Benalla : pas une affaire d’État mais une affaire de trop d’État

Si les sans-culotte sont nombreux aujourd’hui à monter sur les barricades pour réclamer la tête de Macron, peu nombreux sont ceux, à voir que c’est notre État envahissant et omnipotent lui-même qu’il faut raccourcir.

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Emmanuel Macron at European Council 22-23 june 2017(CC BY-NC-ND 2.0)

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Benalla : pas une affaire d’État mais une affaire de trop d’État

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 juillet 2018
- A +

Par Nathalie MP.

On peut se trouver en complet désaccord avec la politique de M. Macron – et c’est une réflexion que je me faisais encore hier en prenant connaissance des chiffres du chômage du deuxième trimestre 2018 – sans forcément succomber à l’hystérie collective qui s’est emparée des médias, des oppositions politiques et des réseaux sociaux suite aux révélations sur l’affaire Benalla.

• Il y a indiscutablement une affaire Benalla. La meilleure preuve nous en a été donnée par la sanction qui fut prise contre lui par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron dès le lendemain de la manifestation du 1er mai au cours de laquelle, s’octroyant des pouvoirs de police qu’il ne possédait pas, il en est venu à molester deux manifestants (pas si « badauds » que ça) en compagnie d’un comparse dont on parle moins, Vincent Crase, et entouré de CRS qui n’avaient pas l’air de trouver ça bizarre.

Alexandre Benalla devait assister à la manifestation en tant qu’observateur ; on le retrouve en pleine action policière avec casque et brassard. Là est la rupture de l’État de droit, là est la gravité de l’affaire.

Il est manifeste que l’Élysée a très mal appréhendé la gravité des faits, soit par faiblesse vis-à-vis d’un salarié apprécié et utile par ailleurs, soit par trop grande arrogance, trop grande certitude que le jugement du Président a force de loi et ne saurait souffrir contradiction, soit les deux. Le système présidentiel français est à beaucoup d’égards calqué sur le système monarchique, les courtisans anxieux de ne pas déplaire au Prince sont légion tandis que le Prince, dès lors qu’il se sait investi du suffrage universel, n’est pas loin de se penser infaillible.

Ce n’est pas une mise à pied de 15 jours qu’il aurait fallu signifier à Benalla, mais un licenciement sec et direct, d’autant que son profil d’homme qui aime en découdre était connu. Il ne s’est pas trompé dans les photocopies, il est allé faire sa loi tout seul. Pas un seul citoyen non officiellement doté de pouvoirs de police n’y est autorisé. Erreur majeure de l’exécutif que de n’avoir pas réagi plus fermement.

Il est bon que tout ceci soit maintenant connu du public car les décisions absolument nécessaires et indispensables pour garder la République « irréprochable » – comme s’en vantent tous les Présidents fraîchement élus – ont enfin été prises sous la pression des révélations (procédure de licenciement engagée, implication de l’autorité judiciaire). Et rien ne dit qu’elles l’auraient été sinon. De ce point de vue, je trouve le coup de semonce qui ébranle l’Élysée extrêmement salutaire.

Il est bon également que la représentation nationale demande des explications sur certaines facilités qui ont été octroyées à Alexandre Benalla, notamment la détention d’un badge H lui permettant d’avoir ses grandes et ses petites entrées à l’Assemblée nationale.

• Mais de là à dire que nous sommes confrontés à une affaire d’État, éventuellement encore plus grave que celle du Watergate, il y a cependant un océan que pour ma part je ne franchirai pas, ne serait-ce que pour éviter de me ridiculiser. La dérive Benalla est effectivement assez inédite, mais elle reste celle d’un homme. À aucun moment, je crois, il n’a reçu d’ordres de l’exécutif pour aller casser du manifestant gauchiste.

Au reste, on voit bien que le problème originel n’a guère préoccupé longtemps les oppositions, les réseaux sociaux et les médias hurlants. Très rapidement, la seule chose qui les a intéressés, c’est de pouvoir faire un lien malsain entre Macron et Benalla, quitte à inventer pas mal de choses bien au-delà du manquement avéré, de préférence en dessous de la ceinture, et mettre le pays en état d’excitation maximale. Très vite on a vu se lever une presse en mal de clics et des oppositions raplapla du point de vue des idées soudain avides de saisir une occasion facile de reprendre la main et exister enfin.

Au-delà de la sanction logiquement et moralement due à Benalla, on échappe difficilement au fait que la France Insoumise (qui est à l’origine de la vidéo accusatrice) a profité du boulevard ouvert par une vraie affaire très mal gérée pour allumer un énorme raffut anti-Macron à teneur hautement anti-libérale, certainement pas par souci de préserver l’État de droit. Elle a été aimablement aidée en cela par le reste de l’opposition qui a eu à cœur de surjouer les idiots utiles de l’anti-capitalisme.

L’affaire Benalla a ceci de similaire à l’affaire Fillon qu’une fois Macron bien amalgamé à Benalla, elle vise de façon plus ultime à décrédibiliser Macron aujourd’hui, comme Fillon à l’époque de la campagne présidentielle, afin d’empêcher toute tentative de réforme un tant soit peu libérale de notre pays.

En général, le gouvernement accouche de projets qui me semblent désespérément insuffisants. Ils sont de plus enveloppés dans trois épaisseurs de projets progressistes façon loi Pacte pour les entreprises ou inscription de la lutte contre le changement climatique dans la Constitution, mais pour Mélenchon et consorts, c’est encore trop pour les premiers projets et pas assez pour les seconds.

La fin du recrutement au statut de cheminot semble actée, mais il n’est pas dit que l’extrême-gauche compte laisser longtemps la situation dégénérer ainsi contre ses intérêts. Une réforme des retraites est sur la table, une réforme du statut de la fonction publique également. Inacceptable, pour la gauche marxisante. Le premier faux pas un peu sérieux fera l’affaire pour déclencher une riposte paralysante le moment venu. On peut dire qu’avec Benalla, elle a été servie aux petits oignons. Merci Macron, dirait François Ruffin.

• Or des Benalla – ou des Cahuzac ou des Fillon ou … – on en fabrique à la pelle. Je pense en effet que si cette affaire n’est pas une affaire d’État au sens strict, c’est pourtant une affaire d’État au sens où nous avons trop d’État. C’est ce que j’évoquais à l’époque de l’affaire Fillon sous le titre « La lèpre de la démocratie, c’est d’abord celle d’un État à 57 % », les 57 % correspondant aux dépenses publiques rapportées au PIB.

La puissance de l’État, ainsi que les postes, les honneurs et les deniers publics afférents se répandent comme « une lèpre » dans tous les recoins de la société, entraînant automatiquement, rapidement et partout des effets délétères qui s’appellent ambition maladive, jalousies pour avoir les bonnes places, corruption rampante et incompétence récurrente, ainsi qu’une adaptation des individus en général au bon vouloir de l’État.

Un excellent terreau pour voir fleurir des Benalla, ceux qu’on connaît et tous ceux qu’on ignore, mais qui sont bien là, dans l’administration, dans les ministères, dans les collectivités territoriales, au parlement européen, bref partout où il existe une autorité d’État, c’est-à-dire à peu près partout.

Un excellent terreau pour que l’État tout puissant se retrouve régulièrement pris la main dans le sac des manquements et des prébendes, donnant ainsi facilement prise au chantage pour la plus grande satisfaction de tel ou tel opposant à tout changement.

Il est à noter que « lèpre de la démocratie » est une expression de Macron (sortie à l’occasion de l’affaire Fillon). Mais lui comme tous les autres qui sont aujourd’hui contre lui s’imaginent qu’il suffit de se débarrasser des moutons noirs ponctuels et de faire une loi de moralisation de la vie publique pour que tout redevienne idyllique à l’ombre de notre État vigilant.

Là se situe le terrible paradoxe de la France. Si les sans-culotte sont nombreux aujourd’hui à monter sur les barricades pour hurler à l’affaire d’État et  réclamer la tête de Macron, peu nombreux sont ceux, aussi bien du côté Macron que du côté de ses opposants, à voir que c’est notre État envahissant et omnipotent lui-même qu’il faut raccourcir, aussi bien à des fins de prospérité économique qu’à des fins de moralisation de la vie publique et de respect de l’État de droit.

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  • le problème étant que le dit état envahissant et omnipotent ne se laissera pas raccourcir ; la main mise sur la vie des citoyens leur permet d’exister et puis les places sont tellement bonnes ……

  • Pas très convaincant…
    1. La description de la chronologie des faits, la non dénonciation d’un délit par agent public – voire pire sa constitution par agent public (donner à Benalla la parfaite tenue du policier ! ), les mensonges devant les medias puis devant la commision d’enquête, le president qui envoie tout le monde se faire f… Si c’est pas une affaire d’Etat…
    2. LFI n’est pas seule à tirer sur la Macronie, les députés LR et le sénat à majorité LR y excellent bien mieux que les premiers
    3. Moins ou plus d’Etat ne ferait rien à l’affaire en l’occurrence… Rien dans l’enchaînement des faits n’est lié à la taille ou à l’envahissement de l’Etat. Tout a à voir, dans l’ordre, avec une barbouzerie intolérable, la détestation des manifestants qu’on imagine tous en black blocs, la dissimulation des fautes (pas vu pas pris), un pouvoir qui s’estime au dessus des lois et de la justice, un phénomène de cour, et un mépris du peuple et de ses représentants. Cette affaire est symptomatique non pas d’un trop plein d’Etat, mais du vide dramatique de la moralité au sein de celui ci.

    • « Le pouvoir corrompt. Le pouvoir absolu corrompt absolument »

      • @ gillib
        En justice, c’est l’affaire Benalla, pas une affaire Macron!
        Le juge d’instruction aura tout le loisir de fouiller dans le dossier Benalla, partie enquête de personnalité, secteur professionnel, si il y a des anomalies dignes d’enquête pour des délits annexes.
        Il n’y a pas d’autres informations à attendre si on n’est pas journaliste! Le quidam ne bénéficie pas du secret des sources!

        • C’est l’affaire di traitement de son cas. Au bas mot une affaire « Elysee ». Accessoirement, cela reflête la qualité de jugement de votre héros Macron. Donc, un problème Macron.

        • Où vous avez vu que je parlais de l’affaire Macron.
          Faudrait lire les posts.
          Relisez l’article: Trop d’état (V° République=coup d’état permanent).

  • IL se defend comme trump : les medias mentent… les autres aussi… il n’y a que lui qui dit la verite….

    • Sauf que dans le cas de Trump les media se sont rués contre lui dès l’annonce de sa candidature. Dès le lendemain un magazine titrait en couverture: Un clown se présente à la Présidence! Ils ont pris parti pour Hillary malgré la corruption effrénée de celle-ci, connue de tous. Et depuis ils continuent, tandis que la mégère qui a reçu de l’argent des Russes et des pays du Golf ‘et oui) n’est même pas inquiétée. C’est Trump qu’ils accusent de ses méfaits!

      • @ Virgile
        En France, dans cette affaire, c’est kif! A.Benalla, tout le monde s’en fout (et c’est une erreur!), c’est la peau d’E.Macron qu’ils veulent, ou, en tout cas, l’humilier!

  • Macron pouvait le 2 ou 3 mai garantir à peu de frais que l’affaire n’ait plus aucune chance de devenir une affaire d’Etat, il ne l’a pas fait. C’est le même « en même temps » que pour la SNCF ou la dépense publique, son refus de trancher dans le vif et sa limitation à la chirurgie esthétique. On a tous les désagréments de la chirurgie, autant que si elle était lourde, et un simple effet cosmétique et éphémère comme résultat. Je dirais que ça n’est pas une affaire de trop d’Etat, bien que je sois parfaitement d’accord qu’il y a outrageusement trop d’Etat, mais une affaire de trop de Chef d’Etat : même quand l’Etat obèse serait prêt à fonctionner tant bien que mal, Macron en fausse le jeu.

    • @ MichelO
      Oui, bon! la Constitution de la V ième, c’est du De Gaulle pour De Gaulle et ce n’est pas vraiment démocratique.
      Mais si les charentaises sont confortables, pourquoi en changer?
      Toute réforme radicale, en France, c’est la grève générale demain: infaisable!
      D’où les réformettes!

      Le tribun de LFI peut pérorer, même les Français qui ont le coeur à gauche (comme la plupart des humains) gardent leur portefeuille à droite!
      Faire payer les autres, oui! Moi, c’est non!
      Or c’est bien l’état qui coûte trop cher!
      Mais ça arrange chacun, accroché à son petit privilège ou sa niche fiscale, dont il ne vous parle pas. Donc la majorité veut plus de distribution et moins d’impôts et taxes: c’est logique (égoïste et irrationnel, mais logique!). Qui réclame des réformes? Personne! Ils sont tous habitués, ont fait leur trou: donc ne changez rien! La dette, ppfff! J.L.Mélenchon a dit que ce n’était qu’un détail!

      • @mikylux
        Bonjour,
        « Toute réforme radicale, en France, c’est la grève générale demain : infaisable ! »
        Couper net toutes les subventions aux syndicats, aux associations, aux partis politiques. Ca va pleurer, hurler, taper du pied et du poing, mais sans l’abreuvage d’argent gratuit, les syndicalistes professionels ou semi pro, vont devoir se remettre à bosser.

        J’ai fait un rêve ! Celui où une feuille de paie était placardée en 4 par 3 et où le salaire net était écrit en rouge, et où le coût total employeur était écrit en noir et en très gras.
        En dessous serait écrit : dette publique 2200 milliards€, population France 67 millions. Soit : 32835€ par tête, nouveaux-nés inclus. En augmentation constante.

        • @ STF
          Vous connaissez quelqu’un de capable de décider que plus un cent aux partis et aux syndicat? Évidemment non! Quel mandataire ne veut pas être réélu? Et ne vous tracassez pas: ils ont leur trésor de guerre pour les coups durs!
          Oui votre rêve n’est qu’un rêve et qui a envie de savoir?
          Dire que le patron fait ce qu’il peut, ce n’est pas vendeur pour un syndicat!

          • Un président de région (au moins) a coupé des subventions aux syndicats et aux cultes. Je vous laisse chercher la bonne réponse.

      • « Toute réforme radicale, en France, c’est la grève générale demain »
        Vu le nombre de grèves générales que nous avons eues aujourd’hui, hier et avant-hier, la France devrait être le pays le plus radicalement réformé au monde !

    • Confère la politique de Macron qui débouche sur une stagnation de la croissance au 1er et au 2ème trimestre 2018 alors « qu’en même temps » la croissance américaine sous Trump est de 4.1% au second trimestre et que le chiffre du 1er trimestre est revu à la hausse…

  • Il y a bien une affaire d’Etat (abus de pouvoir, actes illégaux, complaisance coupable, mensonges en rafale…) mais au delà, elle est symptomatique de l’excès d’Etat, de l’excès de moyens mis à la disposition de l’Obèse.

    L’obésité de l’Etat, sa corruption intrinsèque, sont mises en évidence par la passivité de la police au moment des faits. Si l’Etat avait été régalien, ce sont les policiers qui, ayant reçu des ordres clairs de leur hiérarchie, se seraient jetés sur les deux agitateurs professionnels pour leur faire passer l’envie de continuer, puis les traîner par les pieds dans l’heure devant un tribunal où ils auraient été gratifiés d’un long séjour au bagne conforme à leur forfait.

    Mais avec l’Etat obèse, rien de tout cela. L’Etat français, violent avec les faibles qu’on cueille sans effort au bord des routes au nom de délits imaginaires et sans victimes, mais passif avec les forts qu’il cajole avec un soin infini, couché devant tous ceux dont on sait que ça va être un peu compliqué d’agir. L’Etat obèse, c’est des commerçants pillés sous les yeux de la police qui a reçu l’ordre de ne pas les défendre, puis le ministre, faussement compatissant, goguenard in petto, qui vient constater sur place le résultat de ses ordres.

    Dans un autre registre, l’Etat obèse, c’est des dizaines de milliers de ronds points inutiles mais des routes défoncées laissées à l’abandon, alors que les taxes perçues, officiellement dans ce but, représentent plus de 40 fois ce qui serait nécessaire de dépenser pour l’entretien. L’Etat obèse, c’est des dizaines de milliards pour « l’éducation » mais des cohortes d’illettrés à qui on donne le bac, seulement experts dans le tri sélectif ou la théorie du genre. L’Etat obèse, c’est des éoliennes partout au prix de la totalité du parc nucléaire actuel quand on manque simplement de moins d’une dizaine de tranches nucléaires supplémentaires. L’Etat obèse, c’est l’interdiction haineuse du droit de se défendre pour les honnêtes citoyens mais la compassion maximale pour les truands armés. On peut multiplier les exemples sans fin car tout ce que touche l’Obèse finit en catastrophe.

    L’Etat obèse socialo-collectiviste, c’est l’Etat gavé de fric jusqu’à la gueule, mais l’Etat complètement à l’envers. L’Obèse est le non-Etat absolu, qui ne fait jamais ce qu’on attend de lui mais qui agit n’importe comment là où on ne lui demande rien, qui agit outrageusement seulement là où il est parfaitement incompétent alors qu’il abandonne aux ronces de l’anarchie ses rares domaines de compétence.

    • Par ailleurs, il y a la responsabilité de celui qui l’a recruté et fait rétribuer : un vrai chef est toujours responsable de l’action de ses subordonnés, surtout quand il ne les sanctionne pas malgré des faits graves.
      il se trouve que dans cette affaire le chef (comme il le dit lui-même), c’est le président.

      c’est tout le problème de la constitution de la Vème république : tout dépend de la personnalité du président.

      • J’ajoute : lequel président est irresponsable.

        • @breizh
          Bonjour,
          Le pésident est irresponable pénalement. Il me semble que cela est récent et doit dater de Chirac. Il est responsable devant l’Assemblée, et le Peuple, qui n’est jamais vraiment écouté, ni par ses représentants légsiltafis, ni par son chef d’Etat.

          • @ STF
            Il n’est pas anormal qu’il soit autant protégé de la justice qu’un député de l’assemblée nationale mais en circonstances normales, le temps de son mandat (je suppose qu’un flag’ d’homicide avec témoins ne passerait pas!). Et si ni les élus de la nation ni le président ne sont écoutés, il est normal que les Français changent d’avis plus souvent que de chemise!

            • @mikylux
              Bonsoir,
              La seule protection des parlementaires est contre l’Exécutif, afin qu’ils puissent faire leur part en tant que pouvoir/contre pouvoir. Leur immunité parlementaires et présidentielle est une vaste escroquerie. Quand un président, ou un parlementaire, quel qu’il soit, signe un document officiel, il le signe de son nom. S’il n’est pas responsable de sa propre signature, alors elle ne vaut rien. Nous sommes bien d’accord que quand leurs signatures leur procurent du fric, la main mise sur l’argent public, une « réforme » dont ils peuvent tirer un profit ou une quelconque gloriole, ils en sont les auteurs et responsables. Mais quand ce n’est pas le cas, d’un coup elle ne vaut plus rien.

    • +1000
      Tjs des posts de qualité de Cavaignac.

    • Ah, les éoliennes ! On voit que vous ne suivez pas le feuilleton encore plus croquignolet des hydroliennes ! Il y a 6 semaines, inauguration en grande pompe de la plus grande usine de montage d’hydroliennes au monde à Cherbourg, grâce à des millions d’investissements des collectivités locales. Hier, abandon de la filière hydroliennes et propos gênés comme quoi l’usine pourra certainement être reconvertie en quelque chose d’autre…

  • j’ai relu les rois maudits de M Druon , c’est la France au 14eme siécle, c’est toujours d’actualité ; a la différence qu »‘on ne brûle plus les opposants ; « les héretiques », la presse se charge des les déglinguer! c’est plus moderne .

    • @ duglimbule
      Oserais-je dire laïciser le flambage (pourtant convivial!) alors que la déglingue est une sape hypocrite mais acceptée!
      Non! Comme disait Johnny: noir, c’est noir (pas blanc ni gris foncé!). Une découverte pour lui!

  • Les agents du Watergate n’ont brutalisé personne! Ce qu’a fait Benalla est donc pire! Mais c’est la façon de bafouer le droit et la démocratie qui fait dans ces deux cas la gravité! Nixon a démissionné; Macron lui ne le fera pas!

    • E.Macron n’est pas responsable de ce que fait A.Benalla, un jour de congé! Faut arrêter!

      • Macron est responsable de la couverture qu’il lui a donnée, en lui refilant tout un tas de privilèges et d’impunités/immunités.
        Bénalla est le premier responsable de ses actes, tout comme l’est Vincent Crase, qui menaçait et frappait un homme à terre les mains en l’air, tout en portant une arme, sans autorisation de port d’arme. N’importe quel quidam, serait sur le champ emmené au poste de police le plus proche, puisque porter une arme est une circonstance aggravante. Sauf pour certains apparemment (comme Jawad, par exemple).

        • @ STF
          Non, la couverture d’E.Macron à A.Benalli ne tient que dans les propos qu’il a tenu à son égard (confiance …).

          Qui dit qu’il n’a pas été trahi, trompé (ou complice?): tout est possible en France, mais qu’en est-il juridiquement, quand il faut prouver?

          Son statut à A.Benalla, disons « spécial » ou « hors normes », on verra plus tard. L’important est qu’il soit démis, définitivement et si il est recyclé, tant pis pour la France!

          J’avoue ne rien savoir de V.Crase ni de ses agissements! Donc silence!

          • Soyez sérieux, Macron a embauché Benalla, a été mis au courant des privilèges indus utilisés le 1er mai, et a approuvé la sanction limitée à 15 jours de vacances forcées (pour qu’on ne reconnaisse pas sans doute), la suspension du traitement n’étant même pas effective. Le port d’armes de Benalla était justifié par « ses fonctions de sécurité » mais ses fonctions étaient de gérer les affaires privées du Président et non sa sécurité. C’est parce que Macron soutenait Benalla que Benalla a obtenu des passe-droits, et Macron a continué à le soutenir après avoir eu connaissance de ces passe-droits.Macron et Benalla sont d’accord pour sous-entendre qu’il n’y aurait qu’une seule faute : que Benalla soit sur des images et que le lien puisse être fait avec d’autres images où il veille sur Macron. Moi je pense qu’il n’y a eu qu’une seule faute : que Benalla ait pu obtenir d’innombrables passe-droits en faisant valoir sa proximité avec Macron, et que Macron ne l’ait pas lâché même quand il est devenu évident qu’il en était au courant.

  • Tout y est. Votre commentaire est un résumé de la situation que nous vivons chaque jour que Jupiter fait (la formule exacte était « que Dieu fait » mais elle n’est plus d’actualité.)

  • @ Nathalie MP
    Félicitations pour votre article! Enfin, on avance un peu!
    Une bagarre dans une manif, c’est banal!
    Un adjoint du chef de cabinet de l’Élysée n’avait rien à faire là! J’ai écrit qu’il avait pété un câble (c’est grave, à mes yeux: un câble pété, c’est le cerveau qui déconne!). Donc suspension quasi immédiate et procédure de licenciement: normal! Sanction judiciaire, peut-être. Et E.Macron ne peut être coupable à sa place.

    Mais ce n’est pas le problème qui est bien les 57% de PIB (+/- 45 en RFA) qui appauvrissent la France!
    Le scandale dont on ne parle pas assez, à mon avis, c’est l’administration, forcément non élue, mais qui partage pourtant, dans la réalité, le pouvoir, ce qui est logiquement anti-démocratique!

    Comme on dit: les ministres passent, l’administration reste.

    C’est sans doute jacobin mais ça reste ambigu.

    • C’est bien pour cela qu’il faut éviter des présidents issus de la technocratie et qui dirigent avec son plein soutien.

      • @ trublion
        Peut-être?
        Mais alors issus d’où pour pouvoir faire campagne et avoir 1 chance?
        Ou bien alors Jean Lassalle!
        Aucune relation dans le milieu et aucun antécédent suspect!

        • De partis politiques avec une assise démocratique. C’est leur fonction.
          Elire un technocrate arrogant, sans base populaire et avec le soutien de toutes les formes d’élites (économiques, médiatiques, technocratiques, intellectuelles), c’est ouvrir la voie à un retour de bâton. S’il est élu suite à un débat tronqué comme en 2017, c’est encore pire. Le corbeau de l’affaire Fillon a balancé non pour faire payer Fillon de ses fautes mais pour saboter le débat démocratique. On va aussi payer longtemps cette atteinte à notre démocratie.

    • Justement, il n’y a pas eu de sanction judiciaire. Et tous ceux qui avaient connaissance des faits auraient dû alerter le Parquet…

  • et le couple qui lance des bouteilles sur les forces de l’ordre//

    • @Marie
      Bonjour,
      « et le couple qui lance des bouteilles sur les forces de l’ordre »
      C’est sûr que ce couple mértait amplement d’être brutalisé par des guignols usurpateurs. La jeune femme aurait peut-être mérité quelques jets de cailloux en retour, d’après vous ?

      C’était donc aux Forces de l’Ordre d’y répondre, puisqu’elles étaient présentes, qu’elles étaient à ce moment-là les seules compétentes. Ne pas oublier non plus qu’elles ont le devoir, comme n’importe quel citoyen, de mesurer leurs réactions, en professionnelles qu’elles sont de surcroît.

      Vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi ce couple n’a pas été menotté puis emmené à un poste de police, comme il se fait dans la procédure d’interpellation ? Le couple a été laissé là. Quelle procédure était-ce ? Celle de « protection de quidam usurpateurs qui se défoulent sur des manifestants » ?

      • @ STF
        Évidemment non! Dans une manifestation, on tolère au-delà de la loi, par compréhension et ce n’est pas idiot, mais au moment, ni 2 heures avant ni 2 heures après! Il n’y a pas assez de place en prison: tout le monde le sait et elles sont illégales! Alors arrêter d’accord mais pour faire quoi, après?

        Non, la police ne s’intéresse qu’aux pro’s de la casse ou de la castagne: les ficher, recréer les réseaux puis les démanteler entièrement, un matin à 06H00 mais quoi? Pas de prison parce qu’il n’y a plus de place, donc bracelet à la cheville qui n’empêche pas grand chose?
        Non, c’est bien la fermeté initiale qui peut imposer des limites … persuasives, après, c’est trop tard!

        • @mikylux
          Pour interpeler quelqu’un, il y a un protocole, même pendant une manif’. Et à la suite de cette interpélation/arrestation, il y a un procès verbal, qui est transmis au parquet, qui décide ou non de poursuivre. Le job de la police n’est pas de faire le tri de qui est poursuivi ou non. C’est le rôle de la Justice. Le rôle de la police, le premier, est de maintenir les droits de chacun, leur protection, et par là, celle de chacun. Râté.
          La police n’est plus qu’un outil de répression et de collecte monnétaire.
          Bref, un tas de verrous qui ne sont plus enclenchés et qui laissent la porte ouvert au grand n’importe quoi. Le premier verrou, est que c’est la police qui fait le travail de police parce qu’elle en a la charge et qu’on la paie pour cela. Pas pour qu’elle laissent deux guignols passer leurs nerfs sur des manifestants, qui mine de rien, ont le droit de ne pas être trompés par des despotes patentés.
          La police, dans son ensemble, est à revoir.
          La Justice, doit prendre connaissance des faits, des lois qui ont été outrepassées, par qui, qui en est victime, sanctionner et rendre justice aux victimes.
          J’ai presonnellement un crédo :
          Si tu marches volontairement sur le pied de quelqu’un, ne te plains pas s’il te le casse.
          Si ces deux manifestants avaient été arrêtés effectivement par la police, ou la gendarmerie, (menottes, P.V, plainte, etc…) nous n’en palerions pas. Le fait est qu’ils ont été tout simplement brutalisés par deux guignols couverts par les Forces de l’Ordre.

  • ce couple est violent, ce sont des casseurs qui jettent des bouteilles sur les forces de l’ordre.. voir la video. M. Molins a raison.. ce sont des casseurs, hysteriques et violents..
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/22/video-comment-benalla-et-crase-au-coeur-du-dispositif-policier-lancent-les-deux-interpellations_1668121

    • Merci pour cette vidéo.
      On voit qu’à ce moment-là, Bénalla porte le brassard de Police qu’il n’a plus quand il embarque la jeune femme. V.Crase (qui porte une arme) n’en arbore même pas, ni aucun signe de police. Il est encore plus en dehors de sa fonction que ne l’est Bénalla. (On devrait aussi parler de lui)
      Les deux chiens fous sont « encadrés », d’après Libération, par « Philippe Mizerski, membre de l’état-major de la direction de l’ordre public de la préfecture de police de Paris, chargé ce jour-là de les encadrer, se trouve à quelques mètres derrière. Mais ce gradé de la préfecture paraît détaché des événements pendant toute la séquence. »
      « Sept minutes plus tard, les images sont déjà connues, le chef de cabinet adjoint d’Emmanuel Macron interpelle les deux manifestants. Il a pris le soin d’enlever son brassard «police» entre-temps. »
      C’est bien de pouvoir mettre et enlever des signes de police comme on veut, surtout quand on n’est pas policier.
      Mais vous ne vous posez pas la question de savoir ce que ces deux guignols faisaient là.

      Les C.R.S de France, ont vu et subi bien pire que des jets de bouteilles. Si vous trouvez ce couple « histériques et violents » je me demande comment vous trouvez ceux qui caillassent régulièrement les pompiers ou le S.A.M.U. , et qui leur font perdre du temps pour faire leur taff ou les en empêchent carrément. Par, exemple, à Toulouse, dans un des beaux quartiers du Mirail, un feu avait été déclenché pour faire venir les pompiers. Une belle embuscade. Ils ont essuyé des tirs. Oui des tirs, pas des bouteilles, ni des cailloux.

    • @Gwingwenn
      Bonsoir,
      « l’état purge son peuple etc. »
      Je rebondis sur votre commentaire et les mots « état » et « purge ». Et je pense au film « La purge »/ »American nightmare », où l’Etat donne le droit constitutionnel aux citoyens, durant une seule nuit par an, de tuer qui ils veulent, à l’exception évidemment de quelques personnes qui ont un niveau social certain (peut-être ceux qui l’ont pondue et signée cette loi ?). Le 911 est muet pour la nuit.
      Au lieu d’avoir des citoyens quelque peu frustrés pendant une année, et qui veulent épurer leur population, -dans le film, les jeunes « élites » veulent tuer un S.D.F qui se défend- on pourrait avoir des « troupes de la mort », lancées par l’Exécutif, lequel leur donnerait des tas de prérogatives et de privilèges, dont une supériorité vis à vis de l’autorité policière, le droit de vie ou de mort, ou/et d’enlèvement, séquestration, et pourquoi pas, le retour du recours à la torture. Ensuite, on trouverait les suspects, victimes (?), sur un trottoir, sans procès verbal, ni aucune trace administrative, ni enquête menée.

  • On ne fait pas ce métier sans avoir un goût pour la violence. Il est tombé dans un piège monté par l’opposition. Bon! Finalement, tout cela n’est pas grave.
    Mais les Français ont élu Macron parce qu’ils ne voulaient pas voter pour un candidat qui avait donné des avantages indus à son épouse.
    Et ils se rendent compte maintenant que leur favori donne des avantages encore plus élevés à un chouchou!
    Parce que donner le grade de lieutenant-colonel de gendarmerie à un homme de 26 ans, c’est faire ouvertement offense aux militaires de carrière, qui obtiennent ce grade après 25 ans de service en condition de guerre!

    • @ Gada
      En fait, on n’en sait rien et ça ne vas pas s »éclairer très vite!
      Il n’est certainement pas obligatoire qu’un chef d’état ne puisse up-grader un militaire alors qu’on le fait souvent pour les déjà décédés!

      • Euh, c’était un MS-upgrade ❓ :/:

      • L’auriez vous dis pendant l’affaire Fillon, Mikylux? « on ne sait pas, cela ne va pas s’éclairer très vite »
        Après, libre à vous d’apprécier les promotions express, libérés de toute procédure. Libre à moi de penser que cela est anormal, et, au vu du comportement de l’individu, que cette promotion relêve d’une profonde erreur de jugement, surtout pour quelqu’un qui était réputé violent.

  • nous sommes en fin de cycle …il y aura une révolution..une autre manière de vivre …cela devient insupportable…la majorité des gens sont en survie jusqu’à quand, attendre la réaction ..

  • Finalement, il est heureux que Benalla ait commis des abus qui ont révélé l’affaire. Celle-ci concerne avant tout M. Macron qui a démontré que l’autorité présidentielle permettait de recruter un garde privé et de l’affubler des insignes et véhicule de la police, ce qui est une infraction punie par le code pénal (art 433-14 et 15, amende et emprisonnement). De plus celui-ci donnait des ordres au plus niveau de la police… Un régime sans contrôle qui vire à l’arbitraire le plus complet !

  • Tout à fait d’accord avec l’auteur. Le problème soulevé par cette « affaire » est celui d’un état omniprésent et omnipuissant ou tout dépositaire d’une once de pouvoir (et ils sont très, très nombreux) se sent au dessus des lois et protégé par ce que l’on pourrait appeler « la confrérie », qui elle même, par envie de prendre du galon ou par peur d’en perdre, s’écrase ou en rajoute, selon. Pourquoi cette affaire plutôt que d’autres qui sont légion et bien plus graves (au sens institutionnel et non dérapage personnel) ? Abattre E. Macron . Certes !. Mais à lire ou écouter les uns et les autres, personne n’en sort grandi. Encore quelques voix supplémentaires pour le FN. !

  • On peut s ‘ interroger si le 1er mai c’ est une manif c’est une cérémonie il me semble.
    Si le slogan électoral est vrai  » La France une chance pour tous  » c’ est certain ça donne de la marge
    hélas pour ce couple Benala était là
    et Macétrange ailleurs.
    MORILLE Alain

  • les affaires ne sont pas fini..d’autres vont resurgir..ce qui est inacceptable c’est de voir cet individu (pouriture) et je pèse mes mots parader à la télé…Si c’est ça la démocratie !!!

  • Des libéraux qui entonnent le chant des gauchistes de tout bord pour dénoncer un scaaaandale d’état parce qu’un président de le république s’arroge, oh horreur infâme, la possibilité de déroger à la circulaire ou au texte x36545 qui protège le droit de casser, blesser physiquement des hommes dès lors que l’on est du côté de l’empire du Bien : pathétique!
    Des libéraux qui foulent au pied le principe du mérite et qui déplorent que l’on puisse avancer dans la hiérarchie si l’on n’est pas affublé du diplôme tartampion (qui ne vaut plus rien à l’extérieur de nos frontières) : pathétique.
    Perdre à ce point la mesure des choses est consternant.
    Méconnaitre à ce point les coulisses du pouvoir est effrayant.

  • Une affaire dnEtat est une affaire politique qui touche au sommet de l’Etat. C’est peut-être même encore plus complexe qu’il n’y paraît…
    http://www.voltairenet.org/article202160.html

    Et les mensonges des différentes parties prenantes, sans compter les auditions et éléments du dossier refusés par la commission d’enquête de l’AN laissent supposer au contraire une grave affaire d’Etat

  • Quand Emmanuel se rend aux toilettes à l’Elysée, s’agit-il aussi d’une affaire d’état ?
    Plus sérieusement, cette qualification n’a été retenue par aucun media pour le dossier Cahuzac. Et pourtant…

    Il faut garder la mesure des choses et ne pas se laisser embarquer par ceux qui exècre Macron y/c dans les rangs de certains « libéraux » (qui ont peut-être la nostalgie d’hollande?).
    A défaut, comme Pierre dans le conte, nous risquons de grosses déconvenues lorsqu’il s’agira de réagir à ce qui ne manquera pas d’arriver.

    • C’est une affaire d’état s’il y a dysfonctionnement et que ce dysfonctionnement n’est pas reconnu comme tel au plus haut niveau de l’état. Si Emmanuel affrète un jet privé pour aller profiter des toilettes de l’Elysée parce que son garde du corps lui a dit ne pouvoir assurer sa sécurité dans les vespasiennes locales, est-ce une affaire d’état selon vous ?

    • @Yves81
      Bonjour,
      « Quand Emmanuel se rend aux toilettes à l’Elysée, s’agit-il aussi d’une affaire d’état ? »
      Vous êtes aussi hors-sol que cette clique d’escrocs stratosphérique.

      Cahuzac est un traître à la Nation, et cela n’a pas été dit. Et comme il était ministre, il s’agissait d’une affaire d’Etat et de par cette fonction il a été tout de même bien ménagé.

      Si vous ne mesurez pas la gravité des faits, vous ne pourrez pas réagir à « ce qui ne manquera pas d’arriver ».
      De plus, si le maillon le plus haut de la hiérarchie étatique n’est pas au courant de ce que fait son employé et les privilèges dont il bénéficie, alors que comme ses prédécesseurs, il veut tout savoir sur nous, quelles sont les informations cruciales politiques, diplomatiques, de renseignements stratégiques dont il n’a pas connaissance ?
      Pour faire une petite comparaison, dans l’émission « Cauchemar en cuisine », les gros problèmes sont le fait des propriétaires, donc de ceux qui sont en charge. Dire qu’il y a eu des émissions où on apprenait que les employés n’étaient pas payés pendant des mois, et qu’ils restaient quand même, alors que le « patron » se servait allègrement, et parfois tapait dans le stock ou la caisse.

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