature serait donc une nature sans l’Homme, une nature dite « sauvage ».

Cette heuristique de la peur qui a été développée par le philosophe allemand H. Jonas est un moyen de manipuler l’opinion et d’imposer une certaine vision de la nature que l’on pourrait qualifier de bucolique tout en portant un regard culpabilisateur sur l’Homme, accusé d’être l’agent de cette destruction.

Derrière cette idéologie, on peut déceler des relents de créationnisme qui professe que la nature créée par Dieu est nécessairement parfaite et immuable.

Dieux Crucifix Ecologisme Religion (René Le Honzec/Contrepoints)

Des discours culpabilisants

Ce discours très répandu fait néanmoins peu de cas de la réalité.

D’une part, si la nature peut se passer de l’Homme comme elle se passe fort bien de l’absence du loup ou de l’ours en Grande-Bretagne, l’Homme ne peut pas se passer des ressources que lui fournit la nature. Cette dernière est ainsi faite que les herbivores ont besoin d’herbe et les prédateurs ont besoin de proies… La cohabitation est donc nécessaire.

D’autre part, si la nature est pourvoyeuse de biens et de services pour utiliser les derniers termes à la mode, il ne faudrait pas oublier qu’elle est aussi une source inépuisable de nuisances dont l’Homme doit se prémunir.

La protection contre les aléas climatiques et les intempéries, la lutte contre les prédateurs, les maladies et les ravageurs de culture, ont permis à l’espèce humaine de survivre dans un monde qui lui était a priori hostile. Car si l’Homme est maintenant devenu prédateur, il a d’abord été une proie comme le rappelle le primatologue Frans de Waal. La crainte de la nature n’est pas une simple vision de l’esprit et des moyens considérables sont dévolus à la santé des Hommes, des animaux domestiques et des plantes cultivées afin de contrôler des espèces qui nous dérangent. Dans ce contexte, on n’entend pas souvent déplorer l’érosion des populations de vers solitaires ! Car en réalité la protection de la biodiversité prônée par les ONG est focalisée sur quelques groupes privilégiés et ne concerne pas l’ensemble de la diversité biologique comme on le laisse entendre.

 

L’Homme a facilité la biodiversité

Il faut rappeler également que ce que nous appelons « nature » a une histoire. Et cette histoire n’est pas la même selon les continents et les rapports que les sociétés humaines ont entretenu avec leur environnement. En Europe, dont on parlera ici, la biodiversité est le résultat d’une co-construction depuis des millénaires entre des processus spontanés et des usages des systèmes écologiques via des pratiques qui ont façonné nos paysages.

Après la dernière période glaciaire qui a culminé il y a 20 000 ans, beaucoup d’espèces avaient disparu de notre territoire. La recolonisation des zones libérées par les glaces a débuté en partie par des espèces qui avaient trouvé refuge dans le sud de l’Europe. Puis, les agriculteurs venus du Moyen Orient il y environ 7000 ans, ont introduit nombre d’espèces qui nous sont familières — dont le coquelicot notamment.

Les échanges commerciaux dans l’antiquité, les croisades, les grandes expéditions des XVIIIe et XIXe siècles, ont largement contribué à leur tour à enrichir la diversité biologique européenne à des fins agricoles, horticoles ou ludiques. Et nos moyens actuels de transport (containers, ballasts, etc.) sont utilisés par de nombreuses espèces pour voyager. Bref, la diversité biologique européenne s’est donc fortement enrichie grâce aux Hommes au cours des derniers siècles.

Sans compter que les pratiques agricoles, en morcelant et diversifiant le milieu naturel, ont créé cette diversité de paysages que nous connaissons et qui est un facteur favorable à une plus grande richesse en espèces. Ainsi, parler de sixième extinction à propos de la diversité biologique en France est plus qu’un abus de langage, c’est de la désinformation. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de situations inquiétantes sur d’autres continents qui ont des histoires différentes…

 

L’humain peut aussi donner vie à la nature

Nous avons en effet de nombreuses évidences selon lesquelles les activités humaines n’entraînent pas systématiquement une dégradation de la nature en France.

Ouvrons les yeux et regardons autour de nous : nos alpages, nos grandes zones humides (telles que la Camargue, la Sologne, la Dombes, etc.), nos bocages, nos forêts (Landes, Sologne, etc.), nos cours d’eau avec leurs retenues, sont tous des milieux créés et aménagés par l’Homme depuis des siècles pour différents usages (agriculture, production d’énergie, loisirs, etc.). Cette nature aménagée qui a une double composante naturaliste et patrimoniale est le résultat de processus spontanés (dynamique des espèces) et d’aménagements qui se sont empilés au cours des siècles.

Ainsi, la Camargue qui est en réalité un milieu artificiel avec une gestion de l’eau liée à l’agriculture et à l’exploitation du sel, entouré de digues et parsemé de canaux, représente pour les Français un haut lieu de naturalité puisqu’elle est qualifiée de « parc naturel ». Quant au lac de Der-Chantecoq, barrage réservoir construit sur la Marne il y a une trentaine d’années, il est devenu un hot-spot pour les oiseaux d’eau lors de leurs migrations vers l’Europe du Nord, à tel point qu’il a été érigé site Ramsar, malgré son caractère hautement artificiel… La consécration en matière de protection de la nature ! Et l’on pourrait multiplier les exemples de sites classés qui sont en réalité des systèmes écologiques artificiels… Alors où est la logique ?

Un aménagement ne fait pas que détruire la biodiversité, il crée aussi de nouvelles conditions favorables à l’installation d’une autre diversité biologique, selon le principe bien connu en écologie systémique : quand on aménage, on gagne et on perd tout à la fois en matière de diversité biologique, à l’image du lac de Der cité ci-dessus : on a perdu un bocage mais gagné une zone humide. Savoir si c’est bien ou mal relève ensuite de jugements de valeurs sur ce que nous estimons être une belle nature, ou selon les groupes végétaux ou animaux que nous privilégions.

 

La nature « vierge », est-ce une bonne chose ?

Comme le disaient les sociologues N. Mathieu et M. Jollivet, pour de nombreux citoyens, « la nature c’est l’environnement et l’environnement c’est la campagne ».

En réalité, c’est ce milieu rural d’avant la révolution verte des années 1950 qui est, dans l’esprit de beaucoup, la référence à la nature. Autrement dit, un milieu co-construit qui fait écho à des références naturelles, culturelles et identitaires. Avec le regret, maintes fois exprimé, que cette nature humanisée ait été en partie transformée par les modifications des pratiques agricoles depuis la moitié du siècle dernier, mais aussi par l’urbanisation galopante et les infrastructures de transport2

Tout cela remet largement en cause l’idée selon laquelle la protection de la nature doit avoir pour référence une nature « vierge » et sauvage. Une référence théorique et virtuelle qui est une utopie puisque notre nature n’a jamais cessé de se transformer sous l’influence du climat, de la dynamique propre aux espèces ainsi que des usages que nous faisons de nos systèmes écologiques.

Il faut donc réintégrer l’Homme dans la gestion de la nature en se posant la question : quelles natures voulons-nous ? Et non pas en se fixant a priori des objectifs utopiques et irréalistes. Mais en toute modestie nous devons aussi reconnaître que nous ne pouvons pas tout piloter et admettre que le futur est incertain, ce qui implique beaucoup de flexibilité. Dans ce contexte, une voie qui nous est actuellement proposée est celle d’une gestion dite adaptative. Il s’agit d’associer actions et suivis pour réajuster quand c’est nécessaire les politiques de protection dans des contextes locaux ou régionaux, pour répondre aux attentes des populations. Les politiques jacobines et normatives qui nous sont actuellement imposées ne vont certainement pas dans ce sens.

  1. Christian Lévêque est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie et la biodiversité
  2. On estime que 60 à 70 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année en raison de l’urbanisation.
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  • c’est un sujet sur lequel je rdote ferme ..
    ok je ressens encore un peu de respect craintif pour l’ecologie…
    et le vague besoin de déclarer son respect pour une écologie qui serait « respectable »…

    le fait est que poser comme principe de respecter la biodiversité la nature ou l’environnement est stupide et inhumain…

    ce qu’est t ,ou pense être, un écologiste responsable est une personne qui pense que le niveau de vie qu’il se choisit doit avoir le minimum d’impact possible sur la nature…
    on a deux problèmes..quel niveau de vie est acceptable, c’est une question de point de vue.. et comment mesure t on un moindre impact sur la nature… c’est impossible objectivement.

    vous avez là une masse de gens qui défend alors l’idée d’écologie tout en ne rendant pas compte que cette définition est éminemment personnelle… au bout d’un moment, on s’en rend compte, quand il veulent rationaliser ils ont besoin d’un moyen de déterminer c’est quoi  » raisonnable »..et ça conduit à des ahurissant calculs de consommation de planète….

    pour les deep écologistes ça atteint au monstrueux, à bas l’humanité…

    on a une vérité, nous avons besoin de la biomasse…nous en vivons et en faisons partie…et quand on ne la « respecte pas » on s’en rend compte…parce que ça nous revient dans la gueule.

    les écologistes prétendent éviter que ça nous revienne dans la gueule en nous filant de grandes baffes…

    Et il faut absolument refuser que quelque idée pratique auquel on adhère ,défendue par les écologiste soit accaparée par les écologistes et signe l’appartenance écologiste…
    en somme qu’on se dise ah ben oui je suis écologiste car je suis d’accord ici avec les écologistes…
    NON….
    un écologiste a parfois raison, l’écologie est une idéologie très douteuse…

    vouloir aider les malheureux ce n’est PAS être socialiste.

    A l’instar du socialisme, l’ecologie est un des avatars des idéologies qui prétendent vous placer dans le camp du bien non pas par vos actes mais par vos déclarations d’intention.

    non, ami écologiste, tu ne défends pas la nature plus que moi…non ami écologiste, tes propositions concrètes ,qui sont en général des interdictions, n’aident pas à défendre la nature.
    Tu penses juste être meilleur que moi.

    Il faut aussi être honnête le bidule a échappé à ses créateurs… désormais quiconque souhaite de l’argent public va clamer que son idée est écolo…
    les deep écologistes qui sont potentiellement les pires , critiquent aussi l’ineptie des politiques écologistes…
    Toujours à la fin, le culte de la nature c’est la mort de l’homme.

    • j’abouterais qu’il y a une similarité avec le mouvement végan..d’aucuns pensent que le veganisme est justifié par le fait que les animaux sont sensibles et intelligents…. ben non…
      c’est juste la loi de la nature… les animaux mangent des animaux…

      de la m^me façon, il n’est pas légitime de vouloir sanctuariser la nature car nous aurions découvert que nos actes ont un impact sur l’environnement..c’est aussi la loi de la nature…

      la limite raisonnable? on la connaîtra quand on la rencontrera..et elle dépend des circonstances…

    • L’écologie aussi marche mieux avec le libéralisme :
      si je lance un appel pour nettoyer ma forêt et permettre à mes arbres de mieux respirer (je suis un peu trop âgé pour ça), les seuls qui se déplacent, écolos ou pas, sont ceux qui peuvent récupérer du bois de chauffage…

      • L’écologie aussi marche mieux avec le libéralisme:
        ça c’est une opinion. toutes les belles zones naturelles citées sont protégées.
        Elles ressembleraient à quoi aujourd’hui si nous pouvions en faire ce que nous voulions ?

        • Les premiers parc naturels ont été créés par l’Amérique libérale du XIXème siècle.
          Yosemite, 1864 USA
          Yellowstone, 1872 USA
          Parc national royal 1879 Australie
          Parc national de Banff 1885, Canada
          Tongariro 1887 Nouvelle-Zélande

          Tous des pays collectivistes, surtout ces années là ?

          Non, monsieur le socialiste, vous n’avez pas le monopole de la défense de la nature… (je paraphrase)

          • Sur tous ces parcs, je n’en connais qu’un, c’est Yellowstone.
            Et il est protégé.
            Peut être que les autres ne le sont pas. Mais j’en doute.
            Un pays à tendance libérale ne signifie pas qu’il ne peut pas réguler des zones ou des activités, monsieur le binary man

            • Oui monsieur l’unary man …

            • @Koriaendre.
              « Un pays à tendance libérale ne signifie pas qu’il ne peut pas réguler des zones ou des activités, monsieur le binary man »

              Cela ne signifie pas non plus qu’il le doive.Les constructivistes de droite ou de gauche ont la volonté de réguler les activités des gens ou des zones. Les libéraux non. La limite de leur volonté s arrête à autrui et à sa propriété. On ne régule pas. Ordre spontané.
              Ou autrement.
              Comment fait un « pays » (lol) pour réguler ?
              Il enfreint la liberté et la proprieté.

        • « Elles ressembleraient à quoi aujourd’hui si nous pouvions en faire ce que nous voulions ? »
          Primo. Il n est nullement question de faire ce que nous voulons. Il est question de faire ce que nous voulons avec comme limite autrui et sa propriété. C est simple à comprendre. Attaquez nous là dessus au lieu de construire des hommes de pailles.
          Secondo, le procédé que vous utilisez, argumentum ad ignorantiam est malhonnête ( c’est un peu comme si ma tante en avait..)

          Une question, deux sophismes. On vous forme ?

        • être protégé de qui par qui dans l’intérêt de qui…
          clairement vous voulez des zonés sans hommes modernes où des écosystèmes originaux subsistent..c’est votre droit mais achetez le terrain payez vos impots pour le proteger , tout le monde ne pense pas pareil…

          ça n’a rien à voir avec ce que serait une « écologie »…c’est juste votre opinion votre choix..

        • l’écologie c’est de protéger de belles zones naturelles? vous rigolez…des chiffres…

        • assez curieusement..NOUS ne faisons pas ce que NOUS voulons des belles zones protégées…
          alors qui nous y force?

          l’etat ..?? alors nous ne sommes pas en démocratie?

          Premièrement avoir des parcs naturels est il ou n’est pas écologique et pourquoi…on peut très bien le voir comme un alibi..ou un truc purement économique aux effets dévastateurs sur l’environnement, les parcs naturels drainent des tas de touristes!!! ce qui a un impact sur l’environnement…

      • ce n’est pas l’ecologie!!!! c’est « nettoyer « sa forêt. ce qui ne veut rien dire ..nettoyer?

        • Une forêt doit être nettoyée de temps en temps.
          Ma parcelle se situe dans une zone inondable et se trouve envahie de toutes sortes de plates invasives, dont depuis 2 ans ce véritable monstre qu’est la renouée du japon.
          Il y a des arbres déracinés par le vent qui sont en équilibre sur d’autres arbres, des troncs fendus, d’autres affaiblis.
          J’ai deux amis plus jeunes qui se chargent du gros boulot tous les cinq ans, et récupèrent le bois qu’ils débitent, de 10 à 15 stères, selon.
          Moi même je vais y retourner sous peu pour planter quelques jeunes arbres (des chênes des marais, variété que j’ai découvert il y a quelques années) dans les clairières
          Mais pour la renouée, j’ai peur qu’il faille dorénavant y retourner tous les ans.
          Pour moi, c’est de l’écologie, et comme l’a écrit Nietzsche :
           » le travail le plus humble est supérieur au plus grand discours… »

  • heu , d’un autre côté , on ne peut pas dire que l’homme soit très souple envers dame nature ……

    • et dame nature elle est souple avec dame nature? collisions de météorites, mégavolcans, mais aussi les cyanobactéries!! les premier modificateurs du climat, qu’il aurait fallu taxer à l’époque…
      m’enfin zut…on commence par un propos mou et vague et on finit par tout taxer…

      il faudrait être plus raisonnable dites vous, on exagère dites vous…et ben arretez…vous faites partie du on.

      • autrement dit soyez précise…si vous voyez un problème pointez le du doigt analyser le ..comprenez comment y remédier…

        un exemple on arrive à vous faire pleurer sur la diminution du nombre des éléphants en afrique….
        pendant ce temps là en france réintroduire quelques ours provoque une levée de boucliers…
        Pourquoi?

        la solution est très simple…achetez un terrain suffisamment grand pour constituer une écosystème viable pour une population viable d’ éléphants ou d’ours…payez des impots pour que la police oblige les autres à respecter votre propriété…
        actuellement le berger doit payer des impots pour rembourser sa brebis bouffée par un ours qu ne lui appartient pas et ressemble plutôt à un animal domestique des amoureux de la « nature »

        • si tu ne dis rien quand les amoureux de la nature viennent pour les bergers..tu diras quoi quand ils raseront ta maison pour rendre le terrain « d’intérêt écologique » majeur à la nature?

          • Yup. Le jour où ces gorets tenteront de m’enlever mon chat sous prétexte qu’il bouffe des oiseaux, je me boufferai un vegan ou deux, à la Lecter. Carnivores de toutes espèces, unissons-nous!

            • Heureux propriétaire de chat. Le mien ne bouffe que des mouches.
              Quant à bouffer du vegan je me porte volontaire, ça me changera des chatons mignons et des bébés dodus.

        • Le terrain suffisamment grand et viable pour les ours, il existe : la forêt slovène par exemple. Là bas, ils se comptent par centaines. Je crois que c’est d’ailleurs de là que viennent « nos » ours.
          L’ours brun n’est par ailleurs absolument pas une espèce menacée.
          Réintroduire cette bestiole dans des zones agropastorales au prétexte qu’avant l’ours y vivait n’a aucun sens.
          Nos décideurs du ministère de l’ecologie ont-ils été trop bercés, enfants, par les aventures de Nicolas et Pimprenelle pour être devenus incapables d’y voir autre chose qu’une gentille peluche ?

          • @Jean Manchzek

            Comment pouvoir dialoguer avec » la gentille peluche » en cas de rencontre fortuite ?
            il est à priori compliqué de compter sur le simple feeling…….

            https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/22/2855226-ariege-randonneur-nantais-poursuivi-jusqu-precipice-ourse.html

          • @Jean Manchzek
            Bonjour,
            Ce qui me dérange avec l’ours des Pyrénées, et le retour du loup dans les Alpes, c’est qu’ils subissent notre mode de vie et nos humeurs, alors qu’ils vivent juste leurs vies d’ours et de loups. .
            Râler parce q’une brebis s’est fait croquer par un ours ou un loup, revient à dire que la brebis est plus « naturelle » que les deux prédateurs. Je comprends la perte financière, qui ne devrait pas être subventionnée d’ailleurs, mais un capital, ça se protège, ou s’assure.
            De plus, les zones agropastorales, n’appartiennent pas aux bergers donc si leurs brebis croisent un de ces prédateurs, c’est à ces bergers d’en /assurer/assumer la protection, et, comme on est en France, d’aller se mettre à l’abri et d’appeler le bon numéro. Or, l’ours y est plus à sa place que l’Homme avec ses brebis.
            Dans les Pyrénées, l’absence de loups et d’ours fait que les gardes-chasse font plus de l’abattage de gibier qu’autre chose.
            Contrairement aux habitants de l’Alaska, du Montana, du Wyoming, peuplés d’ours, de loups et de pumas, les bergers français n’ont pas le droit de porter des armes pour se prémunir contre ses prédateurs. Les bergers français ont choisi d’aller dans les montagnes, toujours plus haut, ils sont donc responsables de ce qu’ils y trouvent, qui y vit, et qu’ils doivent « affronter ».

            • @STF
              Les territoires du Montana(382832 km2 pour 1,05 millions d’habitants),du Wyoming(253596 km2 pour 579515 habitants),et l’Alaska (1,718 millions de km2 pour 739795 habitants ne sont en rien comparables à notre pays plus densément peuplé.
              Le difficile travail des bergers acceptant encore d’exercer un travail difficile, mais ô combien utile, doit être respecté.
              La cohabitation avec certaines espèces sauvages est bien fonction de la densité humaine qu’en pensez-vous?
              Comment par ailleurs concilier le tourisme appelé à se développer toujours plus avec la protection de certaines espèces?

              • @LEONIDES
                Bonsoir,
                Seul l’Alaska est plus grand que la France, mais les rencontres avec des prédateurs y sont plus fréquentes, puisqu’il leur reste.
                C’est vrai aussi qu’en France la probabilité de rencontrer un loup est bien plus minime que dans chacun des ces états.

                « La cohabitation avec certaines espèces sauvages est bien fonction de la densité humaine qu’en pensez-vous? »
                Donc pour que le Kenya continue son développement, il va falloir éradiquer les lions, ceux qui ne sont pas dans les parcs naturels et protégés ? Peut-être même abandonner l’idée de parc naturel? Du coup, bye bye le tourisme.

                « Le difficile travail des bergers acceptant encore d’exercer un travail difficile, mais ô combien utile, doit être respecté. »
                Je ne nie pas leur travail, je dis juste qu’ils sont responsables de leurs animaux, et quand ils vont en pleine nature les faire paître, ils n’y sont pas tout seuls, parce qu’ils ne possèdent pas la montagne. D’ailleurs, ils n’accusent pas la montagne quand elle leur font mal, à eux ou à leurs bêtes.
                Dans la nature, depuis des millions d’années, il y a des créatures plus fortes qu’un humain. Un peu d’humilité et un peu de retour sur le plancher des vaches, des loups et des ours, des cerfs, ne ferait pas trop mal, même quand c’est le métier qui veut ça, ou qui demande à prendre le risque de croiser des prédateurs.

            • Les ours ont été réintroduits en France, par l’Etat. Ce n’est pas une espèce menacée, ce qui aurait pu rendre la chose acceptable. Avec l’activité humaine qui s’exerce sur ces territoires, ça revient à jeter un éléphant dans un magasin de porcelaines.
              Avec la difficulté supplémentaire qu’il vous est désormais interdit de tuer un ours qui menacerait les troupeaux.
              On joue quand même vraiment au c.. !
              Pour le loup, c’est encore pire. La, non plus, nulle urgence de sauver une espèce menacée. Mais depuis des siècles, le loup a peur de l’homme, en raison des exterminations partielles dont il a été victime. Que se passera-t-il quand il comprendra qu’il est « protégé » et qu’il n’a plus rien à redouter ?

              • @Jean Manchzek

                La situation n’est en rien cornélienne si l’on considère que l’espèce humaine a toujours et dans tous les cas choisi de s’imposer avec succès.
                Croire que l’homme acceptera un jour la soumission aux dures règles imposées par la nature serait simplement croire à sa possible disparition ,ce qui serait antinomique quant à sa raison d’être.

                La prévention des cataclysmes majeurs font d’ailleurs actuellement l’objet d’études scientifiques approfondies.

                https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/protection-planetaire-asteroides-devier-mieux-proteger-terre-59050/

              • @Jean Manchzek
                Bonsoir
                Ce n’est pas parce que l’espèce n’est pas menacée qu’il faut l’éradiquer d’un endroit pour gagner de la place.

                « Avec la difficulté supplémentaire qu’il vous est désormais interdit de tuer un ours qui menacerait les troupeaux.
                On joue quand même vraiment au c.. ! »
                C’est pourquoi avec un droit de porter des armes, cette bêtise n’en serait plus une , et au lieu d’aller faire des battues pour dessouder plusieurs ours ou loups, quand une brebis est croquée, le prédateur imprudent serait blessé, ou tué, par le berger ou l’éleveur. Sélection naturelle, et avertisssement pour les autres. Un coup de feu, avec sa résonnance, a le même effet que les hurlements des loups.

                « Avec l’activité humaine qui s’exerce sur ces territoires, ça revient à jeter un éléphant dans un magasin de porcelaines. »
                A Toulouse, en plein centre-ville, ce fut deux sangliers dans un magasin Midica qui jouèrent aux éléphants. Avec un peu plus de loups dans les campagnes, on ne trouverait pas de sangliers en centre-ville, et ceux-ci ne ravageraient pas les jardins potagers des communes aux alentours des cités. On en trouverait et precuterait aussi un peu moins sur les routes, de même quant aux chevreuils, biches et cerfs.

                « Que se passera-t-il quand il comprendra qu’il est « protégé » et qu’il n’a plus rien à redouter ? »
                Il prendra le T.G.V pour la capitale pour venir s’y rassasier. Apparemment, les parisiens trouvent qu’il y a trop de gens dans Paris.

                • @STF

                  Bonsoir,

                  Le droit de porter des armes n’existant pas chez nous,que fait-on en présence d’un ours si l’on décide une petite promenade de santé dans les Pyrénées ?
                  On essaye de négocier?On essaye les arts martiaux?
                  N’oubliez pas que ce genre de peluche peut être facile à agacer !

                  • @*LEONIDES
                    Bonsoir,
                    « que fait-on en présence d’un ours si l’on décide une petite promenade de santé dans les Pyrénées ? »
                    La nature sauvage n’est pas amicale : une « promenade de santé » dans les Pyrénées n’est donc pas sans risque et peut-être mauvaise pour la santé, sans rencontrer d’ours. Les promeneurs pyrénéens, pour peu qu’ils soient conscients, se préparent.
                    Et du coup, en présence d’ours, on fait comme en ville quand un on tombe sur des néo-loubards : on peste de ne pas avoir au moins une lame ou une bombe au poivre, ou un calibre ! Et si on survit, on compose le bon numéro, on fait une déposition avec description et tout. Après tout, l’Etat se charge de tout.
                    Les américains qui vont dans les parcs naturels, pour pique-niquer,peuvent aussi tomber sur des ours, des loups, des pumas, et dans certains états, le port d’armes est quasiment interdit, donc dans le parc aussi. Des fois, l’Homme fait une rencontre, ou plutôt l’ours vient voir. Des fois l’Homme se défend avec ce qu’il a : un couteau suisse. Ca fait fuir l’animal, qui aura bien amoché l’Homme et sa dame, laquelle ne survivra pas. L’ours l’ayant attaquée en premier, elle n’aura pas pu être sauvée à temps, parce que l’hôpital le plus proche était bien trop loin en barque.
                    Ou alors on se renseigne sur les survivants à ce genre de rencontre pour apprendre comment ils ont fait. Ceux qui s’en seront le mieux sortis seront ceux qui avaient une arme à feu.
                    Donc en France, heureusement, nous n’avons plus de loups, et nous en avons presque fini avec l’ours. Et c’est comme en ville, les ours et/ou les loups, ne sont que le sentiment d’insécurité de la montagne.
                    Personnellement, je préfèrerais me faire déchiqueter par une meute de loups, que d’être battu à mort par des néo-voyoux.

                    • @STF

                      Bonjour,

                      Servir d’appât n’est pas une perspective acceptable dans tous les cas.
                      Une chose est certaine toute activité sportive présente toujours une part de risque ou de danger.
                      La peur, qui n’a jamais éloigné le danger est dans un tel cas la plus mauvaise des attitudes, car les animaux dont les sens sont ultra développés ressentent nos intentions.
                      il n’y a aucune recette miracle pour affronter un animal sauvage ,l’idéal étant d’être armé ce qui est strictement règlementé.
                      La question du partage du territoire avec les autres espèces est bien fonction de l’évolution démographique qui est inéluctable.
                      il est illusoire de penser pouvoir agir sur le nombre des hommes à court terme,
                      La diminution de la population n’étant pas une option.
                      Comment dés lors gérer objectivement une telle situation sachant que l’homme est bien le plus grand chasseur de la planète et a pour vocation d’étendre son territoire?

                      http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/detail/news/lhomme-superpredateur-n-1/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=96b11b48c1ee293e9cb8fa5a2aa8c12f

                    • Un ours, un loup, un sanglier ou un cerf, peut vous ruiner votre santé pendant votre promenade. Les deux non-prédateurs peuvent être aussi bourrus et bornés que les deux carnivores.

                    • @PUBLIUSCUM
                      Bonjour,
                      Je n’ai pas l’intention de servir d’appât, je ne l’ai pas mentionné.

                      La peur du danger a fait que l’Homme a pu s’éviter nombre de rencontres mauvaises pour sa santé, l’a fait réfléchir à des moyens de défense tels que la fuite, se cacher et combattre. Les téméraires ne survivant pas très longtemps.

                      Je n’ai pas non plus mentionner la diminution du nombre d’humains. Ce nombre se stabilise quand la situation économique du territoire s’améliore. Je pense que l’Homme, une fois que cette situation économique est atteinte, est capable comme certains animaux de réguler de lui-même son nombre par rapport à ses ressources (qu’on appelle naturelles, mais qui dans la nature sont des ressources vitales).

                      Ensuite, pourquoi ne pas voir dans la réintroduction d’animaux sauvages, tels que les loups ou l’ours, une « chance pour la France » ?

        • Elles sont moches vos décharges sauvages( dans des espaces qui appartiennent à tout le monde donc à personne, sinon cela serait des décharges tout simplement )
          Ça prouve quoi ? Que certains sont des porcs, très certainement.
          Mais encore ?

          • Les décharges sauvages prouvent que certains sont des porcs qui n’hésitent pas à tout saloper, et c’est malheureusement pour ça qu’on a été obligé de créer les zones protégés!

            • @Virgile

              Solution très simple et pourtant pas appliquée:tolérance zéro pour ce genre de délit et surtout de mépris, avec forte amende dissuasive si besoin.
              Les systèmes actuels de surveillance sophistiqués permettraient parfaitement d’appliquer le principe évident du pollueur-payeur.

        • Tandis qu’à Paris ou dans les cités, c’est nickel faute de nature à polluer.

  • Excellent article, merci.

  • « nous ne pouvons pas tout piloter et admettre que le futur est incertain »

    Les libéraux l’admettent. Comment réussir à faire admettre cette évidence à un constructiviste qui par définition a le rêve humide que les choix publics doivent servir à créer une société parfaite conforme à son idéologie et à sa conception du bonheur?

    Très bon article.

  • L auteur a raison de signaler que l homme peut avoir un role positif pour la nature. Par contre, mettre sur le plan positif les especes arrivees d un autre continent grace a l homme est pas forcement judicieux. le frelon asiatique ou la tortue de floride sont des fleaux

    Sinon c est quand meme l homme qui a elimine le dodo et qui a decime pas mal d espece sauvages (tigre, ours, panda). Et c est pas fini, quand il faudra loger et nourir 10 milliards d humain (7 actuellement et moins de 4 a ma naissance)

    • Et depuis votre naissance le nombre de personnes en état de sous-nutrition est passé de 2 milliards à 800 millions. Cherchez l’erreur…

      • En d’ici moins d’un siècle la totalité des personnes vivant sur cette planète
        seront mortes. C est trop moche je vais créer une association sans but lucratif pour lutter contre cette injustice.
        A votre bon cœur !

        • C’est pas comme cela que cela fonctionne. Il faut préparer des mouchoirs en papiers, des oignons frais entiers, un couteau, faire d’abord un émincé d’oignons, et quand les larmes viennent, se planter devant la caméra, et dire en larmoyant et en sniffant c’estrophorrible tous ces gens qui meurent, aidez nous.

          De l’émotion en barils, c’est ce qu’il faut.

          • Vous savez, l’émotion je n’en manque pas, ça déborde même parfois, elle me fout la raison en congé sans solde, je m’en méfie.
            Je vais m’entraîner sur le cétroporible, je sens bien que je ne suis pas encore bien au point.
            Merci des conseils ?

        • C’est une justice au contraire. Jusque la, la mort est bien la seule certitude partagée par tout le monde.

        • Contactez les transhumanistes, particulièrement ceux qui cherchent l’immortalité, qui promettent un monde meilleur : on en a connu d’autres n’est ce pas..

          • @indivisible

            L’idée de notre immortalité physique possible, parfaitement contraire aux lois de la physique existantes dans notre univers connu, reste pour l’instant du domaine de la pure science fiction.
            Seul le concept de transformation est valide et vérifié : « rien ne se perd,rien ne se crée,tout se transforme »-Lavoisier-).
            L’ensemble de la matière observable composant notre univers, dont nous faisons partie intégrante,semble obéir à cette loi immuable.
            Concernant une supposée immortalité « des forces de l’esprit »,croyance des plus actuelles, le débat reste en revanche toujours ouvert,et le phénomène abstrait de la conscience humaine qu’il est impossible d’appliquer aux robots animés dotés d’intelligence dite « artificielle »,fait actuellement l’objet d’études et de recherches approfondies par des scientifiques,dont les transhumanistes.
            Rien d’anormal en cela,car relever les défis imposés par la nature, dans quelque domaine que ce soit, est bien inscrit dans l’ADN de l’homme.

      • Et il n’y avait plus le dodo depuis longtemps. Quel dadas ont ces dadais 😉

      • rien indique aujourd’hui que cela pourra continuer éternellement comme ça. En biologie, ça fonctionne plutôt par cycle. Les phases de récession, c’est pas grave à partir du moment ou c’est l’autre qui subit.

        • « En biologie, ça fonctionne plutôt par cycle. »
          Exact. C’est comme cela depuis 3.5 milliards d’années. Et la « Nature » s’en est toujours tirée et face à des avanies par rapport auxquelles l’homme n’est qu’un gentil emmerdeur.

    • il faudrait se souvenir que l’homme existe aujourd’hui pour la seule raison qu’il s’est hissé aux sommet de la chaine alimentaire d’un système dont il est une composante..
      l’oubliez c’est se condamner à disparaitre. certes certains écolos fondamentalistes sont d’accord mais alors qu’ils commencent à s faire harakiri en premier

    • Le boa des Everglades!

  • Excellent article princeps résumant bien l’imposture écologique.
    A ce sujet, il faudrait insister sur l’origine profondément religieuse de sa doctrine. Il s’agit en fait de la recherche incessante d’un paradis perdu, largement fantasmé car imaginaire. Paradis dont l’Homme est exclu par interdiction divine à la suite du péché originel.
    De quoi se taper sur les cuisses quand ils se prétendent laïques et même anti-cléricaux.

    • Il s’agit d’ailleurs d’une lecture littérale de la Genèse, au demeurant fidéiste et donc non chrétienne.

    • Vous faites une confusion. Le paradis dont l’homme est exclu n’a rien à voir avec ça. La représentation d’une nature pure et immaculée que l’homme salit vient des délires des mouvements new age, qui ont puisé dans les traditions de peuples indigènes pour en ressortir une bouillie qui n’a plus rien à voir avec rien du tout.
      Et par ailleurs, puisque qu’on cite la Genèse, lisez ce qu’elle en dit:

       » Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 1.29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
      1.30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.

      Texte qui fut professé à une époque où le bien-être animal et les blessures faites à Gaia étaient des idées inexistantes, et qui est à la source même de la pensée des libéraux qui s’opposent à la vision écolo.

      En conclusion, rien à voir avec la religion chrétienne. Avec les écolos on est plus dans une pseudo-spiritualité pervertie, sans fondement, sans cohérence et sans signification.

      • @Dr Slump

        En fait il convient de dépasser les notions réductrices d’énergies et ressources renouvelables ou non renouvelables , en rapport avec la masse de matière minérale et organique de la Terre supposée finie ( si on fait abstraction du bombardement permanent des météorites et des particules énergétiques comme les rayons cosmiques et les neutrinos ) et se poser la véritable question si le système Terre est ouvert ou fermé et en extrapolant si l’univers lui même appartient à l’une ou l’autre des catégories , et , subséquemment à partir des interrelations caractérisant ces systèmes (Terre et univers ) tenter de faire une approche sur le développement progressif de l’homme qui dépend de ses inventions en tant que résultat le plus important des facultés créatives du cerveau humain , le but de ces capacités étant la domination complète de l’esprit sur le monde matériel , ce qui nous éloigne évidemment des faux problèmes d’énergie renouvelable , dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des nouvelles approches de la science sur l’énergie du vide ( même la Terre et l’univers proche peuvent être considérés comme des systèmes ouverts en raison précisément du « vide » et de son énergie qui constituent l’élément primordial de la nature : (cf les incertitudes de Heisenberg qui permettent d’engendrer le renouvellement de l’énergie du vide quantique.)

        • @Leonides
          « En fait il convient de dépasser les notions réductrices d’énergies et ressources renouvelables ou non renouvelables , en rapport avec la masse de matière minérale et organique de la Terre supposée finie »
           » et se poser la véritable question si le système Terre est ouvert ou fermé et en extrapolant si l’univers lui même appartient à l’une ou l’autre des catégories , »
          ‘Talkinghead’ va avoir une attaque ! Si jamais il vient encore lire sur CP.

          • @STF

            Essayons simplement de raisonner le plus logiquement possible avant de s’enflammer souvent pour de belles idées n’ayant plus cours le lendemain!
            Sachons reconnaître avec humilité que notre univers est d’ une complexité inouïe, et que personne ne doit prétendre détenir la science infuse.(Si tel était le cas,cela se saurait!).
            L’idée fixe que la terre représenterait un système fermé, et que SEULES les actions supposées « librement » choisies des hommes seraient à l’origine de toutes les catastrophes actuelles représentent un point de vue très discutable.
            Toute discussion objective et LIBRE de tout préjugé ne peut-être que la bienvenue, car s’enfermer dans des dogmes n’a jamais signifié avoir raison…….

      • La mode actuelle de sortir à propos des derniers peuples primaires qu’ils vivent en harmonie avec la nature est typique du New Age. Mais c’est d’une imbécillité absolue puisque l’homme ne vit pas en harmonie avec une nature qui fait tout pour le tuer. Il survit en luttant contre la nature!

  • Ceci fait partie d’une vaste entreprise idéologique de culpabilisation de l’homme occidental, sur fond d’anticapitalisme.
    La repentance historique est du même tonneau (en quoi une civilisation dont le droit est fondé sur la responsabilité individuelle peut-être accuser les populations d’aujourdhui des maux d’hier?)
    Comme en témoigne la lecture attentive d’études comme celle du WWF, on se sert de faillites écologiques de pays pauvres ou en voie de développement pour nous culpabiliser. (Des photos de sacs plastique dans des décharges africaines aux nuages de pollution en Chine…)
    Bien sûr qu’il faut tenir compte des nuisances que peut produire l’activité humaine, mais rationnellement, et pas en exploitant la peur et la culpabilité, sur fond de nature parfaite fantasmée et du « c’était mieux avant » tout aussi stupide.

    • Surtout que ces nuages chinois sont une brise a coté du ‘smog’ londonien qui après de décennies à empirer, a connu son apogée en 1952, en durant 5 jours avec 12’000 morts reconnus à ce jour.
      Et pourtant les londoniens respirent beaucoup mieux aujourd’hui, grâce au progrès, ce dont les écolos catastrophistes veulent nous priver.

  • Dans la véritable nature, ces doux rêveurs ne résisteraient pas longtemps avec le faune sauvage, des laies avec leurs petits partout (heureusement ce ne seront pas les arbres qui manqueront…), d’avenants serpents se dressant soudain devant vous, des insectes vous chargeant soudainement à l’approche de leur nid, un lynx qui vous charge car vous êtes trop proche de son petit, un loup affaibli ayant très faim et souhaitant vous croquer avec ses grands crocs, et j’en passe de nombreuses autres.

  • Il n’y a aucun dialogue ouvert, puisque dès qu’on rentre dans la possible culpabilité humaine, il est dit: « Ainsi, parler de sixième extinction à propos de la diversité biologique en France est plus qu’un abus de langage, c’est de la désinformation. »
    Et on enfonce le clou par: « Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de situations inquiétantes sur d’autres continents qui ont des histoires différentes…. »: La France est clean, par définition mais les « autres » …?

    Là on sait que les dés sont pipés et le gagnant déjà désigné!
    À quoi bon continuer à lire???

  • SI, l’homme est un loup pour la nature
    quand il est écolo gôchiste
    https://www.abcbourse.com/marches/allemagne-la-justice-suspend-l-extension-d-une-vaste-mine-de-charbon_450022_PX1p.aspx
    La photo est édifiante – encore une frasque de Merkel

    • Et une belle négation du droit de propriété, une fois de plus.

    • Mais c’est la conséquence de l’abandon du nucléaire qu’ils ont exigé! Quel manque de responsabilité et de cohérence.

    • « La forêt de Hambach est devenue en Allemagne le symbole des adversaires du charbon, qui continue à représenter près de 40% de la production d’électricité en raison notamment de la sortie du nucléaire à l’horizon 2022, décidée en 2011 par le gouvernement d’Angela Merkel. »
      Et sans charbon, il font comment pour sortir du nucléaire ? Avec des moulins à vent soutenus par des générateurs au pétrole ?

      « Les énergies renouvelables sont certes montées en puissance, dépassant les 30% de la consommation d’électricité allemande, mais elles posent encore des difficultés liées à leur caractère intermittent et leur transport depuis le Nord, balayé par le vent, jusqu’au Sud industriel. » LOL !

      « Un journaliste indépendant couvrant l’événement a par ailleurs fait une chute mortelle mi-septembre, depuis un pont reliant deux cabanes construites dans des arbres. »
      Il n’y a pas de lois en Allemagne pour la construction de ponts et de cabanes ?

      • « « Un journaliste indépendant couvrant l’événement a par ailleurs fait une chute mortelle mi-septembre, depuis un pont reliant deux cabanes construites dans des arbres. »
        La vie en « harmonie » avec la nature n’est pas sans risque… lol
        Les écolos et sympathisants quasiment tous initialement issus de milieux citadins ont perdu de vue cet aspect des choses.

  • Les commentaires sont fermés.

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